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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 08:52
Voyage à vélo 2018 part tri - La cote entre Dunkerque et Boulogne sur mer l'Auberge des Migrants à Calais
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Part tri - Retour en France - Jour 17 : Dunkerque >> Calais par la cote avec variantes – 75km

Petit déj nul, industriel pain et le reste mais la chambre était sympa avec une douche où on peut rentrer à plusieurs mais j’étais seul. J’ai du temps alors je fais un détour par Bergues. On m’a parlé de ses fortifications mais surtout connu car on y a tourné ‘Bienvenu chez les chtis‘ mais je ne le savais pas car pas vu ce truc. Petit café sur la place. Puis je continue vers Bourbourg et une installation dans l’église intitulée ‘Le chœur de lumière’ par Anthony Caro. Assistant de Henry Moore, il décide lors d’une visite de l’église en 1999 de réaliser une œuvre composée de 15 sculptures en acier et céramique qui reprendra les thèmes de la création.  Ce sera fait en 2008. Ça vaut le détour.

Une halte au 4G (le Grand Garage Guzzi du Guindal) pour rendre visite à des amis de mon pote JP de St Siffret. Chouette moment parmi une belle collec de Guzz ! Je continue le long de l’Aa (un des plus petits fleuves de France, bien connu des cruciverbistes) jusqu’à Gravelines, son fort Vauban et ses six réacteurs alignés sur la plage. Plus que 10km pour arriver à Calais. Je passe au dessus de l’autoroute protégée par des hauts murs surmontés de barbelés puis le long de l’ancienne jungle où des hommes ont l’air d’attendre quelque chose. Ce soir je dors chez des gens qui s’investissent auprès des migrants, Yvonne (anglaise) et son mari Daniel (ancien guitariste rock en Angleterre, maintenant prof d’anglais). Un couple épatant à l’histoire toute aussi épatante (ils se sont rencontrés dans un pub).

Une jeune anglaise très belle (Abi), ici pour un master sur le sujet, nous a préparés un magnifique repas végétarien.

Je participe avec une bonne bouteille de par mon coin (St Mamert du Gard). Encore une très belle soirée.

 

Jour 18 – Calais >> Framzelle par les Caps Blanc-Nez et Gris-Nez – 30km

Ce matin, avec Yvonne et Abi, nous partons à L’Auberge des Migrants pour du bénévolat. Traversée de la ville à vélo jusqu’à une grande zone industrielle. Un grand hangar, une grille avec code, nous pénétrons dans un lieu où il se passe des choses inhabituelles : des personnes viennent en aide à ceux qui arrivent de loin.

Un petit tour pour la visite : le hangar est avant tout un immense lieu de stockage de vêtements, de tentes, de couvertures et de nourriture et il en faut car ce sont plus de 1100 personnes qu’il faut aider. Elles ne viennent plus à l’Auberge car si elles abandonnent leurs biens, les flics en profitent pour tout faire disparaitre ou les rendre inutilisables (tente lacérées et chaussures volées) alors on leur apporte les repas sur place. Il y a aussi une caravane ‘Presse et médias’ une autre pour s’inscrire (si vous comptez rester plusieurs jours, semaines ou mois). Je m’inscris avec Yvonne à ‘La cuisine’ comme une vingtaine d’autres et c’est bien ce qu’il faut pour préparer un repas pour 1100 personnes. Avant de se mettre au boulot, rapide échauffement collectif dehors sous forme de Yoga énergique et assouplissements. Ça met une ambiance terrible. Nous serons à la préparation des légumes ; poivrons, épinards, oignons, tomates et pommes dans une ambiance indescriptible avec une sono qui passe de la musique tonitruante. Ça chante, ca danse en épluchant, lavant la vaisselle et préparer les sauces. Chef aux fourneaux (il parait ‘étoilé’) avec ses aides…..trois heures pour tout terminer. Je fais ma petite enquête auprès de la responsable ‘kitchen’. 1,50€ par personne >> 1000 personnes, on calcule vite : 1500€ par jour pour les repas. Si le pain (de la veille) est donné par les boulangeries et les supermarchés, toute la nourriture fraîche est achetée au marché de gros. La majorité des dons viennent d’Angleterre où ses citoyens se sentent vraiment concernés du fait que leur gouvernement refuse l’accès à tous ces migrants. Alors ils donnent et beaucoup et j’ai pu voir un ballet incessant de grosses voitures (de luxe parfois) venir déposer leur cargaison après avoir fait une rapide traversée en ferry depuis Douvres.

L’Auberge, qui va fêter ses 10 ans, accueille 60 bénévoles venus du monde entier et jeunes pour la plupart et compte à peu près 40 permanents. Un moment, le préfet (gentil monsieur) a voulu la faire fermer parce que le cuisine ‘n’était pas aux normes’. Qu’à cela ne tienne, les anglais l’ont transformée en laboratoire des plus modernes. Beau pied de nez. Repas partagé (végétarien délicieux de la veille), mangé assis dans la cour où c’est le moment de donner son avis ou de prendre connaissance des consignes pour la distribution des repas et des attitudes à respecter envers les migrants (tenues adaptées) et les forces de police qui n’hésitent pas à contrôler quand ça leur chante. Je pars ensuite. Incroyable moment partagé ! À refaire !

Retour en ville où je retrouve Daniel qui me parle un peu de sa vie d’artiste. Il sort de son étui une Stratocaster de 1964 et me joue un petit Neil Young sur une Martin qu’il vient d’acheter (une de ses 30 guitares). Sympa pour se dire au revoir. Pas beaucoup de km à faire aujourd’hui ; d’abord il est déjà tard et je m’arrête chez la sœur de Jeanne à Framzelle, sous le cap Gris-Nez. Pas mal comme adresse. On ne se connait pas mais c’est un peu comme ça tous les soirs chez les WS. Mais d’abord le Cap Blanc-Nez et ses 134m de hauteur où j’apprends que durant la guerre de 14/18, il y avait un filet de 25 km qui ralliait la France à l’Angleterre empêchant ainsi aux U-Boot de passer. Ils devaient faire le tour par l’Écosse sauvant ainsi un nombre incalculable de vies. Seul 73 bateaux on été coulés sur les milliers qui faisaient la navette entre les deux pays…..Un d’eux s’est échoué à Wissant (on dit Ouissant.) On m’avait dit : » Le Boulonnais, c’est vallonné ». Je confirme mai ça reste raisonnable par des belles cotes et des belles descentes que je prends à donf ! Il fait grisouille et la vue n’est pas trop dégagée mais pas de pluie alors ça va et le paysage est très beau. Wissant (on dit Ouissant !!!) petite station balnéaire à la mode, les Lillois en ont fait leur lieu de vacances et c’est pas donné (presque 6 balles la bière. « Oui mais on est à Wissant Monsieur ». Oui et alors, c’est quand même pas les Champs Élysées non ????) mais elle est bonne l’Anosteké. Arrivée chez France et J.Pierre dans l’après midi. On voit que ce n’est pas dans leur habitude de recevoir des ‘étrangers’, ils ont du mal à savoir où je dors et je dois demander de prendre une douche mais durant le repas, à l’aide de la bouteille de Fitou (bio) que j’ai apportée et aidée de celle (Corbières bio itou) que J.Pierre va ouvrir ensuite, les langues vont se délier et ça va devenir très sympa. Je descends un moment regarder les vieilles bécanes qui viennent de se gare sur la place : des anglaises en majorité (BSA ou Belle Saloperie Anglaise en français) une Laverda et un vieux flat pourri. Ce sont des flamands.

Avant d’aller dormir, je monte vers le phare mais on ne peut pas l’approcher c’est un centre du CROSS. Belle ambiance avec ce faisceau qui vient balayer le village toutes les 4 secondes.

ICI TOUT S’APPELLE LES DEUX CAPS !!!!!

 

Jour 19 – Framzelle >> Boulogne toujours par la cote – 50km (ça fait 905km déjà)

Après le ptidéj, je pars faire un tour à pied avec France à travers le petit village et jusqu’à la plage de galets et tout autour du Cap. Il ne fait pas très beau mais le vent est toujours NE. J’ai vraiment du pot, c’est pas courant dans la région. Et puis alors que je fredonne un air de Bashung, France m’apprend qu’il s’est marié avec Chloé Mons dans le village d’à coté, à Audinghen. Non, je le crois pas !!!!! Et elle me montre la photo de la cérémonie dans le livre consacré à l’histoire du village. Mais c’est dingue ce truc ! Alors forcément j’y passe en partant. Émotion. Mais Bashung n'est pas le seul chanteur connu à être passé par cette petite ville. Un certain Raoul de Godewarsvelde qui habitait sous le Cap est devenu célèbre grâce à une chanson : Quand la mer monte (https://www.youtube.com/watch?v=vchUUT0NYQ8). Petite journée encore jusqu’à Boulogne mais vers 13h00 le soleil arrive. De la Balle !!! J’ai rdv avec mes hôtes vers 18h00, alors je flâne et je visite tous les petits villages du coin : Audresselle, Ambleuteuse et Wimereux (on dit comment ???) où je picnic sur la plage et où j’achète une bouteille de bière locale (me souviens plus du nom) pour ce soir. J’arrive à Boulogne par une grande descente. Je suis sur que je vais devoir la remonter (bingo, mes hôtes habitent tout en haut) et en attendant je me mêle à la foule qui profite de ce beau soleil du dimanche. La vie est belle !!!! Je remonte, mes hôtes m’attendent au pas de la porte. Ça va être une très belle rencontre.

Véronique et Didier son inscrits sur WS (Warmshowers donc) un peu grâce à leurs deux fils qui parcourent le monde à pied et à vélo et bien sur, profitant (comme moi) allégrement de cette merveilleuse association, ils ont demandé à leurs parents de s’y inscrire et d’accueillir les cyclistes en voyage et c’est pourquoi je suis chez eux (les seuls à avoir répondu rapidement à ma demande il y a quelques jours d’ailleurs). Chambre et douche et me voila prêt à partager une bonne bière …..Et nous nous trouvons plein de points communs, pas difficile en regardant ce qu’il y a dans la bibliothèque et la discothèque ; rock and roll à foison à la découverte des groupes locaux et d’autres en dehors des grosses pointures connues, BD et tout ce qu’il faut pour une bonne éducation. Du coup, les conversations vont fuser dans tous les sens et plus on parle plus on s’apprécie à tel point qu’à ma demande ils acceptent tout de suite de m’héberger un jour de plus. Cool !!!

Magnifique soirée donc.

 

Jour 20 – 70km autour de Boulogne

Véro ne travaille pas et se propos de me faire découvrir les beaux coins de la région à vélo bien sur sous un beau soleil par des petits chemins de forêts, des dunes qui me rappellent étrangement la cote Atlantique, des châteaux dans une région vraiment magnifique et encore inconnue pour moi. La Capelle lès Boulogne > Hesdin l’abbé > Hardelot, petit café au bord de la plage > Equihen  (où Dumont à tourné une partie de P'ti Quinquin, on comprend mieux..), Outreau (ça me rappelle vaguement quelque chose de pas terrible), Le Portel et retour Boulogne avec frites à la Boulonnaise et retour à la maison pour d’autres bières et soirée géniale à l’apprentissage du dialecte local :

Du brun min cousin

Chacun sin pin chacun s’nhérin

Arguette eum n’œil

Armente al maison (ou à tin caillon)

R’mont eut maron

Va quer eul caillel

In’na grinmin

 

Qu’est-ce qu’on a bien rigolé !!!!

accueil des migrants versus europe

accueil des migrants versus europe

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 13:53

Jour 8 : Hastière en boucle – 50km

L’orage a grondé dans la nuit mais au matin tout est calme et nous décidons de faire une virée dans la région. Ravel depuis Hermeton puis enchainement de petits villages jusqu’à Treignes pour se restaurer avant la pluie. Elle nous épargnera jusqu’à Chooz (again) mais là c’est le déluge qui s’abat sur nous certainement du aux influences néfastes des ondes nucléaires et jusqu’à la maison. Trempés comme sortis d’une lessiveuse. Heureusement les boissons de Thierry nous remontent bien le moral (Orval de 3 ans et un Ultra violet from behind ze fagots).

Jour 9 : Hastière >> Enine via Dinant et Namur – 76km – voie verte

Beau temps de retour. Nous partons vers 11h00 le temps de ranger et fermer la maison. Thierry m’accompagne (à sa manière) pour ce trajet. La vallée de la Meuse offre des paysages vraiment bucoliques : maisons, châteaux, parcs, forêts, étangs recouverts de nénuphars en fleurs et toujours les familles de Bernaches qui se prélassent au bord de l’eau (mais qui chient aussi partout). Première étape, Dinant et l’inventeur génial du saxo Mister Adolphe Sax. La ville est parée d’instruments peints aux drapeaux de différents pays. La ville a mis longtemps à accepter de représenter l’Allemagne. Le souvenir du massacre de 1914 est encore gravé dans les mémoires mais alors que je veux visiter la ville Thierry refuse et disparait. Je dégotte un Picoleur extra dans une fromagerie. Bon pour le piknik et retrouve Thierry un bon moment après à la recherche d’une terrasse pour se restaurer. Ce sera à Profondeville sur un banc au bord de la Meuse. Un petit marché agrémente le repas d’olives. Nous continuons vers Namur où il doit prendre un train pour regagner Bruxelles mais il me largue de nouveau alors que j’achète des fraises à Wépion (capitale de la fraise Belge). Je recevrai un message m’annonçant qu’il est déjà dans le train. Je ne sais pas si je ferais de lui un compagnon idéal de voyage. Trop tendance à disparaitre ce garçon….

Je devais faire étape à Namur mais il est bien trop tôt pour s’arrêter alors je visite un peu la ville et je continue jusqu’à Enine où je dois retrouver un autre Thierry, ancien collègue de boulot des mes années belges, chez ses parents et par une voie verte tout le long. Cool…..arrivée vers 17h00, douche et soirée tranquille à reparler des bons moments passés ensemble au boulot et de sa vie avec des parents ravis de voir leur fils enfin à la maison comme avant…..Son père est un grand cycliste qui fait des classiques comme Liège/Bastogne/Liège ou Milan San Remo entre autres. Sa mère fait l’assistance. Ils sont marrants tous les deux.

Jour 10 : Enine >> Bruxelles via un peu de voie verte, Jodoigne, Wavre, Overijse, Jesus Eik (ça y est je suis bien en Flandres) des routes et pas mal de trafic – 55km (492km déjà)

J’ai le temps et je le prends pour trainer et saluer tout le monde. Encore une fois, grosse pluie durant la nuit et le matin on voit du bleu. Je suis vraiment verni. Voie verte pour commencer puis des pistes cyclables pas toutes fraiches le long de grandes routes pour continuer. Biocoop (style) à Wavre pour quelques courses. Tout à coup, tout est écrit n flamand, ça y est j’ai passé la frontière linguistique. La piste longe une autoroute et je m’échappe par la forêt de Soignes pour rejoindre l’avenue de Tervuren puis une belle piste cyclable jusque chez mes amis Jeanne et Philippe. Bruxelles…..grande étape de 4 jours pour retrouver les amis et cette ville que j’affectionne pour y avoir vécu 5 années. PAUSE !!!!

Jours 11/12/13/14 – Bruxelles et ses surprises

Comme une soirée au théâtre, La Callas oubliée de Dario Fo mise en scène de Toni Cecchinato et diner en compagnie de Geluck, Toni est mes amis….pas mal comme entrée. Un concert de musique malienne à l’Horloge du sud, un resto chaussée de Wavre dont Jeanne et Philippe sont amis du proprio.

Une bonne partie de la journée de dimanche à visiter Kanal Brut, le prochain musé d’art contemporain installé dans les anciennes usines Citroën avec des œuvres prêtées par Beaubourg en attendant…..génial de se promener dans les allées qui ont vu passer DS et autres merveilles. Nous foulons les rampes, les ateliers de mécanique, de peinture, les vestiaires et lavabos des ouvriers avec encore des noms inscrits sur les portes (qui grincent, une installation) les bureaux et parmi tout ça, des œuvres de Calder, César,  Picasso ou John Chamberlain (The Bride, une merveille en pare chocs) des vidéos (Ariane Loze qui propose ‘Archipel de moi’, une fiction où elle incarne une série de personnages en situation) ou encore un studio de cinéma imaginé par Mickael Gondry où une équipe vous aide à réaliser un film de 4/5mn en 4 heures….incroyable…

Une petite balade à vélo de 30km pour retrouver les anciens potes de mon club de rando de l’époque. La surprise de me voir arriver sans prévenir…..

Une promenade dans la ville à fouiller dans les bacs des boutiques de livres d’occasion des fois que…..

C’est tout ça Bruxelles et c’est toujours nouveau.

Quatre pareille à vous peindu à mes couilles ed danse co elle twist am neis – Philippe….super mek. !

Jour 15 : Bruxelles >> Gent par le bazar habituel des sorties de grandes villes. Quelques pistes cyclables et Dendermonde – 80km

Philippe m’accompagne, ancien coureur cycliste et maintenant alpiniste de haut niveau malgré ses plus de septante ans. Donc le bazar pour s’extraire, une quatre voies, des petites routes, une piste cyclable le long de la nationale et Dendermonde pour une pause café sur la belle grand place circulaire. La bière se sera pour plus tard.

Ouf, de Dendermonde à Gand c’est une belle voie verte le long du canal. Calme et sérénité. Nous y arrivons vers 17h00. Je me régale d’une grandiose Gentse Triple et Philippe prend le train pour rentrer. Salut Monsieur !!!

Comme j’ai le temps avant de retrouver mes hôtes de ce soir je reprends la même…c’est pour la soif et les sels minéraux…bien sur….je profite de cette ville magnifique et de ses milliers de vélos qui circulent, des points de vue à tous les coins de rues avant de retrouver Alex et Lisy et leur fils Inty de 3 ans (WS). Des jeunes cyclistes WS bien sur.

La maison est en chantier alors pas de douche mais pas grave, le temps frais ne m’a pas fait trop transpirer. On attendra demain. Elle travaille pour une ONG qui s’occupe de problèmes d’eau en Afrique et Haïti. Lui de faire respecter les règles en agriculture. Deux jeunes passionnants et bien engagés. Le garçon me fait penser à un Mowgli dans une maison de ville avec un trapèze installé dans le salon.

Jour 16 : Gent >> Oostende via Brugge – voie verte le long des canaux – 80km avec les plantades

Grand beau après une bonne nuit. Lisy me donne le topo du trajet (avec le système de nœuds vélo qui parcoure la Belgique) mais le WS de ce soir n’est pas libre alors ce sera hôtel (le premier). Sur le chemin, Brugge et ses milliers de touristes. Je me faufile parmi les hordes mais les pavés sont pénibles mais c’est quand beau même si la ville ressemble à un immense musée à ciel ouvert. Je continue par les canaux mais à un croisement je me trompe de canal et je fais presque marche arrière. Crotte. Demi-tour et +10km. Ah d’accord, je vois l’embranchement que j’ai raté. Faut grimper sur un pont pour changer de rive. Cyclistes, cyclistes, cyclistes, des jeunes, des vieux, des plus vieux,  des plus jeunes, tout le monde à vélo et il faut voir une sortie d’école pour le croire. Des couples, des groupes (50 ???) des belles, des rebelles, des familles, ça circule sans cesse sur ces voies cyclables et en toute sécurité. Bravo !!! Des énormes péniches (2000T) naviguent à la queue leu-leu sur cet immense réseau dans le même sens que moi, je les double à l’aise. Après la zone portuaire, j’arrive à Ostende et je trouve un hôtel à 60 balles pour la nuit. Pas trouvé moins cher et l’AJ est fermée. Triple Brugge pas terrible, Rodenbach grand cru pour terminer (pas mal, vieillie en fut de chêne). Diner pizza et balade en bord de mer pour terminer la soirée. Je passe devant le fameux casino Kursaal qui a vu tant de célébrités y chanter. Un splendide cotre rentre au port. Beau spectacle toutes voiles dehors.

https://www.youtube.com/watch?v=VtE_Wg2MILw

Jour 17 : Oostende>>Dunkerque par le bord de mer – 68km

Léger crachin du matin. Yoga sur la terrasse et super petit dej d’hôtel et en route pour Dunkerque. La piste cyclable longe pratiquement toute la cote sauf dans les passages (rares) de dunes et de littoral préservé sinon ce n’est qu’une succession de villes qui se ressemblent avec des barres d’immeubles (souvent très laids) qui font face à la mer, les boutiques identiques qui proposent toutes le même assortiment de cochonneries chinoises et les restaurants au forfait moules frites à 28 boules. La Belgique profite de ses 68km de cote et moi aussi car j’ai le vent dans le dos et la vie est belle même sur la cote belge. Parfois les cabines de plages se prêtent aux décors artistiques, des sculptures égayent le parcours (Expo Beaufort – le Caterpillar de Wim Delvoye) ou une vieille maison résiste à la pression immobilière. Nieuwpoort et les bateaux. J’arrive à La Panne et c’est la frontière et tout à coup, plus de piste cyclable comme si les cyclistes disparaissaient en même temps que cette ligne imaginaire. Plus encore ; les villages reprennent ce caractère désolé de l’abandon, vitrines vides, maisons à vendre et carcasses de voitures. Triste. Bray dunes, Zuidcoote (pour un weekend) et enfin Dunkerque. Je n’ai pas de WS pour ce soir malgré les nombreuses demandes faites mais il y a un bateau qui accueille les cyclistes et je vais me démerder pour savoir où il est. Ça me prend du temps de passer par toutes les capitaineries et les Yachts Club mais un gars sympa me laisse son ordi pour regarder et m’indique le chemin. Enfin je le trouve : il s’appelle Fizz et se trouve devant moi mais point de marins à bord. Il est un peu tôt et je file boire une bonne bière (heu…deux..) sur le port (Lupulus triple bio…une bombe) et je reviens vers 18h30 mais un de leur pote me dit, après leur avoir téléphoné, qu’ils ne seront pas là ce soir alors qu’ils sont marqués comme disponibles. Je vais les pourrir sur le site de WS (ils se sont retirés de l’asso après mon passage…tant mieux). Je me replis sur l’ancienne AJ transformée en hôtel à 45 balles la nuit avec petit dej (naze, tout industriel). Faut bien dormir quelque part. Dunkerque ne m’aura pas laissé un souvenir impérissable. La ville a été salement bombardée et laisse une impression de vide sans véritable centre, immeubles de briques mais heureusement les différents ports et leurs manœuvres de pont levis l’animent bien. Je dine dans un resto branchouille avec musique que personne ne regarde et je demande même de changer de table alors qu’une mère et sa fille passent leur temps à parler fort dans leur portable via une merde du type Ouattsap. Heureusement il y a la Triple Karmeliet pour me réconcilier avec cette engeance. L’ambiance nocturne des quais offre un spectacle bien coloré. Dodo.

Voyage à vélo 2018 part too - La Belgique: Bruxelles, Gent, Brugge, Oostende et la cote jusqu'à la frontière française
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Voyage à vélo 2018 part too - La Belgique: Bruxelles, Gent, Brugge, Oostende et la cote jusqu'à la frontière française
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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 06:51
Voyage à vélo 2018 - Autour de la bière depuis la France en passant par la Belgique
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Le Musée Européen de la bière à Stenay (Meuse)

ULTRA VIOLET,  100% jeunes syrah sur les arènes granitiques de Rodès (bio)

 La carte des bières dans un troquet de Dendermonde (Flandres). Ça donne le tournis

La Gentse Triple de Gand

La Rodenbach grand cru à Ostende (vieillie en fut de chêne, assemblage de 1/3 de bière jeune et 2/3 de bière vieillie en fût deux ans)

La Lupulus triple bio (petit loup humble) bue (2) à Dunkerque pour passer un bon temps. Paraitrait qu'elle serait brassée par les anciens de Chouffe depuis qu'ils se sont fait piquer leur bière par Duvel. A confirmer

l'Anosteké et la St Glinglin de Boulogne

Thiriez Triple de la brasserie Thiriez en Flandres (bio)

Le Fort triple (Brasserie Omer Vander Ghinste) et La Vicaris triple (Brasserie Dilewyns) de la libraire Encre Marine à EU

Un bar au Havre : 20 bières au fût et 250 bouteilles...j'ai pas tout gouté mais Triple Karmeliet tout de même

Les Brotonia de La Malleraye (bio)

La Choulette et la Trois Chariots, bières du chnord bues à Vaucresson

et je vous dis pas tout......juste un aperçu....à tchao

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 06:27
Voyage à vélo part ouane - en descendant la Meuse : Verdun, Charleville et Givet (frontière avec la Belgique)
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Voyage à vélo 2018 – Première partie - En descendant la Meuse : St Mihiel, Verdun, Charleville jusqu’à Givet

 

Premier jour : Commercy >> St Mihiel – 30km par Marbotte et le Saillant

Je me réveille vers 4h00. Les jours de grand départ c’est fréquent. Alors je traine un peu, je vérifie si pas oublié ci, si pas oublié ça et hop c’est parti. Pas de grève aujourd’hui et les trains sont là. Dans le tégève, deux autres cyclistes. Retour chez eux à Macon après le canal du Midi. Ça se voit aux roues crottées. Macon, texto à Laurence. Beaune, texto à Lise. Après Dijon, le train traverse un très beau paysage, vallons, forêts, près et vaches en pagaille. Faudra revenir. Neufchâteau, j’ai le temps de dire bonjour à Christiane qui m’avait accueilli l’année dernière. Surprise !!! Toujours aussi radieuse. Encore deux trains et j’arrive à Commercy et c’est ici que le voyage commence réellement.

La Meuse a été un des lieux où les combats de la guerre de 14/18 ont fait le plus de victimes et la région en est la mémoire vivante. Peu après Commercy je me dirige vers le fameux Saillant de St Mihiel. Marbotte, une chapelle, un cimetière, nécropole nationale (2500 tombes) et la tranchée de la soif. Déjà 30.000 morts. La route devient vite chemin dans la forêt puis longue descente vers St Mihiel où je m’arrête ce soir. Je retrouve Jean et Monique, les parents de mon amie Françoise, un couple de retraités extra et professionnels de la gaufre. Le lendemain visite de la ville,  bibliothèque des Bénédictins, expo de peinture (fresque de 30m sur la guerre par le peintre pastelliste Jean-Marie Lorson) et le sépulcre de Richier.

 

Jour 3 : St Mihiel >> Esnes sur Argonne – 56km par la Butte de Vauquois

La Meuse n’a toujours pas sa voie verte alors que le chemin de halage s’y prête magnifiquement. Alors la route mais elle est calme et encore plus quand je passe en forêt. Premier renard très surpris de me voir ici. Souilly, je longe la Cousances. Clermont en Argonne : en 1940, 112 hommes déportés après une attaque de la résistance qui tue un officier SS. Seulement deux reviendront. Butte de Vauquois ou « La guerre des mines ». Les deux armées se faisaient face à moins de 10 mètres et creusaient des tunnels pour y placer des mines. Les cratères, dont certains font 100m de diamètre, en attestent encore (15.000 morts pour une butte). J’arrive à Esnes vers 16h00 où Edwin et Aurélie m’accueillent ce soir (WS). Ils sont amoureux et ont de beaux chevaux et deux chiens fadas (Eclair et Nobel).

 

Jour 4 : Visite de Verdun et des sites mémoriels

Edwin ne travaille pas aujourd’hui et se propose de m’emmener visiter les lieux importants de Verdun. Super ! L’ossuaire pour commencer. Il est tôt et pas beaucoup de monde encore. Une nécropole de 15.000 tombes et 130.000 hommes, enfin ce qu’il reste d’eux c'est-à-dire des os, entassés sous un immense bâtiment. Quand on monte à son sommet on peut voir un alignement de croix sur la pelouse verte. Il y a aussi le mémorial, plutôt un musée des objets de cette guerre (véhicules, armes, vêtements, cartes, etc…..), la citadelle de Verdun où se tenait le commandement (www.citadelle-souterraine-verdun.fr/la-visite-de-la-citadelle.php). On la visite dans une petite voiture électrique guidée et on plonge dans la vie qui y régnait à l’époque. Des scènes de théâtre reconstituent des dialogues entre les officiers et osent dire le ressenti de certains sur les conditions de vie des soldats du front. Pas mal. Puis c’est le fameux fort de Douaumont (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_de_Douaumont) où règne une ambiance pesante et où l’eau coule de partout. On termine par la Butte de Morthomme et encore 10.000 morts pour un caillou. Ça donne une vision assez incroyable de ce qui a pu se passer ici durant 4 années.

 

Jour 5 : Esnes sur Argonne >> Laneuville sur Meuse – 57km par la Butte de Montfaucon et le cimetière américain de Romagne

Départ 9h30 après avoir dit au revoir à mes hôtes, aux chevaux et aux chiens. Cote 304, encore 10.000 morts, de la pure folie et la Butte de Montfaucon où les américains entrent en action comme le décor qui est vraiment américain. Une colonne de 60m accessible gratuitement pour s’imprégner du paysage et qui marque le début du repli de l’armée allemande en 1918 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_am%C3%A9ricain_de_Montfaucon). 15 km plus loin, le cimetière de Romagne rend hommage sur 51 hectares aux 15.000 morts américains et là c’est vraiment encore plus américain. Tout est grand et nickel : pelouses, bassins, allées, bâtiment musée et voiturettes électriques. On a l’impression d’être de l’autre coté de l’atlantique. A Brieulles, un petit cimetière allemand rend hommage à ses 11.277 morts mais sur une surface beaucoup plus petite. D’autres jeunes envoyés à l’abattoir. Après Dun, je passe par le petit village de Mont devant Sassey et sa magnifique petite église (fermée) du 12° mais on peut tout de même admirer son splendide tympan roman.

Arrivée à Laneuville vers 16h00. Véronique (WS) m’annonce qu’on va à Stenay (en face) pour un concert du Bagad de Lann-Bihoué. J’ai 5mn pour prendre une douche et me changer. Vamos et marchons en suivant ce bagad au rythme de cette super fanfare. J’en profite ensuite pour visiter le musée de la bière justement crée par le compagnon de Véronique et déguster quelques spécialités locales et justement Dominique revient me serrer la main attiré par la sacoche vélo posée sur la table. On s’en boit une et on rejoint sa maison. Il est à la LPO et la soirée sera bien animée à parler de vélo, de bières qu’il fait lui-même et d’oiseaux….Soirée magnifique.

 

Jour 6 : Laneuville >> Charleville Mézières par Mouzon et Sedan – 70km

Après un petit déjeuner sur la terrasse accompagné de chants d’oiseaux et de la visite du jardin en permaculture, je reprends la route. Petits villages le long de la Meuse, petites routes tranquilles et même si nous ne sommes plus à Verdun et que les champs de batailles s’effacent peu à peu, tous les villages gardent en mémoires les combats et les bombardements meurtriers qui s’y sont menés et obligé ses habitants à l’exode. Des panneaux me montrent des photos des avants et des après. Mouzon, très belle abbatiale et Sedan, très gros château fort. La voie verte ne débute qu’à Romilly. Il ne reste pas beaucoup jusqu’à Charleville. Place Ducale et musée Rimbaud et je retrouve Feyyaz et sa femme Arielle (WS) qui m’accueillent ce soir. Lui, immense gaillard turco-allemand-français (vélo type XXL) et président d’un club cycliste de la ville. Il vient de rallier St Jacques de Compostelle en 20 jours (2000km)….Respect.

On va boire une petite bière sur la place Ducale et nous rendons visite à leurs amis qui sont entrain de mettre leur miel en pot. Pas de pot c’est pas prêt. Retour sous un énorme orage de grêle et de pluie. Ouf, arrivé à temps.

Repas en tarte turque et glace et soirée télé avec « L’armée des douze singes ». Une paye que je ne l’avais pas vu. Feyyaz ronfle sur le canapé.

 

Jour 7 : Charleville >> Hastière – 98km par la voie verte le long de la Meuse, la centrale nucléaire de Chooz et Givet

Super, ciel légèrement voilé, pas de pluie mais une fraicheur idéale pour rouler. La voie verte est magnifiquement verte et serpente au gré des méandres de la rivière. Tout autour, les coteaux abrupts sont recouverts de forêts. Surprises à tous les virages : les 4 fils Aymon, Monthermé et la confluence avec la belle Semois, les Dames de Meuse, Fumay, Givet, belle petite bourgade logée dans une sorte de grande plaine ouverte où disparaissent subitement tous les coteaux et surmontée d’un immense fort qui marque bien la frontière entre les deux pays et enfin la Belgique mais plus de voie verte pour commencer. Il fait très chaud, heureusement plus que 10km pour arriver et retrouver mon pote belge Thierry, grand cycliste lui aussi et sa petite maison douillette dans les bois. Étape du soir et de demain.

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 08:04
A Valencia faut bien s'occuper 
je vais en ville chercher les cartes qu'il me manque
acheter une nouvelle selle car celle que j'ai me fait vraiment trop mal au cul
assister à la Mascletà de 14h00 (lâcher de 100.000 pétards monstreux en moins de 8mn)
visiter le musée d'art contemporain et une expo sur la naissance de l'abstraction
participer un peu à la manifestation féministe du 8 mars sur l'égalité salariale en Espagne
et revenir en train bondé avec la grève
en fait je ne suis pas à Valencia mais à Marines 
et même Marines la nouvelle car le vieux village a été en partie abandonné après une innondation et sa quasi destruction en 1957 et on a construit un nouveau village dans la plaine 
alors on bricole les vélos
y'en a deux à réparer
changement des cables de freins et réglages
ça je sais faire
et quand les vélos sont fins prêts
on a plus qu'à aller les essayer
allonzovillage donc, de Lliria à 9km
et en plus il y a une voie verte 
nous restons un moment au parc pour laisser Olivia s'amuser au tobogan
et je descends et je remonte et je descends et je remonte et ................
et puis retour.
Samedi, on visite la brasserie Tyris, une bière locale de Valencia dite "artisanale" mais plus grand chose d'artisanal dans cette fabrication tout est automatisée mais le résultat n'est pas mal du tout alors dégustons !!!!!!
pas loin d'ici il y a la Sierra de Calderona, petites montagnes qui culminent à 700 mètres
des canyons, des oliviers, des châteaux abandonnés
et des sentiers en pagaille 
c'est dimanche et on profite du beau temps
départ depuis le vieux village de Marines où ne vivent maintenant qu'une trentaine de personnes depuis la catastrophe
on voit encore les maisons qui ont été rasées par les pluies torrentielles
pas de cartes et le réseau ne permet pas de se connecter à internet
tant pis on fera au pif
et on s'est un peu perdus mais pas trop
juste un retour par la route 
 
C'est lundi et c'est aussi le jour du départ
le vent a l'air de s'être un peu calmé
je n'ai pas une trop grosse journée à faire
il faut bien partir un jour.....
le vent ne s'est pas du tout calmé alors pour commencer je tire un bord au près vers Pedralba
et comme ça j'évite la grande route
et si comme le dit mon ami Ricardo ." alors que je pensais que" certaines routes de notre pays sont souillées de détritus divers
il faut voir l'état de saleté des bas cotés des routes espagnoles
je pense pouvoir dire dix bouteilles ou canettes au mètre carré et elles ne sont pas de première jeunesse
sans compter les pièces diverses de carrosserie tels rétroviseurs, pare-chocs, et autres cochonneries
affligeant !!!!!!!!!!
à partir de Pedralba, la route est moins fréquentée et ça s'arrange
de plus le paysage de campagne offre de belles vues sur les champs cultivés et ça repose
Cheste un peu compliqué de sortir de la ville comme toujours
Chiva m'aide des tous ses bras pour emprunter une très belle petite route qui tournicote comme j'aime avec des peties montées et petites descentes jusqu'à Turis où je suis hébergé chez Silvia (secrétaire chez Amnesty) et Joseph (Warmshowers un peu en dehors des routes habituelles mais qui ne refusent aucune demande) et leur petite fille de six mois Iara (ça vient des indiens d'Amazonie)
c'est un couple magique, maison magnifique sans électricité, four solaire, jardin en permaculture, poules heureuses, chats partout et Joseph fait le pain et connait toutes les plantes sauvages dont il me fera gouter quelques spécimens du jardin alors forcément nous allons passer de beaux moments à parler de tout ce qui nous passionne (monnaie locale : El Eco, troc, partage) autour d'un repas de courge, cuite au four solaire bien sur (3 heures) de riz, de légumes et d'autres bonnes choses et je ne savais pas que ce serait le dernier bon repas de mon court voyage.
Mardi
Après un copieux petit déj, pain de seigle et œufs à la coque des poulettes, je pars et Joseph m'accompagne jusqu'à Turis. Vers Alborache et Yatova, ça monte déjà
en fait cela ne va faire que monter et descendre jusqu'à La Portera mais je n'en suis pas encore là.
La route est splendide et je suis seul ou presque durant les trois prochaines heures mais toujours accompagné de ce maudit vent de face.
Je picnic dans un champ d'amandiers et ma sieste n'est perturbée que par le bourdonnement des abeilles qui butinent, y'a pire........deux petits cols à 500 et 600m pour se mettre en jambes et arrêt au petit village de Hoturnas de Arriba, le panneau dit "bar ouvert "et je ne manque pas de m'y arrêter pour un thé bien chaud.
4 bonhommes bien rougeauds et ventrus (genre Lozère, comme le paysage) m'accueillent et me demandent où je vais
Quand je dis "Cadiz" ça donne un fort "Hostia" et l'un deux me dit qu'en voiture il met 6 heures...tout le monde rigole bien. Pour moi, il reste encore 10 jours de route.
La Portera, je vire bâbord et je rejoins une nationale avec vent de travers mais le trafic y est très modeste. Une dernière cote et une longue descente vers Cofrentes
Village perché, château médiéval et sa centrale nucléaire......je trouve una casa rural pour dormir
C'est bon pour aujourd'hui, je suis cuit.....une bonne douche, une bière au bar de la place...non, deux, je le mérite bien...Vale !!!!
Pour diner c'est plus compliqué, y'a qu'un resto et quand ils parlent de resto plutôt y voir une cafèt, d'ailleurs on ne me propose qu'une part de tortilla de batatas avec quelque légumes à la plancha et des légumes de saison bien sur: tomate, aubergine, courgette et poivron... ah si, il y a trois morceaux de carottes....Youpi !!!!!
une vague crème catalane en dessert et voilà, 16,50 quand même.
Mercredi
ptit déj au café de la place, thé darjeling bio (dingue!!!!) et pan con tomate.
A la petite boulangerie je complète avec un petit sablé pas dégueu. J'ai du temps pour cette journée alors visite du village, enfin ce que je peux visiter c'est à dire la petite chapelle d'en haut car le château n'ouvre qu'à 11h00.
En montant, je réveille quatre ouvriers qui regardent en silence si le travail se fait tout seul, à mon passage, ils donnent quelques coups de râteau pour faire croire mais personne n'est dupe.
Du haut de la petite colline, belle vue sur le village et le lac. On tente de cacher la centrale derrière une haie d'arbres mais c'est raté, elle se voit tout de mème
à mon retour le travail n'aura pas avancé d'un iota.
J'ai une belle surprise pour le départ, une bonne cote de presque 11kil avec des passages à 10%...non mais c'est une blague !!!!!
Une bonne heure pour la gravir avec des petites pauses et c'est l'arrivée sur un plateau genre causse et l'entrée en Castille et Mancha
Une bonne nouvelle, c'est plat et la mauvaise, y'a encore du vent.....chiotte .....
Casas de Ves, gros village perdu, arrêt thé comme d'hab, servi dans une grande tasse à café: l'eau chaude est gratuite, heureusement. Réchauffé, je repars vers Alcalá del Jucar et je suis bien content d'y arriver car le vent commence à me fatiguer.
Mais ce village vaut vraiment le détour. Occupé par les arabes jusqu'en 1211, il en porte encore les vestiges par sa tour donjon et les galeries creusées dans la roche calcaire qui permettaient de surveiller la vallée de tous les cotés. J'ai tout visité car j'avais tout l'aprèm pour le faire et je me suis bien régalé...avec le verre de vin bio offert avec la visite des grottes....slurp....
L’hôtel est super pour le prix et même luxueux mais c'est la saison basse alors profitons. Pour manger toujours la même cata, tout est fermé (c'est pas la saison) et je dois me contenter d'une autre tortilla de batata (bien que meilleure que celle d'hier) avec un peu de salade et un petit gâteau (Manuelito : feuilleté à la crème) acheté à la pâtisserie avant qu'elle ne ferme (héhé).
Jeudi
C'est plus long aujourd'hui, je pars à 9h00. Le route longe la vallée del Jucar sur trente kil et c'est une pure merveille, bordée par des falaises de calcaire plus ou moins sombre. C'est que du bonheur. Ça tournicote comme ça jusqu'à Valdeganga puis c'est une voie verte (interminable) qui protège de la route et m'emmène jusqu'à Albacete, ville plus que très moche, rien de vu de beau en la traversant deux fois (un dicton espagnol dit : "Albacete, gagas et vete !!!!! je traduirais pour ceux qui le désirent). Mais c'était le terrain d'aviation de l'armée républicaine durant la guerre civile même si c'était pour quelques avions. Un scandale cette histoire....Encore une dizaine de kil pour arriver au village de Buenas Aguas où je suis hébergé chez un autre Warmshower (Fernando) mais ça ne va pas fort. J'ai ressenti des étourdissements et des troubles de la vision à un arrêt et pour corser le tout, je n'avais plus de sensation au bout des doigts. Je suis naze, le vent a raison de mes forces et je dois penser à abandonner ce projet de rallier Cadiz à vélo.
Fernando est aux petits soins et allume la cheminée pour chauffer la pièce. Pâtes achetées au mercado du coin, boite de sauce tomate, un peu de fromage rapé et au lit à 9h00. C'est décidé, demain je retourne à Valencia.
Vendredi
C'est mon Waterloo à moi, la retraite d'Albacete....10 bornes en marche arrière et je suis à la station de bus. Les enfoirés, 15 balles pour moi, 10 pour la bici et 12 de plus pour le sac spécial que je dois acheter. Ça sent l'arnaque ce truc mais je dois y passer....de toute façon, le voyage est fini alors rien de grave.
 
Quand même 300 kil avec vent de face, pouvais pas faire plus....adios
De Valencia à Cadiz à vélo
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De Valencia à Cadiz à vélo
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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 07:56
Valencia....après 4 jours à Sitges, très beau village près de Barcelone. une petite rando en bord de mer.
Une autre plus sérieuse de 15km à travers la réserve naturelle de Garraf. Flore méditerranéenne connue 
Ermitage où les locaux profitent des barbecues installés pour se régaler de Calzots puis petite insertion dans la campagne et ses minuscules hameaux de trois maisons (mais avec église) ou l'on se croit revenu dans les années 50
descente jusqu'au petit village de pécheur de Garraf pour une bonne bière et quelques tapas (papas bravas)
Dimanche, pluie alors on reste au village mais il y a une concentration de vieilles voitures toutes d'avant guerre et que des merveilles
Citron (celle de Gaston Lagaffe), Renault genre taxi de la Marne, Rolls Phamtom II 1928, Panhard Levassor, Nash, 
et le clou , une Simplex de 1911 (?) avec moteur 4 cylindres de 10 litres...j'vous dit pas le bruit au démarrage...que du bonheur
Lundi ,visite de l'ancien hôpital San Pau de Barcelone, une pure merveille d'architecture moderniste et ça nous prend un bon moment.
On termine par une promenade le long de la mer et les ruelles de Poble Nou
Mardi départ pour Valencia (en train toujours) mais quand même après une courte virée de 10 bornes à vélo pour rejoindre la gare.
A Valencia, encore 35 bornes pour aller chez mes amis mais un fort vent de face me fait souffrir : 2h45 pour faire ces 35 bornes, c'est la misère !!!!
Voila.....toujours à Valencia.....aujourd'hui, du jardinage pour changer....et dépannage du carbu du motoculteur avec le flotteur bloqué... les réflexes ne sont pas perdus
Espagne 2018 - Etape à Sitges
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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 17:58

Sur la route

Au loin le Ventoux est tout

Blanc

Et une fine couche de poudreuse a recouvert ses forêts

La route est connue

Elle fait partie du paysage

Vaisons, Nyons, Rémuzat que je ne vois pas

C’est à gauche au carrefour

Moi je vais tout droit

Mais les gorges qui y mènent

Sont toujours aussi belles

Je connais bien ses secrets

Ses chemins

Ceux qui vont chez Angèle

Elle aussi s’est parée de blanc

Sur la route

Personne ou presque

Parfois le paysage s’ouvre

Et le panorama en profite

Pour vous en mettre plein les yeux

Gap la ville est grande et je m’y perds un peu

Je prends un stoppeur pour Embrun

A défaut de covoiturage

Il n’est pas du coin

De Strasbourg ça fait loin

Puis les montagnes au fond de l’horizon

Toutes blanches merveilleuses

Ça donne envie de vivre ici

Guillestre Mont Dauphin

La porte du Queyras

C’est sur la droite

Moi je vais tout droit

Tout à coup le spectacle est là

Barre des Ecrins en majesté

Il faut bien s’arrêter

Pour profiter

Les bas cotés de la route sont envahis de neige

Briançon et la ville en montagne

Je suis presque arrivé

La glace crisse sous les pneus

Des voitures cachées sous la neige

Des gens déguisés et tenues bariolées

Ici on fait du ski

Moi je viens bricoler

Sur la route again
Sur la route again
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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 14:21

Il pleut, je m’en vais avec trois femmes en voiture. Je pensais rester mais il y a trop de bruit dans ma tête et je tourne un peu en rond dans cette très grande maison. J’ai des choses à régler.

Je prends le volant pour partir, Caro à mon coté et Isa et Béa derrière. Il parait que je conduis très bien. Tant mieux car j’aime bien ça. Pour quitter La Caze çà tourne pas mal jusqu’à Rodez puis jusqu’à atteindre l’A75 mais je sens la fatigue s’emparer de moi et à la première halte je laisse le volant à Caro qui aime aussi beaucoup conduire. Isa en profite pour fumer un clope et prendre un café. Caro aussi, pour Béa je ne sais pas. Si tôt parti, je plonge dans un sommeil profond non sans avoir entendu la pluie tomber fort sur le toit de la voiture et senti que Caro ne lambinait pas dans les virages. Quarante cinq minutes plus tard, les passagers du vol pour Arles se réveillent de consort. Nous arrivons à Montpellier. Sa traversée est toujours un peu pénible avec les excités du volant et les ronds point fatiguant puis c’est de nouveau l’autoroute. Un avertissement de contresens nous interpelle. J’ai encore en mémoire le dernier qui a fait 3 morts mais rien ne se passe jusqu’au moment où un gros ralentissement surgit avec des bagnoles de flics qui nous doublent à fond la caisse sur la voie d’urgence et puis l’accident sur la voie opposée avec une voiture dans le mauvais sens, de la fumée et des gens un peu partout. La 206 a raccourci de moitié…..c’était donc vrai, pas pour de blague….j’apprendrais le lendemain que c’est une personne âgée qui a fait demi tour au péage. Elle est morte. Jusqu’à quel âge doit-on conduire ?

Le voyage se continue dans la nuit tombante. Arles et le bus pour rejoindre Tarascon comme une continuité naturelle.

Je retrouve la maison et le calme qui me faut à ce moment.

Retour à la maison
Retour à la maison
Retour à la maison
Retour à la maison
Retour à la maison
Retour à la maison
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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 14:39

Le voyage commence bien

Debout  5 heures….bus…c’est le black

Mon pote tatoué est puni des horaires qui rapportent

Il m’a dit qu’il allait laisser tomber ce job de chiotte

Et puis après ça merde illico

Train à l’arrêt quelque part en campagne

30mn puis 40 puis 1 heure de retard

Avec un autre type en galère

Nous sautons dans le premier qui passe

Ça sera Lyon

Puis un autre en courant pour Paris Montparnasse

Et sautons encore dans le taxi d’un mec

Il est d’accord pour partager

Peine perdue mon train se barre sans moi

J’appelle Flo et Annick et elles me rejoignent à la gare

Bien meilleure compagnie qu’un hall bondé

Nous discutons sur le rebord d’une pelouse usée jusqu’à la corde

Tentant de nous débarrasser d’un pigeon famélique

13h00 c’est mon tour de partir

Le train date des années 80

Plein à craquer

La carrée n’est pas plus grande qu’une tente deux places

4h30 là dedans va falloir patienter

Quimper accueil bignou bombarde

Je suis bien en Bretagne

Je me venge sur un kouign-amann

Le premier pas terrible le deuxième super

Faut bien ça pour se rassasier

Encore 1h20 de bus

Crozon….ouf ça fait 14 heures que je suis parti

Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
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Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
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Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017

St Hernot. Le bout du monde

Le matin vide grenier au Fret un village à coté

Jamais vu autant de livres à vendre ou à donner

Une dame liquide sa bibliothèque Idée

Je prendrais bien tout

Faut pas exagérer

L’après midi plage de sable fin

Il faut marcher pour atteindre la mer

Baignade délicieuse dans une eau transparente

Cela faisait longtemps

Atelier vélo pour remettre en route cette merveilleuse machine

Château de Dinan qui n’a rien d’un château

Mais bien des rochers qui en prennent l’air

Quelques pas d’escalade pour feindre l’altitude

Au bout le regard plonge dans la mer

Le facteur cheval local décore son jardin de figures fantasmagoriques

Deux femmes nous observent depuis leur tour Tolkienienne

La plage est sauvage et les lames de pierres

Avancent dans la mer

On vient y récupérer des bois flottés et autres objets hétéroclites

Ici il n’y a que des bouts du monde

Le temps se gâte

La mer et le vent forcissent

On rentre se mette à l’abri

 

Sur qu’il faut du temps

Pour arriver ici

1450km exactement

Presqu’île de Crozon

Cap de la Chèvre

La langue fourchue

Gueule ouverte de la Bretagne

Des caps

Des îles

Des phares

13 à la douzaine et des plus fameux

Ar-Men, La Vieille, La Jument

Combien de bateaux

Y ont ouvert leurs entrailles

Combien de marins y ont perdu la vie

Mais quel spectacle magnifique

Même si pour moi la montagne s’y trouve trop loin

Mais y revenir de temps en temps

Pour retrouver mes racines

Me réjouit le cœur

Et mes amis m’y accueillent à bras ouverts

Et ça ne se refuse pas

Vagues puissantes

Mer vivifiante et fraiche

Qui vient apaiser le feu de la peau

Qui me brule

Les insectes vengeurs ont infligé la punition

A celui qui taille les arbres

Sans demander pardon

Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017

Vieux tracteurs alignés comme à la parade, souvenirs jaillissant du fond de la mémoire quand, gamin à la campagne, je passai des heures assis sur la tôle du coté. Il y avait une protection pour se tenir alors que le grand de la ferme labourait ou passait la herse. Parfois, il me laissait conduire et il ne fallait pas que je cale car mes jambes trop courtes n’atteignaient pas les pédales. Heureusement, il y avait un accélérateur près du volant. Quand je rentrais tard, parfois la nuit tombée, je prenais une raclée par mon père en colère. Il ne savait pour me punir que de m’en priver mais c’étaient les vacances et les punitions ne duraient pas très longtemps. Il repartait travailler et ma mère me laissait retourner aux champs peut être aussi comme une façon de ne pas m’avoir dans les pattes. Elle n’était pas sévère.

Il y avait aussi la récolte des patates où je me contentais comme salaire d’un repas partagé avec les ouvriers certainement mieux payés que moi, quoique. Ils profitaient bien de nous ces paysans avares. C’était un Someca comme ceux que j’ai pu revoir aujourd’hui.

Mais cette vie à la campagne qui durait le temps des vacances nous transportait de joie tant les distractions étaient nombreuses : les poussins à voir grandir sous la lumière blafarde, les veaux à nourrir avec cette poudre de lait que l’on battait au fouet dans des grands sceaux. Les vaches que nous ramenions du pré et les premières trayeuses électriques et j’étais fasciné de voir le liquide blanc jaillir des mamelles et passer à travers les tuyaux ; le lait était transvasé dans des grands bidons en alu et nous en ramenions à la maison pour faire la soupe avec le pain trempé dedans. Il se formait toujours une épaisse couche de crème.

Le soir l’oncle sortait son projecteur de cinéma et je me souviens très bien de mon premier Cuirassier Potemkine et des larves qui courraient sur la viande pourrie. Le feu dans la cheminée et les pompiers qui débarquent dans la nuit. Les Economiques Troyens qui passent en klaxonnant longtemps dans le village. Il n’y avait pas grand-chose à acheter  à part des denrées de base. Notre grand-mère devait certainement faire des commandes. Le boucher charcutier aussi avec son auvent qui s’ouvrait et qui dévoilait ses pâtés. La grange sombre et ses zones de mystères. C’était la campagne et toute l’insouciance d’une jeunesse libérée des lois de la ville.

Le voyage n’était pas très long mais pour nous cela ressemblait fort à une expédition : la 4L chargée à bloc, un père une mère et trois enfants. Etait-il content de se débarrasser de nous durant les vacances. On n’en saura rien, le type n’exprimait pas grand-chose à vrai dire et il disparaissait bien vite après e weekend, heureux peut-être de nous laisser là à la charge de sa femme et de sa famille, une grand-mère très secrète qui s’occupait des fleurs et un grand père bougon qui demandait le silence absolu pendant le Jeu des Mille francs et qui concoctait des ragouts à base d’abats pas chers. Le tic tac des secondes qui s’égrenaient résonne encore dans ma tête.

Nous nous arrêtions parfois à Bray-sur-Seine pour déjeuner chez notre tante, une pharmacienne assez snob ; mon père en profitait pour faire ses provisions de pastilles BMC  et autres substances chimiques. Parfois c’était Nangis et l’arrêt obligatoire pour acheter un fameux gâteau que l’on appelait « Murette » mais je serais bien incapable de vous le décrire à part qu’il y avait des grains de café. Carrefour de Fontainebleau, la nationale 7, les petites routes et le cri de tout le monde à la vue du panneau : « BARRAULT ». Nous étions enfin arrivés. La vie à la campagne pouvait commencer.

Il y avait trois fermes que nous fréquentions : les Mautret, nos voisins, où nous nous approvisionnions en œufs et légumes. Je n’ai jamais vu Adrien habillé autrement qu’en pantalon et veste bleue de travail avec sa petite moustache et ses lunettes qui lui faisaient des tous petits yeux. A l’autre bout du village, la ferme des Rousseau et celle des Condaminet. C’est  avec cette famille que nous passions le plus de temps. Les Rousseau impressionnaient car ils avaient la plus grosse ferme. J’ai juste assisté une fois au massacre du cochon et je me souviens encore de ses cris qui remplissaient l’espace. Josepha, notre voisine polonaise magnait la hache comme personne pour décapiter ses canards qui continuaient de courir en rond dans la cour. Je ne lui ai jamais connu de mari et avec elle c’était patates et choux tous les jours.

Les jours coulaient au rythme lent des vacances parfois cloués dans la maison sous une chaleur écrasante ou regardant la pluie tomber. C’est aussi là que j’acquerrai mon premier 33T : le premier Santana.

Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017

Pour saluer le départ

Le renard se faufile

Le lapin se défile

Sous nos yeux attendris

Quimper 8h du matin

La ville se réveille doucement

Le boulanger pétrit son pain

Biologique

C’est tellement logique

La librairie décline NY sous toutes les formes

L’atelier de gravure

Propose Burroughs et London

Et Marx avec son chien

Les cafés installent les terrasses

Les vélos circulent en silence

Le sol est encore mouillé de la pluie

La cathédrale  impose son granit

Il est déjà 9 heures

Tout est encore calme sur la place

888km pour Toulouse

Trains en série

Pour longer la côte

Les amoureux s’embrassent

Se caressent sur le quai

Les adieux sont tendres

Je quitte la Bretagne

Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017

Pour saluer le départ

Le renard se faufile

Le lapin se défile

Sous nos yeux attendris

Quimper 8h du matin

La ville se réveille doucement

Le boulanger pétrit son pain

Biologique

C’est tellement logique

La librairie décline NY sous toutes les formes

L’atelier de gravure

Propose Burroughs et London

Et Marx avec son chien

Les cafés installent les terrasses

Les vélos circulent en silence

Le sol est encore mouillé de la pluie

La cathédrale  impose son granit

Il est déjà 9 heures

Tout est encore calme sur la place

888km pour Toulouse

Trains en série

Pour longer la côte

Les amoureux s’embrassent

Se caressent sur le quai

Les adieux sont tendres

Je quitte la Bretagne

 

Jusqu’à Nantes tout se passe bien

C’est après que ça se corse

La ligne entre Nantes et La Rochelle

Ressemble à une voie abandonnée

Les rails boulonnés les uns aux autres par des plaques

Les écarts qui font doudoun doudoun, doudoun doudoun à chaque passage

Me rappellent un voyage en Roumanie où j’avais l’impression de descendre une marche à chaque fois

C’est presque aussi pire et le train est obligé de rouler à 50 à l’heure

Les traverses sont encore en vieux bois pourri

5 heures pour parcourir 375km

En parallèle, le TGV roule à 300km/h

Ça ne fait pas rigoler tout le monde

Enfin c’est Bordeaux avec forcément 1 heure de retard

Tant pis on prendra le prochain

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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 16:43
Savoir enfin qui nous buvons – Sébastien Barrier – l’art de la parole et l’art de la vigne
Savoir enfin qui nous buvons – Sébastien Barrier – l’art de la parole et l’art de la vigne
Savoir enfin qui nous buvons – Sébastien Barrier – l’art de la parole et l’art de la vigne

La jauge est faible, par plus de 100 personnes ce soir, normal, nous envahissons la scène et non plus les gradins du théâtre. Des tables et devant nous, un bar ou trônent quelques bouteilles de vin, un micro, une guitare négligemment abandonnée par terre. Le comédien est déjà là, qui blague avec les spectateurs et quand tout le monde a l’air de s’être installé commence à raconter des histoires. On nous sert d’entrée un pétillant rosé, pour la mise en bouche. Sur les tables, quelques olives, fruits secs et autres zakouskis.

Ça ne parle pas tout de suite de vin mais ça parle. Peut-être un peu trop de lui et dans ce cas cette ‘conférence’ perd un peu de sa force, cela devient anecdotique et drôle sans plus. En revanche, quand Sébastien Barrier parle des ces vignerons et de leurs vins, là je dis merveilleux car c’est la passion qui l’anime, qui les anime tous. Passion de la terre, des jolis raisins qui vont faire un joli vin naturel et le tout bien sur sans chimie car tous ces vignerons sont depuis longtemps, venus ou revenus vers une agriculture qui prend soin de la terre, de ses fruits et donc d’eux-mêmes car ce sont les premiers à boire ce qu’ils produisent et ils en boivent forcément et pas qu’un peu parfois comme Sébastien Barrier d’ailleurs qui ne recrache pas trop ce qu’il ingurgite.

Accompagné par une photographe aussi talentueuse que jolie, il a parcouru la vallée de la Loire de son embouchure à quelques 300km en remontant dans les terres ; le programme aurait pu se dérouler comme prévu mais c’est sans compter sur les aléas des agendas de chacun, des oublis des autres et ils auront parcouru plus de 2500km en allers et retours remplis d’histoires aussi magnifiques que les vins qui y sont produits.

Dans une délicieuse foutraquie, S. Barrier nous emmène dans un voyage où les mots en ‘tion’ sont majoritaires : filtration, maturation, décoction, fermentation, surtout pas de chaptalisation et pochtronisation…..sans oublier le mot lien de la soirée ; passion. C’est un long moment (5h30) d’échanges, de pensées vagabondes, de folies et d’envol de chat (Wee-Wee). Expérience unique en son genre que je préconise sans modération.

Vignerons et Vigneronnes

Marc Pesnot

Agnès et Jacques Carroget

Jérôme Lenoir

Agnès et René Mosse

Pascal Potaire et Moses Gadouche

Thierry et Jean-Marie Puzelat

Noëlla Morantin

Photographies

Yohanne Lamoulère

 

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