LES GENS DU NOUVEL AN

Dans la maison de Ferran, il y a David, le papa, Gaëlle, la maman et trois filles : Niloufar la grande 11 ans, Nina la moyenne 9 ans et Axelle la petite 6 ans. Dans la voiture qui vient de Valencia, il y a Joseph le papa, Silvia la maman et Iara leur fille de 6 ans aussi. On peut dire déjà que ça va coller direct entre Axelle et Iara. Avec moi, ça fait donc 9 personnes. Heureusement, la maison est grande ou plutôt vient juste d’être agrandie par l’apport de deux nouvelles chambres dans une extension bois au dessus du garage. C’est la classe.
Je suis arrivé un peu avant les Valenciens sans que nous coordonnions nos montres qu’ils ne possèdent pas d’ailleurs. C’est le vendredi.

Les filles jouent à l’étage et les grands préparent les repas. Ça mange pas mal à ces âges. Il faut juste trouver quelque chose qui plaît à tout le monde et ce n’est pas facile. Je suis venu avec des pélardons qui se sont quelque peut étalés dans la boite mais avec la petite cuillère ça se mange très bien. Joseph fait du pain comme il sait bien le faire d’ailleurs il a apporté son levain car il doit lui donner à manger.

Nous ferons une belle balade de 15km à vélo et huit (ouit) vélos ensemble ça fait plaisir. Les filles avec chacune leur monture sauf Axelle et Iara qui se relaieront sur le Pino. Pinic près d’une aire de jeux, parfait pour tout le monde. Aller par la voie verte Bram/Lavelanet et retour par des petites routes en montagnes russes et par l’école des plus petites où leur maîtresse est là et nous la fait visiter. Elle prépare déjà la rentrée de la semaine prochaine. Iara qui va à l'école dans une "Forest Scholl" la trouve très bien mais ce n'est pas sur qu'elle rencontrera ce genre en Espagne (4 classes mélangées...50 enfants).

Un autre jour ce sera une belle promenade dans la campagne autour du village avec la Montagne Noire au nord et les Pyrénées au sud, le tout dans un décor vallonné magnifique. Un petit concours de saut d’obstacle transformera les filles en cavalières émérites. Un autre jour, un peu plus loin vers les Trois Seigneurs. Accueillis par un Berger des Pyrénées géant qui n’a pas fait trop peur aux enfants et qui s’est même laissé caresser et quel bonheur de plonger ses mains dans sa toison profonde et chaude. Il st reparti comme il est apparu. Ouaf !!!

Vue sur la chaîne des Pyrénées que nous voyons déjà bien de la maison mais là c’est encore plus près.

Un autre jour, un peu plus loin vers les Trois Seigneurs. Accueillis par un Berger des Pyrénées géant qui n’a pas fait trop peur aux enfants et qui s’est même laissé caresser et quel bonheur de plonger ses mains dans sa toison profonde et chaude. Il est reparti comme il est apparu. Ouaf !!!

Vue sur la chaîne des Pyrénées que nous voyons déjà bien de la maison mais là c’est encore plus près.

Le matin je me régale des levers de soleil écarlates sur les Corbières et le soir des couchers sur le Mont Valier. De la terrasse on peut admirer les montagnes depuis le Canigou jusqu’au Valier. Ça doit représenter plus de 200km de distance. On ne s’en lasse pas. Parfois il y a des nuages alors on ne voit rien.

Le jour du réveillon tout le monde est au turbin et les filles (les plus petites) aident bien. David nous a concocté un menu végétarien du tonnerre !!! Les non végés auront droit à des toasts au saumon. Soupe de poireaux et ses chips de même, une sorte de Dal mais à la mode égyptienne, plateau de fromages et Cheese cake en dessert. Cava, bière, et Borie de Maurel pour faire passer tout ça. Très raisonnable en sorte !

Vers 22h30, en attendant l’heure magique, David décide de nous emmener faire le tour du village avec une bouteille de Chartreuse 55° et de frapper chez les voisins pour leur en offrir… ça marche avec parfois des visages très étonnés à l’arrivée de cette troupe bien bruyante! Les chiens aboient et les gens trinquent ! Santéye !!!

Nous avons aussi pris la petite enceinte et la musique brésilienne scande notre parcours.

Cela nous prend bien une heure et de retour vers 23h30, il ne reste plus que 30mn avant de fêter le nouvel an….. en attendant, on se régale avec le gâteau….

A minuit, une autre bouteille de Cava perd son bouchon et la terrasse devient une piste de danse… c’est la fête au village mais pas de panique !!!! Joseph nous fera jouer à « L’hippodrome » à en avoir mal au ventre tellement c’est drôle puis sortira de nulle part une perruque improbable et la fête durera tard dans la nuit. Ah mais quels délires sympathique !!

Mais tout a une fin, même les meilleurs moments de la vie et chacun va regagner ses pénates. L’école reprend bientôt et la famille de Ferran veut se retrouver tranquillement ensemble après ces beaux moments de réunion internationale.

Joseph, Silvia et Iara vont faire un détour par Beaucaire avant de rentrer en Espagne. David m’accompagne gentiment jusqu’à la gare de Bram. La voie verte descend doucement les vélos roulent à l’aise. Petit café sur la place et c’est l’heure du train à l’heure. Bon présage. Adieu camarade cycliste. Changement rapide à Narbonne et retour chez moi. le paysage défile à toute vitesse derrière la vitre. Quatre heures pour rentrer au lieu de quatre jours pour l'aller. Les espagnols partent après le dernier déjeuner partagé...et sur la terrasse siouplait !!!

BÉZIERS....SÈTE ET PLAINE DE BEAUCAIRE

Ma maison est plus petite mais elle accepte volontiers les familles de cyclistes. Il y fait moins chaud qu’à Ferran et Joseph adoptera le 3 couches permanent et deviendra copain avec le radiateur.

Une Chimay Grande Réserve magnum nous accueille avec grâce et volupté. Il ya aura aussi un Aubin de chez Lansac, des soupes, une pizza esstra, une Socca de même, une galette des Reines et des Rois. C’est pas ici qu’on va mourire de faim mais peut-être de froid !!!!!

Visite de la Collégiale de Tarascon

où on ne peut pas s’empêcher

de faire un peu les cons

que c’est bon que c’est bon

on est à Tarascon

Pour les promenades et comme le vélociste de Beaucaire m’a gentiment prêté un vélo enfant, nous irons faire un tour à Tarascon pour visiter la librairie et revenir avec quelques livres et à la boulangerie avec quelque friandises mais le mistral va se lever et les vélos resteront rangés. C’est à pied que nous irons au sommet de l’Aiguille (155m) pour visiter les maisons troglodytes. Joseph en profite pour récolter du substrat et s’extasier devant les lichens. Iara perd un gant mais nous le retrouvons au retour délicatement posé sur un petit rocher. Merci les gens !

C’est la fin des vacances

tout le monde rentre à sa maison

des bises et à bientôt à Banyuls