didier falleur
06
juil.
2008
c'est pas que c'est si terrible elle existe mais pour elle pour s'auto-alimenter pour s'auto-rassurer et c'est juste le décalage qu'il peut y avoir entre ta réalité et cette réalité mais c'est certainement moins pire que d'affronter quotidiennement la masse compacte des parisiens se rendant lobotiquement à leur travail même si comme tu le dis certains visages ou regards ou sourires denotent une vie intense et chaleureuse et je continue de dire que les plus beaux sourires étaient noirs et féminins
didier falleur
05
juil.
2008
ce n'est pas possible non n'insistez pas je n'arrive pas à me méler à cette foule bruyante, mangeuse et buveuse qui déambule sans but je vois bien ces deux hommes les bras croisés les yeux qui observent se demandent-ils comme moi ce qu'ils font là ? en tout cas moi je m'en vais.........
didier falleur
04
juil.
2008
la nuit a été fraîche sans perte de connaissance avec la certitude de retrouver le matin la brise obligeait même le corps à se couvrir la nuit non comme la disparition mais comme le repos nécessaire à calmer l'esprit à retouver les forces du prochain combat
didier falleur
03
juil.
2008
ou sont passés les gestes simples que deviennent ces mains qui se tendent pour t'aider à traverser la rivière qui te recouvrent de l'étoffe qui vient te réchauffer que deviennent ces yeux crées pour te regarder te déshabiller du regard et te deviner jusque dans la nuit ou sont passées les gestes simples les mouvements des corps qui se frôlent dans la danse les peaux qui se touchent dans les échanges les doigts qui se mêlent en attendant les caresses ou sont passés les gestes simples des lèvres qui se rencontrent après avoir tant hésité des ventres qui se fondent dans la profonde intimité des souffles...