Si on m’avait dit que cela durerait si longtemps…je ne l’aurais pas cru. Mais pourtant c’est vrai….patience…patience….
Alors pour occuper cette semaine, qu’avons-nous au programme ? Lundi, ciné : Une valse dans les allées, film allemand de Thomas Stuber avec Sandra Hüller, l’actrice découverte dans le non moins excellent film allemand encore Toni Erdmann et Franz Rogowski, vu dans Transit que je n’ai pas vu. J’ai retrouvé mon pote Cap pour cette séance. Excellent film que je vous conseille. Le soir Arte propose La vie et rien d’autre de Tavernier avec Noiret et Azéma. Déjà vu mais je le revois avec beaucoup de plaisir car c’est une période de l’histoire (14-18) qui m’intéresse et qui vient bien faire suite à mon voyage à vélo du printemps dernier.
Mardi, calme et toujours avec le livre de JY Loude au sujet de Lisbonne, la ville noire. Le soir documentaire à charge sur la façon dont Strarbuks gère ses employés et es bénéfices. On peut y voir l’action menée par Attac dans le magasin de l’Opéra. Il n’explique pas assez clairement son système de franchising qui facture TOUS les objets qui portent son nom et qui engendre un bénéfice nul ou s’en rapprochant. Mais tout de même pas mal
Credi, c’est le grand jour. Expédition avec Jean Pierre et Marie Laure pour aller récupérer Craquotte qui dort dans un garage de Cavaillon depuis l’histoire du talon. Deux mois donc. Marie Laure nous y emmène en voiture et Jean Pierre sera là pour la conduire sur le chemin du retour. Sur la route nous nous arrêtons au Thor ou à Le Thor c’est comme vous voulez. La ville se situe le long de la Sorgue, rivière qui ne déborde pas me dit-on. Je n’étais jamais venu dans cette petite bourgade de 8000 habitants et pour cause, je n’y connais personne. C’est une bonne raison mais ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas la connaitre car elle a plein de charmes dont cette belle église romane de la fin du XII° (Notre Dame du Lac) et son splendide porche méridional aux drôles de colonnes.
Et puis les rues tortueuses de la partie ancienne. Belle découverte. Mais nous allons à Cavaillon. Alors allons !
Au milieu des bagnoles en stand bye, le flat est là qui sert un peu d’établi. Misère !!!! Juste à coté, un autre attelé à coté d’une très vielle GSXR (que c’est moche) et une 350CB au fond dans le bazar. Mais Laurent m’a rendu un fier service en ramenant ma moto après mon accident. Ça vaut bien une bonne bouteille de Côtes du Rhône bio, Nature et Progrès et tout le toutim. Un grand merci à lui.
Même si je me vois capable de la béquiller, je préfère laisser J.Pierre la conduire, ce qu’il fait très bien. Le pôvre se fait rincer à l’approche de Tarascon par un orage maousse. Jusqu’au slip …
La voila rentrée à la maison et prête à reprendre du service dès que j’en aurais envie.
Jeudaye, retour au cinoche pour Burning, un film coréen de Lee Chang-dong. Histoire d’un trio amoureux entre Séoul et la campagne proche de la frontière avec celle du Nord. Un autre excellent film que je vous conseille.
Le soir rien de spécial.
Vendredaye, un peu de vélo pour la média d’Arles. Je rapporte et je reprends. Pas grand-chose en fait, un coffret intitulé Free Cinema, mouvement fondateur du cinéma anglais au début des années 50 (j’en reparle), un autre album de Bastien Vivès, Une sœur, toujours aussi magnifique et quelques disques pour voir : Timber Timbre (entendu dans le film de Stuber, vous suivez ? bouais boff), un Tindersticks (un peu pleureuse) et Half Japanese, Hear the lions roar. Deux frangins un peu barrés, les frères Jad et David Fair, mélange de post-punk et rock poétique, totalement inconnus pour moi alors qu’ils ont commencé à la fin des années 70 et ça c’est bien mieux. Et voila ce qu’en dit Géant Vert dans sa petite revue trimestrielle.
Samedaye. Retour au cinoche mais vraiment juste car le train a du retard. The Intruder de Roger Corman (1962). Et quelle bonne idée de la part de l’Utopia (le meilleur cinéma du monde) de programmer ce film en parallèle avec le BlanKkKsman de Lee et quelle audace de la part de Corman de réaliser en 1962 un film qui parle de la réintégration des noirs dans la société américaine. Il a d’ailleurs fait un bide complet et ce n’est pas étonnant. Même si un peu brut de décoffrage quand aux traits de caractère des personnages, le film vaut la peine d’être vu pour la dénonciation et son très beau Noir et Blanc.
Le soir, je continue le visionnage des films anglais et je vais de surprises en surprises tellement c’est vraiment excellent. La vie en Angleterre et pas que car il y a aussi Edimbourg et ce petit film de 52 : The Singing street (1952) où des filles sautent à la corde et dansent tout en chantant et en proclamant haut et fort que cette rue est réservée aux filles et que les garçons doivent rester discrets. Epatant !!!! Momma Don’t Allow (1956) filmé dans un fameux bar londonien où les jeunes viennent danser du rock après leurs journées de travail. Cela ressemble vraiment à de la transe et j’aime bien l’arrivée des ces aristos en Bentley pour s’encanailler et le chauffeur qui n’oublie pas de dévisser le fameux emblème qui orne le radiateur avant de rentrer. Des fois que…..
https://www.youtube.com/watch?v=CLQI9-KMoCQ
Le marché de Covent Garden, Picadilly Circus (Alain tanner tout de même) dans un beau Nice time (1957) et la vie de cette place durant la journée et la nuit (la prostitution y est vue sans filtre) et je n’ai pas encore tout regardé. 472 mn en tout, Lindsay Anderson, Karel Reisz, Lorenza Mazetti (magnifique petit film de 30mn Together sur la vie de deux dockers sourds muets) entre autres, j’ai de quoi. Pour ceux qui veulent en savoir plus :
https://cinemaderien.fr/free-cinema-le-cinema-britannique-libere/
C’est dimanche et c’est un peu glandouille. Ben non, je vous écris tout ça. J’ai fais un tour de vélo dans la ville morte et le marché sans saveur. Le vide grenier ne propose rien que des merdouilles et il rétrécit à vue d’œil. Avant il s’étendait sur toute une grande partie de la ‘plaine’. Maintenant il fait vraiment pitié à voir. On en fait le tour en 5mn.
Le soir Arte nous propose African Queen de John Huston, le coupe Hepburn / Bogart dans une aventure épique et drôle à travers l’Afrique. Du grand art.
Et on finit comme ça.