Lassée d’attendre que l‘enquête de police trouve enfin l’auteur du crime odieux qui lui a fait perdre sa fille, Mildred Hayes (Frances McDormand) prend les choses en main, et à sa manière, et loue des panneaux publicitaires abandonnés à l’entrée de la ville pour y placarder des messages accusant le sheriff de l’avoir abandonnée. Ça crée un certain remue ménage dans le bled paumé de ce conté mais le dit shérif a beau expliquer à Mildred qu’il fait tout ce qu’il peut pour retrouver l’assassin, les preuves quasi inexistantes (la victime a été brulée) rendent le travail compliqué. « Rien à foutre »...
On connaissait Gérard Filoche. Grace au film de Jean-Pierre Bloc, nous pouvons maintenant mettre dix nouveaux visages sur celles et ceux qui exercent ce métier. Depuis la loi El-Khomri, les gouvernements tentent de mettre à bas définitivement des acquis sociaux durement gagnés par les luttes et le Code du travail subit des assauts encore jamais vu. Ces inspecteurs vont donc refaire son histoire et nous parler de leur métier, de leurs difficultés à faire respecter la loi, quelle soit au niveau des conditions de travail des ouvriers ou de leurs droits. De nombreux thèmes sont abordés comme leurs...
Comme le rappelle le réalisateur, 2018, et plus particulièrement le 14 mai, sera intensément fêté dans tout le monde comme les 70 ans de la création de l’état d’Israël mais on ne se souvient pas que l’année 2017 a été, elle, l’anniversaire des 70 ans de la Nakba le 15 mai (Occupation de la Cisjordanie) et le film qu’il a réalisé viendra rappeler les conditions dans lesquelles ce pays été « crée » et les conditions dans lesquelles vivent ceux qui ont perdu leurs terres à ce moment et qui continuent de les perdre tous les jours. Plusieurs intervenants viennent parler des lois, de l’ONU, de la résistance,...
Alors que des médias nous font un tableau plutôt noir d’une France aux régions dévastée par les pesticides et autres produits chimiques et ce dans les régions les plus viticoles (Gironde, Aube, Languedoc Roussillon et Vaucluse) pour ne citer que les plus touchées, le film de Guillaume Bodin vient nous rappeler que dans certaines villes un peu partout dans l’hexagone, des maires se battent pour éradiquer ce mal. Villes débarrassées des désherbants et cantines offrant le meilleur de notre agriculture car comme ils le disent si bien, les enfants comme les vieillards des maisons de retraite sont des...
J’attends du courrier Mais y vient pas J’en reçois Mais pas çui là Alors je me balade à vélo A défaut de voyager Déjà pour la journée Je me perds dans les chemins Et les routes le long de la voie de chemin de fer Entre Arles et chez moi J’ai rencontré un chasseur et des chevaux sympas Une carcasse de bagnole rouillée Une buse toujours au même endroit Je vais bien finir par l’apprivoiser
Il suffit parfois d’un visage D’une rencontre D’un bon moment passé avec ses amis Ou à l’écoute de la radio D'une belle balade à vélo Pour rendre la journée radieuse Loin des tracas administratifs Qui tentent de vous pourrir la vie Et quand elle se termine avec une coupe de champagne Et une moisson de livres à lire On peut dire qu’on a fait la nique à la morosité
la tempête sévit fait pas bon sortir en mer ce jour là je plains ceux qui doivent le faire à peine quitté le port la vedette danse sur une mer blanchie par le vent Mucem et Fort St Jean offrent encore et encore un spectacle tout en harmonie cette promenade me réjouit toujours bien que le souvenir de Travis disparu traine encore dans ma tête lumière extravagante panorama magnifique il fait bon revenir à Marseille pour les amis et cette ville unique
Sur la route Au loin le Ventoux est tout Blanc Et une fine couche de poudreuse a recouvert ses forêts La route est connue Elle fait partie du paysage Vaisons, Nyons, Rémuzat que je ne vois pas C’est à gauche au carrefour Moi je vais tout droit Mais les gorges qui y mènent Sont toujours aussi belles Je connais bien ses secrets Ses chemins Ceux qui vont chez Angèle Elle aussi s’est parée de blanc Sur la route Personne ou presque Parfois le paysage s’ouvre Et le panorama en profite Pour vous en mettre plein les yeux Gap la ville est grande et je m’y perds un peu Je prends un stoppeur pour Embrun A...
Il pleut, je m’en vais avec trois femmes en voiture. Je pensais rester mais il y a trop de bruit dans ma tête et je tourne un peu en rond dans cette très grande maison. J’ai des choses à régler. Je prends le volant pour partir, Caro à mon coté et Isa et Béa derrière. Il parait que je conduis très bien. Tant mieux car j’aime bien ça. Pour quitter La Caze çà tourne pas mal jusqu’à Rodez puis jusqu’à atteindre l’A75 mais je sens la fatigue s’emparer de moi et à la première halte je laisse le volant à Caro qui aime aussi beaucoup conduire. Isa en profite pour fumer un clope et prendre un café. Caro...