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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 07:27

Libé m’annonce le passage d’un groupe de musique

au Palais de Chaillot

non, pardon de Tokyo

et ça tombe bien j’y suis justement le soir même

un nom un peu imprononçable genre ARLT

essayez donc pour voir

un mec à la guitare Sing Sing

il écrit les paroles aussi Sing

elle, c’est Eloïse Decazes

elle chante, fait des trucs bizarre avec des magnétos

mais des magnétos du genre des minicassettes des années septante

elle a un machin dans la main

et les bandes accélèrent et ralentissent à son gré

ça fait des zboommm et des szuiiit

elle joue aussi sur un petit piano électrique

faux

elle chante dans un mégaphone de manif

mais elle chante juste et bien

Des événements qui n’arrivent pas deux fois

on était max cinquante dans la petite salle du palais

des fans évidemment et des potes en pagaille

les textes sont des poésies dites

bien décalées et à l’emporte pièce

parfois ça veut rien dire et parfois si

ou en répétition infinie pareille toujours

elle me rappelle les premiers disques de Brigitte Fontaine

genre « Lettre au chef de gare de la tour de Carol »

A la médiadarles, Helène me sort deux albums de ce duo

du coup j’en ai trois car j’ai atché le dernier au concert

c’est top je vais me régaler à les écouter……………………….

« Oh bagnole » commence un peu comme Général Alcazar

Des événements qui n’arrivent pas deux fois
Des événements qui n’arrivent pas deux fois
Des événements qui n’arrivent pas deux fois

Dans la série continuons la musique, je (re)découvre un album de Milton Nascimento en collaboration avec

Stéphane Belmondo (2008). Reprises des chansons les plus emblématiques de ce chanteur géant du Mimas Gerais

que j’ai eu la chance de voir lors d’un concert à Belo Horizonte (capitale de cet état et titre d’un album de John Mc Laughling…. c’est dire l’influence).

Alors le voyage se recompose doucement….je n’ai pas de cachaça mais le rhum martiniquais à 50° aide bien et il faut

bien trois rivières pour passer ce rio.

Comme le dirait Jean Yves Loude : une petite brésilienne.

Des événements qui n’arrivent pas deux fois

Quand je vais à la médiadarles, Helène m’ouvre le placard et je n’ai plus qu’à me servir….

Des musiques même pas encore répertoriées que je peux écouter avant tout le monde.

Faut dire que j’arrive avec un stock de Rock Critic et ça fait plaisir à une responsable de la musique d’une médiathèque….et pas que.......................…

Tout le monde est content.........................…

Des événements qui n’arrivent pas deux fois

C’est un weekend à Paris

et si j’y vais pour travailler (un peu)

j’ai quand même le temps de m’amuser

le Jeu de Paume propose une expo Painlevé

rien à voir avec de la brioche mais bien d’un cinéaste

qui s’est intéressé très tôt à ce qui ce passait sous l’eau

mai pas à la manière d’un Cousteau

mais dans l’observation minutieuse du comportement des Hippocampes, araignées de mer

et autre bestioles étonnantes.

Super petit film sur le Bernard l’Hermite et ses facéties pour virer un comparse de la meilleure planque ou d’hésiter

entre celle là, trop petite ou celle là trop lourde. Tordant !

 

Des événements qui n’arrivent pas deux fois

Le parc des Tuileries est une grande fête foraine où l’on s’amuse en famille après deux années de rien du tout. Ça fait un bien fou. Manèges de ouf à 65 mètres en l’air, toboggan et barba-papa…

y’a une super ambiance et les enfants crient de joie et font semblant d’avoir peur. Longue promenade dans la ville et retour par la 14.

Demain est une autre journée qui commencera Gare de Lyon.

La Gare de Lyon

Imaginez la gare de Lyon un jour de départ en vacances. Une trentaine de trains à quais, déversant ou embarquant leurs passagers, ça représente à peu près 30.000 personnes dans une gare à raison de 1000 passagers par train. Un contrôleur un peu débordé m’avoue :

« 1074 !!!! c’est plein, il y en a partout ! »

la vieille gare n’est absolument pas prévue pour accueilli un tel nombre de personnes et même sans cactus, il est impossible de s’asseoir ; impossible de circuler, de bouger, de se faufiler au milieu des milliers de ces putaing de valises à roulettes qui prennent elles aussi la place d’un personne ou plus. C’est le chaos. 15 mn avant le départ de mon train, bing, 1 heure de retard. Oh !!! font les gens le regard braqué sur le tableau d’affichage. Puis ça sera 1h50…. OOOOOOOHHHH !

Je cherche une solution alternative. Le train pour Marseille va partir mais on me refoule au contrôle,,, c’est plein, archi plein...Un autre pour Miramas par Avignon centre, je tente ma chance. C’est bon…. Au moins je vais partir…...en retard mais je pars, assis dans un confortable siège de première en attendant de me faire virer par le proprio. Jusqu’à Lyon St Ex je suis pénard. Tout est calme et je peux me délecter du paysage.

A St Ex je suis viré mais pas pour longtemps. A Valence tout le monde descend…et j’arrive chez moi avec trois heures de retard mais bien content d’être arrivé tout de même……………...

La SNCF se targue d’avoir mis en circulation 500.000 billets en plus, à des prix pas toujours démocratique mais faut bien se rattraper du covid...bizness, bizness. Mais le personnel pour mettre ces trains en route, pour les conduire, les entretenir ne sont pas là et en période de forte affluence le résultat se voit : c’est la panique, les retards et tout le bazar. Mais elle peur compter sur la patience de ses clients.

Pour la gare de Lyon, je suggère que l’on recule les voies de 50m pour agrandir le hall d’accueil et tant pis si c’est vide quand il n’y a personne mais quand c’est plein y’a de la place pour tout le monde.

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23 octobre 2021 6 23 /10 /octobre /2021 06:23

Retour en Espagne après 2 ans et demi d’absence. Retrouver mes ami.es et leur enfant qui ont grandi. Gonzalo, Brigitte et Olivia d’un coté et Joseph, Sylvia et Iara de l’autre. J’ai rencontré Gonzalo au Forum Social Mondial de Dakar en 2009 et nous sommes devenus amis. Il est argentin et vit avec Brigitte, une Valencienne d’origine de Tolède. Leur petite fille Olivia fête ses 6 ans et c’est pourquoi je suis venu à cette date.

Joseph et Sylvia sont des cycliste et accueillent les voyageurs à vélo via le site Warmshowers et je les avait rencontrés lors d’un voyage en Espagne en 2018 qui ne c’était pas très bien passé. Froid et vent dans la Mancha et j’avais du abandonner le projet mais nous sommes devenus amis et je n’ai pas manqué de les faire se rencontrer et ça a bien collé entre eux. Ils ont aussi une fille de 4 ans qui s’appelle Iara. Il est belge et elle est Valencienne.

Gonza et Bri habitent une petite ville à 40km de Valence : Casinos. Point de casinos ici mais une autre spécialité espagnole : le Turron. La rue principale pourrait se nommer la Avenida del Turron car elle n’est qu’une succession de boutiques vendant ce produit sous toutes ses formes et couleurs. Pas très bio d’ailleurs mais bon. Les champs alentour sont couverts d’amandiers. Ceci explique cela.

Ils ont acheté une maison dans cette petite ville, 100m², 70.000€…on fait avec ses moyens, il y a une école pour Olivia et des commerces mais aucun moyen de transport collectif pour s’y rendre. C’est un peu paumé pour ne pas dire plus mais la campagne tout autour et le calme.

A l’anniversaire d’Olivia, qui a reçu un beau vélo tout neuf mais qui n'a pour l'instant pas l'air de lui plaire car elle ne se sent pas rassurée dessus, il n’y avait que des filles, comme si les garçons n’existaient pas à leur âge. Le plus étonnant dans les couples venus, c’est l’internationalité représentée : un couple de Roumains, un Italien. Un couple, lui Portugais des Açores et elle Valencienne. Je lui ai demandé de me parler en portugais de là-bas, j’ai rien compris. Un couple, lui Tchèque et elle Valencienne. Un autre, lui Valencien, elle Marocaine. Sans compter Gonza, Argentin et Brigi de Valence. Un français, bibi...pas mal.

Les filles ont joué et les parents ont bu de la bière et du vin en se régalant des pièces de viande cuites au barbeuk par le spécialiste argentin. Évidemment ! Des chats à moitié sauvages et un vieux canasson dans son box à qui on n’a pas manqué de faire faire des tours avec des filles sur son dos sans vraiment lui demander son avis, au vieux canasson. Les filles sont légères. Soleil et bonne ambiance.

 

Valencia 2021
Valencia 2021
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CASINOS

des maisons anciennes

des neuves

le palais Nimporte Nawak

un portail musical

Gonzalo, le roi de la paella

une bière et l'addition svp !!!!!!!!!!!!

Gonzalo est un cuisinier hors pair et me concocte une paella végétarienne spécialité de Valencia nonobstant et avec ça, quoi de plus normal que de boire une Tyris, la bière locale...essstra aussi .......et comme il joue au golf, j'ai eu droit à un premier cours et j'ai tapé ma première balle de golf. Drôle de sensation de regarder une balle, de faire le mouvement doucement appris et de la voir disparaitre par enchantement....ben elle est où ???

Valencia 2021
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Je vais rester une dizaine de jours chez eux. Nous aurons l’occasion d’aller faire quelques randos autour de Chulilla, à moins de 30km, une petite ville très connue pour ses paysages grandioses de canyons et falaises réputées pour l’escalade ; on vient de partout pour pratiquer ce sport. Ce sera aussi l’occasion de tester les capacités de marche de Olivia. Eh bien, elle s’en est très bien sortie la chtiotte, une première de 4km autour de la maison puis une de 6 km à Chulilla pour terminer en beauté par une de 8km dans le fameux canyon et on a profité aussi pour faire son apprentissage de l'escalade...tous les cailloux sont devenus des falaises à grimper....on a bien rigolé et don père en était tout esbaudi et pas peu fier. Comme quoi, il suffit d’essayer pour savoir.

Valencia 2021
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VALENCIA Moderniste

 

La Mairie - El Ayuntament

la Poste

le Mercat Central

et la Gare du Nord

Valencia 2021
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Petite visite à Valencia. J’aime beaucoup cette ville. La municipalité actuelle, plutôt de gauche et progressiste à fait de gros efforts pour éradiquer la voiture du centre ville ancien. Elle n’y a pas sa place dans ce dédale de petites rues et les places ont été transformées en lieux agréables pour les piétons. Les travaux continuent et les loueurs de bicis sont légions. Il est tôt. Brigi m’a déposé à 7h00 à son lieu de travail et j’ai mis une petite heure pour rejoindre le centre à pied. Vers 8h00, j’arrive à la place del Ayutement éclairée par une lumière rosée magnifique. Très peu de monde encore, tout est calme. Puis je me dirige vers le Mercat Central, chef d’œuvre moderniste; des allées de fruits, de jamones, de quesos, de verduras, de cervezas y viños. Sans oublier les huiles d’olives et autres merveilles. Une partie entière est réservée aux poissons et mariscos. Je reste un long moment à me promener dans ce temple alimentaire...mon cher Watson.

Du pain bio et du fromage pour les amis. Bon les musée ouvrent à 10h00, je peux m’y rendre. Première déception, le MUVIM est en changement d’expo et il n’y a rien à voir. Allons za l’IVAM alors, ce n’est pas loin. Je passe devant une petite boutique de cycles et je vois un TREK 7300 à la vente. Peuchère, 250€ pour un truc bricolé, plus la fourche d’origine ni les jantes et des pas de vis abîmés. Le mec me dit que c’est pas grave car ‘tout se vend en ce moment ‘. Eh ben il a raison d’en profiter mais sans moi. Dommage car c’est un bon cadre.

 

Valencia 2021
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Au musée de l'IVAM - Institut Valencià d'Art Modern- expo Mécaniques et Techniques Imaginaires (Imaginaris mecànics i tècnics en la col·lecció de l’IVAM....en valencien).

Des trucs déjà vus mais une autre très intéressante sur un illustrateur "Els exilis de Josep Renau" (1907/1982).

Aquesta exposició tracta de reconstruir els diversos contextos històrics i creatius als quals va haver d’adaptar–se el cartellista, fotomuntador, muralista i escriptor Josep Renau durant el seu fascinant trajecte vital. La mostra pren com a objecte principal d’investigació dos dels períodes històrics menys coneguts dins de la seua producció artística: el Mèxic de l’exili i el Berlín comunista.

Le CCCC (Centre del Carme Cultura Contemporània) pour un dernier regard sur l’art mais la Covid a obligé les directeurs de musées à s’adapter et les artistes invités n’ont pu venir alors, on remplit de choses sans grand intérêt.

Des touristes à vélo et pour moi l’heure de retrouver Brigi à son travail. Une heure de marche mais j’ai un peu de temps et je fais un détour par le quartier de Russafa où habitaient Gonza et Brigi quand je suis venu pour la première fois. C’est un quartier à la mode et la jeunesse branchée s’y retrouve pour vivre et profiter des nombreux bars et restaurants. Boutiques bios, marchands de vinyles et de vélos et un marché central où je trouve chez un cordonnier sympa une ceinture de rechange pour celle que je porte depuis 40 ans et qui devient (un peu) juste. Je garde la boucle car elle est détachable. Bien vu. Il me fait ça en direct. Cool !!!!!!

Valencia 2021

Dans la deuxième semaine je vais déménager chez Josep et Sylvia. Changement de décor, une maison dans les champs de kakis, d’agrumes et autres variétés locales et particularité et pas des moindres, elle n’est reliée ni à l’eau ni à l’électricité. Des panneaux solaires assurent de s’éclairer comme il faut et des gros réservoirs d’eau fournissent le précieux liquide. Pour l’eau chaude, des bouteilles sont enfermées dans une boite en verre et se chauffent au soleil pour la douche par exemple et je vous assure que c’est chaud. Un four solaire cuit jusqu’à 150° des aliments en prenant son temps. Faut juste prévoir un peu à l’avance ce qu’on va manger le soir. Sylvia est secrétaire au bureau local d’Amnestia Internacional et Josep permaculteur, boulanger et papa à la maison. Ça occupe comme vous devez le savoir vous les mamans qui travaillent. Il y a plus de 200 plantes comestibles dans son jardin et les salades se parent de fleurs et de feuilles de toutes sortes. Ça change de la laitue. Les kakis, les grenades se cueillent et se dégustent sur place. Un bananier va bientôt donner son troisième régime. Il fait (un peu) de pain au levain qu’il vend à des connaissances. Il y a des chats, 5. Shah, Fara et Diba, trois frères et sœurs identiques d’un coté et Mathilde et Paola de l’autre, qui se ressemblent pas mal aussi. Pour les noms, revoyez votre histoire.

Une balade jusqu’au monastère local en passant devant un magnifique câprier et en traversant un champ de cactus balèzes qui vous piquent comme des seringues, des courses à vélo au marché bio de Lliria le samedi matin pour quelques patates et tomates, à vélo pour un picnic au bourg de Benaguasil pour le parc, ses jeux pour les enfants et des sculptures qui se révèlent être des blocs d’escalade, un autre picnic au bord du fleuve Turia qui nous collera un bon virus de merde à Iara et moi même par transmission. Des levers et couchers de soleil éblouissants, de quoi remplir magnifiquement des vacances en Espagne mais il est temps de rentrer.

Gonza me dépose à 6h00 du mat à la gare de Valencia,,,,plus que 11h00 de train et je suis à la maison. Patience !!!

Valencia 2021
Valencia 2021
Valencia 2021
Valencia 2021
Valencia 2021
Valencia 2021
Valencia 2021

Barcelona, juste le temps d'acheter un billet et de sauter dans le train pour Portbou.

Portbou, assez de temps de visiter la petite ville avant le dernier train pour Beaucaire. Monument hommage à Walter Benjamin et histoire de la Retirada. Faudra que je revienne, à vélo, pour me balader dans cette région.

Valencia 2021
Valencia 2021

Quand j'ai quitté l'Espagne, et que je suis entré en France, une chose m'a sauté aux yeux : les toits. Sans toit ni loi en Espagne alors que les villages et les bourgs français semblent avoir une unité de toit , ils sont en pente et à deux pentes ce qui donne cet aspect uniforme et doux alors qu'en Espagne, ils sont souvent en terrasse et les maisons ne suivant pas non plus de véritable règle architecturale, cela ressemble a des tas de trucs posés les uns à coté des autres et le résultat fait qu'on dit : c'est pas très beau ici et c'est ce que je me suis dit en marchant des les rues de Lliria, de Casinos ou ailleurs. Chacun fait sa maison comme il lui plait dans la couleur et le style ou le non-style qui lui plait.

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6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 06:33

Montpellier, Le Pavillon Populaire et les photos d'Edward Burtynsky "Eaux Troublées"

Marée noire

Delta du Colorado

Aragon et Jaen

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
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Afrique

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos

SÈTE

 

Le MIAM propose "Psychédélices", une série de tableaux faits ou inspirés par les psychotropes...................Kiki Picasso, Michaux, photos de Williams Burroughs, toujours présent dans ces cas là, Robert Combas, des vidéos de JC Averty avec les Bee Gees....et une vente aux enchères de tableaux de Robert Malaval qui se termine en happening hilarant.............

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
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Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos

"Art Aborigène" au musée Paul Valery - collection Pierre Montagne

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos

Y'a pas que l'art à Sète, y'a aussi de la plage alors on y va..........à vélo bien sur.....y'a pas mieux pour se déplacer dans cette ville qui offre de belles pistes cyclables et un nouveau pont vélo/piéton de pure beauté

eau à 22°

 

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos

un tableau Aborigène ( Kathleen Petyarre - Montain Devil Lizard Dreaming -2015) et une photo de Burtynsky : culture intensive au Texas.....une ressemblance évidente sans pourtant aucun lien, j'en suis resté un peu halluciné

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
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29 août 2021 7 29 /08 /août /2021 11:07

De retour dans ce bout du monde pour ne pas dire dans la bouche du Lion. Crozon après quelques vicissitudes de transport ayant confondu le mercredi et le dimanche. Le mercredi, le bus que je veux prendre n’existe pas, me vl’la beau mais mes amis ne rechignent pas à venir me chercher même s’il leur faut 45mn pour arriver à Châteaulin où un TER me dépose . C’est toujours moins loin que Quimper. Le train serpente dans une campagne recouverte de forêts, les courbes s’enchaînent dans un tourbillon vert. Châteaulin, la gare est tout en haut. Té arrive , demi-tour vers

Morgat.

Passage sous le Menez Hom, Telgrut, Crozon et maison. Pas mécontent d’arriver après ces presque 11 heures de trajet.

La maison de mes amis à Morgat (un Penty) et la plage où on pratique le yoga....j'avais jamais fait de yoga sur une plage, c'est pas mal même si le sable n'est pas tout à fait plat. La vue sur la mer, ça aide à la zénitude comme dirait l'autre. Prof pas mal (américanobrittone) mais elle enchaîne un peu vite les postures, pas le temps de se poser.

Ici on cuit pas trop sous le soleil mais entre les pluies fines et les bruines, il se pointe et on a le temps d'aller se baigner à La Palue. Eau fraîche à 17+, ça réveille le corps et l'esprit. Soirées apéro à gogo chez les voisins qui rigolent, ça fait du bien aussi. Un peu de vélo pour s'dégourdir les gambettes, quelques siestes et voila des moments à s'dire que la vie est belle à l'ouest.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Camaret fut longtemps le premier port langoustier de France mais les Mauritaniens en ont eu marre de se faire piller et ont viré tout le monde….allez ouste !!!

Petite ville touristique, elle se contente maintenant d’attirer les foules par ses galeries d’art (y'a pas que du moche) et son joli petit port agrémenté d’un belle tour Vauban et d’un excellent ostréiculteur.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

A la pointe des Capucins, un ancien fort militaire vient d’être ouvert au public. De toutes les fortifications de la côte de Roscanvel, le Fort des Capucins est le seul qui soit pratiquement invisible de la mer : on ne voit qu'une immense masse rocheuse ; elle est en fait creusée en partie et percée de trous permettant le passage des canons.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Dans la série des villes détruites durant la guerre de 39/45, je suis passé au Havre, à Caen, à Vire et St Lô, des villes moins grandes mais toutes aussi détruites et maintenant Brest. L’architecture en béton s’y ressemble et offre des villes aérées, aux grandes avenues larges et qui représente une certaine modernité. Pas de quartiers anciens aux rues tortueuses et leurs vis à vis se jouant des intimités quoique à Caen, il subsiste une partie de la ville ancienne. A Brest comme au Havre, que dalle.

Du petit port du Fret, une navette permet de rallier la ville située de l'autre coté de la rade. Il faut une demie heure de traversée et on passe à coté de l’île Longue, le fameux garage aux sous-marins nucléaires décidé par De Gaulle. Les rares habitants qui y habitaient ont du faire leurs bagages.

Vues de la ville:

Place de la Mairie,

la Tour Tanguy et les deux piliers du pont de la Recouvrance, emblème de la ville et la plus vieille maison de la ville (1763)

Le téléphérique vu depuis le pont de Recouvrance

Le quartier des Capucins devenu un lieu culturel avec expos, médiathèque (immense), départ du téléphérique, futurs cinés et immense salle ouverte à tout le monde où sont exposées des machines outils extraordinaires dont un tour capable de faire un axe d'hélice de 22m de long. j'vous dis pas la machine  !!! le 104 a de quoi rougir.

Rue St Malo et son quartier populaire

Des vieux immeubles rescapés des bombardements

La cathédrale (béton)

la stèle dédiée à Edouard Maze assassiné par des flics en 1950

Une vidéo du voyage en Téléphérique

 

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Les fresques de la ville après le pont de Recouvrance

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

la Poste transforme en Spote pour une expo de grafs

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Première rando depuis Trez Hir jusqu’à Ste Anne du Portzic en passant par le phare du Petit Minou et en suivant le GR34.

On se baigne sur la plage de Tregana…………..un délice…………..

On peut admirer des voileux remonter au vent vers le Goulet. C’est pas des branques sans oublier les deux gréements auriques en arrivant à Brest. Bravo

 

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Deuxième rando autour de l’Aber Wrac’h depuis Lilia que l’on rejoint en bus (1 heure de Brest), la rive nord de la rivière jusqu’au pont de Paluden puis la rive sud jusque l’Aber Wrac’h , très belle Gord, et dans une ria, des vieux voiliers se refont une santé. Magnifique !

La marée descendante offre des très belle vues sur les plages et les rochers qui de dressent. Nous passons par des belles dunes et je fais ma cueillette annuelle d’Immortelles. Retour en bus depuis Landeda (24km). On ne s’arrête pas beaucoup alors on n’a pas le temps de se baigner mais la mer est loin because la marée (très) basse……ça fait loin.

 

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Devant l’immense fresque ‘Grand large’ de Paul Bloas et après une incitation à découvrir un breuvage local au bar mythique de la ville, les 4 Vents, en route mais à pied vers le Moulin Neuf, port de plaisance et plage de la ville. On passe devant la brasserie Poème mais on s’arrête pas, la Sant Erwann IPA suffit pour le moment. Un gigantesque cargo porte le nom de Christophe de Margerie et en russe en plus… quelle idée saugrenue. Magnifique graffs sous le pont de l'autoroute, au moins ça sert à quelque chose tout ce béton. Baignade, picnic et dommage pour le ciné en plein air mais ça caille vraiment trop à cause du vent. Retour à la maison.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Deux Tégèves et un Téheuhère pour rentrer…...9h40 et je suis chez moué….pas mécontent même si tout s’est bien passé. A la revoyure Bretagne !!!!!!!!!!!!

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24 février 2020 1 24 /02 /février /2020 20:45
« On ne devrait jamais quitter Montauban »

« On ne devrait jamais quitter Montauban », et à défaut, on peut toujours y aller et c’est ce qu’on fait car on ne connaît pas et c’est pas trop de loin de là qu’on est, Toulouse.

Tarn et Garonne et pour ceux qui n’avaient pas reconnu cette phrase célèbre, c’est celle dite par Lino Ventura quand il s’aperçoit que les emmerdes vont pleuvoir pour être monté à Paris régler quelques affaires.

Nous on y va pour visiter, les emmerdes c’est pas notre truc. 60000 habitants c’est une bonne mesure pour une ville qui ressemble à ses grandes sœurs Toulouse et Albi pour son décor de briques rouges et à la lumière du soleil, ça fait des belles couleurs chaudes.

La cathédrale est moche et ne présente pas d’intérêt à part les quatre statues monumentales que l’on a descendues du toit. Elles n'ont pas un bel aspect après avoir passé tant de temps dehors. Il manque des détails. C’est Louis XIV qui l’a faite construire pour bien montrer que le protestantisme c’était haz bin. Peut-être aussi une descente de croix dans un style moderne intéressant mais je n’ai pas noté et personne n’en parle. Sinon c’est la ville d’Ingres et de Bourdelle et il y a un beau musée tout neuf en leur honneur. On n’ira pas, pas le temps.

Mais on se promène dans la ville et ça nous plaît à part le grand trou qu’on creuse pour faire un parking de cinq étages. C’est pas finies ces conneries ???? Heureusement Lulu la Nantaise nous redonne le sourire

« On ne devrait jamais quitter Montauban »
« On ne devrait jamais quitter Montauban »
« On ne devrait jamais quitter Montauban »

 

Marché animé, place Nationale bordée d’arcades toutes différentes nous dit-on (dans la drôle de boutique tenue par une dame qui a vraiment envie de parler et c’est tant mieux) car construites à la demande des artisans et plus ils étaient riches plus elles étaient grandes ce qui donne cette succession de volumes différents. Élégant !!!!!!!

Des cafés l’entourent et des terrasses accueillent les gens sous un soleil radieux et qui réchauffe.

Pause déjeuner dans un resto végé pas mal du tout. Les potes sont sympas et pensent à moi.

C’est aussi la ville d’Olympe de Gouges. Le théâtre porte son nom. Ca fait pas mal de monde du coup.

« On ne devrait jamais quitter Montauban »
« On ne devrait jamais quitter Montauban »

On continue la balade dans la ville, Rue du Crieur, une très belle bouquinerie, une sculpture à un carrefour devant l’hôpital, une vieille publicité, et retour le long du Tarn pour passer près du Pont Vieux et du Pont Neuf. Le premier a été construit entre 1304 et 1335. Le second en 1911 est en béton armé. Deux beaux exemples d’architecture à 700 ans d’intervalle qui ont tous les deux résisté à la crue millénaire de février 1930.

« On ne devrait jamais quitter Montauban »
« On ne devrait jamais quitter Montauban »
« On ne devrait jamais quitter Montauban »
« On ne devrait jamais quitter Montauban »

C’est la fin de la balade. On peut aussi rappeler que c’est dans cette ville, le 15 mars 2012, que Mohamed Merah a commencé sa funeste histoire et ça c’est bien plus tard que celle des Pendus de Montauban en 1944. A bientôt.

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7 septembre 2019 6 07 /09 /septembre /2019 07:31

Changement de décor. Après la plage où l’on s’abandonne parmi les coquillages et les crustacés, la grande ville offre un décor tout aussi désolant de l’abondance du luxe et des foules assises aux terrasses des cafés que l’on facture ici à des prix exorbitants alors qu’on sait bien que ce n’est d’abord que de l’eau. On en reparlera…..de l’eau.

Mais personne ne râle sauf moi.

Quant à la bière, sous prétexte que l’on y a mis quelques feuilles de houblon de plus et qu’elle se nomme maintenant IPA, on la facture à presque 4 balles alors qu’on sait bien que la bière c’est surtout de l’eau.

Mais personne ne râle sauf moi.

Nous quittons le centre surexploité où le prix du mètre carré atteint des sommets que les gens honnêtes ne pourront jamais atteindre ce qui explique en grande partie les records d’affluence lors des manifs des GJ dans cette ville, pour des quartiers excentrés. Les grues zèbrent le ciel, ça construit à tout va et les architectes s’en donnent à cœur joie dans le destructurisme à gogo. Fenêtres bancales, toits aux multiples pentes, maisons dans les étages mais on voit ça aussi à Paris dans le nouveau quartier des Batignolles, c’est tendance. Les entrepôts ont disparu laissant place à des bâtiments abritant startupes, bars et restaurant branchouilles.

Y’a même des martiens qui sont venus y poser une de leur soucoupe. Pour l’instant ils observent.

De Bordeaux à la Grande Maison
De Bordeaux à la Grande Maison
De Bordeaux à la Grande Maison

La Cité du Vin abrite une collection de boutanches du monde entier dans une belle structure de bois et verre. Certaines mauvaises langues disent que ça ressemble à un bassinet pour pisser dans les hostos. Je ne serai pas aussi méprisant. De la terrasse du resto, où ça ne se bouscule pas, mais à 100 balles le repas on peut comprendre, on a une belle vue sur la ville et le nouveau pont Chaban et ça c’est gratuit. Les quatre pylônes en béton permettent au tableau central de se soulever quand les gros bateaux veulent passer sauf quand des activistes s’y enchainent pour empêcher les bateaux/croisières/pollueurs d’accoster. Il a quand même réussi à forcer le barrage mais plus tard dans la soirée.

ça donne le tournis
ça donne le tournis
ça donne le tournis
ça donne le tournis

ça donne le tournis

Un long canal à écluses donne accès à un nouveau port de plaisance où quelques rares voiliers sont accostés mais Antares attire l’œil par ses belles dimensions (20m), son mât à quatre étages de barres de flèche et ses multiples winchs sur son pont plat. Belle bête de course ????

Je demande si des gens y résident et une femme en sort. Elle me dit l’avoir acquis au mois de février et le destiner à des croisières pour jeunes des quartiers défavorisés et en faire un lieu d’aventures et de découvertes. Beau projet.

Antares

Antares

Acquis pour 75.000€, ce plan Briand aurait appartenu à Marc Pajot. Tout cela à vérifier me dit-elle. Mais je ne trouve rien qui corresponde. En tout cas c’est un sacré beau voilier. Au fond on peut voir l’ancienne base sous marine qui ressemble trait pour trait à celle de St Nazaire. Normal, construite par les mêmes architectes. C’est là qu’on va sous un soleil de plomb. C’est un musée et il propose deux expos : Vertigo Sea de John Akomfrah et Rivages du photographe Harry Gruyaert.

De Bordeaux à la Grande Maison

Mais il faut aussi se recueillir devant le mémorial qui rappelle que des hommes y sont morts d’épuisement et sont enterrés dans cette structure de béton. C’était pour la plupart des républicains espagnols ayant fui la dictature de Franco et certainement offerts à l’occupant par la milice française.

De Bordeaux à la Grande Maison

La première consiste en un film de 48 mn sur 3 écrans géants où « il écrit une histoire sociale des océans et présente un témoignage sur l’humanité, la beauté et la violence ». C’est tragiquement beau. Le photographe m’ennuie profondément avec ses grands formats sans grand interêt sauf deux photos, une de Bénarès et l’autre à Ostende où l’on pourrait penser que c’est Bashung ou Arno qui s’y promènent.

De Bordeaux à la Grande Maison

Retour en bus et tram. Ça cogne trop fort dehors. Le clou se tord. On descend à Darwin, nouvel espace réservé aux luttes climatiques. On se repose dans la grande cafét et on se dit qu’on a bien de la chance de pouvoir profiter de tout ce confort. Criolo y donne un concert vendredi. Chiotte, j’y serai pas. Petite marche et traversée de la Garonne en bateau-bus.

De Bordeaux à la Grande Maison

Retour maison. Ce soir Roubaix à l’Utop.

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 08:17

Quand même cette ville mérite le déplacement, non seulement pour y revoir ses ami.e.s mais pour elle aussi, celle qu’on nomme la ville lumière. Comme je loge dans le 17° mais pas du coté bourge de la place des Ternes mais plutôt celui de la place Clichy, j’en profite cette fois pour déambuler dans le quartier. Il a bien changé depuis que je le connais, ça fait un bail, 1998, alors forcément. Les cafés populaires sont devenus branchés, les restaurants jalonnent les rues, les magasins de fringues ne proposent pas du badgam, les jeunes couples y font des enfants à tire larigot et les poussettes envahissent les trottoirs poussées encore par leurs parents avant qu’ils ne déménagent dans d’autres quartiers plus huppés plus tard.

Comme toujours, y’a pléthore de choses à voir et à faire mais je me laisse tenter par le film argentin ‘La Flor’. Quatorze heures en tout proposé en trois films. Je vais voir la première série de deux. Ça commence autour d’une momie qui va forcément propager des ondes mystérieuses sur l’une d’elles pour se terminer par une pseudo comédie musicale au sujet d’un couple fameux des années 80 que tout le monde rêve de revoir se reformer. Bon ça ressemble à de la série Z totalement assumée par le réalisateur et ça se regarde nonchalamment et je ne suis même pas sorti en cours. Ça prouve !!!

On en dit ça aussi : « La Flor » cambriole le cinéma en six épisodes. Chaque épisode correspond à un genre cinématographique. Le premier est une série B, comme les Américains avaient l’habitude d’en faire. Le second est un mélodrame musical avec une pointe de mystère. Le troisième est un film d’espionnage. Le quatrième est une mise en abîme du cinéma. Le cinquième revisite un vieux film français. Le sixième parle de femmes captives au 19e siècle. Mon tout forme « La Flor ». Ces six épisodes, ces six genres ont un seul point commun : leurs quatre comédiennes. D’un épisode à l’autre, « La Flor » change radicalement d’univers, et chaque actrice passe d’un monde à l’autre, d’une fiction à un autre, d’un emploi à un autre, comme dans un bal masqué. Ce sont les actrices qui font avancer le récit, ce sont elles aussi qu’au fur et à mesure, le film révèle. Au bout de l’histoire, à la fin du film, toutes ces images finiront par dresser leurs quatre portraits. Je ne sais pas si je pourrais voir la suite sinon en attendre la diffusion en Dévédé.

Paris sous le soleil

Je rentre à pied et je vais à la rencontre de mon pote P. qui couvre le procès d’A. Merah au palais de justice. Faire la queue pour le contrôle qui rigole pas mais faut mieux. Y’a une autre queue mais c’est pour la Ste Chapelle. Je le retrouve en haut des marches et il m’emmène devant la salle des assises et son installation sommaire pour le montage des images : les avocats, dont le célèbre Dupont-Moretti qui va fumer dans un sas pas du tout prévu pour ça au grand dam des fonctionnaires du coin, les témoins, tout le monde passe par là. On visite. C’est la première fois que je me balade dans ce lieu de justice. Je le laisse à son boulot et je reprends mon chemin. Forum de Halles, Place Ste Victoire, Port Royal. La rue St Honoré est polluée à mort, impossible de respirer la dedans. Je remonte l’avenue de l’Opéra puis la Madeleine où je me paye un flan de la mort qui tue chez Fauché. Ça vaut le coup de claquer un peu plus que d’habitude pour manger autre chose qu’un truc gélatineux sans gout. Une vraie tuerie et j’aime l’idée qu’un pâtissier de renom fasse un gâteau populaire sans chichi et tralala. Merci !!

Le lendemain, avec un ami, nous décidons d’aller voir l’installation de JR à la pyramide du Louvre. Manque de pot, c’est pas fini est c’est plutôt un truc à voir de haut car ça représente un trou mais comme c’est en trompe l’œil et à plat, ça donne rien. On en profite pour visiter le musée des Arts Déco où je ne suis jamais venu. Lui si, car c’est son domaine. Il s‘intéresse surtout à la céramique et les couverts dont il a une collection qui ferait pâlir le conservateur du musée quoique il doit en avoir un paquet dans ses réserves.

On passe par tous les âges et on tombe sur le berceau du Duc de Bordeaux. Un gars qu’a failli être roi, mais c’est le duc d’Orléans qui lui a piqué la place et c’est de là que vient l’expression péter dans la soie car le berceau en est recouvert et comme forcément, comme tous les mioches, il a du péter, et bien il l’a fait dans la soie, lui….. le genre de truc humble pour gosse de riche si vous voyez ce que je veux dire (les photos parlent d’elles mêmes).

Paris sous le soleil
Paris sous le soleil

Y’a une nouvelle galerie consacrée aux œuvres du 20° mais c’est immense et il faudra revenir mais  je tombe par hasard sur quelques céramiques contemporaines dans une salle consacrée aux vases : du Wayne Fisher, Varlan, Betty Woodman et Rousseau. Ça rappelle des choses.

Paris sous le soleil
Paris sous le soleil
Paris sous le soleil

 

Du cinquième étage, on a une belle vue sur Paris. Profitons donc.

Paris sous le soleil

 

Je voulais aller voir la partie 2 de La Flor mais ça se terminait trop tard alors tant pis. On rentre à pied une nouvelle fois mais par la rue de Rome et tous les luthiers puis par le quartier de Batignolles. Belle balade.

Samedi et dimanche matin, travaux pour Attac. Toujours bien de retrouver les copines et copains de l’asso mais les contenus faiblissent. Ça risque de lasser à la longue.

Mais le samedi soir, grande nouveauté pour F. et moi-même, un concert à la Philharmonie de Paris pour deux œuvres de Bartok : Le Mandarin Merveilleux et le Concerto pour Orchestre avec le Budapest Festival Orchestra mais malheureusement sans son chef attitré, Yvan Fisher. On verra bien….La salle est magnifique et nos places nous situent juste au dessus de l’orchestre avec vues sur le piano et le chef. Mais j’ai trouvé que le Mandarin avait été joué un peu trop fort et sans les nuances nécessaires. Je n’ai pas eu le frisson espéré. Mieux pour le Concerto. Il y avait aussi un chœur de femmes pour des chants populaires. Pas mal même si pas tout à fait mon truc.

Le dimanche aprèm, Expo de Alex Majoli au Bal. Belles photos NB sur des faits de société à travers le monde : Europe, Brésil, Chine, Inde et Congo. Vraiment bien.

 

femmes chinoises qui chantent des slogans avant de prendre le boulot.....

femmes chinoises qui chantent des slogans avant de prendre le boulot.....

Lundi dernier jour et il fait trop beau pour s’enfermer alors autant se promener dans la ville.

Mardi matin grosse pluie pour pleurer la mort d’Agnès Varda qui sera enterrée aujourd’hui au Père Lachaise mais elle cesse au moment de son arrivée et moi je monte dans le train qui me ramène chez moi.

Je lis le livre d’Antoine de Baecque : La traversée de Alpes, Essai d’histoire marchée,  et je me régale car je vois très précisément les lieux que j’ai traversés

Paris sous le soleil

et j’arrive sous le soleil et la chaleur.

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 10:48

Je me suis pointé vers 11h00 à l’entrée. Déjà du monde dans la file. Je me faufile et je rentre rapidement. Dehors ça pince.

Ma carte de presse Tintin me permet de voir les expos gratis. Avantages acquis comme diraient certains et je prends. On  verra bien le temps que ça durera pour l’instant ça passe encore.

Au premier étage, Tadao Ando, un architecte japonais  en haut de l’affiche. Une influence Corbusienne dans ses églises épurées au possible et beaucoup d’élégance dans l’intégration de son œuvre dans le paysage. Très beau temple dédié à Bouddha (on peut voir sa construction en accéléré).

Il réalise, pas lui, des ouvriers, la transformation de l’ancienne Bourse du Commerce de Paris (rue du Louvre) en un nouveau musée. Les maquettes sont magnifiques et géantes.

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture

Au même étage, quatre lauréats du Prix Marcel Duchamp

Mohamed Bourouissa ‘pas le temps pour les regrets’ nous emmène dans l’Hôpital Blida-Joinville d’Alger où Franz Fanon a introduit en 1950 des nouvelles méthodes de soins. Nous sommes guidés par Bourlem Mohamed, un patient qui bénéficia de ses méthodes.

Marie Voignier nous propose un film à la rencontre des habitants d’une forêt du Cameroun. Sans aucune intervention de sa part, nous partageons leurs vies et leurs croyances. Très belles séquences.

Thu van Tran et Clément Cogitore sont aussi exposés mais je suis passé plus vite.

Petite pause falafels à l’extérieur et je reviens de suite.

Je grimpe dans les étages, monter au cinquième et redescendre au quatrième pour une expo consacrée à deux artistes Polonais : Kataryna Kobro (1898-1951) et Wladyslaw Strzeminsky (1893-1952) . Elle russe d’origine allemande et lui polonais né à Minsk. Ils se rencontrent en 1918, collaborent avec Tatline et Malevitch et créent un système basé sur l’unité : l’Unisme (ça a l’avantage d’être clair). L’objectif final étant un changement social soit par la réorganisation de l’environnement humain soit par le perfectionnement du regard des hommes sur le monde et de leur manière de le comprendre. J’ai été conquis par le travail de ces deux artistes : la sculpture (elle) et la peinture minimaliste vraiment très poétique (lui). Il a aussi traité à sa manière la Shoah.

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture

Comme je suis au quatrième étage, j’en profite pour me promener dans cet immense espace consacré aux œuvres contemporaines. Nouvel accrochage que je ne connais pas. Ça vaut vraiment le coup car la qualité des œuvres exposées est à son maximum et comme les thèmes changent pratiquement dans chaque salle, on ne s’ennuie pas du tout et je passe de surprises en étonnement. C’est magique.

Jardin d’hiver de Dubuffet

Mur de Feuilles – j’avais fait un tableau dans le même esprit mais de cette taille j’avais pas osé

Un des projets pour la Très Grande Bibliothèque

Et revoilà David Byrne

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture

Je remonte au cinquième où le Cubisme a sa méga rétrospective. Alors, si vous ne connaissez pas ce mouvement de peinture, voici une unique occasion de le découvrir car il y a tout ce qu’il est possible de voir et ce qui se fait de mieux en la matière et provenant du monde entier (j’aime bien regarder d’où il vient ce tableau). Quelques 300 pièces de Georges Braque, André Derain, Henri Laurens, Robert et Sonia Delaunay, Fernand Léger (un de mes préférés), Francis Picabia, Pablo Picasso, Marcel Duchamp, Juan Gris, Albert Gleizes, Jean Metzinger ……et j’en oublie tellement qu’y’en a. Sculptures, peintures, collages…..c’est énorme……je m’intègre à quelques groupes menés par des conférencières pour capter des bribes d’explications. Super !!!!!!

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture

Hé !!!!!! C’est pas fini. Au sous sol, encore une expo. C’est dingue ce truc, Photographie, arme de classe : La photographie sociale et documentaire en France, 1928-1936

 Je recopie : « Photographie, arme de classe », c’est ainsi que le journaliste Henri Tracol (1909-1997) ouvre son texte manifeste destiné à fédérer la section photographique de l’association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR). L’association fondée en 1932 à Paris, dans un contexte de montées des crispations politiques, économiques et sociales, rassemble à côté d’autres branches du front artistique et culturel (théâtre, chants, cinéma, littérature, peinture, etc.), les photographes parmi les plus engagés de l’avant-garde parisienne : Jacques-André Boiffard, Henri Cartier-Bresson, Chim, André Kertész, Germaine Krull, Eli Lotar, Willy Ronis, René Zuber, et bien d’autres encore. Aux côtés d’amateurs ou d’ouvriers qu’ils accompagnent dans leur pratique de la photographie, ces derniers ont expérimenté un langage à la croisée du discours critique, du geste militant et de l’esthétique du documentaire. Ils se sont appuyés sur les exemples soviétique et allemand tout en poursuivant une voie propre au contexte social et politique français.

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture

A la cafétéria où je ne prends rien, les gobelets en carton ne sont pas recyclés et ça me met en pétard, j’observe trois femmes qui parlent tout en donnant le gouter à leurs enfants, des tous petits et des plus grands mais pas très. Elles parlent une langue que je ne connais pas mais que je devine du nord. Suède ou Danemark ? Je finis par demander : Suède. Pas mal. Une black, une très brune et une très blonde. Quel bel ensemble mais quelles pipelettes !!!

Avant de quitter ce lieu magnifique je fais un tour dans la bibliothèque où je ne suis encore jamais allé. Il règne un silence respectueux. Des gens viennent pour se reposer et dormir dans des fauteuils confortables et au chaud, leurs sacs pas forcément de dernière mode, plutôt en plastique même, et remplis de leurs uniques possessions si on peut appeler ça posséder, disons retenir près de soi.

Des centaines d’ordinateurs à la disposition des gens qui viennent étudier ou simplement lire ou se brancher sur des chaines de télévisions étrangères (un poste par pays). Impressionnant.

Voila, je sors de ce temple coloré et dédié à la connaissance des arts, à l’émancipation, à la rencontre avec l’autre grâce à toutes les formes que l’art peut prendre. Six heures de déambulation. Je n’ai jamais passé autant de temps dans un musée et c’est une expérience unique. Grand !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 08:56
Paris, la preuve par quatre - Deuxième partie, des toiles pas abstraites quoique

Dimanche après midi, après les cessions d’intenses réflexions proposées par mon asso préférée, je retrouve Florence et Thierry au Palais de Tokyo, qui se trouve bien à Paris rassurez vous, pour une expo de Tomàs Saraceno intitulée ON AIR. Voila ce que l’on en dit, je copie et cela m’évite de tout répéter (vous en faites ce que vous voulez) :

L’exposition ON AIR se présente comme un écosystème en mouvement, accueillant une chorégraphie à plusieurs voix entre humains et non-humains, où les oeuvres révèlent les rythmes et trajectoires communs, fragiles, et éphémères qui unissent ces mondes. ON AIR se construit grâce à la multitude de ces présences, animées et inanimées, qui y cohabitent.
L’exposition est comme un ensemble, qui révèle la force des entités qui peuplent l’air et la manière avec laquelle elles nous affectent : du dioxyde de carbone (CO2) à la poussière cosmique, des infrastructures et fréquences radio à de nouveaux couloirs de mobilité aériens. Ces histoires invisibles, qui composent la nature dont nous faisons partie, nous invitent à repenser poétiquement notre manière d’habiter le monde – et à réévaluer notre manière d’être humain.

Alors que les activités industrielles prédatrices exploitent la Terre, épuisent ses ressources et menacent d’entières écologies, ON AIR célèbre de nouvelles manières d’imaginer une planète libérée de frontières et d’énergies fossiles, au travers de nouveaux modes de production de la connaissance. De cette manière, l’exposition répond aux défis posés par l’Anthropocène, terme proposé pour décrire une époque de la Terre dans laquelle nous vivons désormais, et qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global sur l'écosystème terrestre. C’est ainsi particulièrement au travers des activités de l’Aerocene, un projet artistique interdisciplinaire initié par Tomás Saraceno, qui cherche à réactiver un imaginaire commun afin de collaborer éthiquement avec l’atmosphère et l’environnement, que les visiteurs sont invités à s’engager collectivement dans un exercice d’harmonisation planétaire.

ON AIR réunit une grande variété de collaborateurs, rassemblant des institutions scientifiques, des groupes de recherches, des activistes, des communautés locales, des visiteurs, des musiciens, des philosophes, des animaux non-humains, des phénomènes célestes, qui participent tous à la vie de l’exposition. Des ateliers, des concerts, des séminaires ouverts au public enrichissent régulièrement une exposition transformée en une vaste « jam-session cosmique », résonnant au rythme des rencontres et d’assemblées nées de nouvelles solidarités entre espèces.

Paris, la preuve par quatre - Deuxième partie, des toiles pas abstraites quoique

Il n’y a pas trop de monde quand on arrive. La première salle est incroyable avec des tableaux de toiles d’araignées dans une ambiance totalement noire. Toiles d’at-tent(s)ion. 76 toiles d’araignées d’espèces différentes créent un monde fascinant ressemblant à des galaxies magnifiques suspendues dans l’espace. Il n’a a aucune séparation entre ces fils tissés et nous et les gardiens doivent répéter sans arrêt de ne pas s’approcher des œuvres.

Dans une autre salle, cinq fils de soie sont captés par une caméra qui transforme leurs oscillations en sons.

Ça plane pas mal.

D’autres salles pour nous transporter dans l’espace, voir des stylos suspendus tracer des toiles seulement mus par des ballons qui flottent, observer une Argyronète accrochée à sa toile ou encore Algo-R(h)I(y)thms où on peut se faufiler dans une immense toile de fils tendus et reliés à des capteurs qui, si on les frotte ou on les pince, produit une vibration. Je reste un bon moment à observer ce ballet parce qu’il fallait attendre presque 50mn pour en jouer.

Je perds mes comparses mais je les retrouve dans une salle où sont exposés des ballons qui nous font rentrer dans l’âge de l’Aerocene.

Fin de la visite après plus de deux heures de déambulation. Il faut bien une bonne pâtisserie de Carette (sur la place du Trocadéro) pour se remettre d’aplomb mais fieu que c’est proutissime, impossible vraiment de vouloir ressembler à ces gens attablés même si un monsieur très gentil et qui lit le journal me dit que le dimanche c'est pas le bon jour pour venir. Mais le Mt Blanc, le Paris-Brest et l’Opéra se laissent bien manger sans aigreur d’estomac même installé.e.s sur un banc. Je laisse tout de même un billet de 100 milliards et les emballages en trop à la serveuse qui rigole bien (on est très bien élevée ici).

Ça suffit pour aujourd’hui.

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 08:20

La première étape passe par la mort, après il ne faudra plus passer que par une résurrection pour accéder au nirvana et c’est bien ce qui est prévu.

On oublie Achille pour un temps et on se concentre sur le bonheur d’être dans cette ville.

J’ai rendez vous dans le 20° avec la femme qui m’héberge ce weekend. C’est une des pratiques de notre Asso que de proposer aux militants qui se déplacent de dormir chez ceux qui sont là. Ça rend un grand service et on se connait un peu même si on ne s’est jamais vu, on partage les mêmes idées.

Donc en attendant de rencontrer Sophie je fais un tour au cimetière du Père Lachaise. Sur le mur qui longe ce parc aux endormi.e.s, une fresque en métal de plusieurs centaines de mètres porte les noms des dizaines de milliers de morts parisiens (presque 100.000) disparus durant la grande guerre, 1914-1918 et jusqu’en 1923. Des gens viennent chercher le nom de leur aïeul.

Dès l’entrée, je me dirige vers la petite guérite où deux gardiens discutent et je demande où se trouve la tombe de Bashung. Un des deux me dit tout de go : «  Bashung ? Mais c’est le plus grand. Venez, je vous y emmène ». Sur le chemin, nous évoquons ce chanteur disparu et nous nous accordons sur le fait que personne ne pourra jamais le remplacer.

« Je découvre encore des mots cachés », m’avoue-t-il. Tout comme moi.

Nous passons par la tombe de Jim Morrison où des amerloques s’adonnent à des cérémonies d’adoration que nous sommes priés de ne pas commenter.

« Je ne les supporte plus », me dit-il.

Puis voici le carré où se retrouvent Bashung, Higelin, Mano Solo et Desproges. Parmi eux se faufilent les tombes de Chabrol et Chopin, entre autres.

Paris, la preuve par quatre - Première partie
Paris, la preuve par quatre - Première partie
Paris, la preuve par quatre - Première partie
Paris, la preuve par quatre - Première partie
Paris, la preuve par quatre - Première partie
Paris, la preuve par quatre - Première partie

Il est 17h30, le cimetière va fermer et je monte à pied jusqu’à Gambetta où j’ai rdv avec Sophie qui arrive avec son vélo, un beau Batavus à boite de vitesses, " une merveille me dit-elle". Elle me donne une paire de clefs, je dépose mon sac puis je file à  Radio France pour assister à un concert en hommage à la fin de la guerre de 14/18.

Le Tombeau de Couperin et le Concerto pour piano et orchestre « pour la main gauche » de Ravel suivi d’une création mondiale de Philippe Hersant : Sous la pluie de feu. On termine avec Igor Stravinsky et une Symphonie en trois mouvements. Pascal Rophé à la direction.

Les deux œuvres de Ravel nous transportent, magnifiquement interprétées par l’orchestre et le jeu flamboyant de Nelson Goerner au piano. Grosse claque !!!! Il faut bien l’entracte pour reprendre pied sur terre.

La création de Philippe Hersant est une œuvre splendide, tout en retenue et douceur et les solos de violoncelle et violon viennent avec quelques frottements et pincements accentuer l’impression de respect offert à tous ces morts. C’est peut-être dans l’interprétation de la partition stravinskienne que l’orchestre a péché par quelques départs un tout petit peu hésitants et l’on voit bien que c’est dans les œuvres françaises qu’il est le plus à l’aise mais à leur défense, je crois que cette symphonie est vraiment plus exigeante. Mais le tout fut d’un très haut niveau et ce concert restera comme un grand moment de musique. Nous nous trouvions juste à coté de l’orgue soit en face du chef d’orchestre ce qui permet d’observer sa façon de conduire particulière. L’acoustique est tellement exceptionnelle que cela ne change rien, on entend des détails d'une incroyable précision sauf peut-être pour les solos du violon (Hélène Collerette) et du violoncelle (Nadine Pierre) qui faisaient vraiment face au public.

Paris, la preuve par quatre - Première partie
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