Le monde est à bout de souffle
Pas encore tout à fait mort
Mais bien en voie de disparition lente et progressive
Le monde politique est en déliquescence
Confronté au gouffre qui le sépare
De la réalité quotidienne des gens
Entre soi-tisme, autopromotions, enfermés dans leur propre monde
Ils sont devenus totalement aveugles et couards
Faudra-t-il un soulèvement massif et la destruction
Des fondements de ce capitalisme à la voracité infinie
Pour repartit sur des bases plus humanistes ?
Je n’ose espérer cette issue et préférerais une prise de conscience
Mais les discours et les tendances globales ne le laissent pas présager
La sensation de laisser faire qui permet de penser que les lois ne s’appliquent plus vraiment à chacun de nous
entraine des comportements d’égoïsme et d’incivilité de plus en plus préoccupants. On le voit particulièrement sur les routes où les délits sont fréquents. La disparition de la surveillance, à part des radars faits pour engraisser les caisses sans discernement, fait croire que l’on peut « passer à travers ».
Cela rejoint le sentiment de malversations et de fraudes dont nous sommes les témoins et qui gangrènent toutes les strates de notre société. Je ne citerai pour aller au plus direct, qu’un dicton bien connu des Gardois « La loi, je l’encule ».
Si tout le monde pense que c’est ainsi qu’une démocratie peut fonctionner, nous avons du souci à nous faire.