TRISTESSE DE LA TERRE. Une histoire de Buffalo Bill Cody – Eric Vuillard – Actes Sud C’est le récit de la vie de cet homme et surtout de son idée folle de créer un spectacle qui fut en sorte la naissance du Show Bizness : The Wild West Show. Des centaines de cavaliers retraçant dans un déluge de feu et de poussière la grande épopée de la conquête de l’ouest. Mais le point culminant de ce spectacle, celui pour lequel des millions de personnes viennent et payent, c’est pour voir ou revoir des Indiens en vrai. Oui, ces sauvages à la peau rouge, splendidement vêtus de leurs parures de guerriers, ils...
LA FRACTALE DES RAVIOLIS – Pierre Raufast – Alma Editeur Lassée d’être trompée par son mari, une femme décide de le faire disparaitre pendant un diner et à l’aide d’un plat de raviolis agrémenté de quelques substances nocives. Mais au moment de le servir, la voisine débarque avec son rejeton et leur demande de le garder pendant qu’elle va à l’hôpital car la petite a eu un accident. Patratac, tout le plan s’effondre. Cet instant fatal est un instant fractal. De chapitres en chapitres, l’auteur va nous emmener au grès d’évènements de l’histoire aussi prestigieuse que banale où les choses ont basculé,...
4 jours dans les Baronnies 2 jours très chauds très très chauds 2 jours moins chauds très biens, très très biens Sophie me récupère tôt le matin passage à la boulac pour le pain qui va bien Willy s’excuse car la boule est raplapate c’est pas grave je lui dis ce sera la boule raplaplate de la rando nous v’là partis route éclair comme d’hab pour rejoindre ce p’tit coin de paradis nous laissons la voiture au col d’Ey Il fait déjà chaud pour rallier Ste Jalle mais ça descend alors ça va la montée vers le Poët Sigillat nous fait souffrir mais ce n’est rien comparé à celle qui nous fait atteindre le...
Le Brésil revient en force la dernière fois dans les années 2000 Brazil Dois Mil ça s’appelait avec profusions de groupes Maintenant 2014 et la Coupe du monde de foot qu’importent les dégâts qu’importent les expulsions musclées des habitants des favelas pour « sécuriser les périmètres » la coupe aura lieu et les passionnés de toute la planète vont se ruer dans les arènes pour applaudir les milliardaires du ballon rond tandis que les pauvres resteront chez eux devant leurs écrans de télévision mais la révolte gronde un peu partout ceux qui crient pour des écoles des hôpitaux, des services publics...
Bird People de Pascale Ferran Dès le début du film nous sentons que ce que nous allons voir ne va pas être anodin car la caméra introspective de PF ne nous laisse pas de répit dans ce voyage entre la gare de l’est, son sol comme une horloge/boussole, les couloirs, les escalators pour arriver à l’aéroport de Roissy où nous allons séjourner pour le reste du temps. Elle se promène de visage en visage, espionnant les conversations téléphoniques, douces ou heurtées, pénètre dans les écouteurs qui masquent les bruits extérieurs aux voyageurs désireux de s’isoler et puis peu à peu nous nous rapprochons...
Le monde est à bout de souffle Pas encore tout à fait mort Mais bien en voie de disparition lente et progressive Le monde politique est en déliquescence Confronté au gouffre qui le sépare De la réalité quotidienne des gens Entre soi-tisme, autopromotions, enfermés dans leur propre monde Ils sont devenus totalement aveugles et couards Faudra-t-il un soulèvement massif et la destruction Des fondements de ce capitalisme à la voracité infinie Pour repartit sur des bases plus humanistes ? Je n’ose espérer cette issue et préférerais une prise de conscience Mais les discours et les tendances globales...
C’est un livre délicieux qui distille à touches délicates pour ceux qui la connaissent déjà ou ceux qui désireraient la connaitre mieux, des impressions, des visions, des rencontres, des visites de lieux dans cette ville qui fascine ou rend fou. O pintor Paul Gauguin amou a luz na Baía de Guanabara O compositor Cole Porter adorou as luzes na noite dela A Baía de Guanabara O antropólogo Claude Levy-Strauss detestou a Baía de Guanabara: Pareceu-lhe uma boca banguela. E eu menos a conhecera mais a amara? Sou cego de tanto vê-la, te tanto tê-la estrela O que é uma coisa bela? De quartiers en quartiers,...
Si Eric n’avait pas été là pour me dépanner, mon voyage pour la côte atlantique aurait été sérieusement compromis car entre le train du matin pour Nîmes supprimé et le bus rendu invisible par la foire à la merdouille qui envahit les rues de Beaucaire, impossible de me rendre au départ du train pour Bordeaux ce matin. Mais j’ai tout de même eu le temps de sauter du train à la gare, me précipiter chez Baillardran pour un ravitaillement express en cannelés avant de prendre le train suivant pour La Rochelle Ouf, Ouf, Ouf !!! Je retrouve la bande qui vient me chercher à la gare et son beffroi en forme...