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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 20:43

Jeudi : dernier jour

 

Ah, enfin une belle journée de théâtre même si elle a été plus musicale que théâtrale. Je commence par un spectacle autour des chansons de Bobby Lapointe, duo composé de Damien au chant et  pitreries et de Bruno au chant, guitare  et blagues. J’ai bien ri devant leurs facéties et connivence autour de ces textes plus ou moins connus.

Les phénomènes de foire

 

Puis je me rends au théâtre de la Manufacture pour une pièce « qui tente de mettre à jour l’obscur mystère qui relie l’homme, les choses et les mathématiques » : Le T de n-1.

Compagnie « les ateliers du spectacle ».

Très belle mise en scène avec des objets animés qui apparaissent, des jeux de lumières, des bruits, du vent et une actrice au centre qui répond aux questions d’un critique qui va finir par se faire absorber par la matière même de ses questions. Tout à fait passionnant et inventif !

 

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par exemple mais ce n’est pas le seul…………………..

 

Je termine toujours à la Manufacture par un concert de slam donné par un chanteur de Charleroi de la « Compagnie de l’ancre » 

Nés poumons noirs : Mochélan et Rémon Jr

Je les avais rencontrés par hasard dans une rue d’Avignon ce matin où ils donnaient un aperçu de leur concert et j’avais reçu une invitation alors me voilà.

Super moment, textes forts et construits sur leur ville de Charleroi, leur vie et les ressentis. Très bon accompagnement aux claviers, percus électroniques et harmonica. Belle mise en scène. Un très beau moment de musique.

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 20:14

Mercredi

 

J’ai de nouveau rendez vous avec mon couple de suisses et leur musique contemporaine :

 

UMS’n JIP,  Swiss  Contemporary Music Duo

Ulrike Mayer-Spohn : flutes à bec ,recorder & electronics

Javier Hagen : ténor, contre-ténor & electronics

 

Le programme de cette année : Electronic Avantgarde # 2013

Œuvres de : Keitaro Takahashi, Chikashi Miyama, Octavi Rumau, Panayiotis Kokoras et Beat Gysin

 

L’année dernière, j’avais assisté à un concert autour des œuvres de Kagel, Gage, Berio et Aperghis et j’avais été totalement charmé par leur prestation. Cette année, programme de compositeurs totalement inconnus du public et des œuvres rarement jouées ou pas du tout. Je me lance !!!!

Sur la scène un immense instrument trône à coté d’un ordi et d’une table de mixage. Il nous le présente comme une flute à bec contrebasse : le bazar fait plus de 2 mètres de haut et vient d’être refabriqué par une entreprise suisse suivant les plans de l’instrument identique qui existait  au moyen âge. Il en existe très peu dans le monde.

Ces deux personnes sont vraiment extraordinaires. Elles sont la musique, jouent cette musique avec une émotion qui pourrait être absente de cette abstraction sonore. Mais non, ça vibre, ça chante, ça murmure, ça souffle, ça invente en permanence et nous sommes les spectateurs et auditeurs ébahis de ces créations émouvantes.

Une heure de pure plaisir, de sensations nouvelles et  de perceptions encore inconnues.

La musique contemporaine pas simplement intellectuelle et conceptuelle mais vivante et joyeuse.

Que du bonheur !!!!!

Merci à eux.

 

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RDV à 14h00 avec Damien pour tenir la caisse de leur spectacle. Il a l’air d’aller mieux. Presque 30 personnes à ce rendez vous avec Bobby Lapointe, c’est pas mal du tout.

 

16h40 ciné de nouveau : Frances Ha – Film de Noah Baumbach avec Greta Gerwich


Une jeune femme totalement dédiée à la danse, sa vie farfelue, décousue, ses amitiés, ses échecs. Beaucoup de moments de poésie dans sa relation avec Sophie, sa meilleure amie, la danse qui fait entièrement partie de sa vie jusqu’aux traversées de passages piétons et chez des amis. Noir et blanc pour ce cinéma qui met NY à l’honneur et le visage radieux d’une actrice merveilleuse.

 

avignon

 

A demain

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 17:11

Bonjour

J’ai reçu un message de Damien qui m‘annonçait qu’il devait annuler la journée de mardi car il n’avait plus de voix.

J’ai été voir seul «Jacques le Fataliste », théâtre de l’Adresse, 12h25. Un acteur seul joue tour à tour Jacques, son maître ou l’auteur. Simplicité mais le texte de Diderot est très bien servi.


Puis direction cinéma pour la projection unique d’un film de JP Mocky de 1964 : La cité de l’indicible peur (la grande frousse) avec Bourvil, Fr Blanche, JL Barrault,  Jacques Dufilho et Jean Poiret…

Moitié fantastique moitié enquête policière, les dialogues sont à mourir de rires et nous offrent de grands moments de loufoquerie générale.


Retour au théâtre à 16h30 avec une tentative contemporaine : « Contractions «  de Mike Bartlett au théâtre des Halles. Très grosse déception; une première bonne demie heure mais la suite ne tient plus la route avec l’apparition d’un bébé qui ne sait pas quoi y faire et des répétitions trop fréquentes. Le texte n’avance plus comme les idées. Des textes bien plus forts existent sur les conflits dans l’entreprise.

 

Ps : photo 1, pour rappeler notre pièce jouée en juin où je disais :

" Je ne suis qu'un faux poète, j'ai juste remplacé lé nom de Laure par celui de Mauvion...."


                                                                                                                                             La pièce à ne pas vraiment voir

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 19:01

2° jour qui n'en n'est pas vraiment un car toujours pas de théâtre

ça commence demain

retrouvé Damien et Bruno le duo de Bobby et Lapointe

petit déjeuner au théâtre du Chapeau rouge avec les comédiens des autres troupes

fait la queue avec eux pour retirer nos accréditations "pro" et tracté pour leur spectacle

je dis que ça dure 6 heures sans entracte et sans clim mais comme les acteurs sont fatigués après 1h10 on peut sortir

et pis comme c'est après le déjeuner on peut faire la sieste tout en se faisant bercer par les douces chansons du Bobby

et puis on peut leur jeter des tomates mures si ça plait pas

et pis que c'est pour les jeunes de quarante ans et plus....

Ça fait rire

L'aprèm, j' ai assisté à la projection du nouveau film de Yolande Moreau: Henri

c'est très belge avec de paumés magnifiques, de litres de bière, des baraques à frites

et les plages désertes en hiver...

Je suis rentré pour 17h30 récupérer mon panier plein de beaux fruits et légumes pour la semaine

 

A demain

 

Damien et Bruno                                                       Image du générique de fin du film de

les Bobby et Lapointe d'Avignon                               Yolande Moreau : Henri (Pipo del Bono)

 

 

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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 20:15

 

Dimanche, rien n’est encore officiellement commencé. Le défilé pour annoncer les spectacles. En ouverture, un groupe africain qui scande la marche à l’aide d’un rythme très syncopé loin de la monotonie des batucadas locales qui tentent péniblement de faire croire qu’elles en ont compris le sens. Ici le cœur bat avec l'Afrique.

J’ai le programme de l’année :  l’inflation ne fait que croître car c’est plus de 1300 spectacles qui s’offrent à nous dans plus de 100 lieux !!!!!  Un couple rencontré à l’office du tourisme se plaint de cette pléthore. C’était mieux avant du temps de Gérard Philippe et de Jean Vilar. Mais bien sur, avant c’était toujours mieux à l’âge de pierre aussi tant que l’on y est ????? Et puis les intermittents, mon impôts….bla, bla,,bla…

Bon, passons, je leur souhaite un bon festival. Moi je vais au cinéma aujourd’hui : « Tel père, tel fils ». Le théâtre c’est demain.

La ville est encore calme.

 

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 07:10

 

Nous commençons notre voyage à Rio, terre de la Macumba et des écoles de Samba. Dans son disque « Estrangeiro », Caetano Veloso nous la décrit comme aimée par Cole Porter, adorée par Paul Gauguin mais détestée par Claude Levy Strauss, Qui saurait les départager ?
Puis nous nous déplaçons vers le nord et l'état du Minas Gerais, haut lieu du baroque flamboyant, des églises et des exploits de son sculpteur magnifique : « O Aleijadinho » qui, à la fin de sa vie attachait ses outils à ses moignons pour travailler. C'est Milton Nascimento qui nous parle le mieux de son pays à travers la merveilleuse interprétation d'Elis Régina de son »Trem Azul », train que vous avez empruntés Jean Yves et Viviane et qui vous a emmenés jusqu'à la frontière de l'état de Bahia.
Salvador, ville des extrêmes, état survolté où les rythmes naissent à volonté : Gilberto Gil, Afoxé et trios électricos. Puissance noire, négritude assum
Nous remontons encore : Recife, Pernambouc : ville blanche, la samba laisse place au frévo et au maracatu, la macumba au candomblé. Autres rythmes, réminiscence de polka et d'Afrique car pointe du brésil la plus proche du continent mère. Est-ce ici que les bateaux accostèrent ?
Qui le chante ? Lenine, Alceu Valença, Nação Zumbi, Otto, Elba Ramalho ou tant d'autres. Ce pays est si prolixe !!!!!
Mais Pernambouc est aussi un pays : le Sertão, cette terre ingrate où ceux qui peuvent fuir vont se réfugier et tenter une vie meilleure près des mégalopoles. Ceux qui restent, les pauvres et les plus démunis résistent et s'accrochent. C'est aussi la terre de Lampião et des Cangaceiros sublimée par Glauber Rocha et ses films majestueux.
Terre frontalière avec le Piaui : ça y est nous entrons dans le territoire des indiens : PIAUI ce nom évoque  déjà des lieux inconnus.
Notre voyage se termine à São Luis du Maranhão, tour à tour française, hollandaise puis portugaise, cette ville située aux portes de l’amazonie ne cesse d’étonner. Façades recouvertes de carreaux de faïences et en juin, sa fête du « Boï » qui chante le sacrifie du bœuf est une explosion de  couleurs et de musiques syncopées. C’est la nuit toujours qui se fait attendre mais le spectacle est envoutant.
Chacun vit sa propre expérience dans ce pays continent et je laisse Jean Yves et Viviane nous conter la leur.
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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 13:11

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Mardi, 1er jour du FSM : la marche d'ouverture rassemble quelques dizaines de milliers de participants. Le cortège est ouvert par des familles tenant des photos d'hommes le plus souvent et qui réclament de leurs nouvelles : prisonniers ou disparus ? Associations de la société civile où les drapeaux d'Attac/Red/Tunisie sont légions. Le parcours suit une grande avenue transversale et longe la Banque Centrale Tunisienne qui se fait copieusement conspuer ( des hommes aux fenêtres.... costumes cravates....) comme d'autres symboles libéraux. 

 

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Un moment, le cortège s'arrête: des salafistes en ont pris la tête et pour ne pas provoquer des heurts, un grand espace est crée entre eux et le reste des manifestants. Des chants, des slogans, des drapeaux animent la marche. Place Pasteur, la nuit tombe et nous quittons avec regret la manifestation sans pouvoir assister au concert que donnera Gilberto Gil au stade de l'arrivée. Nous sommes épuisés par cette marche de piétinements et ce sera notre premier affrontement avec la ligne 5. Impossible de monter dans la rame à la station République. Les taxis sont rares ou pris d'assaut. De plus, nous ne comprenons pas vraiment le sens du trafic. La solution consiste donc à faire demi-tour jusqu'à la place Barcelone et prendre la rame depuis son départ. Nous rentrons tard à la maison.

 

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le Bar à soupes de Ksar Saïd

 

Nous habitons en banlieue : Ksar Saïd 2, les taxis connaissent bien. C'est un quartier calme, plutôt composé de petits immeubles un peu défraîchis mais nullement délabrés, inondé quand l'orage gronde et que les égouts débordent, les rues se transformant alors en rivières et les carrefours en lacs. Nous y avons loué une villa : c'est pratique car à quelques stations du Campus. Pour le centre, c'est plus loin. Vous avez, la fameuse ligne 5.
Il y a le marché ouvert tous les matins où Hervé vient nous ravitailler en légumes, fruits et autres douceurs; le grand café où les hommes viennent boire leurs "direct", des boutiques pour la beauté des femmes, une boulangerie, des bazars, une poste, un centre des impôts avec son monsieur qui plastifie les documents.
Le lendemain matin, réveillés à 6h15 par "le boss" car hors de question d'arriver en retard : nous sommes "l'équipe du matin" et il nous revient la tâche de tout installer, préparer, organiser le stand pour accueillir les bénévoles de l'association et les participants du Forum. Vers 8h, le campus est encore calme et la lumière douce du matin nous accueille. A 9h tout est prêt; le FSM peut commencer.

 

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Durant trois jours, nous avons ouvert le stand, balayé les vestiges de la vieille, installé les documents et tout ça dans la bonne humeur qui caractérise les militants de notre assoc'. Le stand est pris d'assaut par les participants, surtout à l'heure de changement des ateliers. Tout le monde se croise sur le stand et les 5 ou 6 personnes qui tiennent la permanence ne sont pas de trop pour répondre aux multiples questions.

 

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Les après midi, je reste sur le Campus et je me promène dans les allées noires de monde, me laissant imprégner par les ambiances électriques de la Fac de Droit où les stands arabes montrent toutes leurs déterminations : cortèges de "faux morts palestiniens" accompagnés de cris, de danses et de slogans non équivoques. Photos d'enfants et adultes ensanglantés, maisons détruites aux bulldozers. Un immense drapeau claque au vent. C'est un autre monde qui s'offre à mes yeux, autrement moins policé que celui des associations européennes et des ONG de la Fac de Sciences, de l'autre côté.

 

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Entre ces deux espaces, celui des jeunes;  des tentes, des sanitaires et une estrade où la musique s'exprime joliment : rap, rock, reggae : tous les styles sont représentés et la jeunesse tunisienne fait preuve de beaucoup de talent. Plus loin, une tente rend hommage à Chokri Belaid en musique aussi : chant, oud et tambourin. Je me laisse emporter par la magie et les énergies instantanées.
C'est un peu l'essence du FSM et peu importe si cela parait dérisoire par rapport aux enjeux. Ces moments n'existent que durant ces instants et les vivre leur donne un sens inestimable.
A Dakar c'était la musique improvisée des Guinéens ou d'ailleurs; ici c'est autre chose mais à la fin c'est toujours le FSM qui gagne !!!!

 

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:43
Le paradoxe est donc bien présent, tout d'abord, que, qui choisir parmi le flot de pages qui tendent à nous ensevelir ? Il y en a bien quelques uns qui tentent de sortir du lot par leurs couvertures aguicheuses ou leurs titres provoquant mais nous laisserons séduire ou choisirons nous plutôt celui qui se fait discret, dont on parle peu ou pas ?
Je décide de revenir en arrière et de ressortir de la pile ceux que j'ai pu négliger et le choix s'avère excellent! Je ne laisserai pas imposer le dictât de la nouveauté.
Et puis tous ces romans qui gravitent autour du moi, des souffrances familiales aux analyses plus ou moins bien accomplies, ils nous fatiguent : des pères incestueux, des mères castratrices, des fratries suicidées ou disparues. Tout cela ne fait pas avancer
les luttes, franchir les barrières ni vaincre les injustices.
Les pauvres n'intéressent personne me dit-on.  Pourrions nous au moins nous intéresser à d'autres que ces bourgeois qui se lamentent sans cesse ou qui radotent, parfois il est vrai dans une prose des plus élégante mais qui s'efface de notre mémoire aussi rapidement qu'un plat trop sophistiqué. Car s'il faut manger tous les jours, seuls les véritables combats nous nourrissent.
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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 10:13

Dès l'arrivée dans le parking situé tout proche du tribunal, au moment où Jacques se gare, j'aperçois un groupe de gens qui sortent aux aussi de leurs voitures et je ressens tout  à coup comme une oppression mais tout de suite je me calme et je me dis que ce doit être des touristes qui visitent la ville car ils ont tous le même t-shirt blanc (je les vois de dos).
Mais aussitôt; Jacques me susurre à l'oreille :


"C'est eux!"
"Qui eux ?" je réponds
"La famille du garçon"


C'était donc ça ce sentiment que j'éprouvais sans même les connaître, les avoir rencontrer précédemment, j'avais donc ressenti ce malaise sans rien préméditer.


Ça m'a fait bizarre;


Je ne suis donc pas resté aussi longtemps que prévu à Marseille pour ton procès. Le procès a bien eu lieu mais dans une sorte de huis clos et je n'ai pas pu y assister car la partie adverse avait décidé de profiter de l'évènement pour une action en faveur du garçon disparu mais de façon provocatrice et bruyante. Ils sont d'ailleurs arrivés en groupe, accompagnés de caméras et portaient des t-shirts avec sa photo. L'ambiance était donc pesante pour ce premier jour de procès mais la présidente ne s'est pas laissée  impressionner et a demandé tout de suite que les gens retournent leur t-shirt et à ceux qui n'avaient pas été dûment convoqués de sortir.


C'est ce que nous ont racontés Jacques et Jeff à leur sortie du tribunal et je me doutais bien que la présidente n'allait pas autoriser ce genre de démonstration qui paraissait bafouer le notion même de droit.


Ils nous ont aussi racontés les détails de la procédure, l'explication des faits, les questions, le témoignage du gendarme, pur produit de l'armé qui, légèrement engoncé dans un uniforme qui n'avait pas suivi l'évolution de son gabarit,se contentait "d'affirmatif" ou de "négatif". Mais comme les autres témoins, il dut décliner son identité et son âge.


Voila. Nous savons le verdict et nous savons aussi que tu vas rester encore un moment dans ce lieu. Tes parents m'ont dit que tu te portais bien, que tu avais tout de même le moral et que tu étais fort. Tant mieux. Nous ne pourrons qu'attendre ta sortie future avec beaucoup d'attention de d'amour pour toi.


Si tu es transféré à Avignon, je demanderai une autorisation de visite.

Je t'embrasse très fort et n'hésites pas à me demander si tu as besoin de quelque chose.

 

Voila quelques photos de notre dernière rando à Digne pour te faire un peu voyager

 

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Les pics de Couard et du Cucuyon

 

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La vallée de la Durance

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 10:20

Les lumière s'éteignent

le rideau se ferme

lentement sur le spectacle

qui s'achève pour moi.

J'envierai presque ceux qui continuent à déambuler

dans les rues parées des calicots bigarrés.

Les gens rencontrés le dernier jour

avec qui j'ai pu échanger des paroles et des ressentis.

La dernière journée n'a pas été totalement fructueuse

2/4

je m'attends toujours au meilleur

Quand je sorts déçu, je sais que j'ai raté quelque chose ailleurs

au même moment.

Mais il reste les deux autres. 

Tout d'abord un concert de musique contemporaine

Kagel/Aperghis/Cage et Berio

exécuté par un couple suisse-allemand

elle aux flûtes à bec ou sans bec

lui au chant/bruits et récitatif

Grand moment de d'inspiration-concentration-exécution

humour même quand la flûtiste meure lentement dans le dernier morceau 

Rarement vu en concert .........

 

Pour clore ce festival, j'ai choisi un "RoiLear4/87"

j'avais rencontré une des actrices avant le spectacle sur "le dépassement de soi par travail..."

et elle m'avait convaincu.

4 pour quatre acteurs qui jouent les 23 rôles

87 pour la durée à comparer avec les presque 4 heures normales

Gageure ? Pari fou ??

Antoine Caubet s'installe au milieu d'un chapiteau et les spectateurs autour de lui

Sans costumes ni décor ni lumière autre que celle destinée à éclairer le plateau

les 4 acteurs vont se ruer corps et âmes dans leurs personnages.

Je n'ai pas tout compris de la pièce mais j'ai saisi ce que voulait dire le métier d'acteur.

Heureusement, ce ne furent pas les seuls à le démonter.

 

J'avais pris la moto pour ce dernier voyage théâtral et le retour, poussé par le mistral et sous un ciel d'orange feu,

a prolongé mon plaisir dans un au revoir flamboyant.

 

L'énergie, les images, les paroles accumulées durant cette semaine vont raisonner longtemps en moi, envahissant mes songes et donnant un sens à des moments de troubles.

On pourait peut-être envisager des cours de théâtre "obligatoire" mais non notés dans le cycle scolaire, aussi aptes à former l'élève que l'algèbre ou l'éducation physique. A méditer.......

 

 

 

 

 

 

 

 

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