Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 20:39

Le kiné m’a dit : 

» 2000km, c’est pas raisonnable « (enfoiré…….mais il a raison).

« Bon alors combien » que je lui demande

« 300 ça va ??? »

« 300 d’accord ».

C’est parti pour 300………………

Comme je devais partir de Toulouse pour le grand voyage annuel (Hendaye ...Cadix par la cote atlantique), je partirai toujours de cette ville mais pour revenir chez moi. Les cartes ouvertes sur le carrelage, je concocte un petit parcours par les châteaux Cathares et retour via Perpignan….à peu de chose près, j’arrive à 300km et même un peu plus mais on ne dira rien…………...

Le jour du départ, la SNCF a décidé d’un petit mouvement ……..  et nous nous retrouvons dans des trains coupés en deux. Heureusement, je monte à BKR et il n’est pas encore complet. A partir de Nîmes et jusqu’à Narbonne, ceux qui monteront devront faire tout le voyage debout. TER Métro Boulot !

A Narbonne, même délire et comme le train précédent à été supprimé (petit mouvement) nous nous retrouvons à 3000 sur le quai et au moins 30 vélos….grosse bagarre pour rentrer dedans et à mon tour je vais faire tout le voyage jusqu’à Bram debout sur une poutre et coincé entre deux bicis mais personne ne râle (trop) et ce n’est pas trop long (tout de même 45mn).

A Bram, ouf, je descends de ma poutre et je retrouve mes amis cyclistes au grand complet pour faire le trajet jusqu’à chez eux. Papa, Maman et les trois filles….et par la voie verte en plus (Bram > Lavelanet...80km)...le grand luxe.

Weekend tranquille à jouer au Memory avec les filles qui gagnent toujours, putain de mémoire, une petite balade en forêt après les averses et les orages et du jardinage...........

18km

Voyage en pays Cathare y Pais Catalan

Le Lundi c’est le 1er mai et je pensais rallier TLZ à vélo depuis chez eux mais le temps est pourri à ne pas mettre un cycliste dehors. Je prends le train.
A TLZ, encore la pluie et je rejoins la maison de mes amis à travers une ville déserte, tout le monde doit manifester et des cars de flics sont postés un peu partout. J’évite.

Comme je suis à vélo, je pousse un peu la compagnie pour en faire avec moi mais Véro n’en a pas et comme elle se tâte depuis un bon moment pour s’en acheter un avec un peu d'électricité pour aider, on la décide d’aller voir au magasin qui justement en vend…. Le Nakamura lui plaît bien et on ressort avec. J’en profite pour faire mes premiers km avec ce genre d’engin mais je m’aperçois vite que je suis bridé à 27km/h alors je débranche le moteur et je grimpe illico à 35km/h. Amandonné….

Du coup, le lendemain nous faisons notre première balade ensemble mais 20km pour commencer.

Le mercredi pareil mais plus long et toujours le long du canal… c’est facile pour débuter une nouvelle vie de cycliste. Le soir pour fêter ça, on se paye un bon resto gastro à coté de chez eux : LES MORDUS. Excellent !!!!!!!!!!!!!!

Le jeudi, jour du départ, ils m’accompagnent jusqu’au pont de Deyme. Montée au village pour le picnic et nous nous séparons là. Salut les amis !!!!

Pour moi maintenant, un série de montées et descentes dans le Lauragais par Montbrun-Lauragais, Issus et à partir d’Auragne, une petite route en crête qui me laisse tout loisir de contempler un magnifique paysage jusqu’à Mauvaisin. Il y a là un très beau petit château et une odeur de pain frais qui me titille les narines et le boulanger sympathique me laisse repartir avec un pain tout juste sorti du four...brûlant !!!!

Une autre route en crête (300m) m’amène à Aignes et Calmont puis je suis l’Hers (qui prend sa source dans la forêt de Prades à 1488m pour se jeter dans l’Ariège à Cintegamelle après 134km) pour atteindre Mazères, ancienne bastide moyenâgeuse et mon étape de ce soir. A ce sujet, le fils de mes amis de TLZ s’installe dans la ville comme boucher… Warmshower ce soir et un type très sympa, technicien lumières à l’Opéra de TLZ… belles discussions entre musique et bicyclette….Bonuit.

55km et 490+

Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan

Le lendemain, après avoir quitté mon hôte et salué Leo The Butcher, ma route va suivre l’Hers pendant un long moment et j’ai failli me prendre un château d’eau tellement planqué dans le paysage. Évité de justesse !!!

On m’a dit de ne pas rater Vals et sa belle église troglodyte du 12°, ce que je fais et je fais bien car c’est un beau monument avec son entrée creusée dans la roche et qui mène à une salle haute recouverte de fresques du début 12° très bien conservées.

Après avoir traversé une grosse route , je replonge dans la campagne pour suivre une nouvelle rivière, la Douctouyre...faut le lire pour le croire un nom pareil. Même si elle ne fait que 41,9km, elle prend sa source vers 1500m vers le Coulobre. Elle côtoie le ruisseau des Écrevisses ou celui des Gouinelles...Vous savez tout. Pendant toute la journée, le Pic de St Barthélemy et son jumeau de Soularac sont mes azimuts sur l’horizon.

A Dun j’essaye désespérément de trouver un banc ou une table pour la pause déjeuner mais vraiment que dalle dans ce bled. J’en fais part à deux dames qui discutent et elles me répondent que le nouveau maire en fait déjà beaucoup. Ouais ben peut-être mais y’a pas de banc. J’en trouve un près d‘un terrain de tennis derrière le cimetière où je suis bien peinard. Je fais une micro sieste accompagné par les chansons de Criolo.

Carla de Roquefort, Ilhat et Lavelanet pour retrouver la voie verte qui va à Bram et sa fameuse poutre. A Lavelanet qui fut longtemps la capitale régionale du textile, on ne trouve plus aujourd’hui qu’un musée mais aussi une Brasserie dirigée visiblement par une bande de filles maousses. Là, c’est le Touyre qui coule et qui se jettera plus loin dans l’Hers…

La voie verte m’emmène jusqu’à Chalabres car j’ai raté la sortie Rivel où je dors ce soir. Après un arrêt dans un café cafi d’anglais.e.s et rassasié par mes deux St Yorre-Cassis, je peux faire demi-tour vers Rivel ou je suis attendu par de nouveaux WS. Un couple d’anglais qui ont choisi la France pour continuer de vivre. Une belle maison du 19° restaurée avec goût, une chambre et un accueil digne d’amis de longue date pour me reposer après cette belle journée de vélo. Pour la soirée, j’ai droit à la promenade des chiens de toutes les anglaises du village qui se préparent à fêter dignement la coronation de leur futur roi demain. Ça se passe comme ça à Rivel !!!!! Un truc de dingue !!!

(86km et 780+)

Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan

Encore un beau soleil au réveil. Pourvu qué ça doure.

Petit dèj anglais à base d’avoine et de fruits, toujours bien à prendre. Tout de suite un premier col (de Boyer 532m) pour se mettre en jambe et c’est Puivert et son château, fameux rendez vous des troubadours et des ménestrels. Le Blau coule en bas pour rejoindre l’Hers à Chalabres.
Au col de la Babourade (sans dec’ 685m) je vire à gauche pour une grande montée vers le plateau de Sault. Magnifique route qui déboule sur une grande plaine herbeuse. En route, j’ai bien tenté d’aller voir le PC du Maquis de Picaussel mais au bout d’une demie heure de piste pourrie, j’ai abandonné de pousser vélo dans la caillasse et ne sachant pas quand ça finirait. Je l’ai peut-être raté de peu mais aucune indication de distance (2,3km et 150m+). Pour ceux qui veulent en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maquis_de_Picaussel.

Espezel (900m) arrive au bout de la montée et une petite épicerie m’abreuve d’un bon jus de pampelmousse et son présentoir de bières des Brasseurs de la Jonte me ravit l’esprit. Trouver ce breuvage si loin de sa source est vraiment étonnant mais la patronne me dit que c’est l’une des meilleures jamais trouvée et je suis bien d’accord.

Une tablette de choc pour le magnésium et je continue la grimpette vers Belcaire (une sœur éloignée) et le col des 7 Frères (1253m). On a piqué le panneau. Certainement un gars qui doit avoir 7 frères. Le paysage est grandiose et ça vaut bien l’effort. Petit échange avec un cycliste pur sport et je redescends vers la vallée et les gorges du Rebenty. Tiens, une nouvelle rivière. Prend sa source un peu plus haut et se jette dans l’Aude un peu plus bas après un périple de 34km.

 

Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan

Axat me déçoit malgré le détour et j’arrive assez tôt à Quillan par les splendides Gorges de Pierre-Lys pour profiter de la ville qui se prépare à accueillir plus de 2000 coureurs pour un trail local. Pour moi ça sera glace à la châtaigne au lait de brebis et une extra bonne Duvel pour les sels minéraux même si c’est pas vrai.

Les traileurs dorment aussi au gîte et après un repas infâme, même pas digne de la cantine la plus horrible, je dois leur signaler qu’après 22h00 c’est SILENCIO….ça parle dans les couloirs, claque les portes et y’en a même un qui prend sa douche. Non mais sans blague…merde !!! Tout le monde au lit !!!

89km / 1540m+

l'ancien chemin entre 1850 et 1910 et la route actuelle dans les Gorges de Pierre-Lys

Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan

Le matin comme prévu, il ne fait pas beau et un petit crachin vient humidifier la terre. Le parcours trail passe devant le gîte et les concurrents se suivent à la queue leu leu. Faut pas se presser, y’a pas de place pour doubler. Pour moi un premier petit col de St Louis à 687m, bien pour commencer. Cette petite route m’offre un passage très rare : la route fait un nœud. D’abord on passe sur un pont puis dans un long virage à gauche, on repasse sous le même pont pour continuer.. trop chouette !!!

Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan

Redescente vers Caudiès et le château de Puilaurens. Putain, ce bazar et perché 300 mètres plus haut et le panneau indique 16 % de pente...je tente mais au bout d’un moment, je mets pied à terre pour souffler...je repars pour la deuxième partie. À l’arrivée, bien sur, il faut raquer et les cyclistes n’ont pas le droit à une remise. Je laisse tomber les ruines mais il y a des belles tables pour le picnic. Ça caille un peu et je vais prendre une boisson chaude à la boutique. Quand le gars me présente la boite de Lipton, je dis que de l’eau chaude me suffira . Il me l’offre et du coup je lui offre un sachet de bon thé bio à la bergamote. Nous entamons la conversation et il connaît pas mal le coin et il me raconte l’histoire du Trou du Curé dans les gorges de la Pierre-Lys. C’est vraiment un curé qui a commencé à creuser la roche à coup de pioche en 1775 pour désenclaver la vallée. Le marquis du coin voyant le bénéfice de cette nouvelle voie paya de sa poche pour réaliser les travaux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorges_de_la_Pierre-Lys

Je redescends pour remonter vers le col d’Aussière à 1020m. Tiens une autre 400 Four. Ils en font la collec' dans le coin? Fait vraiment pas chaud mais cette route est un véritable enchantement dans une splendide forêt et une belle cascade moussue.

Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan

Grand beau au réveil. Ah oui, je ne vous ai pas dit mais je suis dans les PO, un nouveau département. On avait convenu à 8h30 avec le patron pour le ptit dèj mais la porte est fermée. Heureusement, il y a un numéro de téléf et j’ai bien l’impression de réveiller tout le monde.

Visiblement la soirée a du être bien arrosée car le mec a vraiment l’air d’avoir la tête dans le cul. Pain rassis et c’est tout. Heu, pardon ? J’obtiens confiture et jus d’orange. Il tente un croissant à la boulangerie mais le 8 mai, tout est fermé. Il se confond en excuses et me fait un rabais pour le séjour. Ça va pour moi. Les deux bières d’hier soir offertes.

 « On est commerçant » qu’il me dit.

Un petit col pour commencer la journée : le col de Roque Jalère à 991m. Sournia est à 500m, ça fait donc un petit 500. Allez, c’est parti. Petit dolmen sur la route, ça fait une belle pause puis le Roc Cornut ; une autre pause. Les deux motards qui m’ont doublé font des photos. On cause un moment. Ils roulent en Behème. Encore 250 mètres et je suis au bout de mes peines même si la fin est vraiment plus facile et là…………...ouhaou…..je vous dis pas le panorama sur les Pyrénées avec le Canigou droit devant !!! Récompense.

Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Voyage en pays Cathare y Pais Catalan

Reste plus qu’à dévaler les 700m jusqu’à Prades, la ville à Castex et me voilà dans la vallée de la Têt. Rien à voir avec l’offensive mais bien un beau fleuve qui se jette dans la Méditérranée. Elle prend sa source sous le Carlit et cavale sur 114,8km.

Je pensais prendre le train à Prades vers Perpignan mais un bon vent de travers me pousse jusqu’à Ille sur la Têt. Le seul souci c’est cette nationale à emprunter mais après Vinça et le dernier col du voyage, Coll de Terranera à 231m, s’il vous plaît, une véloroute part de Bouleternère et m’emmène jusqu’au train. Super !!!!

Et voilà, c’est fini et c’est bien dommage

car c’était vraiment un beau voyage.

61km/640m+ - total : 394km et 5360m+

Voyage en pays Cathare y Pais Catalan
Partager cet article
Repost0
6 avril 2023 4 06 /04 /avril /2023 08:00

Valencia une nouvelle fois, pour voir mes amis et leurs filles qui grandissent à vue d’œil. D'un coté Silvia, Joseph et Iara dans leur maison isolée dans la campagne un grand jardin tout autour où Joseph déploie ses talents de permaculture pour faire pousser quelques 280 espèces de plantes différentes . Des arbres, des fruits, des légumes, certains sauvages, et des fleurs qui composent nos salades et nos repas.
Pour la douche, faites chauffer les bouteilles d’eau dans le four solaire et le soir elles atteignent plus de 100° soit bien trop chaudes pour se laver. Normalement avec trois litres on y arrive en ajoutant de l’eau froide. Les toilettes sont sèches bien évidemment.

Le matin on accompagne à vélo Iara qui part à la Forest School où un bus vient la chercher au bord de la route. Il faut la voir pédaler sur son petit vélo, ses jambes moulinant à une vitesse incroyable. Impossible d’en faire autant.

Avec Joseph, nous partons pour une randonnée le long du Rio Turia. Ce fleuve prend sa source près de Teruel et vient se jeter dans la méditerranée après avoir été détourné de son lit à la suite d’une inondation en 1957 causant d’importants dégâts. C’est maintenant une voie verte de plus de 10km qui traverse la ville sous des pont majestueux. Quand on le voit paisiblement couler aujourd’hui on se dit que cette époque est lointaine mais on ne ne sait jamais avec la nature.

Des belles truites paressent dans l’eau turquoise. Pause picnic à l’ombre et bercés par le chant des oiseaux en pleine folie printanière : mésange charbonnière et à tête noire, fauvette. Joseph s’y connaît en noizos pour être observateur nocturne et en plantes aussi mais ça vous le avez déjà.

 

Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?

Maintenant, je change de maison et je vais chez mes amis de Casinos, à 15km plus au nord. C’est la ville du turon mais depuis que l’autoroute la contourne, le pueblo est bien endormi main on peut y acquérir une maison pour pas trop cher et c’est ce qu’on fait mes amis (200m², deux étages un une petite cour pour 50.000€, pas de travaux sinon des aménagement personnels). Une autre petite fille de 8 ans , Olivia et amie avec Iara car les deux familles se connaissent. Eau chaude qui coule du robinet et toilettes normales et école normale pour Olivia……..pas dans la forêt…………….

Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?

IVAM de Valencia (Instituto Valenciano de Arte Moderno) - Expo Asger Jorn

LA CREACIÓN ABIERTA Y SUS ENEMIGOS:
Asger Jorn en situación

La creación abierta y sus enemigos: Asger Jorn en situación presenta la singular trayectoria del artista danés Asger Jorn (1914-1973), miembro fundador de movimientos de vanguardia como Cobra y la Internacional Situacionista. Si bien a menudo es aclamado como un pintor extraordinario, el notable alcance de la práctica de Jorn merece una exploración más amplia. La creación abierta y sus enemigos hace legibles los parámetros experimentales de las múltiples actividades de Jorn, trazando sus salidas y regresos a la pintura.

Para Asger Jorn, producir, recopilar y reelaborar imágenes era una forma de transformar el mundo. En 1946 realizó un dibujo automático durante una estancia en Saxnäs, un pueblo de Suecia y Sápmi (la tierra del pueblo indígena Sámi). Más tarde, con lápiz y papel transparente, trazó una serie de dibujos a partir del original e invitó a amigos artistas a hacer lo mismo. El resultado fue una proliferación de interpretaciones, entre ellas, notables pinturas y elaboraciones teóricas. Para Jorn, la experiencia demostró el valor de los experimentos artísticos. También demostró que una imagen está abierta a multitud de interpretaciones en función de la “actividad del espectador, que de este modo deja de ser un espectador real”.

Siguiendo el ejemplo de este experimento, La creación abierta y sus enemigos presenta una visión más amplia y atractiva de Asger Jorn. La exposición incluye obras encargadas por la artista danesa Anna Sofie Mathiasen, así como por el Instituto Escandinavo de Vandalismo Comparativo (SICV), que han sido invitados a participar en el legado de Jorn desde una perspectiva contemporánea. Desarrollada en estrecha colaboración con el Museo Jorn en Silkeborg y comisariada por el historiador del arte Ellef Prestsæter, la exposición va acompañada de un libro completo que presenta traducciones de textos canónicos e inéditos de Jorn, así como nuevas perspectivas sobre su práctica.

 

Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?

CCCC - Centre del Carme de Cultura Contemporania - Expo Jaime HAYON - Infinititamente

En Castillan

El Centre del Carme ofrece, por primera vez en España, una gran retrospectiva de la obra del artista y diseñador Jaime Hayon, para conocer su universo personal y su proceso de creación.

En el año en que València es Capital Mundial del Diseño, no podía faltar un reconocimiento a la figura de este artista, un referente en nuestro país, cuya obra combina diseño y arte, artesanía e industria, con la finalidad de acercar la ciudadanía al universo estético de la vida cotidiana. ‘Jaime Hayon: InfinitaMente’ muestra una selección de los diseños más emblemáticos de este carismático creador, tanto en la esfera de instalaciones y piezas artísticas como en la de productos para empresas.

La exposición también incluye trabajos que nunca se han presentado en España como ‘Masquemask’, ‘Mesamachine’ o ‘Mediterranean Digital Baroque’, así como obra pictórica y escultórica de gran formato.

***************************************************************************************************************

En Valenciano

El Centre del Carme ofereix, per primera vegada a Espanya, una gran retrospectiva de l’obra de l’artista i dissenyador Jaime Hayon, per a conéixer el seu univers personal i el seu procés de creació.

L’any en què València és Capital Mundial del Disseny, no podia faltar un reconeixement a la figura d’aquest artista, un referent al nostre país, l’obra del qual combina disseny i art, artesania i indústria, amb la finalitat d’acostar la ciutadania a l’univers estètic de la vida quotidiana. ‘Jaime Hayon: InfinitaMente’ mostra una selecció dels dissenys més emblemàtics d’aquest carismàtic creador, tant en l’esfera d’instal·lacions i peces artístiques com en la de productes per a empreses.

L’exposició també inclou treballs que mai s’han presentat a Espanya com ‘Masquemask’, ‘Mesamachine’ o ‘Mediterranean Digital Baroque’, així com obra pictòrica i escultòrica de gran format.

Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?

Céramique et Verre

Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?

Les expressions artistiques de Valence sont toujours de grande qualité

Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?

Repartir.....le bus du matin depuis Casinos où tout le monde se connait et s'envoie des blaques qu font rire.....les palmeirs Washington se dressent dans le paysage faisant croire que je suis loin d'ici mais non.....Métro de Turia à Jésus et les trains se succèdent Valencia.........Barcelona, quelques nuages qui font espérer la pluie mais pas pour logtemps...........Nîmes..............Beaucaire...retour à la maison......................
 

Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Vous reprendrez bien un peu d'Espagne ?
Partager cet article
Repost0
5 février 2023 7 05 /02 /février /2023 08:33

Après le vélo quand il fait chaud

mais on m'a dit

"ça glisse, c'est pas le moment"

Encore une fois le train

pas pour aller tout près

mais pour aller plus loin

les montagnes blanches du Jura

bon il ne va pas jusque là

mais il rapproche

et le bus se raccroche

pour m’emmener au fond de la vallée

où il faut venir me chercher

car à moins d’y aller à pied

il n’y pas moyen de monter

dans ce Haut Jura

et ses hauteurs enneigées

paysage enchanté qui fait rêver les enfants

que nous sommes restés

 

La maison est au bord d’une route

où de rares voitures

font un pfouououou ascendant puis descendant

quand elles passent

c’est pas gênant

c’était une ruine qu’ils ont reconstruite avec goût

du bois, beaucoup de bois

planchers, poutres, escaliers, meubles

c’est vivant et ça sent bon

même si ça craque sous les pas

des objets déposés partout

des beaux objets

des étagères de livres

des étagères de céramiques

des rebords de fenêtres

où sont délicatement abandonnées

les choses glanées sur les chemins

cailloux, fossiles, mousses et fleurs

des tableaux, des photos accrochés aux murs

 

Dans la cuisine,

le poêle à bois ronfle toute la journée

alimenté par des bûches

de fayard de 50cm fendues

la réserve de l’année est entreposée dans la cave

attenante à la cuisine

on y pénètre par une porte puis une couverture en laine tendue

il faut bien ça pour se protéger du froid qui y règne

pas besoin de frigo

douze stères de bois bien rangées au fond

que l'on va chercher plusieurs fois par jour

à l’aide d’un grand panier en osier

posé sur des grosses roues en caoutchouc

le poêle fait aussi fonction de chaudière

les douze stères de l’année prochaine

sont déjà entreposées dehors et attendent sagement de sécher

sous les tôles qui les protègent de la neige et de la pluie

il faut bien une année pour que le bois sèche et diffuse sa belle chaleur

Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là

La maison et ce qu'on peut voir depuis la fenêtre.............

On habite et on vient ici pour le ski

c’est le paradis du ski de fond et ses centaines de kilomètres de pistes

qui sillonnent tout le pays

Les Rousses, Chapelle des Bois sont les lieux de référence

Les Molunes, c’est ici et c’est moins connu

mais il paraît que c’est le meilleur endroit

car il offre des belles variations de pentes et de bosses

Ce n’est pas du tout plat…………….

Vivre ici c’est vivre dans un autre pays

quand on se rencontre on parle de la neige

« Alors tu as skié, et elle était comment, et y’en avait combien ? »

 

Sur le balcon le ballet des mésanges ne lasse pas

elles viennent picorer des graines tombées du taillis où elles nichent

on dirait qu’elles se réchauffent en faisant battre leurs ailes

de temps en temps

je me demande comment elle ne se gèlent pas les pattes

à rester si longtemps dans la neige

le matin on peut voir un renard traverser la plaine

 

Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là

Du balcon , on chausse les skis ou les raquettes

et on va se promener

y’a plus stressant comme vie !!!

les routes ne sont pas salées

la neige est juste mise de coté et étonnamment

les 4X4 ne sont pas légions

comme quoi ce n’est pas forcément nécessaire

sauf pour frimer en ville

mais ce n’est pas le genre de la maison

Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là
Le Haut Jura, c'est par là

Humour jurassien.....les glaçons pour l'apéro.....le Macvin.....

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 10:43

Jour 1 : La Reillane > Sisteron par Oraison, Les Mées et Chateauneuf Val-St Donat – 40km/400m+

 

« Qu’est ce que je peux faire, chai pas quoi faire ? » me dis-je dans mon for intérieur à l’intérieur de moi même.

« Fais du vélo! »

Oui mais c’est l’hiver.

L’hiver, tu veux rigoler, t’as vu les températures ?

Bon ben d’accord alors, partons à vélo.

C’est vrai que je tourne un peu en rond

Dans cet appartement à perdre un peu la raison.

Plus d’un mois sans vraiment d’exercices, ça ne peut pas durer et les jambes demandent à bouger.

Allons à Gap voir les montagnes !

La première partie déjà faite depuis chez moi jusqu’à Manosque, je choisis le train pour m’avancer un peu. Descente à La Reillane car la nuit tombe vite et je dois être à Sisteron ce soir.

Arrivée à 14h45, la température est douce et la route sans vraiment de difficulté. Les Mées présentent toujours ces rochers en forme de personnages alignés puis une petite grimpette pour éviter la nationale. J’arrive vers 17h00 au gîte et ça commence à piquer un peu. N’ayant pas trouvé de resto ouvert pour le dîner (un 1er janvier…..tout le monde est fermé), la dame m’offre le repas qu’elle a concocté pour moi (végétarien, risotto aux champignons….extra gentille cette dame).

Bonne nuit et à demain.

Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes

L'étang de Berre (en train) sous le soleil et les Mées

Jour2 : Sisteron < La Bâtie par les vallées de la Sasse et Grand Vallon – Col de Sarraut (985m) – Gigors, Rochebrune le long de la Durance, Valserres et une route pas cool jusqu’à loin

Départ vers 9h00, fait pas chaud chaud….et bien gris. Une voiture école me brûle la priorité en sortant de Sisteron et je vois encore le moniteur donner un grand coup de volant pour m’éviter. Elle est pas prête d’avoir son permis la gonzesse (ça va pas plaire aux féministes mais c'est pas ma faute). Et puis ça va monter jusqu’au col par une belle vallée tranquille. Le soleil arrive timidement et ça réchauffe un peu. Pas longtemps car la vallée se referme et le soleil disparaît. Dans la vallée, tous les villages se terminent en Caire : La Motte du Caire, Caire et Faucon du Caire. Y’a Bellaffaire aussi. Des brebis en vadrouille au col de Sarraut protégées pars des patous curieux. Je ne bouge pas. Ça redescend bien par des beaux lacets vers Bréziers puis la route des Trois Lacs longe la Durance et évite la nationale mais pas une petite cote traîtresse à plus de 12 %. Ça surprend ! Jusqu’à Valserres ça va le faire mais après, je suis obligé d’emprunter une route où ça circule beaucoup trop et trop vite à mon goût. Je serre les fesses et tout ça sur plus de 5km. Bien content de quitter cet enfer pour rallier la Bâtie Neuve où je suis hébergé ce soir chez des cyclistes de la meilleure association au monde : Warmshowers !!!!

Quel accueil avec une Triple Karmeliet un un gâteau maison !!!! Bénédicte et Alain sont des hôtes charmants et la soirée se passera dans de longs  échanges sur leurs voyages (St Petersbourg, Finlande et Pays Baltes....entre autres) et leur nouvelle vie de retraités heureux. Je les comprends. A demain pour de nouvelles aventures.

 

Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes

Jour 3 : La Bâtie Neuve > Seyne les Alpes par Chorges, Col Lebraut (1110m), Barrage de Serre Ponçon, Vallée et gorges de la Blanche - 47km/1090m+

10h00, le temps que le thermomètre indique 5° et c’est l’heure d’y aller. La journée n’est pas très longue. Alain m’indique une route pour éviter de nouveau la nationale qui passe en bas de la vallée. Tant mieux car je n’ai rien à y faire. Ça grimpe un peu mais tranquillement.

Chorges : Les Cathorigorois se battent dans tous les passages des montagnes contre les armées de Jules César alors la ville ne date pas d’aujourd’hui. En occitan alpin : Chòrjas. Le nom de la localité est cité sous la forme Caturigomagus. Ce toponyme est, sans contestation possible, d'origine celtique. Des racines gauloises Cat, Catu (« combat ») avec Ri, Rigo, (« roi ») et Mag (« plaine, champ ou marché »)22, signifiant le « champ de combat du roi (des Caturiges) ».

Mais je ne fais que passer car la route continue et si on la regarde bien, elle se présente comme une loooongue ligne droite qui moooonte mais pas trop raide jusqu’au col Lebraut à 1110m. De là, vue splendide sur le lac et des sommets ennuagés. Ça vaut la grimpette. Il ne reste plus qu’à descendre jusqu’au barrage avec une belle pause au soleil sur le belvédère…. Je reste un bon moment à me réchauffer pendant la pause picnic et à faire sécher les fringues trempées de sueur …. Ça sera comme ça après chaque montée.

Après avoir passé le pont qui enjambe le Verdon, j’enquille les Gorges de la Blanche qui m’emmènent jusqu’à Selonnet par un paysage austère de schiste noir comme du Soulages dans sa période noire justement. Y’a un brasseur dans le village et j’achète un boutanche pour les cyclistes de ce soir. Arrivée à Seyne vers 16h00 et sous une pluie fine. Heureusement, Debby vient me chercher et me voilà au sec….la belle vie !

Avant les romaingues, c’est la capitale des Edénates (???) puis une place forte sous le moyen-âge d’où sa tour construite en 1220. Elle était aussi connue pour sa foire. Maintenant c’est plutôt pour le ski mais la neige se fait rare et la petite station de Chabanon sous la Tête Grosse (2022m) est fermée. Je suis venu souvent dans cette petite ville pour des randos géniales dont une qui reste à jamais dans ma mémoire : la traversée de Roche Close qui est même cotée alpinisme, c’est vous dire le truc sérieux. Voila ce qu’en dit François Labande dans son livre : « Itinéraire somptueux, introduction dans le domaine de l’alpinisme. Il n’y a pas de temps mort entre le col de la Pierre et le pic de Têtes.C’est une remarquable traversée d’arêtes avec de nombreux passages rocheux et une impression de vide parfois envahissante. Ne serait-ce que par la crête en fil de rasoir qui donne accès au sommet. Roche Close marquera les esprits ».

Belle soirée en compagnie de Clément, Debby, les enfants et une cession de magie et Boucan et Minette les deux chats tranquilles. Lasagnes végés……….tout va bien.

Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes

Premières montagnes avec neige depuis une petite bosse à 1000m

C'est marqué sur la pancarte

Ce n'est pas un gros tas de cailloux mais bien le Barrage de Serre Ponçon..le plus grand barrage masse d'Europe

Les gorges de la Blanche

Schiste noir à la Soulages

Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes

Roche Close (2739m) en 2008 avec Cap et les chamois curieux

Jour 4 : Seyne les Alpes > Bras d’Asse par le col du Fanget (1459m), Auzet, les clues de Verdaches et de Barles, la Dalle d’Ammonites , Digne-les-Bains, le ravin de Champlon où on suit le train des Pignes, Mézel et enfin Bras d’Asse – 70km/700m+

8h00, -2….9h00, -2,9…ça va jamais remonter ce thermomètre ??? 9h30, tout le monde quitte la maison et il fait 0,7...faudra s’en contenter mais la route monte rapidement vers le col de Fanget et je vais vite me réchauffer. Ce matin grand beau pour la première fois et je peux contempler tous les sommets qui bordent la vallée. Tous faits à pied…. Plus je monte et plus le spectacle est grandiose pour m’offrir à la fin une vue complète sur le massif de l’Oisans avec le Dôme des Écrins en majesté. La claque !!!!! Je m’extasie, je me pâme de plaisir… c’est que du bonheur !!!! Encore un peu et je suis au col sous le soleil. Quelle belle montée. Clément a eu raison de me pousser à la faire dans nos échanges d’hier (il est guide accompagnateur de montagne).

 

 

Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes

Seyne les Alpes au matin et Roche Close ( la barre plate au fond)

L'Oisans et la Barre des Écrins à gauche

Montée au col du Fanget

 

Maintenant c’est plus la même lisse poire, ça descend assez raide jusqu’en bas et c’est un peu verglacé...faut bien doser le freinage et en plus ça caille grave et j’ai vite l’onglée car tout à l’ombre. 1290M , l’Infernet porte bien son nom. Faut être barge pour habiter là. Auzet est encore à 1176m et ça ne se réchauffe pas vraiment. Clue de Verdaches, ça passe juste. Clue de Barles, encore plus juste et il me faut arriver à moins de 800m pour ressentir les bienfaits du soleil… Pause picnic près des Ammonites…..un peu de chaleur.

Pour les Ammonites, voici le lien Wiki pour tout savoir (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dalle_%C3%A0_ammonites) pour les paresseux ce sont des fossiles qui datent de -200 millions d’années et certains font 70cm de diamètre.

Digne-les-Bains pause pour un petit gibassier (regretté de ne pas en avoir acheté plusieurs tellement c'est bon) et la recharge téléphonique à la gare routière. Le télef a vidé sa batterie d’un coup au col. Il a pas apprécié le froid le bazar.

Connue depuis le 1er siècle par Pline l’Ancien, entre autre, maintenant c’est plutôt pour le sport. On y trouve aussi le petit musée consacré à Alexandra David-Neel.

 

Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes

Reste plus qu’à rouler tranquille sous le soleil jusqu’à Bras mais j’ai le temps, mon hôte cycliste n’arrive pas avant 17h30.

Pour ça, plutôt que de prendre la grand’route, je choisis celle qui longe le train des Pignes (qui va à Nice), c’est plus bucolique. Petit col de rien à 642m et descente vers Mézel… route large jusqu’à La Bégude et voilà Bras-d’Asse. Ciel en feu magnifique.

Encore une vraiment superbe soirée chez Clément et sa famille dans une belle maison où le feu crépite dans la cheminée. Il me raconte sa vie et sa longue maladie. Sorti de cet épisode douloureux depuis trois ans, il prend la vie comme elle vient et plutôt à fond les ballons. Il fait partie de l’équipe de France des greffés et part en Australie pour des compétitions en avril. Il emmène toute sa famille qui a bien besoin de ce bel intermède. Lasagnes végé.....héhéhé...

Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes

La vallée d'Asse et Bras d'Asse en feu sous le coucher de soleil

Jour 5 : Bras-d’Asse > Bras par le plateau qui domine le lac de Ste Croix, St Laurent du Verdon, Montmeyan, La Verdière, Varages et Brue-Auriac – 87km/1010m+

La plus longue journée du voyage mais sous le soleil c’est parfait. Départ vers 9h00 à la fraîche. Un premier petit col à 730m jusqu’à Puimoisson puis des petites routes à travers le plateau de Valensole, Roumoules et azimut vers les antennes de Radio Monte Carlo…elles se voient de loin, 305 mètres de haut….quand on est à coté on ne s’imagine pas leur hauteur car c’est très fin comme structure.

La route redescend vers le lac et remonte de l’autre coté...montagnes verdonnaises. Longue route monotone jusqu’à La Verdière et plongée vers Brue-d’Auriac et l’Argens...Il y a une belle voie verte à Varages mais elle va à Barjols et me ferait faire un détour. Que nenni ! Encore 9km et je suis à Bras où mon ami Jacques m’attend. Très longtemps que l’on ne s'est pas vus. Belles retrouvailles !!

Ah oui, aujourd’hui, j’ai voyagé de Bras à Bras….Faut le faire !

Pour l’accueil, Jacques ouvre une Duvel et nous concocte un plat extra cuisiné de tofumé au poivre noir et ail….la grande classe….et nous papoterons de nos souvenirs un bon moment, souvent de montagnes en fait.

 

Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes

Jour 6 : de Bras à Aubagne par Nans les Pins et le Plan d’Aups de la Ste Baume – 62km/760m+

Cette Sainte Baume, je l’ai parcourue de toutes les manières, à pied lors d’une traversée en deux jours et bivouac quand j’habitais à Cuges, juste en bas, et à moto de très nombreuses fois mais jamais à vélo. C’est l’occasion donc.

Départ 9h30 sous la fraîcheur. Le soleil n’est pas au rendez vous. 10Km pour St Maximum et un petit ravitaillement en pompe à huile et pain bio dans un petite boulangerie tenue par deux frangins bien jumeaux où je ne m’y connais pas. Un morceau de maroilles dans une fromagerie attenante et me voilà paré pour le picnic de midi. Reste plus qu’à gravir la cote qui mène au plateau. Pente constante et trafic quasi nul. C’est parfait mais là haut la température a sérieusement baissée….ça caille sec. 13 km pour le Plan d’Aups et pause. Des cyclistes en mode sport. Les premiers depuis longtemps. Il y a plusieurs routes pour accéder à ce village perché : par Nans c’est plutôt fastoche, par St Zacharie plus dur et par Auriol vraiment coton. Vous choisissez la difficulté. Après le petit col de l’Espigoulier, c’est une longue descente vers Gémenos et une succession de virages où les motards se régalent. Moi aussi je vous assure même si je ne fais pas racler les cale-pieds….Gémenos m’accueille avec une douce chaleur. Il ne me reste plus qu’à rejoindre la gare et prendre le premier train pour Marseille et le voyage est fini et c’est bien triste.

Recap : 378km et 5090m de déniv+.......c'est pas mal pour commencer l'année....des bises

 

 

 

 

Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Première hivernale à vélo dans les Htes Alpes
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2022 7 18 /12 /décembre /2022 07:55

A Ferran, à part un café envahi par des angliches braillards, tout est beau et quand le regard accroche la chaîne des Pyrénées qui s’allonge à l’horizon sur plus de 300km, on se dit qu’on pourrait rester ici pour longtemps. Vous pensez, du Mt Valier jusqu’au Canigou et que rien ni aucun obstacle ne vient perturber. La lumière change au gré des heures et le spectacle dure autant que la représentation qui nous est offerte.

Je viens rendre visite à des amis cyclistes rencontrés bien sur par notre asso préférée. Ils sont venus une première fois il y a quelques années mais le nombre de personnes à héberger m’avait alors effrayé et je les avaient envoyés chez des voisins qui avaient un jardin pour les accueillir.

Et puis, quand j’ai voyagé en Espagne nous nous sommes aperçus que nous avions des amis en commun dans ce pays. La grande famille cycliste est un petit monde en soi.

C’est la troisième fois que je viens chez eux. La maison est remplie de cris d’enfants et de jeux.

Je pensais venir à vélo mais la météo n’est pas au rendez vous cette fois et bien m’en a pris car des vicissitudes trainesques vont bouleverser le voyage.

Ça commence à Narbonne avec des trains à l’arrêt pour cause de déraillement d’un autre de marchandises qui a cru bon arracher la voie sur un kilomètre au moins. La foule un peu en colère attend depuis trois heures que des bus viennent les sauver, heureusement j’arrive alors que la situation se règle mais il me faut tout de même trois heures pour faire les 80km qui me séparent de Bram, le bus s’arrêtant partout comme un TER. Ceux qui se rendent à Toulouse doivent rester calmes et patients car leur voyage n’est pas fini. Je les salue tous en sortant du bus !

Gaëlle m’attend à la gare. Le samedi sera consacré à une petite rando dans ce paysage qui rappelle la Toscane avec toujours la vue immense sur ce paradis de montagnes.

 

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Et le soir ça donne ça………...y’a plus moche comme paysage…

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Le Mont Valier à droite (2838m)

Le lendemain c’est balade à vélo pour tout le monde et destination Mirepoix par une belle voie verte et même si certaines rechignent à la tâche :

« On vient de faire 4342km à vélo et vous en voulez encore ???? » s’exclame Nina !!!!!

Ah oui, je ne vous ai pas dit mais la famille revient d’un périple de six mois depuis chez eux, Bram donc (Aude) jusqu’à Budapest le long des fleuves, le Rhône, le Rhin et le Danube...mais quand on aime le vélo on ne compte pas………..et malgré les protestations de Nina et ses signes de mécontentement tout le monde fait le voyage et la crêpe à Mirepoix fait reprendre les forces nécessaires pour le retour. Félicitations à Axelle, le chtiotte de 4 ans qui fait là son premier voyage avec sa bicyclette…Ouahouuuuu !!!!

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Les problèmes de train ne sont pas résolus et Gaëlle doit me déposer à Pamiers pour me rendre à Toulouse et comme le train passe par la gare de St Agne, cela me fait un petit trajet à pied pour aller chez mes amis de cette ville, V and P, la maison du rock !!!! D’ailleurs ils habitent rue St Roch, c’est vous dire………….

Ces deux ami.e.s sont une véritable encyclopédie de ce genre de musique et pas seulement de connaître leurs noms mais bien aussi de qui a joué avec qui et quand sans oublier le producteur où les musiciens qui ont peu traîner dans le coin au moment des enregistrements ou des concerts. Les soirées chez eux sont toujours l’occasion de découvrir une nouveauté où une rareté oubliée de mon coté, pas du leur évidemment !!!! Bowie versus Bruce ou Lou….pour la base.

Après deux jours passés en leur compagnie je retourne à la maison mais les trains continuent de faire les zouaves et les temps de parcours son rallongés (avec remboursement partiel, c’est toujours ça de gagné).

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

La belle de Toulouse

Quelques jours de repos et il est temps de repartir. Direction le grand nord. Bruxelles !!! Mais pourquoi donc Bruxelles une fois dis ? Bon, on reprend tout à zéro. Joseph et Silvia, nos amis communs avec les cyclistes de Ferran (vous suivez ?) se rendent dans cette ville pour rendre visite au papa de Joseph qui est bien vieux et on ne sait jamais quand les choses arrivent vous savez bien et quand ils m’annoncent qu’ils vont là je me dis que je pourrais y aller aussi car j’aime bien Bruxelles pour y avoir vécu cinq années et il reste des bons souvenirs et même des amis et ce serait vraiment drôle de s’y retrouver alors qu’ils habitent Valencia, la porte à coté quoi.

Rendez vous est pris, de plus joseph m’a donné l‘adresse d’un nouveau bar à St Gilles (le Dekkera)

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

et ce serait l’occasion de déguster quelques bonnes bières, ne pensez vous pas ? Belges bien sur !!!!!

En attendant ces incroyables moments de liesse, il faut tout de même s’y rendre et les trains vont continuer à faire de la misère. Après une étape à Paris où tout s‘est bien passé, on m’annonce que le Tégèv Lille > Bru est annulé, ya pu de zaiguilleurs des rails pour les orienter. Fuck…. Bon, heureusement, il reste des trains régionaux pour y arriver et puis j’ai deux heures d’attente dans cette ville du nord où je ne suis pas venu depuis belle lurette alors autant flâner.

A part l’immeuble qui vient de s’effondrer, elle tient bien debout et admirablement. Un vrai décor. Les yeux se perdent devant les façades et autres ornementations distinguées ? Un vrai régal !!!

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Retour en gare et un premier train belge m’emmène à Tournai. La nuit tombe sur ce plat pays qui n’est pas le mien et une étrange figure semble m’observer.

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

A Tournai les embrouilles reprennent. Le train qui doit partir vers Bruxelles est en rade………..Tout le monde descend !

France, Belgique même combat !!! les gens ont l’air d’avoir l’habitude et ne se formalisent pas plus que ça. C’est parti. J’aurais juste mis six heures pour faire le voyage mais le principal est d’arriver. Un petit métro/tram (pas le 22) et me voilà rendu chez mes amis de l’Avenue du Trône...local et global. Ça caille pas mal dans ce pays, températures négatives et ciel plombé. Ça n’invite pas à la balade alors on cause au chaud et on va au ciné :

Les Pires – de :Lise Akoka et Romane Gueret - Synopsis : Un tournage va avoir lieu cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer, dans le nord de la France. Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis et Jessy sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s’étonne : pourquoi n’avoir pris que « les pires » ? j’ai vraiment bien aimé.

 

 

 

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Samedi soir est arrivé et c’est l’heure de notre rdv au Dekkera avec Joseph et Silvia. Un peu de métro et de bus et j’arrive dans ce quartier chic de Forest que je ne connaissais pas, belles demeures et immeubles chics. Mazette !!! le bar est tout petit mais assez grand pour notre petite réunion. Ils ont déjà commencé. Je choisis une triple au fût (que l’on me fait goûter) et la fête peut commencer. Quelle joie de nous retrouver au bout du monde. L’assiette de fromages vient de chez Jacques le fromager qui est justement là en train de déguster son IPA et je lui dis que j’étais ce matin même à son échoppe de la place Flagey du coup il vient s’asseoir à notre table et on discute fromages et il en connaît un rayon.

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Le dimanche la météo annonce de l’amélioration. Ça tombe bien, mon amie Jeanne nous a concocté une promenade de 20km en Famenne. Départ en train vers 7h50 et arrivée deux heures plus tard à Sy, c’est pas loin de My….Si si je vous assure….. On a presque traversé tout le pays. Le paysage est vallonné et les forêts sont recouvertes de givre. C’est pas mal !! Le sentier longe l’Ourthe, des falaises et des bois. On a rien à faire car c’est une asso (l’ADEPS) qui a tout balisé et il nous suffit de le suivre, même si j'aime bien lire une carte et m'orienter. On n‘est pas les seuls. Pause picnic dans une vieille grange aménagée où les bières et les frites sont de la partie et c‘est reparti. 21km en 4h30. Elle rigole pas la Jeanne !!!

Elle n’a jamais rigolé d’ailleurs pendant les randos qu’on a pu faire ensemble sauf peut-être lors de notre trek au Daulaghiri où nous étions tout de même obligés de suivre le guide… là, elle connaît le pays par cœur et ça se voit, à fond tout le temps !!!

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

La Famenne en langue locale et le Daulaghiri..un peu plus loin à l'est

Le lundi, grand beau et j’en profite pour faire un grand tour dans le ville et je reprends vite mes repaires. Place Jourdan et son fameux kiosque à frites de chez Antoine (fermé à ctheur),  jardin Léopold, parc du Cinquantenaire (pour commémorer l’indépendance du pays) et descente vers le centre ville.

Grand place (pour les chocolats de chez Mary) et les rues tout autour. Le Manneken-Pis a déjà quitté ses habits d’alpiniste mais j’ai la photo. Cela ne lui était jamais arrivé et le CAB a fait une belle intronisation hier.

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Je n’hésite pas à me plier aux coutumes locales en m’achetant un cornet de frites et une gaufre ...de Liège au grand dam des locaux car celle de Bruxelles ressemble à celle que l’on mange chez nous alors que celle de Liège est au sucre dans la pâte et bien croustillante...rien à voir. Passage par les allées du Roi et de la Reine qui sont devenues le rendez vous de tous les chocolatiers de la ville ; Neuhaus, Marcolini, Mary (encore) et les autres. Il y a toujours le chapelier, le cinéma et d’autres magasins très chics et chers. Je craque pour une tablette de choc de chez Neuhaus aux fèves d’Ouganda… Ouganda ? Connais pas ! Arrêt obligatoire chez Dandoy pour un paquet de Spéculoos. J’ai une commande à honorer.

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Voila, tout y est !!!!

 

Remontée vers la place des Sablons où se trouve le premier « Pain Quot » de l’histoire (et ses chiottes ouvertes au public...ouf!!!) d’où je ressors avec un beau pain d’épices bio et la magnifique librairie Taschen et ses livres extraordinaires. On peut craquer mais ça ne rentre pas dans un sac à dos (petit joueur). La petite place des Sablons et les 48 Statuettes des Corporations Professionnelles (aucune femme…).

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Je remonte encore par le Mont des Arts vers la porte de Namur et le Matongé et son ambiance très africaine (Congo oblige).

La chaussée d’Ixelles qui était un cauchemar de circulation est devenue piétonne et malgré les cris des commerçants, ils se sont tous rendus compte que cela a été bénéfique pour tout le monde. Quel bonheur de marcher dans cette rue tranquille. La cote est finie et je redescends vers la place Flagey et son immeuble art déco magnifique qui abritait la télé belge dans l’ancien temps. Maintenant c’est un lieu de concerts et d’expos et un fameux bar.

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Petite cote pour arriver et derniers achats à la pâtisserie Garcia qui nous régale de ses pasteis de nata, de amendoim et ses financiers….figure déconfite du propriétaire après la défaite de son pays à la coupe du monde. On peut comprendre ! Quelle belle journée….

Mardi, Philippe a une super idée pour la journée, aller visiter l’Atomium que personne ne connaît bien. En plus, il a été entièrement restauré car il tombait un peu en ruine ce bazar. Vamos !!!!

Le tram 7 nous y conduit en faisant le tour de la capitale par l’est ce qui permet un beau voyage en extérieur par les quartiers de Schaerbeek, puis le domaine royal bien entouré de barbelés, la tour Japonaise, la maison chinoise et enfin l’Atomium et ses boules, œuvre phare de l’Expo de 58 très orientée sur les technologies qui devaient envoyer le monde vers un futur radieux.

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

L'Atome de fer

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Les pavillons Brésilien et Japonais

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

à l’intérieur, des escalators pour arriver tout en haut. Des explosions de néons accompagnent le voyage….vers le ciel dégagé et une vue d’enfer sur la ville. Il fait grand beau et c’est génial. Expos de l’histoire de ce monument avec photos d’époque et maquettes. Un étage est consacrée à une expo de photos et de films sur « le confinement vu de ma fenêtre » depuis le monde entier. Bien aussi.

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Le palais des Expos et sa façade 1930

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Passage par le musée du design qui nous renvoie dans les années septante avec des objets et du mobilier délirants......si vous avez un salon assez grand pour ce genre de truc de dingue...Italien évidemment !!!

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

en revanche cette Skoda est vraiment classe !!!!!!!!

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu
De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

Retour par le même tram, ses décors urbains et belles maisons

De Ferran à Toulouse vers un Atome Crochu

un livre extra de Jonathan Coe ......................Voilà, c’est fini………..bonne visite…………...

Partager cet article
Repost0
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 11:31

Jour 5 : Le Bleymard – Pt de Monvert - 35km/720m+

Super petit dèj à volonté même si on prévient les gens que ce n’est pas possible d’en faire des picnics…. Héhéhé… Je prends juste un œuf dur et hop en avant vers le Lozère. J’y suis venu souvent à pied lors de belles randos mais jamais avec vélo. Une première donc. Le panneau affiche 10,950 km de montée, une pente moyenne de 4,36 % avec un passage à 7,9 % et un dénivelé total de 466m . Une rigolage mais faut quand même le faire.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Pause à la station de ski du Bleymard (pour combien de temps encore) où les Stevensoniens débarquent en masse. Dernier passage jusqu’au col. Sur la route un oiseau vient de se faire taper par une caisse assassine. Je le ramasse et le pose délicatement dans des fougères. Je saurai par la suite que c’est un Bruant Jaune.. trop triste. Arrivé au col sans heurt et je regarde un long moment le paysage immense......

À perte de vue
l'immensité
des Causses à traverser

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Pas un banc pour se poser, je descends jusqu’à Finiels et j’en trouve un squatté par des poules de toutes les couleurs qui me font une petite place en rouspétant un peu. A peine arrivé, elles se remettent à dormir accablées comme moi par la chaleur. Je me demande comment les randonneurs la supportent de leur coté avec tout le barda qu’ils ont sur le dos et leurs grosses tatanes aux pieds. Au moins moi je ne porte rien.

Un peu plus bas, je trouve la route que je cherchais et qui va me permettre de sillonner les flancs du Lozère. C’est un paysage qui me transporte par ces roches granitiques posées parfois en équilibre, ses forêts de feuillus ou de pins, ses petits ruisseaux qui serpentent lentement dans la pente, ses villages de pierres et de lauzes abandonnés ou restaurés avec goût. Très vite la route se transforme en piste mais tout à fait possible avec vélo bien qu’il n’ait pas l’appellation ‘Gravel’ très à la mode maintenant. Ça roule bien. Je me mets à l’abri du soleil et de la chaleur dans un petit bosquet et sa petite rivière. Je me suis fait littéralement jeté du hameau précédent quand j’ai voulu m’y arrêter pour la pause de midi et que l’on m’a gentiment répondu :

« Oui, à condition de ne pas laisser de saloperies ! » Saloperie toi même que j’ai failli répondre à cette pouffiasse de première. Mais je sais me tenir et je suis parti en la remerciant pour l’accueil. Et du coup je trouve ce petit coin de paradis loin de ces énergumènes mal élevés. S’ils savaient combien de fois je suis passé à pied ici sans rencontrer personne et sans demander la permission de m’y arrêter.

Des randonneurs passent sans me voir, certains nu-têtes, ce qui n’est pas raisonnable par ce cagnard et d’autres bien à l’abri sous casquettes et chapeaux. Je continue la balade jusqu’à l’Hôpital qui fut une commanderie de Templiers il y a un certain temps et puis c’est le long du Tarn bondissant que je rejoins Pont de Montvert, une de mes étapes favorites dans ce coin génial de Lozère.

 

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Pont de Montvert. J’ai réservé à l’Auberge des Cévennes où un certain Stevenson y a fait étape. Moi aussi avec mes amies Flo et Jeanne il y a une dizaine d’années ou plus. Mais quels changements : finie la petite auberge rustique avec ses tables recouvertes de nappes vichy, ses chambres séparées par des minces planches de bois et de leurs lits ressemblant plus à ceux d’une rivière. WC sur le palier et confort simplissime. Non, maintenant c’est une belle auberge classée 2** toute refaite et peinte Farrow and Ball if you please. Déco choisie avec phrases d’écrivains écrites sur les murs. Heureusement, un certain Sylvain Tesson n’a pas le droit à la parole mais plutôt Stevenson, Loïc Perron et bien sur Nicolas Bouvier. Que du beau monde. J’ai l’honneur d’occuper la chambre de Stevenson himself avec son lit à une place (enfin, pas la paillasse de l’époque je pense) mais où Modestine ne tiendrait pas. Élégamment décorée, elle me replonge dans le passé de cet étrange voyageur. L’accueil est très sympa et l’on se sent tout de suite bien dans cette auberge du bout du monde où je déguste enfin cette merveilleuse bière des fameux brasseurs de la Jonte (on y reviendra). Je retrouve Anne, une amie de mon asso préférée accompagnée d’un homme charmant pour un excellent dîner en terrasse. C’est la méga belle vie !!!!

Ils m’invitent à une fête de village à Vialas à 20km et 350 virages qu’elle connaît par cœur le tout en 40mn. C’est la nouvelle Michèle Mouton et heureusement que je suis à l’avant car j’aurais dégueulé ce très bon repas ce qui aurait été dommage. Je sais pourquoi je n’habite pas dans le coin. Croisé trois adorables marcassins et un très jeune faon qui semblait bien loin de sa mère. Tout le monde indemne. La fête bat son plein et la Kro coule à flots. Le groupe, un guitariste, un batteur, une bassiste vraiment bien et une chanteuse enchaînent les classiques de Prince, Police, Steve Wonder, Bowie et consorts… pas mal même si la chanteuse trouve vite ses limites dans certains registres hauts. On repart dans l’autre sens mais sans animaux qui traversent dans la nuit. Dodo.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

LA CHAMBRE DE M. STEVENSON EN 2022 ET LA DECO DE L'HOTEL

 

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Jour 6 : Pont de Monvert – Florac par les Bondons – 35km/600m+

Petite journée pour retrouver un autre ami de mon asso préférée, François également boulanger. Alors je fais un beau détour par ce bout du Mt Lozère qui offre encore des paysages époustouflants comme ces fameux Bondons venus de nulle part. C’est aussi le deuxième site mégalithique de France après Carnac. Et bien c’est dans ce « petit détour » que je vais me farcir les plus durs dénivelés du voyage avec des pentes à 11 % non indiquées sur la carte. La vache !!!! Heureusement, cela ne dure pas trop longtemps et comme le spectacle vaut cet effort, il est vite oublié. Ces deux bosse presque parfaites peuvent faire croire à une création artistique mais c’est bien la nature dans sa toute beauté qui les a posées là et on admire….

Descente et grosse cagne, je perds 700m en arrivant à Florac…. François m’attend pour le déjeuner….repos et on s’écroule tous les deux durant deux heures . Il fallait bien ça pour se remettre d’aplomb.

Je rends aussi visite à des amis de longue date car Marc vivait à Racoules quand j’y séjournais c’est à dire avant 1980. J’avais été à leur mariage à pied depuis Alès. Ils ont toujours une petite boutique où il expose ses bijoux et elle ses créations aussi diverses que son imagination. C’est Mylène Micoton et Paintout...et autres folies. Ils ont toujours le sourire et c’est génial de les voir comme ça.

Le soir, anniversaire de ses amis et partie de pétanque. Mais j’ai affaire à des pros dont une fille qui pointe exactement où elle décide et à chaque fois. C’est pas du bol et je me prends un beau râteau. Retour vers 22h00 et dodo !!!!!!!!!!!!

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Il a un peu plu dans la nuit et c’est une belle fraîcheur qui m’accueille au matin. Tant mieux. Hier en faisant quelques courses au magasin bio local, j’ai vu des lampes de chevet fabriquées sur la base de vieux téléphones à touches et François m’a dit que l’artiste les exposent à Ispagnac sur mon chemin et je ne manque pas de m’y arrêter pour voir le travail de cette Bricologue de génie. J’en choisis une qui sera très bien près de mon lit. Reste plus qu’à régler le transport car impossible de l’emporter à vélo… on s’arrange. Merci Madame.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Pas trop de monde ce dimanche gris et c’est tant mieux pour rouler et se régaler dans les gorges. Des petits hameaux de pierres nichés dans les falaises, Castelbouc. Petit village accessible par un élégant pont enjambant la rivière, St Chély du Tarn. Ste Enimie n’est qu’une rue à souvenirs. Arrêt à La Malène pour un picnic au bord du Tarn presque sec. Et dire qu’on y pratique le canoë en temps normal. Mais qu’est qu’un temps normal aujourd’hui ?

Au moment de partir, j’enfile la veste de pluie pour les quelques gouttes qui se mettent à tomber mais à peine quelques mètres faits c’est une véritable tornade qui s’abat sur moi et me stoppe sur place. Je fais demi tour fissa pour me mettre à l’abri sous un barnum du village où je retrouve des motards en attente d’une accalmie. Ça dégringole sévère, les rues se transforment en rivières mais il en faudra certainement plus pour assouvir la terre.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Puis la pluie se calme et je peux repartir. La route est jonchée de branches plus ou moins grandes arrachées par le vent. Quand elles ne sont pas trop lourdes, je les mets sur le coté. La gendarmerie est déjà là pour constater. Des cailloux sont tombés des parois. Ah mais quels dégâts !!! Ce n’est pas fini dans la rubrique « calamité ». Petite incursion en Aveyron avant d'arriver au Rozier où une noria de camions de pompiers stationnent au bord de la route. J’apprends qu’ils viennent de fixer un grand feu dans le village voisin de Mostuéjouls. La route était fermée et les gens viennent juste de recevoir la permission de rentrer chez eux. Tout le village en parle et il suffit de grimper au pied de la tour qui le domine pour s’apercevoir de l’étendue de l’incendie. Ça sent le cramé. Mais c’est en même temps un point de vue magnifique sur les trois causses qui se rejoignent ici : Méjean, Sauveterre et Noir.

J’ai une chambre dans l’annexe de l’hôtel et après une bière des Brasseurs je me régale d’une excellente pizza. Repos avant la longue journée de demain. Bonuit

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Jour 8 : Le Rozier – Meyrueis – Mt Aigoual – 44km / 1360m+

En quittant Le Rozier, on suit les gorges de la Jonte jusqu’à Meyrueis et si celles ci sont moins connues que celles du Tarn, c’est certainement parce qu’on n’ y pratique pas le canoë mais elles sont aussi spectaculaires. Les falaises qui la bordent sont les nichoirs des emblématiques Vautours et accueillent des rochers aux noms prestigieux tels les Vases de Sèvres ou de Chine, gros blocs posés dans le vide. Le Roc de Bordeaux domine la vallée de toute sa masse. Sans parler des innombrables grottes comme celle de Dargilan sur le Causse Noir ou l’Aven Armand sur le Causse Méjean. Y’a de quoi s’occuper. Un paysage unique que les yeux ne finissent pas d’observer pendant le voyage tranquille avec vélo.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Meyrueis m’accueille sur des airs de Johnny et autres chanteurs populaires. C’est jour de brocante et une autre de mes étapes préférée. Je picnic au bord du Béthuzon qui fait à peine glouglou. Je me suis offert un Far Cévenol à base de châtaignes (forcément) qui va me régaler les papilles au dessert. Maintenant c’est le plat de résistance dans la montée jusqu’à l’Aigoual.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Il me reste 25km et 850m de dénivelé. Ça va le faire ! Je m’arrête à Gatuzières chez les Brasseurs de la Jonte pour demander s’ils n’auraient pas quelconque boisson sans houblon, genre de l’eau… Ah ben bien sur !! Et ça va bien m’aider pour terminer la grimpette. Trois heures pour atteindre le sommet de cette montagne bien connue comme limite de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée. Il fait grand beau et malgré la brume de chaleur, je peux contempler le panorama incroyable qui m’est offert !!!!

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Je ne me lasserai jamais de voir ces paysages sublimes des Causses. J’y suis venu une fois en hiver et j’ai pu admirer un panorama qui allait du Mt Blanc à la chaîne des Pyrénées sans oublier toute celle des Puys. Tout ceux qui avaient fait l’effort de venir ce jour ont été bien récompensés. Des Oh !!! et des Ah !!! en pagaille. Après une douche revigorante et une bonne sieste, c’est l’heure de la gorgée de houblon et la bière Black Star du Vigan fait le job parfaitement. La terrasse est bondée mais elle va se vider peu à peu avec l’heure qui avance. La table d’orientation écrit Sète de la vieille manière, preuve qu’elle ne date pas d’hier : CETTE.

Pendant le repas (je dors au gîte au sommet) tout le monde se rue dehors pour voir le splendide coucher de soleil. Ooooooh !

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Au petit dèj, le serveur du matin m’assomme avec une musique vraiment insupportable. Difficile de lui dire de la fermer et je me réfugie en terrasse où le spectacle est encore sensationnel. Les Causses se réveillent sous la chaleur du soleil naissant. Je vais avoir du mal à quitter ce lieu et pourtant je le quitte. Descente douce jusqu’à L’Esperou où je fais quelques courses pour mes hôtes de ce soir : Pélardons et Bière de la Jonte, y’a pas mieux dans le coin.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Une boutiques de ‘Producteurs’ propose des produits hors de prix et je me contente seulement d’un autocollant du Parc des Cévennes que ces radins vendent 1,50€. Ya pas de petit profit !

Pause à Dourbies où je suis aussi venu en rando ou même à moto mais la boutiques des ‘Producteurs’ propose des produits hors de pris et je me content Rien n’a changé et surtout pas la cathédrale prétentieuse pour une village 100 habitants, juste là pour faire la nique aux protestants locaux. Le catholicisme s’affiche lourdement. Les poubelles débordent mais n’intéressent visiblement pas les agents communaux occupés à ranger tables et bancs des agapes passées. La descente continue dans un paysage aride

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Série de petits cols pour atteindre St Jean de « Patrick » Bruel et son beau pont du 13° qui enjambe la Dourbie. Picnic et petite sieste dans un parc à l’ombre. Je suis descendu de 1000m et la chaleur est déjà écrasante. Deux messieurs sur un banc et leurs boules de pétanque à la main attendent des copains pour commencer la partie. Comme l’un deux a un vélo elec Gas-Gas, je lui demande s’il sait qu’ils font aussi des motos. La papy est tout à fait au courant et me parle illico des courses de MotoGP où la marque est engagée et de son passé de pilote de course. Il me dit avoir piloté une MV500 et participé à une épreuve où M. Agostini était présent. Pas mal comme CV et chapeau bas !

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

250m à gravir sous la cagne pour arriver à Sauclières où des gens m’attendent. Belle étape chez cet ancien agent territorial de Beaucaire qui a démissionné comme beaucoup d’autres quand le FN a pris possession de la ville. On se rencontrait souvent dans le train entre Avignon et Beaucaire avec nos vélos suspendus. Nous avons sympathisé et il m’a dit que je serais le bienvenu si je passais dans le village où il a acheté cette vielle maison, ancien hôtel qui a gardé un charme avec son escalier en planches mal équarries et ses chambres peintes à la chaux en couleur pastel. Le village se prépare à la fête et comme leur maison donne directement sur la place, ils vont partir pour éviter la folie locale comme le dit si bien le maire : » Des gens si respectables toute l’année qui s’enivrent au pastis durant tout un week-end, c’est un peu incompréhensible ». Mais c’est cà les fêtes vo(mi)tives.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Jour 10 : Sauclières – Le Caylar – 25km / 300m+

Une étape de rien mais je veux m’arrêter une nouvelle fois dans ce beau village du Larzac où une cycliste m’accueille pour la nuit et puis le trajet est superbe dans cette traversée de ce plateau semi désertique que j’affectionne aussi. Après un bon petit dèj je pars dans la fraîcheur car il a plu cette nuit. Une petite grimpette et au col de la Barrière, je repasse dans le Gard. Après Homs, un panneau m’informe d’une galerie de Verre au Mas Gauzin. Petit détour qui en vaut la peine car perdu dans ce minuscule hameau, je peux admirer le travail d’un grand verrier qui s’appelle Xavier Carrère, le dompteur de verre comme on le nomme. Tout un programme ! Heureusement que je suis à vélo car j’aurais pu partir avec une de ses pièces exposées mais il aurait tout de même fallu que je casse ma tirelire. Long moment à discuter avec la dame de la galerie… et des gens du village.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

A peine reparti, c’est maintenant l’Hérault qui m’accueille au bout de quelques kilomètres. Quel voyage !

Au Cros, on se croirait revenu cinquante ans en arrière avec cette belle R8 Major stationnée au milieu du village.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Brigitte est une cycliste hors norme qui a fait du vélo une philosophie de vie comme voyager à travers le pays avec le vieux vélo de sa mère, visiter la Birmanie ou le Chili (avec l’avion tout de même) ou l’Écosse sous la pluie. Elle avoue même en faire trop. Je ne savais pas que ce concept pouvait exister dans la pratique du vélo. Elle m’accueille dans sa belle et grande maison où plein de détails rappellent ses voyages et ses chinages. On est tout de suite bien. Elle invite les Martins pour le repas du soir et nous voilà tous réunis autour d’un beau repas partagé . Quand il y en pour deux il y en a pour six. Pour preuve.

Ciel gris et belle fraîcheur le matin et après un somptueux petit déj je peux filer pour la presque dernière journée et rallier Lodève où d’autres amis m’attendent. Il faut passer par Les Rives et puis, par une merveilleuse route qui sillonne ce Causse descendre juste après un temple Bouddhiste où les gens se pressent pour trouver une sérénité disparue ou en sommeil (le parking est bondé) par une autre belle route avec le lac de Salagou en fond d’écran. Lodève et repos pour trois jours. Une belle et grande caravane m'attend pour ce moment de détente avec une petite piscine pour se rafraichir...Ouahouuuuu !!!!! C’est le bonheur.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Saluer ses amis après quelques travaux en commun, des bons repas et des belles parties de Tarot et partir. Dernier jour du voyage et c’est le retour. Je choisis de passer par le lac du Salagou et par une piste que je n’avais pas osé encore emprunter mais après les options du Mt Lozère, je sais que je peux passer par là et puis ça évite presque tout le temps les routes trop fréquentées et en plus il y a une vue imprenable sur le lac et ses collines. On n’hésite pas.

Avant le lac, deux cyclistes me confirment que la piste est bien roulante même avec mes pneus fins. Eux sont à VTT. Parfait. Tout se passe à merveille quand une pédale casse dans une belle montée . Chiotte de crotte ! J’arrive à atteindre l’Intersport de Clermont-l’Hérault où le gars en charge du rayon vélo me change la pédale de suite (sans compter de main d’œuvre). Cela fait deux fois que ces types me sortent de la mouise. Le dernière fois, c’était à Coutances pour un boîtier de pédalier à changer. Merci les gars !!!! Reste plus qu’à rallier Agde par une vraiment grosse chaleur mais le plus dur est fait.

Je longe un peu l’Hérault quand c’est possible et dommage qu’il n’existe pas de voie verte le long de ce fleuve car cela pourrait être une option magnifique, la campagne environnante ne présentant pas vraiment d’intérêt particulier. Il existe d’ailleurs une ancienne voie de chemin de fer inutilisée qui pourrait vraiment faire l’affaire, la voie de chemin de faire. J’ai quand même pris le temps de visiter Pézenas, la ville de Bobby Lapointe (très belle) mais j’ai raté le pont Romain près de St Thibéry. Il m’aurait fallu une carte plus détaillée pour me faufiler dans ce dédale de petites routes où il y a peu d’indications. Mais j’arrive à bon port et je commande derechef une grande bouteille d’eau fraîche au café de la gare « et avec des glaçons ? » me demande le serveur ? Que oui !!!!

 

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont-l'Hérault (et un peu plus) en passant par la Lodève avec mon vélo - 2ème partie : en suivant le Tarn jusqu'au Rozier

Deux hommes assis à la table d’à coté me posent très vite des questions et nous voilà à échanger sur nos parcours de vies. Eux marins dont un heureux qui vient de vendre son voilier, l’autre de passage car le sien est amarré en Guadeloupe ; un 12m acier à bouchains qu’il a construit et sur lequel il vit depuis 40 ans. Alors on discute un peu voile et voyages. J’ai toujours dans un tiroir la croisière entre La Rochelle et Les Baléares faite en 1977 ou 78 je ne sais plus vraiment. Lui est parti d’Agde vers les Baléares, Gibraltar, Tanger, Canaries, Cap Vert, Brésil (et Fernando de Noronha bien sur) et enfin les Caraïbes. Un classique !

Le train entre en gare et je me barre...au revoir Messieurs ! Et bonjour la maison !!!

Partager cet article
Repost0
23 août 2022 2 23 /08 /août /2022 05:53

Si on vous propose de vous rendre à St Germain l’Herm dans le Puy de Dôme pour retrouver des amis qui font une petite fête, vous avez le choix de prendre une voiture (ben j’en ai pas), une moto (ben j’en ai une) ou bien le train. Bien sur, j’ai choisi ce mode de transport parce que pour se rendre à St Germain l’Herm, on peut emprunter (à condition de le rendre) un train fabuleux appelé « Le Cévenol ». Construite entre 1840 et 1870, la voie permettait de rallier Paris à Marseille mais aujourd’hui, c’est le seul tronçon Clermont-Ferrand Nîmes qui subsiste mais c’est de la chance car c’est justement le tronçon qui m’intéresse. Plus de 170 ouvrages d’art ponctuent ce voyage fabuleux qui grimpe à plus de 1000m à La Bastide-Puylaurent (Lozère) et traverse les gorges de l’Allier où seul le train y fait son chemin. Ni route ni sentier dans ce paysage de granit et de basalte où plus de 6000 ouvriers ont tracé un parcours unique en France. On peut bien sur y mettre son vélo et c’est parfait car j’ai l’intention de revenir chez moi avec lui. Vélo est toujours de la partie.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Les différents trains qui ont circulé sur le tracé. Remarquez le bel autorail 'Panoramique" et le fameux viaduc de Chamborigaud que voilà. Admirez la classe !!!! pas possible de faire cette photo depuis le train

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Un premier bus vers 7h00, le Cévenol qui attend à Nîmes. Collé à la fenêtre pendant tout le voyage, je ne perds rien du fabuleux paysage qui m’est offert. Viaducs en courbe, tunnels, vues plongeantes qui s’enchaînent, petites gares perdues, tout est magnifique. A partir de La Bastide, on suit l’Allier qui va se jeter dans la Loire bien plus loin. C’est encore une toute petite rivière. Mais c’est entre Langogne et Langeac que le spectacle est le plus saisissant quand le train rentre dans les gorges et qu’il n’y a que lui qui peut vous y emmener et à vitesse très réduite ce qui permet de profiter encore plus du paysage. Une jolie femme est assise à coté de moi et nous échangeons longuement durant le voyage.

4h30 de trajet et voilà à Issoire où je descends. Un parc pour le picnic un peu à l’ombre mais je dois y aller même si ce n’est pas la meilleure heure car ça commence à cogner. Il ne me reste plus que 35 km pour rejoindre St Germain mais ça grimpe tout de même jusqu’au col de la Dételée à 1076m. Arrivé à bon port après cette première journée de mise en jambes et repos pour le week-end.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

1er jour : St Germain l’Herm – Lavoute Chilhac- 70km / 600+

Départ pour le vrai voyage. Petite route géniale pour rejoindre Auzon avec un panorama grandiose sur toute la chaîne des Puys.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

A Auzon, je quitte le Puy de Dôme pour rentrer en Haute Loire. Le village est situé sur un promontoire rocheux et comme j’ai le courage de le gravir je peux admirer la splendide collégiale romane St Laurent du 12° et sa ganivelle typique. Plein de détails admirables.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Une portion de route large mais tranquille qui me fait déjà longer l’Allier en passant par Lamothe perchée et son château jusqu’à Brioude où un autre choc esthétique m’attend avec la Basilique St Julien, la plus grande église romane d’Auvergne avec son assemblage de pierres polychromes, son pavage en galets de l’Allier et ses fresques (le cavalier désarçonné) sans compter tous les chapiteaux plus beaux les uns que les autres, les vitraux anciens et les contemporains ( Kim En Joong, corée du sud). Je m’y attarde un bon moment et en plus il fait frais….cool.....je vous ai mis le lien pour une visite complète et détaillée.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Je retrouve mes amis du week-end qui picniquent au bord de la rivière et je continue vers Lavoûte-Chilhac mon étape de ce soir. A partir de Vieille-Brioude, la route se rétrécit et l’Allier toujours à coté. La chaleur est vraiment là et les cyclos croisés doivent suer autant que moi. Arrêt sur le pont qui mène à St Ilpize mais je n’y vais pas, ça grimpe vraiment trop mais ça vaut une belle photo. J’arrive à Lavoûte vers 16h00 et c’est parfait car je n’en peux plus. Repos dans un hôtel et sa petite chambre qui donne sur la rivière. Son clapotis est parfait pour une petite sieste bien méritée. Hasta pronto !

Vue sur St Ilpize et l'Allier à Lavoûte
Vue sur St Ilpize et l'Allier à Lavoûte
Vue sur St Ilpize et l'Allier à Lavoûte
Vue sur St Ilpize et l'Allier à Lavoûte

Vue sur St Ilpize et l'Allier à Lavoûte

Jour 2 : Lavoûte - St Privat d’Allier – 42km / 830m+

Départ pas trop tôt, je n’ai pas une grosse journée (que je croyais). Tout de suite en quittant Lavoûte, le petit village suivant offre un très belle petite église avec un clocher tout en pierres et de très belles fresques du 15°, alors je visite.

L'église de Saint Cirgues

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

A Langeac, c’est jour de marché et la ville est bien animée. Je refais des provisions avec tomates et fruits et me pause sur une petite place et j’entame la conversation avec des cyclos de passage dont une famille en vélo rallongé et remorque (elec). Le petit Pablo de 2 ans et demi est très curieux et veut tout savoir. Et quel âge j’ai, et d’où je viens et comment je m’appelle ? Très bon moment. Son père me demande où je vais et me dit qu’à Prades, un peu plus loin, il y a une belle plage. Vamos !!!

St Arcons, ça va commencer à monter et à descendre et c’est déjà la cagne. Heureusement, Prades arrive vite et je peux me rafraîchir dans l’Allier. Le site est magnifique avec ce rocher basaltique et ses orgues qui surplombe la rivière. Pause sur une table que je partage avec un couple très sympa qui a même mis une nappe. Style !!!

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

L’après midi va être difficile avec une chaleur accablante et des pentes à plus de 7 % où le TDF a du passer il n'y a pas longtemps car il reste des noms écrits sur a route et les pentes affichées au bord. Heureusement, je trouve une fontaine sur le chemin où je plonge la tête avec le casque. Ça garde la fraîcheur plus longtemps. Je fais des pauses à l’ombre des arbres. J’arrive bien naze à St Privat dans un gîte Compostellien. Le dortoir m’accueille pour une bonne sieste et se remplit peu à peu de marcheurs dont c‘est la première étape depuis Le Puy. Repas partagé avec des femmes en terrasse. Belle soirée d’échanges et dodo.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Jour 3 : St Privat - Langogne - 65km /1300m+

Ça va être une grosse journée alors départ tôt en même temps que les marcheurs qui se disent "Bon chemin". Je chemine, tu chemines, nous cheminons ensemble vers le salut de nos âmes..................une étape de 10 bornes pour eux....pas mal plus pour moi. Il fait frais et c’est très agréable de rouler même si c’est tout de suite accidenté. Un homme dort dans son sac de couchage dans un près au bord de la route. St Didier d’Allier montre son beau château sur son promontoire rocheux. Pas facile de l’atteindre. Après ça grimpe sévère à deux chevron pour arriver à un petit col où la D40 offre un panorama magnifique sur la rivière qui coule en contrebas. Je me souviens bien de ce passage en train et je fonds de bonheur de me retrouver ici.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Première pause au Pont d’Alleyras (650m) où je retrouve le train. Je le laisse passer au passage à niveau et l’occasion de parler avec un couple qui revient dans leur village. Dès la sortie, on remonte jusqu’à 1000m. Il ne fait pas encore trop chaud. A St Haon, nonobstant la petite église au beau clocher à peigne, il y a un beau four à pain et les habitant.e.s ont placé des marionnettes aux fenêtres des maisons vides et devant des enclos avec des histoires. Très sympa comme ambiance avec la voiture du boulanger/épicier qui klaxonne pour annoncer son passage. Retour dans mon enfance avec les Économiques Troyens.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Aux Souils (1080m), je retrouve le parcours du TDF 2022 que j’avais vu en direct. Ça descend vers Chapeauroux….génialement beau avec cette incroyable vue sur le viaduc et la ligne de chemin de fer qui semble s’engouffrer dans un trou de montagne. Dingue !!!! Mais la chaleur est accablante et je vais changer mon parcours pour ne pas me retrouver en plein cagnard sur le plateau à plus de1000m. Je choisis la route qui longe le Chapeauroux et qui permet de rester un peu à l’ombre. C’est aussi le parcours du TDF. A l’abord d’une maison des gens sont à table et m’applaudissent dans l’effort. Je m’arrête et ils me proposent tout de suite de l’eau. Je vide une gourde et ils la remplissent de nouveau.

"Eh bien, on dirait que vous aviez soif !"

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Je continue ma montée. Auroux (1000m) est un village sans eau depuis plus d’un mois et on le ravitaille par citerne toutes les semaines avec plus de 4000 litres. Chastanier, immense vue sur la lac de Naussac qui se vide peu à peu (15m/cube seconde. Le lac et passé de 160 millions de M/C à moins de 100) pour alimenter l’Allier qui va nourrir la Loire et tenter (en vain) de refroidir les centrales nucléaires qui s’arrêtent l’une après l’autre faute de liquide de refroidissement. Et certains pensent que c’est l’avenir !!!! Des bandes de sable apparaissent et peut-être le vieux village englouti et ses vieux oubliés ????

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Langogne me déçoit fortement. Sur le passage de la nationale 88 entre Le Puy et Mende, c’est un trafic incessant de camions énormes, de camping-car, de voitures et de motos bruyantes. Horreur absolue après ces jours de tranquillité. Heureusement, pour me réconforter, le pâtissier local fait un délicieux flan. Pas une boutique bio pour faire des courses. Faut aller au Puy qu’on me dit. Ben voyons ! Un pain qu’à pas l’air trop mal et je fuis la ville pour aller me réfugier au gîte de ce soir perdu sur le causse de la Margeride à 5km. Pas de pot, personne avant 17h00. Un heure à attendre. Petite lessive dans le coin prévu et sieste dans une chaise pas du tout assez longue mais je m’écroule quand même. Enfin on m’ouvre et je peux prendre une super douche et me reposer dans un lit bien douillet. Aaaaaaahhhh !

Cette fois ci je me retrouve sur la chemin de Stevenson et un couple partage le repas avec moi (bien trop léger pour les calories dépensées) mais la bière ambrée Modestine est dlicieuse. L’homme parle de son passé de chauffeur routier en convoi exceptionnel comme ces pales d’éoliennes qu’il a fallu monter en haut d’une vallée à l’aide de tracteurs automoteurs guidés par boîtier… genre ce truc j’imagine. Quel travail !!!

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Jour4 : Langogne – Le Bleymard – 46km / 800m+

Belle nuit au calme et un après un petit dèj encore bien léger, je pars à travers ce causse pour rejoindre Luc un peu plus loin. Ça m’évite de repasser par Langogne et le trafic. Une dernière vue sur le lac et passage par un ancien orphelinat en restauration à Les Choisinets. Y’a du taf on dirait mais une association s’en charge.

Belle descente à Luc ou je retrouve l’Allier qui est devenue une toute petite rivière. Un petit pont trop mignon pour passer subrepticement en Ardèche et e voilà hors de la route et des bagnoles. Pas mal ! Dans une montée je me fais rattraper par un cycliste en éléc. Quand je lui dis qu’il « triche un peu », il me répond qu’à 86 an il a bien le droit et que quand j’aurais gravi autant de cols que lui je pourrais aussi me reposer un peu. Bravo Monsieur !!!!

 

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Belle descente à Luc ou je retrouve l’Allier qui est devenue une toute petite rivière. Un petit pont trop mignon pour passer subrepticement en Ardèche et e voilà hors de la route et des bagnoles. Pas mal ! Dans une montée je me fais rattraper par un cycliste en éléc. Quand je lui dis qu’il « triche un peu », il me répond qu’à 86 ans il a bien le droit et que quand j’aurais gravi autant de cols que lui je pourrais aussi me reposer un peu. Bravo Monsieur !!!!

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

La Bastide-Puylaurent, l’Allier fait une grande courbe pour retrouver sa source sur la Margeride. Pause avec pélardons. Enfin du sérieux ! C’est aussi à cette gare que la ligne qui vient de Mende se termine . Alors je vous dis encore que c’est un voyage à ne pas manquer sur ce causse magnifique. Le SNCF avait totalement abandonné cette ligne et c’est la région qui l’a remise en état pour désenclaver un territoire totalement ignoré du monde politique. Le train est le seul moyen de circuler dans ce paysage quand l’hiver le recouvre de neige et que le froid atteint des températures sibériennes (-30° enregistré). Une motrice est alors équipée d’un chasse neige pour ouvrir la voie. C’est vous dire dans quel pays vous vous trouvez . Ça ne rigole pas en Margeride !!!!

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

le très très beau viaduc de Mirandol (1076m)

J’ai rendez vous chez un couple rencontré chez mes amis de St Germain lors de la fête. Ils ont une petite maison de famille au village de Belvezet et ils m’attendent pour le déjeuner alors pause. Les sources de l’Allier sont juste au dessus au Mourre de la Gardille (1503m) mais ce n’est pas possible d’y aller à vélo mais à pied par le GR70 alors vous avez droit à une petite photo. Mais je ne triche pas car j’y suis allé un jour en vrai.

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier

Après ce bon repas partagé, il me reste le plat de résistance dans l’ascension du Mont Goulet à 1472m. Mais putaingue qu’il fait chaud  mais faut bien passer par là car je dors ce soir au Bleymard de l’autre coté de la montagne… Courage...pédalons !!! 8km dont 4 à 9%.....ouf ouf ouf !!!!!!!

Maintenant il ne me reste qu’à descendre les mains sur les freins qui couinent de souffrance...

Petite chambre d’hôtel sous les combles et le type devait savoir que je faisais 1,67m car un centimètre de plus et je ne rentrais pas sous la douche et je dois même me contorsionner. Bon mais je suis tranquille et je peux faire ma petite sieste préférée après ces efforts. Je fais quelques courses au Carrouf city local et son rayon de fromages extraordinaire….je le connais depuis belle Lurette. Confitures, miels, gâteaux et fondant à la châtaigne, bières locales, ce petit magasin a tout pour plaire et les filles qui s’en occupent sont vraiment très sympas et me font goûter les fromages. J’opte pour deux brebis qui devraient supporter le voyage et la chaleur dans les sacoches. Faut être prévoyant. Je prends aussi une carte postale d’antan pour envoyer à Flo.

Repas très quelconque…bière La 48 sans rien dans le sac….mais nuit reposante pour affronter le col de Finiels sous le Mt Lozère demain …..des bises

 

De Clermont-Ferrand (presque) à Clermont l'Herault en passant par la Lodève avec mon vélo - première partie en remontant l'Allier
Partager cet article
Repost0
14 juillet 2022 4 14 /07 /juillet /2022 09:02

Quand un jeune cycliste autrichien débarque chez vous après une longue virée de 120km depuis Orpierre, vous ne pouvez qu’être admiratif surtout par les temps caniculaires qui chappent de plomb la région. On pourrait franchement préférer rester tranquille à l’ombre ou dans son canapé à regarder les cyclistes du Tour de France se tirer la bourre sur les routes et dans les cols, mais Emile, c’est son nom, préfère rouler lui aussi. Un peu à la bourre et visiblement éreinté par cette journée, je lui conseille de prendre le train pour terminer son périple . Il top là merci quand je lui indique l’horaire au départ d’Avignon et où il doit descendre.

Je viens le chercher. Service max !

Une douche et le voilà rafraîchit et les idées plus claires. Une petite mousse de Savoie pour le gosier, un petit dîner et on peut causer.

Son idée de vouayage entre Wien et Porto lui est venue après ses études et l’envie de partir. Il a d’abord pensé à la Nouvelle Zélande, vous savez ce pays qui se trouve aux antipodes des nôtres à presque 14000 km…bien sur il faut un avion pour y arriver car c’est une île et à moins de faire ce vouayage en bateau et le temps qu’il faut sans compter les heures à vomir tripes et boyaux vous n’y arriverez pas de si tôt. Donc l’avion et le prix que ça coûte. Une blinde !!!

Le Émile pas bête, il se dit que c’est un peu con de dépenser tout se pognon pour un vouayage en avion parce que avec ce même pognon, il peut s’acheter un beau vélo et visiter l’Europe et des pays qu’il ne connaît pas, bien qu’ils soient ses voisins.

Voilà une idée qu’elle est bonne !!!

Achetons un Canyon.

Le vla donc parti sur son beau Canyon à travers son pays, puis l’Italie, qu’il confirme être un beau cauchemar pour les voyageurs à vélo, pistes s’arrêtant sans prévenir ou quasi inexistantes mais le Lac de Garde c’est quand même joli.

Il passe la frontière avec la France à Montgenèvre et se retrouve dans une concentration de plus de 15000 cyclistes qui s’escriment, façon de dire, sur les pentes des cols locaux en attendant le Tour de France qui va passer par là dans quelques jours… tous des fous mais quelle ambiance !

Orpierre et le voilà chez moi. Facile !

 

Le vélo sauvera la planète…….. bien à vous………….Didier

Quand un jeune cycliste autrichien débarque chez vous
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2022 3 06 /07 /juillet /2022 12:54

La veille de mon départ pour l’Espagne, j’ai reçu un jeune couple à vélo. Anglais de Plymouth en voyage de noces, six mois depuis la Grèce et en remontant jusqu’à leur pays. Ellie et Max sont en France depuis peu et trouvent le pays enchanteur même si l’Italie les a ravi pour la nourriture mais pas du tout pour les conditions de voyage à vélo. Les automobilistes ne respectent pas les cyclistes et il y a très peu d’infrastructures dédiées. Alors, les entendre parler de notre pays avec de tels compliments m’oblige forcément à revoir mes propres impressions. Ils étaient ravis de dormir sur un vrai matelas après trois semaines de bivouac dans des conditions par toujours évidentes comme une rizière le long du Po en Italie ou d’autres endroits tout aussi incongrus pour planter sa tente. Pas compliqué de faire des heureux !

Un bon repas partagé, une bonne bouteille et des échanges toujours aussi passionnants sur nos vies et nos expériences personnelles font de ces soirées warmshoweuses des moments privilégiés.

Le matin je les accompagne jusqu’à LA boulangerie d’abord, la seule et unique qui mérite vraiment ce nom les autres n’étant que des lieux où on ne vend que de la farine et encore pas toujours sur de ce qu’elle contient puis leurs sacoches lestées de pain et de brioche, je les guide jusqu’à la nouvelle voie verte qui part de Beaucaire vers Bellegarde…. Y’a pas plus neuf…. Hier, nous avions pris le temps de regarder les cartes et je leur avais indiqué quelques routes secrètes connues seulement par moi et moi seul évidemment…

Casinos, Lliria et alentours

Maintenant, c’est mon tour de partir, vers l’Espagne mais pas à vélo, en train. Direction Valencia !!! Trois phases, un TER jusqu’à Nîmes puis un Tégèv, pas Tégèv tout le temps jusqu’à Barcelone et un dernier Media Distancia jusqu’à Valencia. Il faut compter huit heures de trajet et une belle attente à Sants. Mais j’ai le temps.

La gare de Bca Sants est bondée comme j’ai jamais vu. On me dit que c’est les vacances qui commencent, l’école est finie. Ah, je comprends mieux. J’essaye de voir si je peux prendre un train plus tôt mai tout est complet. Patience ! Un petit sandouiche à la tortilla de batatas et une bonne San Miguel aident à attendre. Je me connecte au ouifi gratos du McDo local, ça sert au moins à ça ce bazar et me voilà peinard pour un moment. J’aime bien observer cette foule bigarrée qui circule dans cette grande gare, les jolies filles, les mecs barbus et tatoués jusqu’aux couilles certainement, les surcharges pondérales assez fréquentes, et cette panoplie de visages et de looks aussi variés que le genre humain peut proposer. Un spectacle qui occupe un long moment à moins d’avoir les yeux rivés sur un écran comme la plupart des gens que je vois autour de moi. Chacun son truc. Je préfère regarder les jolies filles et leurs belles jambes qui se balancent librement.

Le Talgo pour Valencia n’est pas très confortable, bruyant et les sièges sont durs à crever. Il fonce à 250 jusqu’à Camp de Tarragona avant de passer par une boite temporelle au ralenti où il change d’écartement de voies et de courant (de 25.000V à 3000V, c’est marqué sur un grand panneau) pour emprunter les voies normales jusqu’à Valencia à 200km/h tout de même. Ça permet d’avancer et d’atteindre la ville en 2h40. Pas mal. Choisissez le « Coche Silencio » qui permet d’être tranquille sans les conversations bruyantes au téléphone que les espagnol.e.s affectionnent tant. C’est toujours ça de gagné. Il y a même un petit film à l’écran (ah oui, comme dans un avion, il y a un film qui passe sur un écran dans la voiture) qui sensibilise les gens sur ces manières indélicates de se comporter…. Ouahou...l’Espagne change vraiment mais doucement quand même. On ne va pas changer des décennies de comportement et d’usage quotidien de pétards de toute sorte en un seul voyage en train. Faut pas rêver.

Casinos, Lliria et alentours
Casinos, Lliria et alentours

Soudain, les rayons d’un vaisseau spatial viennent balayer la zone industrielle de Tarragona qui semble s’enflammer instantanément sous le ciel soudain obscurci. La lumière incandescente de la grande étoile du soleil couchant transforme la paysage en fin du monde. Le blindage du train nous protège heureusement des radiations mortelles et nous atteignons Valencia sans encombre. Je n’en dirai pas autant des habitants de cette zone.

Arrivée comme prévu à 22h50 à Joaquin Sorolla, la gare qui porte le nom du peintre célèbre de la ville. 40 km pour rallier Casinos où il n’y en a pas mais des fabriques de Turron, la spécialité du petit bourg et qui a bien enrichi ses propriétaires, le Turron, même si une autoroute dévie le trafic mais de trafic il n’y en a pas beaucoup non plus sur cette autoroute presque entièrement vide de voitures toute la journée. Mais pourquoi la construire alors ? Largesses de l’Europe ?

Casinos, Lliria et alentours
Casinos, Lliria et alentours
La Red, 1899 de Joaquin Sorolla Y Bastida
Trois Sails, 1903 de Joaquin Sorolla Y Bastida

 

Vous remarquerez que Trois est écrit en valencien...pas en français............

 

Maintenant, se mettre à l’heure espagnole. Petit dèj à base de tomate fraîche râpée sur lit d’huile d’olive et pain grillé. Profiter de la matinée pour sortir, faire des courses au village et plonger dans la piscine municipale qui vient d’ouvrir et offre l’entrée . El Alcade se promène parmi ses sujets. Il n’habite même pas dans le village me dit-on. Ah bon ?

Après le déjeuner, ne pensez pas plonger dans votre sieste tout de suite car le bourg a ses habitudes. À deux heures, la musique des hauts parleurs placés en haut du clocher vous annonce les nouvelles. Si elle est triste c’est la mort de quelqu’un. Si elle est enjouée, c’est une fanfare qui va défiler plus tard, ou une animation dans le village.

« Atençion, atençion ». ça commence toujours comme ça alors votre sieste est naze. Mais on me dit :

« La sieste c’est de trois à cinq, les gens rentrent du travail vers deux heures. Tu es en avance ». Oalala, pas facile cette vie d’émigré.

Après on attend 19h00 ou 19h30 pour remettre un pied dehors. Un peu de vélo avec Olivia qui, après de longs mois d’hésitation, le vélo lui a été offert à son anniversaire en octobre de l’année passée, commence à apprécier ce moyen d’évasion, alors on part pour un grand tour de 45mn. Tenue bien étudiée, tout en rose comme les filles aiment..

Casinos, Lliria et alentours
Casinos, Lliria et alentours

Les après midi, bien à l’abri de la chaleur dans la maison aux volets fermés, Olivia me demande de jouer avec elle. Elle a un faible pour les origamis qu’elle ne peut pas encore construire elle même alors elle me demande de le faire. Les zorigamis, c’est pas mon fort non plus alors je choisis le plus facile : El Zorro ! Celui qui surgit lors de la nuit. Pas plus de trois ou quatre pliages, c’est dans mes cordes. Le premier s’appelle Rosa et comme Rosa veut un ami , j’en fais un deuxième : Teo !!!! La veille, Brigi, la maman avait crée una coneja : Carla… beaucoup plus compliqué car demandant au moins 30 pliages. Je sais pas faire. Les voila trois pour jouer. Avec une boite de smartphone et quatre brochettes en bois, je fabrique une maison à deux étages sur pilotis. Classe ! Le deuxième étage, c’est la chambre où les trois lits sont alignés. Pour accéder au premier, un escalier en carton, une table et des réserves de nourriture : pizza, refrescante, saucisses, chocolat et carotte. Donc on joue et Olivia invente une histoire sans fin. Magnifique imagination. Cela me rappelle quand je fabriquais des maisons de poupées en carton pour ma sœur, ça remonte à 1965.

Casinos, Lliria et alentours
Casinos, Lliria et alentours

Je suis venu pour l’anniversaire de Gon (50 ans) et la grosse surprise viendra de l’arrivée de son frère qui passait par là (en fait à Cannes pour un festival du film publicitaire avant de repartir pour l’Argentine). Je ne vous dis pas la tête de Gon quand il l’a vu débarquer dans le patio. Il a mis au moins 5 secondes à réaliser ! Le plus beau cadeau sans hésitation !

Évidement, en présence de deux frères argentins, la soirée est forcément consacrée à préparer una churrascaria ou un assado  si vous préférez, de la viande à gogo…. J’ai réussi à insérer une incongruité dans la photo. Trouvez laquelle …...Super soirée à voir ces deux frangins se retrouver avec autant de plaisir. Ils n’habitent pas vraiment à coté l’un de l’autre. Juste un océan à traverser.

 

Casinos, Lliria et alentours
Casinos, Lliria et alentours
Casinos, Lliria et alentours

Didier devant le barbecue dessiné par Olivia.....toute ressemblance avec un personnage réel serait pure coincidence

Casinos, Lliria et alentours

Je déménage. Joseph, Silvia et leur petite fille Iara, un autre couple de cyclistes rencontré lors de mon premier voyage à vélo en Espagne ont décidé de se rapprocher de Lliria et comme ils sont devenus amis avec Bri, Gon et Olivia (les filles jouent bien ensemble), ce n’est pas difficile de se voir. 10Km entre les deux villes. Mais ils ont choisi une maison isolée dans les cultures, sans connexion à l’électricité mais Joseph s’y connaît assez pour créer une installation photovoltaïque.

Pas d’eau courante non plus, on remplit des Dame-Jeanne à la fontaine publique. De l’eau stockée pour vaisselle, douche et le reste. Toilettes sèches évidement. Des poules, un immense jardin qui donne du vert, des fleurs et des fruits….hum, ses bananes !!!!! et des arbres plantés partout. Je voudrais bien voir ce que ça va donner dans vingt ans !

Petit à petit, la maison de modernise. Ils ont un frigo neuf !!!!!! un petit Liebherr à basse conso, obligé pour ne pas saturer le courant. Impeccable pour garder la bière au frais (Jo est belge), le beurre, le fromage et les glaçons !!!

Le matin, Silvia part à vélo rejoindre le service social de la ville où elle travaille et nous, nous accompagnons Iara qui rejoint d’autres enfants pour des activités sportives et ludiques jusqu’à 14h00. Tous à vélo !!! Nous en profitons pour aller nous baigner dans le Rio Turia à 10km de Benaguassil par une belle voie verte qui passe au dessus et le long du fleuve. Une petite plage bien cachée et une eau délicieusement fraîche !!!!

Casinos, Lliria et alentours
Casinos, Lliria et alentours
Casinos, Lliria et alentours

A la nuit, on a pu observer une belle Courtilière (ou grillon-taupe) à la lumière des frontales… incroyable insecte qui peut effrayer s’il vous surprend….

Casinos, Lliria et alentours

C’est la fin des vacances…nouveau trajet de train matinal dans l’autre sens. Arrêt à Sants et pause dans le jardin qui la longe (la gare), dernier sandouiche à la tortilla de batatas con San Miguel et Tégèv pour Nîmes….en retard bien sur mais ça va être la norme durant un bon moment sur les rails … les français découvrent le train...

 

Partager cet article
Repost0
13 juin 2022 1 13 /06 /juin /2022 13:11

 

D’abord parler de la monture, un TREK 7.4 acheté via le Bon Coin pour 450€ soit un prix très raisonnable et pas trop lourd grâce à la fourche carbone. Y’en a qui dépensent plus mais à part acheter un VAE, de toute façon il faut pédaler. Les bagages se nomment Ortlieb et sont au nombre de 3, deux sacoches latérales de 35L et une autre type boudin de 31L (pour le matériel de camping) qui vient s’accrocher aux autres, c’est prévu par le fabricant. C’est la majorité du matériel que vous voyez accroché aux vélos avec une autre marque VAUDE mais c’est kif-kif. Tout est étanche et ne craint pas les intempéries. Vaut mieux. Y’a aussi une sacoche de guidon ABUS qui n’existe plus sur le marché. La mienne a 20 ans et se porte à merveille . C’est peut-être pourquoi ils ont arrêté de la vendre : trop solide !!! J’ai juste remplacé le porte carte totalement bouffé par le soleil et les années par un nouveau (Ortlieb).

Les pneus sont des anti-crevaison Continental à l’AV et Schwalbe à l’AR. Lui, il faudra le changer bientôt. Phare AV B&W allemand comme la lumière AR avec piles rechargeables. Pas encore de dynamo incorporée peut-être plus tard mais faut changer la roue AV et installer des fils électriques partout. Pas fan !

Groupe Shimano 3X9 et roues de 28 pour un meilleur rendement et pneus VTC en section 28 à l’avant et 35 à l’AR pour le poids mais je pourrais passer en 32… on verra.

Voila la bête et on peut y aller………….

 

Quelques réflexions sur le voyage à vélo

La chose qui m’a le plus étonné quand je suis rentré après ce mois de voyage, c’est justement d’en avoir transporté si peu, des choses : 2t-shirt, 2 zlips, 2 paires de chaussettes, un pantalon léger, un short et une paire de cuissards avec des t-shirts techniques très légers et très voyants. Sécurité !

Polaire légère plus une plus chaude au cas où, une veste de pluie, sandales et chaussures. Le tout tient dans une sacoche. Et quand vous rentrez chez vous et que vous voyez tout ce qu’il y a dans vos tiroirs, vous vous demandez bien à quoi ça sert d’avoir tout ça qui dort la plupart du temps toute l’année. Je vais faire du tri. Le problème c‘est que je n’use pas mes affaires… elles durent...elles durent….je ne vais plus rien acheter.

Cela me rappelle les trois années passées en Amérique du sud avec un sac à dos comme toute richesse et à part un hiver à São Paulo je n'avais pas besoin de grand chose pour me vêtir.                                     

Le matériel de camping est constitué d’une tente MSR Hubba/Hubba NX acquise d’occaz quasi neuve chez le BC. 2 places, grande et 1,53kg (250€ au lieu de 450€ neuve...j’ai sauté dedans dès que je l’ai vue). Un matelas Expé gonflable mais trop encombrant…duvet chaud, drap et petit oreiller. Tabouret pliant vintage extra même si un peu lourd (980gr). Pas de popote. Une trousse de secours.

Des outils, câbles, démonte pneus, ch. à air de rechange, pièces diverses comme le Leatherman Juice avec tire-bouchon !! et des rilsans……indispensables pour tout réparer au milieu de nulle part, j’en ai fait l’expérience. Ça pèse un peu tout ça mais faut bien l’avoir.

 

Quelques réflexions sur le voyage à vélo
Quelques réflexions sur le voyage à vélo
Quelques réflexions sur le voyage à vélo

Parfois, en arrivant à l’étape, je me dis que j’ai été trop vite, que j’ai loupé des choses à voir en chemin comme des petites places de village, des chapelles, des bâtiments anciens mais les Voies Vertes passent souvent à coté des villages, le long des canaux ou des anciennes voies de chemin de fer et pas au milieu des villages. Il faut sortir de la voie. Je le fais de temps en temps. Même s’il y a déjà beaucoup de choses à voir en chemin, on en rate forcément.

Découvrir une ville à vélo et un vrai bonheur. On va assez vite pour tout voir mais on s’arrête quand on veut à condition d’avoir un bon antivol pour l’attacher et ses affaires bien gardées quelque part (camping, hôtel ou hôte). Les centres villes sont généralement bien interdits à la circulation et c’est un grand pas en avant. Évitez tout de même les grands week-ends car il y a beaucoup de piétons.

Un livre à lire : Pourquoi pas le vélo de Stein van Oosteren. "Il explique pourquoi le vélo est un moyen de déplacement incomparable : efficace, bon pour la santé, le moral, la vie et l’organisation sociale, et la planète. Il ne s’agit pas ici d’un exposé d’idées utopiques, mais de conclusions étayées par les résultats concrets qui ont été obtenus par les politiques pro-vélo menées dans les pays et villes les plus avancés. Ce livre explique aussi pourquoi, en France, le vélo est encore considéré comme du folklore par une grande partie des élus et de la population. Mais les choses évoluent très rapidement, et la prochaine épidémie sera peut-être celle du vélo, mais cette fois-ci pour notre plus grand bien. Le vélo vous veut du bien, et ce livre réjouissant vous aidera peut-être à faire la transition vers votre propre avenir." C'est pas de moi.

Quelques réflexions sur le voyage à vélo

Une autre chose m’a perturbé durant ce voyage, ce sont les arrêts prolongés, comme si le fait de ne plus être en mouvement provoquait une perte de sens dans le voyage et même si j’ai apprécié et savouré ces arrêts riches en rencontres et en échanges, ils demandent toujours un nouveau départ pour que le voyage reprenne ses droits et le départ se fait sans tristesse et regret. Le bitume qui défile lentement sous l’ombre que font le vélo et mon corps dans une symbiose parfaite. Les jambes tournent, le bruit feutré des pneus, l’air que je respire, les animaux rencontrés aux bords des rivières, le vent parfois qui freine l’élan mais pas trop violent tout de même. Tous ces éléments qui créent le bonheur permanent de rouler à vélo, d’aller toujours de l’avant. Les cotes sont franchies lentement, le souffle s’installe doucement et quand il n’y en a pas, c’est la compagnie des rivières et leur paysage toujours différent qui m’accueille et l’eau est toujours douce à regarder.

Les vélos croisés, très peu dans la première partie, énormément sur l'EV6 donnent l'espoir que la bicyclette sortira bientôt de l'idée unique d'un sport comme le pensent certains professionnels vers un vrai moyen de transport qui permettra de se libérer du monde abrutissant du tout automobile.....

TOUS A VELO !!!!!!!!!!!!!!!

Pendant un mois, je me suis déconnecté de tout, pas de radio, pas d’ordi, pas de journaux, pas de bonnes et mauvaises nouvelles. J’échange avec le gens rencontrés et c’est toujours très intéressant. De toute façon, quand je suis rentré, j’ai vu que rien n’avait changé, que les Ukrainiens se font encore massacrer par les Russes et le reste alors un mois de plus ou de moins sans nouvelles ça change que dalle mais au moins, on respire. J’ai tout de même pris des nouvelles des deux courses de MotoGP, y’a des évènements qu’il ne faut pas négliger….

Partager cet article
Repost0