Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 janvier 2017 2 31 /01 /janvier /2017 21:32
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz
L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz

L'ART - Le 104, Le LAB14 et le Centre Culturel Canadien - Angela Grauerholz

Les moteurs
Les moteurs
Les moteurs
Les moteurs
Les moteurs

Les moteurs

La Thérapie
La Thérapie
La Thérapie
La Thérapie
La Thérapie
La Thérapie

La Thérapie

La ville change sans cesse

Le quartier du 17° évolue à vitesse bobique

Boutiques branchées, bars, brasserie et boxe

L’avenue de Clichy reste identique à elle-même

Avec ses boutiques de produits bradés et d’électronique bon marché

C’est encore une frontière naturelle

Pour combien de temps ?

Vendredi, je rends visite à mon ami Claude

Il fabrique des enceintes

Rien à voir avec le monde aseptisé de la Mp’trouille et autre compréssures

Ici le son est pur

Réserve aux puristes

Puis je retrouve C au 104

Pour une expo de jeunes photographes européens

Petite marche dans un Paris méconnu

La halle du 104 est envahie par des artistes

Circassiens, rappeurs, jongleurs, danseurs de tout poil

Tout le monde s’entraine au chaud dans une ambiance joyeuse

Nous restons un long moment à observer cette belle assemblée bigarrée

L’expo nous offre quelques beaux clichés

Samedi, passage au marché bio des Batignolles

Je manque de m’étrangler à la vue des prix affichés

3.20€ une scarole et 41€ la tome de brebis

Oufti !!!!

« Oui mais les loyers sont chers à Paris » me rétorque-t-on

« Vous ne venez pas de Bourgogne ? » réponds-je

Je ne vois pas le rapport

Dans l’aprèm, je rejoins d’autres amis pour une exploration du LAB14

Un immeuble de la Poste est temporairement prêté à un collectif d’artistes

Qui l’ont donc investi

Murs, bureaux, salles diverses transformés en galeries autonomes

Styles aussi différents que possibles

Le monde de la BD, de la SF, de la photo se côtoient dans un mélange réjouissant

Diner à l’académie de la bière autour d’une moules/frites/bières

Bof, c’est plus ce que c’était en plus y’avait plus de St Feuillien au fût

Misère !!!!!

Dimanche, petit café dans le quartier

Jeunes et branchés

Faut quand même demander de baisser la musique (très moyenne)

Pour ne pas avoir à parler trop fort

AM, balade dans la ville, rue de la Boétie pour une expo photo

Qui s’avère être fermée

Remonter les Champs Elysées envahis par une masse noirâtre de touristes

Pas de couleurs

Et ça sent le graillon

La salle Pleyel a troqué ses orchestres philarmoniques

Pour de la variété bas de gamme

Ses murs laissent couler des larmes d’amertume

Lundi, marche dans la ville

Expo photo au Centre Culturel Canadien

Angela Grauerholz expose des grands formats d’intérieur (mouaifff)

Mais aussi des livres brulés dans un incendie et ça c’est mieux

De la fenêtre, je regarde l’esplanade des Invalides

Les poignées sont dorées

Rue de l’Université, Palais Bourbon

La place semble un îlot hors de portée

Dans les restaurants alentour

Les gens assis en train de manger ne sont pas de notre monde

Le bleu, mais pas de travail, le gris ou le noir

Y sont légions comme les cravates et les tailleurs bien coupés

Les écharpes en cachemire négligemment enroulées autour du cou

La certitude de vivre du bon coté de la barrière

Ils sont censés s’occuper des gens mais sont bien plus occupés à régler leur propre vie

Raspail, 6° puis 5° Pont de Sully

Je traverse la Seine pour rejoindre La Bastille

La mairie de Paris vient de décréter une augmentation de 20% de la taxe sur les résidences secondaires

Plus de 100 mille logements sont vides

Et il parait beaucoup justement dans l’île St Louis que je traverse

C’est sur, c’est à la portée de toutes les bourses de se loger ici

Marais, musée Picasso, boutiques, touristes

Bd Beaumarchais, visite à un ancien collègue de Levallois Motos qui travaille ici

Chez Daniel

Je termine la journée avec une bière d’Aubrac dans un bar sympa

« Julien, un allongé s’il te plait ».

Bon, je rentre à la maison

A paris je tourne un peu en rond

Ça manque de montagne(tte) et de thym dans tous les coins

De romarin aussi

Et ce mistral qui dégage la pollution

Même si parfois il nous prend le chou

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 17:52
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Toulouse fête David Bowie
Crise du logement à Toulouse . appartements pointus
Crise du logement à Toulouse . appartements pointus

Crise du logement à Toulouse . appartements pointus

la maison des amis - les photos de l'escalier - les desserts de Yannick Depech......une tuerie
la maison des amis - les photos de l'escalier - les desserts de Yannick Depech......une tuerie
la maison des amis - les photos de l'escalier - les desserts de Yannick Depech......une tuerie
la maison des amis - les photos de l'escalier - les desserts de Yannick Depech......une tuerie
la maison des amis - les photos de l'escalier - les desserts de Yannick Depech......une tuerie
la maison des amis - les photos de l'escalier - les desserts de Yannick Depech......une tuerie

la maison des amis - les photos de l'escalier - les desserts de Yannick Depech......une tuerie

Le bus sur ses roues

Le train sur ses rails

Le chemin est tracé et file vers l’ouest

Scalp et Vérok de St Rok m’attendent pour fêter dignement

Cet événement

À Carmes

Tout le monde descend

Mais on remonte illico

Dans le métro

 

Je reviens dans cette ville un an jour pour jour pour commémorer l’anniversaire de la mort du chanteur

La nouvelle nous était tombée dessus alors que nous fêtions la sortie de son dernier album

A l’occasion, le Fan Club de Bowie de Toulouse organise une expo autour des photos de Mick Rock

Sur le thème de ‘Life on Mars’

On ne peut pas louper ça

Passer un weekend avec mes amis est toujours d’une richesse incroyable

D’une densité exceptionnelle

Musique, cinéma, culture on ne se couche jamais très tôt

Cette année les Who sont venus compléter un programme déjà chargé

Les photos sur le mur de l'escalier témoignent de leur passion

 

Samedi on va à l’expo

Longue marche dans la ville ensoleillée

Les deux bras du fleuve forment une île

Où se dressent d’élégants bâtiments dans un style art nouveau

Pont au dessus de la Garonne

Des avirons avironnent

Des pros bien en ligne

Des amateurs les rames en pagaille

Le hangar FabLab accueille l’expo

Il fait un froid de gueux

Une quarantaine de photos, de disques rares dédicacés

Des objets, souvenirs, fascination

C’est très bien fait et la passion de ces fans amateurs

Ne laissent rien au hasard

S et V connaissent par cœur les détails de la vie de l’artiste

Et entament une conversation avec le responsable

Du club et de l’expo qui connait un réel succès

Nous y restons deux heures

Passage en ville pour une récolte de violettes

On dit bonjour à Claude en passant

Il a les mains froides

Les zones piétonnes sont protégées pas d’énormes blocs de béton

C’est la première fois que je les remarque dans une ville

Protéger les gens des fous ensorcelés

Triste réalité

Le repas sera magnifié par les douceurs du meilleur pâtissier de le ville

Yannick Delpech

Oeuf à la coque et sa mouillette (mangue et thé vert, double crème et coulis passion)

Entres autres

 

 

Dimanche, temps maussade

On trainaille entre des musiques choisies

Petite visite du jardin japonais

Et passage obligé par la place du Capitole

La ville est à l’arrêt

Paterson pour finir la soirée

A l’Utopia local devenu American Cosmograph, son nom d’origine

Magnifique moment de poésie et même si je ne dis pas vraiment mais presque quand même

Que je rêve d’un monde identique

Ces deux heures de douceur font un bien fou

Le lendemain retour à la maison

Il fait doux et à partir de Narbonne le vent revient

Le ciel est entièrement bleu sans tâches de nuages

On se donne déjà rendez vous pour l’année prochaine

le bureau/train . Narbonne.....l'âme du poète
le bureau/train . Narbonne.....l'âme du poète

le bureau/train . Narbonne.....l'âme du poète

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 08:29
2017 - petit bilan

930 km à pied

2210 km à vélo sans compter les déplacements quotidiens

La Gitane donne des ailes et des envies de partir

2000 km à moto c’est du pipo

56 films

25 livres c’est que dalle

2 mois et demi de travail c’est suffisant

Deux dents arrachées ça fait pas trop mal

Ma voisine est toujours aussi odieuse

Lorsque je suis revenu chez moi après ces deux mois d’absence

J’ai mis les Doors pour profiter du retour avec un bon petit ouiski

Elle a mis instantanément de la musique plus fort pour ne pas entendre la mienne

Alors qu’elle ne met jamais de musique

J’ai laissé faire

Et à 22h00 j’ai tout coupé

Mais comme elle n’entendait pas que je n’écoutai plus rien

Sa musique a continué

À 22h.30 je suis sorti et balancé deux grands coups de pied dans sa porte

Son mec le fait bien quand je déplace sa moto de 20cm

Elle a compris le message

Et je l’ai entendu proférer des trucs à travers le mur

Elle peut crever cette sorcière

Le lendemain je partais à La Case retrouver les amis pour le réveillon

Un blabla pour la première fois

Tout s’est bien passé même si ce n’est pas mon mode de transport préféré

Mais je n'ai pas oublié de lui remettre une carte de covoituragelibre

Faut les aider ces gars là

Mais le train pour arriver là c’est plutôt compliqué et sacrement long presque 7 heures

Alors qu’en voiture c’est deux fois moins long et trois fois moins cher

A La Case les traditions se perpétuent

Grands feux dans la cheminée et dans la fosse

Chapon, tête de veau, oie, et plateau de fromages qui tuent

Vins qui coulent à flot

Pour les végétariens (2, Caroline et moi) faut faire gaffe à pas se faire chourave les patates

Et on n’oublie pas de faire une soupe avec les fanes de radis

Un peu de vert ne fait de mal à personne

On promet de se retrouver l’année prochaine

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2016 2 27 /12 /décembre /2016 12:58
Le Garage des Merveilles - Louis - La Maison de Amis - Le Frêne, Gordon et la bouche d'incendie
Le Garage des Merveilles - Louis - La Maison de Amis - Le Frêne, Gordon et la bouche d'incendie
Le Garage des Merveilles - Louis - La Maison de Amis - Le Frêne, Gordon et la bouche d'incendie
Le Garage des Merveilles - Louis - La Maison de Amis - Le Frêne, Gordon et la bouche d'incendie
Le Garage des Merveilles - Louis - La Maison de Amis - Le Frêne, Gordon et la bouche d'incendie
Le Garage des Merveilles - Louis - La Maison de Amis - Le Frêne, Gordon et la bouche d'incendie
Le Garage des Merveilles - Louis - La Maison de Amis - Le Frêne, Gordon et la bouche d'incendie

Le Garage des Merveilles - Louis - La Maison de Amis - Le Frêne, Gordon et la bouche d'incendie

Semaine 9 – Episodes 1 et 2

 

Ce soir je suis seul à la maison mais je partage quand même une bière (de Noël) avec Luc

Je finis de construire mes cadeaux

Dans la rue les cathos se pressent d’assister à la messe

Et la nuit a été calme

Au matin, le train passe devant la colo de Louis et je sais qu’il n’y est pas

J’espère dire bientôt qu’il n’y est plus

Il est en famille pour les fêtes et pour six jours

Quelle joie

Je vais à leur rencontre

Après le voyage en train, je fais à vélo les 15 derniers km qui me séparent de chez eux

Sur la route je tombe sur Le Garage de Merveilles : Dauphine ; Aronde Grand Large rutilante, R16TX neuve et petite Lancia Fulvia et je ne mentionne que les plus belles

On m’attend pour ouvrir les cadeaux. Ça tombe bien j’en ai aussi dans les sacoches.

Pas de rando au Moulin de Randon

Mais des amis que je retrouve tous les ans

Les Gom, les Vig et Louis que l’on fête

Puis le repas partagé, énorme dinde pour eux et des légumes pour moi heureusement

Il y a aussi les pélardons et le clacos au calva sans compter la bûche de Noyelle

On sort de table vers 17h00 juste le bon moment pour entamer une série de jeux de mimes et une soirée consacrée à la vision de deux films de SF car c’est la tradition dans la maison et je me souviens de nuits blanches à regarder l’intégrale Star Wars. Oblivion et Inception. Pour le premier, je veux bien malgré de grossières erreurs de scénar, des évidents copiés collés sur des films majeurs du genre et Tom Cruise mais l’autre, je craque et je vais me pieuter vers 2h30. On a quand même fait une pause entre les deux.

Lundi c’est calme et consacré aux albums photos que Louis a ratés pendant son absence, le visionnage de quelques sketches cultes tels La Pizzapatate, le photomaton de Nulle Part Ailleurs et je ne peux m’empêcher de glisser quelques Deschiens pour compléter le tout.

Immense partie de rigolade surtout que les plus jeunes connaissent certaines répliques par cœur.

Léger repas de farandoles de restes et moi je m’en vais vers 17h00 car je bosse le lendemain.

 

Episode 3 – J-3

 

Les quatre derniers jours de taf. Je suis seul et le rythme est tranquille, rien à voir avec la semaine dernière et ce n’est pas plus mal car je n’ai pas vraiment envie de me défoncer.

Journée de retours, gens encore en vacances qui rentrent dans la librairie en groupe et tout à coup tous s’anime. Deux très belles brunes (sœurs) qui viennent faire un cadeau à leur père. Nous échangeons un long moment elles repartent avec Follet et Chalandon. Avant de rentrer je fais provision de Triple Karmeliet, introuvables dans mon coin et puis quelques Chouffe aussi…tant qu’on y est.

 

Episode 4 – J-2

 

J’vous l’avais dit : +1mn de jour aujourd’hui……ça y est…..on tient le bon bout mais ça caille pas mal ce matin. Personne au café je fonce droit au marché, le dernier de l’année pour tout le monde et moi en particulier. Je dis au revoir aux amis les bergers et les boulangers. Belle journée à la librairie avec de beaux échanges comme cet homme qui me parle de Maupassant ou de Mirbeau. Ça change de Foenkinos. Il repart avec Mathias Enard, Rue des Voleurs et Bauchau, l’enfant rieur. Je suis assez content. Ce midi j’ai terminé de ramasser les feuilles du jardin. Ça fait un paquet de sacs mais c’est joli. Je n’oublie pas de saluer le bel arbre du carrefour. Je pose mes mains dessus aussi et je lui parle. Je lui ai souhaité bonne nuit en revenant. Je ne sais pas ce que c’est comme variété mais son écorce est grosse et veinée je prendrai une photo de près demain. Peut-être un frêne.

 

Episode 5 – J-1

 

Avant dernier jour de taf. Le jeudi revient comme un jeudi d’avant, plutôt modéré dans le mouvement. Ça ne me dérange pas plus que ça, je regarde un petit doc sur Jean Yanne et je revois un épisode vu au MIAM de Sète lors de l’expo sur les Shadocks avec Prévost présentant les locaux du service. Hilarant surtout quand il les compare au luxe dans lequel travaille l’autre équipe, une simple caravane dans un champ. Reçu un carton de nouveautés avec la nouvelle collection poche de Gallmeister, classe même si les livres se confondent un peu dans les divers domaines, polar ou nature writing, on se sait plus vraiment.

 

Episode 6 et Jour J

 

Et voila tout a une fin même celui de libraire de remplacement. Dernier jour de taf et tout compte fait c’est bien ainsi. Ce pourrait être une pause avant une reprise future mas non c’est terminé et c’est en même temps dommage car ce temps de travail aurait pu être bien plus enrichissant mais il m’a encore appris une chose, on ne connait quelqu’un qu’en le fréquentant intimement. La Boss n’a pas su me faire de la place dans son espace bien trop privé comme quand elle venait interrompre une conversation pour imposer son point de vue. Du coup je me cassais et je la laissais continuer son discours. Impossible de m’y sentir à l’aise sauf quand j’y étais seul et heureusement il y eu de ces moments où j’ai retrouvé le plaisir d’échanger avec les gens, de parler littérature, de défendre des auteurs ou d’en dégommer certains. Et la relativement faible quantité de colis à réceptionner laissait assez de temps pour faire un métier de libraire. Alors je m’en vais et je la laisse avec son stress permanent qui lui gâche la vie bien que je comprenne aussi que le métier de cheffe d’entreprise, aussi modeste soit elle, n’est pas de tout repos. Mais ce n’est pas de mon ressort.

J’ai donné rendez vous aux copains et copines pour un dernier café mais ça sera pas au Bengal mais au Vieux. Dès qui sont là d’autres pas mais c’est assez pour commémorer ces deux mois de rigolades et de bons mots et de belles motos.

H-3….H-2….H-1…l’heure de la dernière heure est venue…..HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH……c’est l’heure….….. Je lui laisse un petit mot : « Bonne continuation dans ta librairie (très jolie) » et que j’ai caché des nouveautés dans les rayons et que c’est un point quand on les trouve. Ça va plaire je le sens…J’éteins les lumières, je ferme les volets pour la dernière fois….je laisse les clefs au bar…..J’enfourche ma moto pour le dernier voyage. Il n’y aura pas de retour la semaine prochaine, ça caille un peu mais ça m’est égal, c’est le retour au bercail. Des contrôles de gendarmerie. Tiens ça faisait longtemps que j’en avais pas vu autant. Ils ne s’intéressent pas à moi. Le flat ronronne de bonheur…..comme moi…..allez on rentre à la maison.

Partager cet article
Repost0
25 décembre 2016 7 25 /12 /décembre /2016 06:52
Journal en soie - Saison 8
Journal en soie - Saison 8
Journal en soie - Saison 8
Journal en soie - Saison 8

1) Y’a pas à tortiller du cul pour chier droit dans un escalier en colimaçon qui monte à l’horizontale

2) il serait peut-être temps de l’admettre

3) mais je me tue à vous le répéter

 

Je dors mieux chez moi

Voila, c’est fait, il fallait le dire une bonne fois pour toute

 

 

Dimanche, rando bien sur et retour dans les monts de Vaucluse mais cette fois ci sur le versant nord au départ de Venasque. Il fait un temps magnifique mais avec caillante. Tout est gelé dans les champs. Fran et Véro pour nous accompagner, des cops de Cap. Venasque est vraiment un très beau village perché. Ça chante dans l’église. En partant je vais saluer le curé qui part à St Didier. Je lui dis que c’est pas la peine je suis là. Ça le fait rigoler.

Nous, on y va. On passe chez Miss Pérégrine et par la combe du Diable puis on enchaine par celle de Cabelon près du Mt Serein et ses gorges profondes où on peut descendre mais en faisant gaffe et peut-être même en rappel. Après une pause déjeuner au soleil, on termine par la combe de la Fontaine du Rupt et nous voila de retour. Avec le Mt Ventoux en point de mire toute la journée, cette rando pas trop dure (16kil et +650m en tout) offre une belle variété de paysages et une série de combes sauvages. Un vrai régal et on a retrouvé Lise et Yan.

 

Episode 2

 

La vache, la semaine commence bien. Drache nationale sur le Gard et comme la boue déposée lors de la dernière crue du Rhône n’a bien sur pas été balayée par ces feignasses, je vous dis pas l’état de la route et de Craquotte en arrivant à Uzès. Une calamité. Je suis passé à la boulac récupérer mon Taras, quelques Navettes et une belle part de Clafout. C’est toujours ça de pris et en plus ça fait du bien aux yeux de voir tant de jolies choses. 10h00 la Boss est pas là mais le livreur si. On dépose les colis dans le garage attenant et à l’abri de la pluie comme ça il peut continuer sa tournée. Hébé je vous le donne en mille (Emile) ça lui plait pas et avant même de dire bonjour elle râle déjà. Genre :

« Je le paye pas pour qu’il attende pas »…Classe.

Je ferme ma gueule et on rentre tranquillement les colis dans la lib. Je ne vois pas où est le problème.

Et pour mettre un peu de piment dans la vie elle m’annonce qu’elle ne va pas avoir vraiment besoin de moi le 31 décembre parce que tralala, son mec, tralala, alors si je veux toujours partir le 30 c’est possible alors que je lui avais demandé d’entrée de jeu mais c’était pas possible il y a un mois. Ah ben voila…on y est…et ça fait un peu mal au cul surtout venant de la part d’une fille se disant de gauche, progressiste, féministe et tout le toutim qui se comporte comme une patronne de base et qui joue avec son employé comme avec un simple outil. Ça me fait bien rire. Mais tant mieux, je vais pouvoir faire la fête avec mes amis et ce sera bien plus marrant que de passer la journée dans la librairie, vous pouvez en être sur. On a bien géré le flux, le reflux et aussi le superflux.

 

Episode 3

 

Aujourd’hui rien de spécial à dire

Tout s’est bien passé

Une journée chargée

Pas d’émotions

Pas de tensions

Courant alternatif

Ou continu durant toute la journée

J’ai réussi à m’échapper

Le matin vu Jean Pierre au café

Seul

Au marché

Dis bonjour aux gens connus

Fais des provisions

Salades, pommes, brousse

Dans la housse

Même si je fais gaffe

Qu’on ne me dise pas

Mais quelle idée t’est passée par la tête

Ça ne risque pas

Je ne suis pas de ce genre là

Rentré chez moi totalement vanné

Mais miraculeusement revigoré

Par le froid piquant et les coups de pédales

Rageurs dans la nuit

J’ai encore pété un chrono

Pâtes aux fenouils et pomme reinette

Quelques navettes et un doigt de Talisker

J’ai de quoi repartir

 

Episodes 4 et 5

 

C’est le rush

Ça se bouscule au portillon

Ça veut des livres

De l’art et du jambon

Vivement que ça se termine

Je suis complètement rincé

Des jeunes viennent nous aider

Entre chaque paquet emballé

Je sors vite le téléphone de ma poche

Des fois que j’aurais raté quelque chose de super important

Ah ben non en fait

 

Episode 6

 

Voila c’est Noyelle

L’hiver commence avec ses premières piques

Et les jours qui rallongent

C’est paradoxal

Mais ce que je sais c’est que nous nous rapprochons de l’été

Et ça j’aime bien

La journée n’a pas été trop ébouriffée

Je rentre chez moi quand même heureux que tout ce bazar se termine

Demain je pars au Moulin retrouver mes amis

Leur fils sera avec nous et ce sera la fête

Et moi ça me nettoiera la tête

 

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 20:21
les BD de Sylvain Moizie - ambiances matinales dans l'Uzège - la Triple Karmeliet
les BD de Sylvain Moizie - ambiances matinales dans l'Uzège - la Triple Karmeliet
les BD de Sylvain Moizie - ambiances matinales dans l'Uzège - la Triple Karmeliet
les BD de Sylvain Moizie - ambiances matinales dans l'Uzège - la Triple Karmeliet
les BD de Sylvain Moizie - ambiances matinales dans l'Uzège - la Triple Karmeliet

les BD de Sylvain Moizie - ambiances matinales dans l'Uzège - la Triple Karmeliet

Vous connaissez le refrain, c’est dimanche

On va sentir le thym

Retour aux Opiès mais par la face ouest et cette fois ci avec So

On part d’Aureille

On passant dans la rue

J’aperçois d’une Ferrari le cul

On s’emmerde pas la vie

Ici

Remontée par le vallon des Tardières

Qui serpente à qui mieux mieux

La tour d’Opiès nous fait de l’œil

On est les premiers cette fois

On prend la meilleure place pour le pique nique

Face à la mer et à l’abri du vent pasque aujourd’hui ça piaule grave

Toute la vallée du Rhône est recouverte d’un brouillard orange qui fait peur, on ne voit pas les vallées juste les sommets qui dépassent, c’est épais comme un truc malsain qui stagne au dessus des villes. On fait bien de prendre de la hauteur. Au fur et à mesure de la journée, le mistral aidant, le paysage va se débarrasser de ce poison.

Bon ça commence à affluer sur le sommet, il est temps de déguerpir.

La dernière fois que je suis passé là, j’avais vu un groupe déboucher d’un sentier et je me dis que ce serait pas mal de tenter de le découvrir, ça changerait du parcours habituel. Et c’est à chaque fois pareil, quand on décide de sortir des sentiers battus, on s’aperçoit que quelqu’un a eu la même idée avant et c’est pas plus mal car du coup c’est balisé. Enfin, balisé c’est vite dit, des cairns par ci par là qu’il faut repérer mais c’est toujours marrant ce jeu de piste. On longe d’abord la falaise pour atteindre un col puis nous passons en crête jusqu’à la fin même si l’idée (saugrenue bien sur) nous prend un moment de couper en descendant plus tôt, chose qu’il ne faut pas faire quand c’est pas prévu. La preuve, ça passe pas et il faut faire demi tour. Ça nous prend une bonne partie de l’aprème pour faire cette traversée à l’aide de VMR sur ce VSC et on est un peu nazes quand on retrouve la bagnole mais heureux d’avoir trouvé une nouvelle rando à offrir aux copains sur un plateau.

 

Lundi c’est ma journée cool….j’ai des trucs à faire comme rendre visite aux boulaqueux qui rentrent du grand méchant nord où le soleil se couche à 15h30. C’est pas une vie ce truc…..

Passé devant chez Aidan et Jitesh, les volets sont clos, doit y avoir personne.

Passé à la Biomonde, je les aime bien ces mecs mais se sont tout de même que des commerçants..pas trop de militantisme chez eux comme la bière des Faucheurs, non ça y a pas.

Passé chez G et B pour en boire une justement….ça faisait longtemps qu’on c’était pas vu et on a causé, entre autre, du prochain concert de Shannon Wright à Paloma. On va y aller en bande.

 

J’ai repris vélo

Et je me mélange les pinceaux

Avec les changements de vitesses

Qui sont différents de ceux de Gordon

Pas très standard

Tout ce bazar

 

Episode 2

 

Matinée de ouf

Je vais à la poste déposer des livres vendus hier

Tout ce que j’avais mis en ligne la vieille, hop partis…..

Je passe à la boulac récupérer mes Taras

Ouahou, ya plein de trucs à manger

Je fais le plein de Gibass, une part de Clafout et Nath me donne des Sèches

Et comme je dis à Willy

Déjà que le Taras c’est une tuerie

Si tu rajoutes le Claf et les Sèches

Tu peux voir l’avenir avec sérénité

Il me répond : »Amen ! »

Y’a les potes au café

Y’a Boss qu’est déjà là aussi

La matinée va être speed

De fait toute la journée à donf entre les colis et les clients qui arrivent pour les cadeaux

A la fin de la journée je suis naze broque

Je bois une Chouffe pour me remettre de ces émotions

 

Episode 3

 

J’arrive le matin après avoir un peu déconné avec les potos du café. Thème du jour : remplacer un mot d’un film par Moule. J’en ai profité pour sortir mon préféré : La bataille de Fort Alamoule. Classe non ??? Ça a tout de suite dégénéré mais c’est justement ce qu’on attend des potes et ça nous permet une bonne tranche de rigolade. C’est toujours bon à prendre surtout quand on va connaitre la suite.

Il y a déjà Sylvain Moizie qui est là, un auteur de BD qui vient faire des dédicaces sur son dernier livre : »La petite fille et la cigarette « tiré d’un livre de Duteurtre. Ce mec est bien cool et je prends deux BD à faire dédicacer pour Pascal et on verra bien qui après. Je l’avais rencontré lors d’une soirée « Concert dessiné » avec Anthony Pastor. C’était vachement bien.

La Boss arrive plus tard et pour toute la matinée et ça va clacher grave mais ça couvait alors c’est tant mieux, demain on va avoir une discussion. Je vais tenter de rester calme. Sinon bonne journée avec pas mal de gens et personne n’est parti dans l’impatience et c’est déjà ça de gagné. Encore 13 jours à tirer. Pas bon signe si tu commences à compter.

 

Episode 4

 

Tu cherchais quelqu’un de disponible, d’autonome, qui connait le monde de la librairie donc avec une certaine expérience, une expérience certaine je dirais même, quelqu’un de fiable et de confiance (une caisse à gérer) et payé au smic. Tu as fait le tour des possibilités sur Uzès et tu n’as trouvé personne alors tu me demandes de faire le job.

Je le fais et je dois m’adapter à un environnement informatique nouveau dont je ne connais pas toutes les subtilités. Pour moi il n’a aucun enjeu majeur, je suis là pour deux mois et c’est fini. Je suis là pour te rendre un service et je trouve que tu insistes sur des détails qui te paraissent très importants comme le façon de ranger les livres mais que tu ne vois pas la globalité du travail que je fais : je suis là tous les jours, les cartons sont vidés, les livres encodés et rangés, les ventes faites, les clients paraissent satisfaits de mes conseils et de ma présence même si je sais que je commets quelques erreurs mais pas à tel point de mettre la librairie en danger. Enfin je ne pense pas. J’ai toujours eu un souci avec l’autorité. Ma maman m’a dit que le pédiatre qui me suivait lui avait affirmé, alors que je n’avais qu’un ou deux ans, que j’étais un enfant opposant. Pas mal comme analyse. Il faut que la personne qui me donne des ordres soit hyper compétente à mes yeux, que j’aie totale confiance en elle (un ami, un guide de montagne par exemple ou un skipper) ou fasse preuve de beaucoup de psychologie. Rassurez vous j’en ai rencontré.

Ça me rappelle le film Sully où on tente de mettre en accusation le pilote qui a choisit de faire amerrir son avion plutôt que de tenter de rallier le terrain le plus proche et on lui assure que les pilotes on réussi à le faire dans le simulateur de vol. Alors il pose la question qui tue : « ils ont eu droit à combien de tentatives pour réussir ? » ………. » 17….. ». « Eh bien moi je devais prendre une décision tout de suite et j’avais 155 personnes à bord ». Fin du combat. La comparaison avec la librairie est peut-être un peu poussée mais c’est de l’esprit dont on parle. Initiative et autonomie dans les décisions.

 

Episode 5

 

Hier Damien est passé à la librairie et nous sommes venus déjeuner à la maison. Jardin et soleil pour partager un repas simple mais très sympathique avec ce garçon toujours prêt à déconner et qui connais des tonnes de blagues et toute l’histoire du rugby. Chacha est venu nous rejoindre. Mais on met pas les pieds sur la table le chat !! Michelle est partie en voyage et je suis seul jusqu’à mon départ d’ici. J’ai donc cette immense maison pour moi laissée par cette femme que je ne connais que depuis à peine deux mois. Bel exemple de confiance mais il ne peut en être autrement. Le travail à la librairie s’accélère et je commence à ressentir de la fatigue. Il est temps d’en finir mais encore 15 jours tout de même. Peut-être que l’accumulation des allers et retours à vélo ne font rien aussi pour améliorer la situation. Mais peu envisageable autrement. Une petite triple Karmeliet pour se détendre les muscles.

 

Episode 6

 

Ce matin belle lumière tamisée par un léger brouillard

A l’endroit que je préfère sur mon chemin pour Uzès

Je fais des arrêts pour en profiter

Samedi, pas de pélardoncs,

pas de marché donc

On va direk au boulonk

On attend une grosse journée qui ne sera de fait qu’une journée un peu chargée

Ah, je vends un Bouvier ça faisait longtemps

Un Minard c’est pas facile à caser

Dalva pour ne pas oublier

Un beau livre sur Jack London c’est quand même le héros de cette fin d’année

Je rentre, chargé comme un baudet, miel des Cévennes et huile d’olive de Grèce

Ouf……fin de la semaine sept.

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 21:12
au départ de Rustrel vers la Grande Montagne (1051m)
au départ de Rustrel vers la Grande Montagne (1051m)
au départ de Rustrel vers la Grande Montagne (1051m)
au départ de Rustrel vers la Grande Montagne (1051m)
au départ de Rustrel vers la Grande Montagne (1051m)

au départ de Rustrel vers la Grande Montagne (1051m)

Episode 1

Au bout du compte on va connaitre toutes les combes et les secrets de ces Mont de Vaucluse, retour à Rustrel. Nous avions, avec Cap, repéré ce petit sommet depuis le Colorado la dernière fois alors c’est là qu’on va et comme ça on verra le Colorado de là où on sera. Vous suivez ???? La Grande Montagne ça s’appelle et ça culmine à 1052m…..ça vous en bouche un coin non ???? Depuis Rustrel,  on part par la Grand Combe et le vallon de Touras pour bifurquer ensuite vers le sommet ; là haut ça se complique un peu car la trace se perd dans un dédale de buissons de gui et autres arbustes. On abandonne après avoir erré un bon moment. Piquenique au soleil. Ah oui, aujourd’hui,  nous sommes accompagnés par deux amies de Cap. Belle compagnie. Retour par une belle forêt, des champs de lavandin et une belle combe qui nous ramène à Rustrel. Magnifique journée…..

Alors la sixième semaine qui commence et le lundi c’est ralenti. Faut prendre son temps. Tout autour, les nouvelles sont contrastées pour ne pas dire plus. Certains s’amusent comme des barges à faire le tour du monde à la voile et nous offrent des images incroyables alors que d’autres sont écrasés sous les bombes russes en Syrie et les images sont effroyables. Le monde continue de tourner avec toutes ces incohérences. Que faire ? Ignorer les uns ou ignorer les autres mais impossible sauf s’enfermer dans une cabane au fond d’un bois sans aucune connexion avec le monde et je ne suis ni circumnavigateur ni casque blanc. Gardons la joie de vivre qui nous anime et tentons de concilier le parfois inconciliable.

Je vais au cinéma voir ‘Voyage au Groenland’, retrouver la ville. Cap a trouvé un emploi juste au moment où une sorte de grosse fatigue le prenait. C’est tant mieux qu’il retrouve ce job et d’autant plus dans sa spécialité et  ça évite de s’éparpiller à tenter des expériences infructueuses et presque perdues d’avance. Et vous avez ? C’est à 300m de chez lui.  Dingue, qui dit mieux ! Je lui souhaite bonne chance.

Episode 2

 

Et me voici reparti vers des contrées lointaines.

Il fait à peine frais ce matin.

Pas de quoi en faire un drame

Je salue Del en passant devant la terrasse du café

Et voila que recommence une nouvelle semaine

On se rapproche des fêtes de Noyelle et le rythme s’accentue un poil

Gotlib est mort et laisse tant d’orphelins

Dans les 40émes ça piaule un max et les dégâts s’accumulent

Mais c’est toujours moins grave que de recevoir des bombes sur la gueule

Oublié les Gibass

Je sais pas si je vais survivre cette semaine

 

Episode 3

 

Les pistes cyclables sont encombrées de bagnoles

En passant une portière s’ouvre sur mon passage

Je gueule : »piste cyclable ! »

Une femme me répond : «  femme enceinte »

Je lui jette : «  et alors ? »

En tout cas je lui fous une bonne trouille

Car elle ouvre sa porte sans regarder et je m’arrête dans ses jambes

Mais j’ai réglé les freins pilepoil

Beaucoup de monde aujourd’hui

Certainement la plus belle journée depuis que je travaille

Maud, une amie, passe avec sa fille

Quand son téléphone sonne

Je reconnais tout de suite un air de Dominique A :

«Ah quand même sous le soleil, on est toujours loin du soleil »

Je l’en félicite.

 

Episode 4

 

Ce matin c’est tout gelé

Et ça pique de nouveau pas mal

Je rencontre Pierre et Gibus dans la rue

Qui me dit que  les potes m’attendent au café

Mais pas de moto

Et le jeudi faut pas s’attendre à ce que ça soit autre chose qu’un jeudi

À part un bel échange avec un gars sur Burroughs

Pas grand-chose à se mettre sous la dent

Boss est passée et on a commencé à faire les décos de Noyelle

 

Episode 5

 

Demain on fait une petite intervention avec les potes d’Attac et Nuit Debout sur l’évasion fiscale. J’ai écrit cette petite chanson en pensant à Didier Super.

La BNP

C’est des pourris

Y planquent l'argent au paradis

Pas çui kon croit

Pas çui d'en haut

Mais dans les paradis fiscaux

Mais cet argent

Y sert à rien

À part ki sert kà spéculer

La BNP

Si sont gentils

Elle frait bien mieux

De l'enlever

Des ces saloperies d’paradis

Et de l'rdonner

À la société

À ceux ken ont

Vraiment besoin

Mais pas aux évadés fiscaux

Mais plutôt à tous nos hôpitaux

 

Rencontré deux foldingues ce matin en allant au boulot, la première dans un bar à vin boutique où je ‘m approche pour voir si ils ont du Terrebrune. Je pose mon vélo délicatement contre une table de la terrasse et c’est pas comme si elle vient m’agresser en me disant que « c’est pour les consommateurs ». Non mais t’as vu la température dehors connasse ??? Il fait moins 1° et t’en vois des consommateurs que je lui dis tout de go. Ça plait pas trop mais je m’en cogne pauvre conne !!!!! Je suis pas prêt d‘acheter du pinard dans ta cambuse.

L’autre rentre dans la librairie en criant je sais pas quoi alors que je suis en train de téléphoner et je lui fait «  Chut, je suis au téléphone » mais doucement juste pour lui faire comprendre qu’elle parle un peu fort c’est tout et j’ai même pas le temps de raccrocher qu’elle me lance : » On dit pas chut au client on dit bonjour ». Ouais peut-être connasse (ça je lui ai pas dit) mais c’est pas la peine de crier en rentrant dans une librairie. Voila le topo du matin. Ça m’a mis les nerfs.

Dans la lib le temps est long, les cartons trainent dans les camions et quand la Boss vient faire un tour dans l’aprèm elle s’arrange pour changer ce que j’ai fait. Ça doit pas lui plaire. Je regarde ça d’un air distant et amusé. Si Sophie Calle n’a pas le droit de se montrer en vitrine je vais pas en faire un drame.

En fin de journée Yan passe récupérer ses bd et il se propose de me ramener en voiture mais en ouvrant le coffre de la voiture il s’aperçoit qu’il est plein. Tant pis, je rentre à vélo et c’est tant mieux, il fait doux c’est parfait. La lune qui grossit éclaire le chemin bientôt plus besoin de lumière artificielle.

 

Episode 6 et dernier de la semaine

 

Samedi, marché, les pélardons du barbu.

Chiotte c’est son dernier de l’année

Faut faire du stock

Il fait doux ce matin

Y’a rien qu’a gelé dans la nuit

Je m'en vais le soir sans faire de bruit

La lune de plus en plus grosse

Mais ça caille grave et j’arrive congelé

J’aurais pas fait 100 bornes dans la nuit

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 21:28
Ecole nationale du cirque...frange... et discrétement je mets ma chaussure sur son genou
Ecole nationale du cirque...frange... et discrétement je mets ma chaussure sur son genou

Ecole nationale du cirque...frange... et discrétement je mets ma chaussure sur son genou

La semaine commence le dimanche, le jour de la randonnée hebdomadaire et nous continuons avec Cap de parcourir les Monts de Vaucluse. Aujourd’hui découverte (pour moi) du Colorado Provençal près de Rustrel mais sous l’influence de Tesson, nous quittons les sentiers balisés à la recherche des traits noirs, ceux qui nous emmènent au fond des combes, les pieds dans les ruisseaux, sous les cascades et au  pied de murs qu’il faut parfois escalader. Nous nous perdons, faisons demi-tour, tournons en rond pour se retrouver au même endroit. Ah, enfin une VMB (vieille trace bleue) genre Labande nous indique que ça peut mener quelque part. Quelques vieilles mécaniques abandonnées nous rappellent le travail qui se passait en ces lieux sous la forme de vieux compresseur ou de machines plus imposantes dans une cabane. Un peu de boulot et c’est prêt à redémarrer. Les conduits  d’huile en cuivre  ressemblent tellement à ceux que l’on peut trouver sur des motos anglaises que cela me fait sourire. J’arrive même à dévisser un raccord banjo qui tourne encore librement dans son logement. Je le remets en place si quelqu’un veut le restaurer. Une cave creusée dans la roche, on pourrait se croire en Jordanie….les gammes  d’ocre ou de verts pâle sont magnifiques et nous passons un long moment dans ce dédale de canyons. Longue montée assez raide le long des falaises pour arriver au site touristique, au fond les cheminées. Nous profitons d’un beau promontoire pour déjeuner avec vue splendide sur le site et les montagnes en face que nous appellent déjà à une prochaine rando. C’est noté !!!!!!

 

Lundi drache nationale, ça donne pas envie de sortir…..

Demain je vais me faire saucer…c’est sur …

Pluie, pluie et pluie encore

Même pas peur

Ça doit être mes gènes bretons

Qui me font aimer de rouler sous la pluie

J’ai pris le vélo pour aller à la boulangerie

Habillé comme un marin

Je crains dégun

Y’avait une accalmie

De courte durée

Sur le retour y’a eu comme un grain

Épisode 2

Je m’attendais au pire et je suis passé à travers, la pluie est arrivée alors que j’étais presque à Uzès. Coup de pot. La route qui longe le Rhône est fermée pour cause de crue possible et en passant près du barrage de Vallabrègues on comprend mieux pourquoi ;  le spectacle est revenu. Toutes les portes ouvertes qui crachent une eau tumultueuse et le Gardon s’est transformé en rivière de boue charriant des énormes troncs d’arbres.

Et maintenant dans ma maison numéro deux ; c’est un peu triste quand même. Le vent a arraché la fixation du volet.

C’est la quatrième semaine qui commence et son rythme associé.

Alors forcément, avec cette pluie, je n’ai pas vu grand monde à part quelques courageuses aux parapluies malmenés par le vent. Dans l’après midi ça s’est calmé et des gens sont venus chercher leurs livres commandés. Pour ma part, un Lettres à Théo, 203 lettres choisis avec des illustrations, Peter Fromm et Leo Perutz. C’est toujours ça.

Episode 3

C’est décidé, aujourd’hui je prends le vélo, la journée s’annonce sèche, je profite et j’ai bien fait. Retrouver la lenteur du déplacement et je ne mets pas vraiment plus longtemps, quelques minutes tout au plus. La petite route passe par un lieu très bucolique : une grande plaine avec un mas au fond sur un léger promontoire. C’est très reposant à regarder. Quelques cotes et c’est déjà Uzès. Le marché est vivant et je passe un moment à parler avec Jean Michel le berger. Je suis parti plus tôt pour ça, prendre mon temps.

Ah oui, je ne vous ai pas dit mais Boss a accouché alors on fait des vacations radios pour se parler. Je suis donc seul depuis mardi et ça me va bien. Les rapports avec les clientes et clients ont l’air de bien se passer. On me sert même la main en partant, ça ne m’était jamais arrivé avant. Un couple aussi qui fait le tour en disant : « De belles tables ici.» C’est sympa et comme ils viennent d’emménager à Uzès, ils me disent qu’ils ont une bibliothèque à remplir. Tant mieux. Ils peuvent tout embarquer s’ils veulent. Les allers et retours à vélo m’ont fait un bien fou mais demain c’est retour au moteur, pluie et 75 km/h de vent. Faut attendre vendredi pour que le calme revienne.

J’ai l’esprit dans les quarantièmes, je suis le Vendée Globe et je pourrais facilement comparer la librairie à un 40 pied faudra que je mesure exactement et quand la pluie vient frapper les vitrines, ça peut ressembler à des paquets de mer qui glissent sur le cockpit. Dehors le vent se lève il va falloir que je prenne un ris. Cette nuit ça va piauler.

Episode 4

Toute la nuit la dégringolade de flotte, comme prévu alors aussi comme prévu moto ce matin. Personne au rendez vous. Je passe. Du coup je suis en avance, je fais un tour dans la ville. Il n’est pas dix heures et c’est très calme. Tout le monde ouvre en même temps, visiblement. Le gris pourri au dessus de nos têtes n’empêche pas les courageux d’affronter les éléments hostiles et je les félicite. Ah, je prends la mesure de mon voilier….c’est bien ça, 40 pieds, plafond bas, pont plat.  Je peux m’engager pour le Vendée…..ce qui est bien avec lui c’est qu’il ne bouge pas trop…et pourtant dehors ça secoue pas mal. Il ne me reste plus qu’à tenir le cap de la journée…..un petit 300 serait pas mal…Pour le plaisir, John Kennedy Toole, Confiteor et Shibumi. Rien de spécial à rajouter sinon une courte vacation radio avec Boss qui m’a conforté dans l’idée de ne pas recommencer l’expérience…Il n’est pas mal ce bateau mais je ne le maitrise pas complètement, y’a des trucs qu’on m’a pas dit. Tout à coup je me souviens du livre de Moitessier qui communique avec le monde en lançant ses messages avec une fronde vers les bateaux qu’il croise. On en est bien loin avec des ordinateurs qui régissent nos vies et des images comme un flot ininterrompu à tel point qu’il décide de ne pas rentrer en France alors qu’il est en tête de la course. Ce n’est pas tant ce travail en soi qui me dérange mais la manipulation de ce logiciel qui n’a de logique que ce qu’il nous impose. J’aimerais me consacrer à faire découvrir les livres que j’aime et Boss pourrait m’épargner quelques réflexions inutiles. En fait je m’en fiche un peu je ne suis là que pour 8 semaines mais c’est toujours un peu fatigant de se voir reprocher des détails mais c’est souvent ainsi.

Episode 5

Les nuits se suivent et se ressemblent et le martellement incessant de la pluie sur la fenêtre ne présage pas des baisses de niveaux mais certainement des activités. On prévoit une accalmie……je vais sortir la grand ‘voile. Je retrouve Guy au marché, j’achète quelques trucs chez la dame sympa, une dernière grosse averse et c’est le soleil qui arrive enfin, je prends le vélo. Pile poil à l’heure, c’est que du bonheur. Au passage de la grande,  plaine la lumière est tout simplement magnifique. Le voyage lent prend tout son sens.

Du passage, du passage tout le monde qui vient récupérer ses livres, ça fait du bien de voir des gens et même des qui me disent que c’est la première fois qu’ils viennent. Mais entrez donc braves gens !!!!! Bel échange avec P. Chavagné,  un écrivain d’ici qui a tout de même déjà publié chez Grasset (Auteur academy). Bientôt son nouveau livre chez Albin Michel : « Les Duellistes » et naturellement nous évoquons le premier film de Ridley Scott au titre identique et qui m’avait fortement marqué à l’époque (1976). Nous parlons aussi de nos lectures chez Gallmeister, presque tout le catalogue nous enchante : Trevanian, Abbey, Stegner, McMurtry bien sur et son magnifique Lonesome Dove. . Après le boulot je retrouve Guy pour une dégustation de vin « De grappes et d’O ». Le 100% syrah tient bien la route. Nous rentrons ensemble à vélo mais le froid est revenu en douce. Ça pique de nouveau.

Episode 6

Dernier jour de boulot pour cette quatrième semaine. On ne peut pas dire que ça été la folie, peut-être du au fait que la semaine a été pourrite et que les gens profitent du beau temps pour sorti ??? Les champignons par exemple ?? Ce qui est sur, c’est que je ne vais pas être beaucoup dérangé. J’ai même failli m’endormir alors j’en profiter pour écouter la série sur Jack London de FranceCu. Yves Simon qui parle (il est l’auteur d’une bio sur l’écrivain), d’autres voix qui évoquent le passé incroyable de cet homme car c’est vraiment plus qu’une vie que cette homme a vécu. On est subjugué par cette foison d’énergie, ce désir de vivre si intensément. A quinze ans on ne compte plus ses multiples boulots. Deux épisodes et nous n’en sommes qu’à ses 17 ans……il part pour trois mois en campagne de chasse aux phoques et il note la barbarie des hommes pour satisfaire la poignée de celles qui peuvent s’offrir ces fourrures. Il prend peu à peu conscience qu’il devrait plutôt mettre sa force sur la dénonciation d’une société déjà trop inégalitaire plutôt que de s’épuiser à travailler comme pour des patrons qui l’exploitent (« Même les bêtes travaillent moins et les forçats aussi ») d’où cette volonté de reprendre ses études.

Quand même quelques bons moments avec des clients comme cette femme qui me dit que le soir du concert Kanak, elle a rencontré ici même une personne qui lui a fait trouver la maison qu’elle cherchait. La librairie est donc un endroit particulier et elle vient y faire aujourd’hui ses premiers achats. Visite de Yan mon tatoueur pour des bédés dont je n’imagine même pas l’existence. Pour résumer, Cherfi, Stegner, Springsteen entre autres et Linda lé aussi, plus rare.

Je rentre, la ritournelle des allers et retours, route de nuit, fraiche mais agréable. Le flat ronronne et il ne pleut pas….c’est magnifique….

Maison !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 07:40
Journal en soie (un peu râpeuse) - Saison 3 – épisode 1
Journal en soie (un peu râpeuse) - Saison 3 – épisode 1
Journal en soie (un peu râpeuse) - Saison 3 – épisode 1
Journal en soie (un peu râpeuse) - Saison 3 – épisode 1
Journal en soie (un peu râpeuse) - Saison 3 – épisode 1
Journal en soie (un peu râpeuse) - Saison 3 – épisode 1

Saison 3 – épisode 1

Je reprends peu à peu des habitudes de salarié. Le dimanche on fait de la rando ya pas mieux pour faire la rupture. Ça me rappelle vraiment l’époque où je travaillais et où le dimanche était consacré à la marche. Ne changeons pas les bonnes habitudes. Aujourd’hui un peu au dessus St Saturnin lès Apt et on aurait presque pu la faire en short. Passage par la très belle borie de Cachabaou. La combe de retour est une pure merveille (Babaladiers) avec une succession de baumes comme celle de Roustan. D’ici la vue est imprenable et on imagine facilement qu’elle a pu devenir un havre de repos pour les anciens. Suite de défilés (ravins de Gréou et du Grand Marignon). On voit l’eau creuser ses sillons sous nos yeux. Seul moment de tristesse, le ravin a longtemps servi de décharge et y trainent encore moult  vestiges du peu de considération que nos ainés tenaient de la nature. La mairie de St Saturnin pourrait faire l’effort d’un grand nettoyage. Mais quelques détails suggèrent que certains continuent de le faire comme ce clavier d’ordinateur et cette carcasse de sanglier jetée depuis le pont qui enjambe la combe.

Encore une belle journée qui vient à point recharger les batteries pour la semaine qui se pointe.

Lundi, petit aller à Arles pour voir Mademoiselle, c’est pas un chef d’œuvre mais les délicieux corps dénudés des actrices se donnant à fond dans de belles scènes d’amour lesbien rendent le spectacle bien agréable. Une histoire d’arnaque pas mal ficelée par-dessus et le tout est joué. Je retrouve P à la sortie pour une livraison de miels. Retour en train, pas question de se taper 45km/h de mistral dans le pif. Petit passage par ma boulac préférée pour parler un peu avec W et N, on se voit plus dans la semaine. Ils sont l’air en forme. J’ne profite pour faire le plein de Gibassiers et une petite tranche d’Antigel.

Episode 2

Beau et presque doux ce matin pour partir à 50tin. Les potos sont au caf mais sagement calfeutrés à l’intérieur. Je les salue par un fort : « Salut les filles ! »

Journée tranquille,  à peine 11 cartons à déballer. A 16h30 j’ai fini tout ce qu’il y a à faire et je me plonge dans la lecture de XXI. Toc, toc, toc, on frappe à la fenêtre ; G et Y vont au yoga. Namaste les gars.

Le soir je regarde un doc sur la préparation du français à son séjour dans la Station Spatiale Internationale (ISS). Ce mec est un robot-cobaye-humain, on lui pique même des bouts de muscles du mollet pour voir comment ça va évoluer après son passage là-haut. Plus ou moins 200 protocoles à savoir par cœur, passage par une centrifugeuse à 8G…au secours !!!!! Une semaine dans une grotte de Sardaigne sans voir le jour, à se faufiler dans des boyaux que ça passe à peine, gestion du stress et esprit d’équipe, il parait. Ça fait 7 ans qu’il se prépare et 2 ans et demi qu’il est à fond. Je sais pas si j’aimerais mais de toute façon je serais jamais pris. Départ dans 3 mois à peine. Moi je me plonge dans la lecture d’un nouveau roman : Bonneville de Laurent Saulnier. Je vous en dis un mot plus tard.

Episode 3

Ce matin quasi personne au café, enfin à moto à part JP et son 450 Ducati Desmo pailleté gris…puis soudain poum, poum, poum, et devinez quoi qui  arrive…. Hein ??? Eh ben simplement une Vincent-Egli…que dalle quoi….non mais je me demande, d’où ils les sortent leurs brelles ces mecs ??? Le mec a aussi une R100R…..j’suis ravi mais moi je n’ai qu’une R100R…..et puis je pensais être peinard et Boss est passée en coup de vent vers 13h00. Pas encore accouché ??? Bien sur il y avait encore des livres pas assez bien rangés à son gout.

« Je mets les prix ensemble »

« Et moi je les range par ordre alphabétique »

« Oh c’est pas très grave non ? »

« Peut-être mais c’est ma librairie je ne te l’ai pas laissée en gérance »

De toute façon j’en voudrais pas… pense-je….vivement qu’elle me foute la paix celle la…

Tiens, une petite Triple Karmeliet pour fêter ça ce soir…..il mérite le type (ele merece….ele merece….)

Episode 4

Jeudi tranquillou. C’est partout pareil dans le commerce, la journée la plus molle de la semaine. Des colis à traiter et puis Boss qui apparait vers 12h30 ; c’est pas possible, il veut pas venir son bébé ou quoi ? Faut dire, s’il est au courant de ce qui se passe dehors je comprends et puis rien qu’à l’idée de plus avoir ses petites clopes à fumer en sortant, il se prend son temps le gamin. Ça va lui faire bizarre. Mais ça part en vrille rapidement après une autre des ses réflexions sur encore un truc qui va pas. Je lui dit carrément qu’elle me prend la tête…..

« Oui mais c’est ma librairie »

« Je sais, je vais pas te la voler ta librairie »

« Oui mais c’est mon bébé, c’est ma librairie »

Guy me fera remarquer qu’elle devrait plutôt considérer ce qu’elle a dans le ventre comme son vrai bébé. Au bout d’un moment on se calme.

« On va y arriver, nous avons tous les deux des caractères plutôt marqués mais on va y arriver. »

Un peu de flat pour me détendre et rentrer ; il fait un temps merveilleux. Je mange dehors dans le jardin mais le petit chat noir ne vient pas aujourd’hui. Aprèm vraiment pénard, dans un carton je sors un livre de Jack London :

Le Talon de fer, réédité par Libertalia. Récit d’une révolte ouvrière qui se fera durement réprimée et qui donnera trois siècles de régime fasciste. Ecrit en 1908, ce roman visionnaire est un des plus grands romans d’anticipation politique. Ces moments de découverte en ouvrant les cartons sont les instants privilégies du libraire et ils sont rares. Ce soir réunion avec les copains d’Attac. Nous parlons, entre autre, de notre envie de proposer à ceux qui le désirent de venir voter pour les prochaines élections et quand nous aurons le nom de tous les candidat-e-s, sous toutes les formes possibles de vote et de voir ainsi quels en seraient les résultats. Intéressant non ?

Episode 5

Pluie, pluie, pluie. Ça fait pas sortir les gens de chez eux alors journée paisible mais magnifiquement conclue avec le dernier documentaire de Gilles Perret : « La sociale » où l’histoire de la sécurité sociale et un des ses piliers fondateurs : Ambroise Croizat. Magnifique …..http://didier-falleur.over-blog.fr/2016/11/la-sociale-documentaire-de-gilles-perret-2016-1h44.html. Un seul conseil, courrez le voir. Ça donne sens au combat.

Episode 6

Samedi se réveille sous un beau ciel bleu. Il parait que ça va pas durer. Profitons un max !!!! Ouais mais quand tu bosses, à part regarder de temps en temps le beau temps par la fenêtre tu profites pas trop. Un peu de monde mais pas trop non plus alors du temps pour un petit poème.

La masse imposante de l’église

Aux murs tarabiscotés

Bloc immense posé

Dans ce bout de terre

Tente d’impressionner

Ceux qui vivent en dessous

Peine perdue

Nous résistons sans peine

A ses messages inaudibles

Mais la pierre s’illumine

Resplendissante au soleil de la journée

Et prend des teintes rosées

Quand il vient se coucher

Le spectacle est en lui même assez gracieux

J’ai reçu le dernier Craig Johnson de la part de Gallmeister (A vol d’oiseau), je vais m’empresser de le lire.

Fin de saison 3 - à la semaine prochaine.....

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 21:28
H2 - Le Mans III  furieusement tapée - Craquotte
H2 - Le Mans III  furieusement tapée - Craquotte
H2 - Le Mans III  furieusement tapée - Craquotte
H2 - Le Mans III  furieusement tapée - Craquotte

H2 - Le Mans III furieusement tapée - Craquotte

Saison -2 / episode 1

Wouahou……super mega week end. Ressourçage complet…dimanche marche avec mon pote Richard, alias Cap (on s’appelle tous les deux Cap, grade que nous nous sommes donnés d’un commun accord tacite entre nous au vu des innombrables randos menées bon train). Montagnes du Vaucluse autour du beau village de Murs, de belles vues sur tout ce qui nous entourait : Ventoux à droite, Luberon à gauche et Ste Victoire au fond…..y’a plus moche comme paysage….Lundi cinoche à l’Utop : Dogs, un premier film très réussi d’un réalisateur roumain. Ce matin ça caille un peu, un petit 3° pour rallier Uzès. Ça va me rappeler le bon temps où je faisais de la moto. Je crains dégun.

Sur la route je rattrape Lise qui part dans le nord pour une expo……elle ne sait pas que je suis derrière mais moi je sais que c’est elle car un Vito qui vient d’Aix ça courre pas les rues et quand je la double elle est surprise et me fait un grand sourire.

Ça pique de plus en plus…..après la bosse du Pont du Gard, je rentre dans le pays d’Uzès et ça caille toujours plus à partir de ce moment. Des potes sont au café, le 750H2 de Jean Pierre est garé devant. Les autres sont à pied visiblement. Du monde en pagaille ceux qui clopent dehors et les autres dedans. C’est le rdv journalier des vieux motards du coin puis vient nous rejoindre Marc avec un Guzz affuté : 1260cc et plus de 150 bourrins sur une base Le Mans 3…..10h00 je vais au taf.

11 cartons pour commencer la journée, une rigolade, à midi tout est fini……je rentre chez moi ??? Qu’est-ce que je vais démolir ctaprèm ???

Des clientes surtout. Pour le plaisir, Dalva et Confiteor et toujours un peu de Tesson. Pas mal de livres jeunesse aussi. Ça va….je peux rentrer. Ça caille vraiment. Pas le moment de partir en balade, même en H2. Sagement à la maison. À demain.

Episode 2

La grande différence entre quelqu’un qui travaille et un autre qui ne travaille pas (choisi ou non) est, je ne dirais pas l’exploitation de son temps de repos car ce terme a une connotation trop mercantile, mais bien le sentiment que cette pause dans la semaine a été une source de bien être et de récupération. Avoir pris le temps pour faire des choses ou des actes qui donnent de la valeur à la vie. Il est bien entendu que j’exclus totalement le temps passé dans des zones commerciales ou autres lieux de putréfaction identiques mais bien des sorties en nature ou des rencontres avec d’autres êtres vivants qu’ils soient humains ou simplement végétaux. La rencontre avec  la culture est aussi un moyen fort d’enrichissement.

Quand vous ne travaillez pas il est évident que tout le temps vous appartient et qu’il est donc moins impérieux de rendre ce temps de liberté offert (avec mépris il va sans dire. Macron : » Quand vous être jeune, travailler 35 heures c’est une prison ») par la société en fin de semaine totalement exploité car vous pouvez faire ce que vous voulez durant toute la semaine. Et c’est pourquoi il m’a été si important de remplir ce weekend car je savais que je n’aurais pas le loisir de le faire les autres jours et ça a été une réussite.

Bon ce matin temps pourritte….drache…..Je sais pas si les potes vont sortit leurs bécanes pour aller au café en tout cas pas les belles qui brillent. Moi, J’ai pas le choix….

A 8h15..Trump président…une bonne raison de ne pas foutre les pieds dans ce pays. Tout cela ne va pas apaiser un monde déjà en ébullition. Je me souviens, en 2008, j’étais à Lukkla au Népal en attente de mon zinc empêché de voler à cause du mauvais temps ; c’était le 8 novembre et j’assistai en direct à l’élection de Barak Obama et même si le mec n’a pas tenu toutes ses promesses, ce fut un grand moment de joie à travers le monde. Je ne pense pas que l’élection du Trump donnera lieu à la même liesse. Espérons qu’il saura revêtir l’habit qu’il va devoir porter. Il parait que les américains étaient fatigués d’un président qui parlait trop bien. Ils vont être servis. Voila un président plouc pour un monde de ploucs. Sinon journée tranquille seul presque toute la journée. Comme prévu personne ou presque au café à part JP qui est venu en bagnole à cause de la pluie glaciale. Tous des lopettes !!! Dans l’aprèm, le soleil est revenu mais pas encore la chaleur. A demain.

Episode 3

Soleil. Mais pas non plus le super jour. Rdv à 9h00 pour me faire arracher (en douceur quand même) une dent. Ça fera deux. Du coup je vais être dans le coltard toute la matinée. Heureusement c’est jeudi et c’est un jour calme. Plus de monde au café mais un seul en bécane. JP est venu avec un pote en 203 cabrio. Classe. Il connait vraiment un tas de gars qui ont des belles caisses. La dernière fois, excusez du peu, mais c’était une AC Cobra Shelby. Une vraie…..pas vu grand monde à la lib comme je m’y attendais. Tesson encore, un Goncourt, des clients qui sont venus récupérer leur commande et des jeunes qui doivent lire. On voit bien ceux que ça intéresse et ceux que ça barbe plutôt. J’essaye de leur faire perdre l’habitude de commencer leur phrase par : » ça serait pour ». C’est d’un laid….Demain c’est vendredi et j’aimerais bien qu’on m’aime. Je vais juste rentrer chez moi chercher un pull en laine.

Episode 4

Vendredi, gris et pluie mais sur l’horizon, le ciel est coupé en deux et c’est la lumière qui domine. Ça va vers où ? Hier soir, parlé longuement avec mes amis de Valencia ; ils m’invitent à venir avec eux en Argentine cet hiver. Ah mais chpeu pas je travaille. Pour l’année prochaine pourquoi pas. J’ai vu ma nièce en train de manger sa soupe. Trop mignonne celle petite fille avec ses grands yeux marrons. Gonzalo m’a bien fait rire en m’affirmant qu’elle recevait déjà des courriers de Greenpeace et il parait qu’elle leur demande de faire des dons pour Attac. Ahahahaah….pas ma nièce par hasard. J’irai leur rendre visite en mars comme prévu.

Il fait presque trop chaud d’un coup mais tant mieux pour rouler. Beaucaire, ville morte, tout est fermé alors que ce matin à Uzès ça grouillait de monde. Pas la même planète.

L’après midi, réunion de pilotage de notre Amap sur l’exploitation d’Anne et Olivier. Presque 24 personnes, pas mal….on y a causé de l’avenir de notre asso, et de la difficulté pour nos producteurs de fruits d’assurer la livraison de leurs paniers et même s’ils privilégient cette forme de commerce (local, circuit court) qui est pour eux la seule façon viable d’assurer la pérennité de leur exploitation, un nombre trop petit de paniers les perturbe dans leur organisation. On a aussi évoqué le manque d’implication de certains adhérents qui sont encore dans une approche consumériste alors que nous tentons de devenir des consom’acteurs. Mais c’est un problème récurent dans les assos, ce sont toujours les mêmes qui s’impliquent le plus. Nous allons essayer de mettre en place un agenda de volontariat.

Soirée tranquille chez moi. Echange de quelques textos rigolos avec ma kokoteuse de panier et lecture du livre posthume de Jim Harrison : Le vieux saltimbanque. Mémoires d’un écrivain majeur qui dévoile les facettes cachées de sa vie et même de son intimité profonde. C’est touchant et toujours aussi bien écrit car il ne se contente pas de citer des faits mais c’est toujours enrichi de pensées et de réflexions fortes. Beau livre d’adieu.

Episode 5

Samedi, dernier jour de la semaine pour le boulot. Je vais repartir ce matin pour retrouver Uzès et son grand marché. Toujours ce mouvement permanent entre deux mondes parallèles qui s’ignorent : Beaucaire et Uzès. Sur le chemin, Craquotte fête dignement ses 158000 km, elle en ronronne de plaisir (elle marche mieux depuis que j'ai vidé ses cuves de carbus des toiles d'araignées et de l'eau qui y stagnaient). C'est la première fois que j'atteins ce kilométrage avec une moto, alors c'est ma tournée au café. JP et sa femme Claudine nous rejoignent avec leur beau sidecar Royal Enfield Précision.

Il y a un an jour pour jour je me trouvais à Paris et à St Denis même pour un concert à la Bibliothèque Nationale. Quand nous en sommes sortis, nous avons bien entendu des bruits de sirènes dans la rue mais rien de plus spécial pour cette grande ville. C’est le lendemain que nous apprendrons ce qui c’était passé au Bataclan et dans le quartier. Moi qui ne vient que deux ou trois fois par an dans la ville, je dois dire que cette fois ci, j’ai été servi. C’est difficile d’imaginer une ville comme Paris totalement arrêtée mais c’est bien ce qui s’est passé ces jours là. La place de Clichy sans circulation un samedi soir ?????? Impossible et pourtant si.

Samedi ça bouge quand même plus, le marché attire du monde. J’achète mes pélardons chez le barbu et du pain chez Doz. J’essaierai de trouver mieux la prochaine fois pour le pain, pas encore tous mes repères. Du coup, du monde aussi à la librairie comme un samedi ; Shibumi, Tesson, Vann. Bien tenté le Bouvier mais ce n’était peut-être pas le moment. J’en ai tout de même profité pour glisser un mot sur le très bon roman d‘aventure de Hopkins : ‘Carnets du Nil blanc’.

Un type entre aussitôt suivi pas sa femme qui lui lance :" Mais qu'est-ce que tu fais ? en entrebâillant la porte - "Ben j'achète du pain normal dans une librairie" - "Heureusement je n'en ai qu'une " m'envoie-t-il en douce. Du coup, elle rentre aussi et commence à me demander si j'ai tout lu et ci et ça. Je lui réponds que non, que je lis que ce qui m'intéresse. Au bout de cinq minutes, elle fait bien comprendre à son mec qu'elle a pas que ça à faire. Ils partent et il m'envoie une mimique complice.

Boss passe en fin de journée et ne peut s’empêcher de faire une petite réflexion sur le fait que j’ai commandé un livre en stock. Je lui réponds que personne n’est parfait. Retour agréable, ça pique à peine. Demain rando avec Cap. C’est le weekend. Yes !!!! Déjà deux semaines.

Partager cet article
Repost0