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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 06:54
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
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Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli

On m’avait prévenu, ça sera long. Quatrième semaine et y’a plus rien à mater à l’écran. Finis les beaux survols du pays tranquillement installé dans le cockpit d’un hélico ou sur une moto. Le TDF s’est terminé hier. J’ai bien aimé le commentaire d’un des journalistes faisant remarquer que le monde regardait les évènements à travers l’écran de leurs smartchiottes, obnubilés par l’objet et non plus par ce qui se passait vraiment devant leurs yeux et d’une toute autre dimension. La vie réduite à un rectangle de 20cm².

Samedi, belle soirée chez Del et J.Luc sur la terrasse. On a terminé dans le coffre à jouet, comme dit J.Luc, parmi les centaines des vinyles qu’il a acquis depuis 30 ans, quelques perles rares (Soul on top, J. Brown, 1970). Que du bonheur.        

Flo est repartie et ce matin elle à école comme se disaient hier au café mes autres ami.e.s. Je n’ai plus qu’à attendre samedi et mon départ pour Lacanau. Ouf, un peu d’air. Je n’ai plus qu’à patiemment patienter jusque là.

Commencé un nouveau livre, un western. Ben oui, on peut lire du western (je pense au magnifique Lonesome Dove de Larry McMurtry). Cette fois ci, Alan Le May : Le vent de la plaine (John Huston, 1960 avec Audrey Hepburn et Burt Lancastré).

Alan Le May est connu pour un autre livre qui a donné un non moins fameux film : La prisonnière du désert  (John Ford, 1956. Chef d’œuvre absolu avec John Wayne et Natalie Wood). Donc  on peut se fier à son écriture. Cette fois ci, c’est encore une histoire de mélange de peuples mais c’est une petite indienne qui est recueillie par des texans et quand cela va se savoir, la vie de cette famille va être totalement bouleversée. La collection est dirigée par Bertrand Tavernier alors c’est du sérieux et c’est un grand livre car Alan le May ne se contente pas de nous raconter une banale histoire d’éleveurs confrontés aux sauvages indiens mais c’est bien de l’Histoire de ce pays en train de se construire dont il s’agit. Les terres n’appartiennent encore à personne, sauf bien sur aux indiens qui s’y trouvaient mais, qui ne les revendiquaient pas comme leurs propriétés mais plutôt comme leurs terrains de chasse. Alan Le May connait parfaitement les us et coutumes des deux clans et nous apprenons beaucoup sur les rites et les modes de vie des gens qui peuplent ces plaines. C’est vraiment très bien décrit et très bien écrit. Passionnant.

Il ne faisait visiblement pas assez chaud dans la région, on vient de passer en vigilance canicule, 39° attendus. Pfuhh….une paille….j’ai de quoi lire…même pas pas peur.

Nouvelles du jour par Le Monde : j’apprends

Que des cyclistes se sont fait massacrer sur des pistes du Tadjikistan...l'horreur !!!

Que l'usage du portable va être interdit dans les écoles et les collèges...génial !!!

Que la voiture préférée de mon pote Bruno disparait mardi soir...snif !!!

Que les Pussy Riot à peine libérées (suite à leur intervention lors de la coupe du monde) retournent direct en prison (sans passer par la case départ). Quel enfoiré ce Poutine (et je mâche mes mots)

Que nous sommes faits à 90% de matière noire et que l’on ne sait pas encore vraiment la définir……mais alors on est quoi ???? (Merci Arte pour ces informations…ah mais vraiment merci)

Qu’en 2016 le seul  appareil de radiothérapie du Sénégal (13.5 millions d’habitants) est tombé en panne et que les femmes (et hommes) devaient aller au Maroc se faire dépister……il ne me faut aller que jusqu’à Manduel (20km) car l’opérateur de Tarascon (1km) était absent.

 

Rois d'Alexandrie de José Carlos LLop : un nouveau livre prêté par J.Luc : à peine commencé, déjà accroché…ça promet…..

 

Espagne, années 70 sur l‘île de Majorque. L’auteur y découvre une culture pop qui se déverse sur l’île (et le monde) aidée par des marins américains qui stationnent dans le port et emmènent dans leurs bardas des Kevin Ayers, des CSNY, des James Taylor, des Van Morrison, Creedence et Frank Zappa (la liste est très longue et me plonge dans d’intenses souvenirs). Un vent de liberté plane sur cette jeunesse encore ligotée par une dictature sur le déclin (encore 5 ans). La musique, la poésie (importante dans ce livre), le hash (aussi), les filles (leurs fesses) qui se retrouvent dans leurs bras, tout ça nous rappelle une époque bénie où la jeunesse se libérait peu à peu d’un carcan insupportable mais qui donnera aussi de grands égarés. Même si le livre ressemble un moment à une (trop) longue liste de titres et de phrases d’auteurs, son lyrisme, son ode permanente à la liberté, la création instantanée d’un monde nouveau mais qui se meurt aussi sous leurs yeux dans sa propre continuité  et sa prose magnifique nous entrainent dans une épopée unique. A déguster en ressortant ses vinyles oubliés (oupa).

 

Le visage ricanant

Seulement éclairé par la lumière blafarde du téléphone

Observe Le désarroi du migrant climatique

Qui tente seulement de trouver un peu de fraicheur

Dans la fournaise de l’été

Elle lui ferme la fenêtre l’empêchant momentanément de respirer

Seulement occupée à préserver son intimité

Comme elle lui ferme sa porte à quadruple tour

Pour bien lui montrer son mépris

L’autre peut bien crever

Mais ils arriveront bien un jour

Leur masse ignorant les frontières et les fenêtres closes

Et pénétreront chez elle

De gré ou de force

Et elle exigera encore le silence

Mais il sera trop tard et elle n’aura plus qu’à fuir

Devant les invasions barbares

De ceux qui auront trop souffert

 

La lecture du livre de Llop m’a plongé dans un maelstrom de souvenirs. Ces années étaient presque uniquement consacrées à la moto bien que je passai quand même quelques heures à l’école hôtelière de Nice (en section touriste…vraiment) et tous les matins, sur le chemin, il m’arrivait de croiser des copains motards, eux aussi dans cette même école et après de mûres réflexions, pas très longues en fait, nous changions parfois de cap et c’était direct vers le garage où nos bécanes, nos cuirs et nos casques attendaient et alors plutôt que d’user nos futes sur les chaises inconfortables du lycée, nous usions nos genoux (pas tous les jours) sur les bitumes des routes des Alpes Maritimes et ces routes nous ont appris à conduire car les lignes droites étaient vraiment rares et les virolos intenses et il n’était pas nécessaire d’avoir un gros cube pour s’amuser. Je me souviens encore d’un type en CB125S qui faisait la nique à tout le monde sur la route de l’Esterel. Il allait vraiment vite.

Alors j’ai recherché des vidéos qui pouvaient retracer ces époques et j’en ai trouvé, bien sur, et des géniales comme «  Le Cheval de fer » de Pierre- Willian Glen (1975 – (https://www.youtube.com/watch?v=q3rB2Wth3OE) qui retrace la vie des pilotes du Continental Circus et tous les grands pilotes français de l’époque sont là : Pons, Baldé, Chevallier, Fau, Choukroun, Rougerie sans compter les stars Agostini, Read et Sheene et tant d’autres. Mais c’est un film consacré uniquement à Agostini (https://www.youtube.com/watch?v=fihuc1Ich3Q&t=2028s) qui m’a vraiment plongé dans cette transe car il montre des endroits où je me trouvais lors de deux grands prix de France : 1973, la chicane du circuit du Castellet, juste inauguré pour l’épreuve, où j’assiste éberlué à la chute (27’19’’) du Roi Ago (MV Agusta 500) qui tente de suivre Saarinen sur sa Yamaha. Mais non, les 2temps arrivent et vont chambouler la suprématie de berlingues à soupapes. Mon pote Philippe, que j’ai connu bien des années plus tard à Uzès (2004) m’a dit qu’il se trouvait au même endroit à la même heure et la même année. Ça crée des liens. Puis en 1974, un virage à Charade (33’19’’) et je suis sur que si on arrête la pellicule et que l’on fait un agrandissement de cette foule, on peut me voir. C’est vrai aussi que ce n’est pas facile de reconnaitre un mec à cheveux longs parmi mille mecs à cheveux longs. J’avais fait la route avec Louis et sa 650 Bonneville, et (pas sur) Tony et sa 500 Four. La nuit, on caillait tellement sur le circuit (avril près de Clermont-Ferrand) qu’on avait piqué des bottes de pailles pour les faire cramer. Le lendemain,  les pilotes avaient exigé qu’elles soient remplacées sinon ils ne prendraient pas le départ. On s’était senti un peu cons surtout qu’il restait de cette paille dans nos tentes. Il faut voir aussi la foule entassée sur les bords du circuit sans aucune séparation entre la piste et nous. Grand et dingue !!!!! Le dimanche matin j’ai fait comme beaucoup d’autres et j’ai pris ma Suz pour faire un tour de circuit. On m’avait dit de faire gaffe car certains endroits étaient encore gelés. Le circuit de Charade était un circuit routier de 8km dans la montagne. Je vous dis pas le pied que j’ai pris ce jour là. (On était au tertre des Thèdes)..

Je préfère ne pas compter le nombre de pilotes qui sont morts parmi cette liste. Et puis de fil en aiguille, au hasard des vidéos rencontrées je suis tombé sur le film de Bernard Fau qu’il consacre à l’histoire du Continental Circus et un des extraits se passe sur le circuit de Chimay, en Belgique, où il est invité à courir et c’est justement sur ce même circuit que j’ai participé à deux courses d’anciennes, une fois avec une 125 Benelli et l’année suivant avec une 250 de la même marque et ce qui était fou, c’est que dans le paddock il y avait Phil Read. J’étais pilote de course en même temps que Phil Read…..si ça c’est pas un rêve qui se réalise, alors je vois pas..

Demain je pars me bronzer le cul à Lacanau……un peu d’air, un peu de mer et des amis. Ça va être cool.

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