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21 novembre 2021 7 21 /11 /novembre /2021 08:06

1er jour : Portbou

Trouvé un tarif défiant toute concurrence pour aller à Portbou et devinez quoi, le train s’arrête à Beaucaire et c’est direct. Il me faut 5mn à vélo pour aller à la gare. Si ça c’est pas du bonheur.

Comptez tout de même presque 4 heures pour rallier la première ville espagnole. On s’en fout, on a le temps.

J’arrive vers 16h00 et il reste encore plus d’une heure et demie de jour. Autant en profiter et rouler un peu. Faut juste se taper deux belles cotes, une vers la France (165m) une autre vers la Catalogne (200m) mais je la réserve pour demain, c’est justement par là que je vais.

Direction le coll del Belitres. Ce col est bien connu pour avoir vu passer les centaines de milliers de réfugiés républicains lors de la Retirada. La France, terre d’accueil, comme tout le monde le sait bien, les a tout de même fait patienter quelques jours avant d’ouvrir sa frontière. Un mémorial retrace cette histoire et les photos attestent de ces moments douloureux.

En bas de la cote, Cerbère, mais c’est pour plus tard. Un militaire noir vient me demander si j’ai vu quelqu’un à pied. Il m’a suivi aux jumelles et me détaille mon parcours et mes arrêts. Je dis non.

« Il a du se cacher alors » me répond-il.

En même temps, il n’est pas obligé de passer par le col pour passer la frontière. Il y a de la montagne partout et c’est impossible de tout surveiller. Bonne chance à lui. En revanche par la mer, ce n’est vraiment pas le bon jour. Un vent incroyable (35 nœuds) la transforme en écume blanche. Pas bon pour les migrants.

Je redescends vers Portbou où un petit hôtel modeste m’attend (Hostal Juventud, 30€ la nuit avec petit dèj). En revanche, tous les restos sont fermés, c’est mardi et jour de fermeture en Espagne. Je savais pas. Je me démerde avec des courses dans un supermercado et une petite cuisine à l’hôtel. Ça ira pour ce soir. Bona nit.

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Je redescends vers Portbou où un petit hôtel modeste m’attend (Hostal Juventud, 30€ la nuit avec petit dèj). En revanche, tous les restos sont fermés, c’est mardi et jour de fermeture en Espagne. Je savais pas. Je me démerde avec des courses dans un supermercado et une petite cuisine à l’hôtel. Ça ira pour ce soir. Bona nit.

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

2ème jour : Portbou > Roses par Cadaquès (55km - +950m)

Les affaires sérieuses commencent et le proprio de l’hôtel ne manque pas de me saluer en lançant :

« Buena subida !!! ». Merci mon ami !!!!!

200m à gravir pour ce premier col : (Coll del Frare - 206m). L’ancienne route évite les tunnels mais le vent est vraiment violent. Gaffe !!!!

Redescente vers Colera, re-col (coll de Sant Antoni, petit 100m). Redescente vers la plage de Garvet et arrivée à Llança, un grand port de pêche. La chaleur arrive. Jolie petite route qui monte et qui descend jusqu’à El Port de la Selva. Pause au soleil et à l’abri du vent surtout avant d’entamer la longue montée jusqu'au col qui mène à Cadaquès. Magnifique route dans La Reserva Natural de Cap de Creus. Au col (Coll de la Perafita- 245m), descente qu’il va falloir se taper dans la montée au retour mais c’est prévu au programme. Vamos !!!!

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

Cadaquès, choc d’élégance. Maisons blanches, eaux turquoises, à l’abri du vent. On comprend sa renommée. Je reste un long moment à la parcourir à vélo dans tous les sens.  Arrêt picnic devant la plage et petite gâterie dans la pâtisserie locale. Cabelo de Angel, pour pas changer.

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

Encore un peu de route pour rejoindre Roses, l’étape de ce soir. Le col donc puis une très looooongue descente pour rejoindre la mer. Ça c’est cool. Sans le faire exprès, la route m’emmène à l’hôtel de ce soir : Montmar. Je monte en confort, chambre avec salle de bain. 44 balles avec le petit dèj, ça reste raisonaibeul comme on dit. Presque du luxe avec une salle de bain qu’on dirait qu’elle a été conçue exprès pour moi. Mais visez moi cette merveille !!!!

De toute façon, tous les campings sont fermés et il n’y a pas de Warmshower disponibles dans le coin ou alors ils se cachent bien. L’hôtel reste la seule solution.

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

Balade à pied dans la ville. Deux merveilles, tour des remparts, vue sur les Pyrénées, bord de mer et terrasse pour une bonne petite bière bien méritée….deux même. La nuit tombe et deux conn….. demandent d’allumer le chauffage. Chte jure, on est vraiment mal barrés !

Trouver un endroit pour manger et dodo...

 

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Jour 3 : Roses > Palamos - 82km et un peu de cotes

Petit dèj sérieux avec grand buffet. Je me sers à gogo en vue de la longue journée qui m’attend. . Une voie cyclable partagée tranquille (il est bon de partir tôt) pour commencer dès la sortie de la ville qui fait traverser las Salinas (y'en a plus, le changement climatique , c'est marqué sur le panneau) puis une Marina de dingue. A Castello d’Empuries, on signale un parcours recommandé pour les vélos : je fonce. Ça va m’éviter une route blindée de bagnoles et en plus elle serpente, mi piste mi goudron, dans le Parc Natural dels Aiguamolls de l’Emporda ce qui ne gâche rien.

Sant Pere Pescador. Sur la route, les ruines romaines d’Empuries, je passe. L’Escala, station balnéaire vraiment pas moche. Surprise sur la route de passer par une ville cousine : Bellcaire d’Emporda.

J’ai du temps alors, un détour par Begur juste pour voir. Et paf, un petit col (180m) mais ça vaut le détour comme dirait Michelin. Vue immense depuis le haut de la ville (214m) sur la chaîne des Pyrénées… Ouahou !!!!

 

Les Salines

L'Escala

Bellcaire

Begur

 

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Et allez, grande descente pour rallier Palafrugell. On se régale. De là, une piste cyclable (carril bici) mi goudron, mi terre, impek, rejoint La Fosca et Palamos, l’étape de ce soir.

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

Palamos, mais pourquoi donc cette ville balnéaire et le but de ce voyage ? Et bien parce que je la connais depuis 1958, année où mes parents décidèrent de venir passer leurs vacances dans ce pays. Ma mère me racontait qu’à cette époque, il n’y avait que DEUX familles françaises sur la plage dont nous. C’est sur, ça a bien changé mais à la vue des photos de l’époque, ce devait être un petit paradis pour nous mais certainement pas pour ceux qui subissaient la dictature franquiste mais je n’en savais rien. Je sais aussi que mon père disait qu’il fallait pas déconner avec la Guardia Civil et qu’il faisait gaffe sur les routes avec les motards et leur Sanglas 500 (quand même des veaux) . Je me souviendrai toujours de ces types avec leur drôle de chapeau brillant sur la tête.

Alors pour fêter l'événement, car ça doit bien faire 53 ans que je ne suis pas revenu dans cette ville, je me paye un hôtel de luxe 4**** (affaire du siècle 55€ la piaule avec petit dèj…profitons de la basse saison). Les parents se payaient des apéros là mais n’y sont jamais descendus. Alors là c’est le panard surtout qu’à la réception on me dit que je peux monter mon vélo dans la chambre. Sans blague ! Pour un 4 étoiles, c’est plutôt cool. Option que je valide derechef.

Quant à la piaule, ambiance bateau sans le roulis. Les serviettes sont de plus en plus grandes et ne rentreraient pas dans une sacoche de mon vélo…..délicieuse douche puis balade en ville.

Sanglas 500/3...ça devait ressembler à ça

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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J’essaye de retrouver la maison où nous logions. Passage à la mairie en leur parlant d’une ancienne usine de bouchons (spécialité de la région… des chênes liège sur la voie verte) qui se trouvait en face (ah, cette odeur si particulière !!) mais que dalle. Je demande aux gens que je croise s’ils sont de la ville et depuis combien de temps et ça marche. Une dame me dit qu’elle est née à Palamos et vous me croirez si vous voulez mais elle a connu l’usine et habite en face. On cause un moment. Carrer de la Creus mais tout à changé même s’il reste une vieille maison mais plus la notre remplacée par un immeuble et la terre battue de la rue par des pavés. Mais quand même, c’était là. Génial !!!

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

Je m'arrête à la pâtisserie m’offrir un ‘Bras de Gitana’, une spécialité que nous dégustions déjà à l’époque. Miam !!!!

Petite bière dans la Calle Major, deux euros, de mieux en mieux et retour à l’hôtel pour le repas pas plus cher et bien meilleur que dans un mauvais restaurant et bona nit.

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

Jour 4 : Palamos > Girona – voie verte – 60km

Le temps toujours aussi beau mais c’était vraiment prévu comme ça. Départ vers 9h30 après avoir déposé quelques cartes postale dans le ‘Buzon’ du coin et hop, direction Sant Feliu de Guixols par Torre Valantina, Platja de Oro et Sant Pol.

Votre serviteur sur la plage de Palamos en 1958 (4 ans) et en discussion avec sa sœur sur les pédalos......y'a pas grand monde sur la plage et le bord de mer n'est pas encore bousillé par le béton.......

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Route le long de la cote. A Sant Feliu, il paraît qu’il y a une voie verte qui va jusqu’à Gerona. Peut-être mais quelle galère pour la trouver. Du coup je fais un tour complet de la ville pour me retrouver à l’Office du Tourisme où je me trouvais il y a trente minutes. Je me fais bien expliquer (les femmes ont du me trouver vraiment con) et je repars. Cette fois ci, c’est la bonne. Ouf !!!!

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

Je suis tranquille pour 40km….ça monte doucement pendant une vingtaine de km pour atteindre le point culminant à l’ancienne gare de Llagostera (150m) où c’est l’heure de la pause. Je ne fais pas exprès mais il y a un magasin de motos juste à coté et sa vitrine offre une belle brochette de merveilles. Matez moi ça !!!

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Maintenant, ça redescend doucement dans la campagne. Plus la ville approche, plus les cyclistes se font légion. Encore une ancienne gare et voilàla ville. Je me renseigne des trains pour Portbou et je la visite. Quartier piétonnier dans la ville ancienne mais bon pour les vélos. Je grimpe jusqu’à la cathédrale (no foto) que j’ai si souvent observée depuis le train. Les terrasses sont archi bondées. Normal avec le soleil qui tape...pour un mois de novembre faut rappeler !!!

Le train part, moi dedans et une heure jusqu’à Portbou où l’Hostal Juventud m’attend. Encore une belle journée. immense lune sur la ville, ça vaut bien une bière et une assiette de Papas Bravas. La mer s'est calmée pour ne pas dire d'huile. Meilleur temps pour celles et ceux qui tentent la traversée. Bonne chance à eux.

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Jour 5 : Portbou > Collioure par les cols et la cote – 30km et 500m+

Je retourne au Coll de Belitges pour la deuxième fois mais cette fois ci, pas de demi tour. Arrêt au mémorial. L’ancien poste frontière est restauré et se tient debout. Dernière vue sur l’Espagne et c’est la première descente. Cerbère, de 2m on passe à 50, puis 100, puis 123 pour redescendre à zéro à Banyuls…. Arrêt sur la plage. Un couple de cyclistes à l’air d’y avoir dormi. Col de Pere Carnera (67m), plage de Bernardi à 5m, col de Les Portes à 76m. Port Vendres et enfin Collioure. Beaucoup de cyclistes sur cette route qui ont l’air de faire des allers et retours pour le plaisir d’enquiller des cols et des kilomètres. J’en retrouverai dans le train pour Perpignan.

 

 

 

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Collioure, longue halte en attendant le train. Picnic sur la plage entouré de pigeons débiles, de piafs attentifs et de mouettes placides. Se délectent-elles de nos anecdotes ? 

Y'a aussi une bonne pâtisserie où je me régale de son"Retour de plage". Je vous en parle même pas tellement c'est bon (Olivier Bajard qui s'appelle le pâtissier si vous voulez tout savoir).

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Sur le chemin du retour en train…….quelques images

Le train traverse les étangs de Leucate, de La Palme puis de l’Ayrolle et de Bagès. La voie est sur une bande de terre étroite et longe directement les plans d’eau où les Flamands Roses dorment sur une patte ou recherchent leur nourriture. C’est un long moment de pure magie et je ne le rate sous aucun prétexte à chaque fois que j’y passe.

Depuis Salses, le GRE12 passe par les collines puis longe ces étangs pour atteindre Narbonne. C’est une rando à faire (56km).

Ce voyage à vélo entre Collioure et Roses peut aussi se faire à pied par le GR92. Compter 5 jours de marche par les mêmes étapes.

A Très bientôt

Amitiés

Didier

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie
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Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

Vers Agde je suis sur d’avoir vu un message des esstras terresstes……...la preuve

Un dernier tour en Espagne pendant que le beau temps est encore de la partie

les choses qui m'ont chagriné

La quantité d'immeubles aux volets fermés dans les stations balnéaires, ça ne sert à rien de construire pour que ça ne serve que quelques mois dans l'année....réquisition !!!

Les slogans peints sur les murs des routes qui réclament l'indépendance de la Catalogne.

Catalunya no es España

Catalunya (no...rajouté) es Espanistan

liberta para los presos politics (on peut être d'accord)

Gerona affiche vraiment son obsession

Le désir d'indépendance est une forme absolue d'égoïsme envers les habitants des autres régions espagnoles. La Catalogne est riche et cela se voit tout le temps mais ne veut pas partager....

 

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15 novembre 2021 1 15 /11 /novembre /2021 07:49

C’était en 1973, ne sachant quoi faire de ma peau avec un bac mention passable dans la poche, je me retrouve à Nice pour passer des concours d’entrée à l’École hôtelière. Y’a deux sections, Hôtellerie et Tourisme. J’essaye le deux, on verra bien. La première ne passe pas, la deuxième oui, touriste pourquoi pas ?

Trouver un logement. Seul. Je me retrouve paumé dans les hauteurs de la ville dans un appart un peu sordide. Changer vite… je me fais pote avec Xof, un gars de ma classe. Les filles restent entre elles. On choisit un appart boulevard de la Californie en face de la mer mais c’est loin du centre et le soir on ne voit personne, vraiment pas la vie qu’on rêvait comme étudiants.

On rechange et on se retrouve rue Masséna dans une piaule immense dans un appart loué par deux élèves de l’école hôtelière, plein centre et à deux pas de l’école. On se calme…

Deux années d’études qui m’ont plus poursuivi que moi les poursuivre. J’avais ma moto et je n’étais pas le seul dans le cas. On s’est vite trouvé un box en face de l’école pour garer nos meules. Triumph Bonneville pour L., 500 Honda Four pour B., 250 GT Suzuki pour Bibi. Il devait y avoir une Duc mais je ne me souviens plus de tout. En revanche, ce dont je me souviens, c’est que le matin en allant au bahut on se demandait parfois avec quelques uns rencontrés sur le chemin si le planning valait vraiment le coup d’aller se faire chier sur les bancs de l’école ou si c’était pas plutôt mieux de prendre les bécanes et d’aller se tirer la bourre sur les routes de l’arrière pays Niçois. Ça arrivait donc souvent qu’on faisait demi-tour pour enfiler les combardes et de vider les réservoirs car à l’époque et de ça je me souviens bien, le super coûtait 0,85ct (0,22€) le litre soit que dalle même pour des étudiants désargentés.

Alors forcément, le jour de l’examen, je me suis fait rétamer. Faut avouer aussi que ça n’a pas du plaire au corps enseignant le jour où j’ai dit à la vieille bique de prof d’anglais que ses cours c’était : "Comme pisser dans un violon". Elle m’a jeté dehors.

L’année suivant je faisais mon armée comme on disait à l’époque et pour les faire chier, je me suis présenté en candidat libre et en tenue de bidasse et je me souviens encore de leur commentaire : «Ah, enfin, vous êtes sérieux maintenant ! » Ça n’a pas loupé, j’ai eu mon diplôme en pure formalité. Ça a fait plaisir au pater qui avait eu l’impression de m’avoir payé deux années de vacances à Nice. Pas faux, dirais-je, un peu vrai même. On peut dire que j’ai appris à piloter une moto sur les routes du coin…. pas beaucoup de lignes droites, beaucoup de virolos. Ça a au moins servi à quelque chose car pour le diplôme, je crois qu’il ne servait pas à grand-chose à l’époque, tout le monde pouvait être Agent de Voyages.

Alain Renouf

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Départ du Rallye de l’École Hôtelière

et 'Bricolage' après petite gamelle sur la Moyenne Corniche....tout le monde rigole

Deuxième rallye Hôtelier. Il fallait se déguiser et décorer nos véhicules. Ça donne ça : La 'Hondadazuki'

des Cromagnotards

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Ma v’la donc de retour sur les terres d’Estrosi qu’à l’époque on appelait l’Estrasse et qui roulait aussi sur des motos mais dans un championnat du monde. J’ai du le croiser lors de sorties avec le Centaure Club de Nice assez connu pour avoir hébergé Alain Renouf (1947-74). Ça rigolait pas sur la Corniche. Il a du vite s’apercevoir que la politique allait rapporter plus que de risquer sa peau sur les circuits. On connaît la suite.

La gare

La poste

Le Musée des Beaux Arts

Les immeubles de la ville

La 'Fausse' Galerie d'art de Jean Moulin

Détails façade Art Déco

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La ville a beaucoup changé, finie la circulation débile dans le centre ville. Les rues et les places sont devenues piétonnes et même l’avenue Jean Médecin laisse passer un tram en son milieu entourée de grands trottoirs. Il doit se retourner dans sa tombe.

Le Payon a été recouvert et laisse sa place à une grande coulée verte où tout le monde se retrouve sur les pelouses et les jeux d’enfants. Musées, pistes cyclable, tram…. Méconnaissable.

Première déception, l’école hôtelière n’existe plus. La rue a été élargie, les bâtiments détruits pour laisser place à des grands immeubles et le tram. Notre petit immeuble de la rue Andrioli aussi, abattu pour du neuf. Ouf, le 28 rue Masséna est toujours là mais la rue est devenue piétonne et les bars et terrasses ont envahi les trottoirs. Ça doit faire un barouf de tonnerre la nuit.

Je marche, je marche et je marche encore. Rien de tel pour voir une ville. Place Garibaldi toute de jaune vêtue, les rues du vieux Nice et sa cohorte de touristes en quête de Socca. Je m’arrête chez le plus fameux juste avant le cohue. Ouais ben c’est plus ce que c’était.

Lycée Masséna

Place du même nom

et façade d’Hôtel 'De Luxe'

 

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La rue Andrioli - Fruits et Fruits, poulets rotis

et le 28 rue Masséna

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Promenade des Anglais, le Vieux Port et la place Garibaldi

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Le ville rend hommage à Fabio Quartararo qui vient d’être sacré Champion du Monde en MotoGP. Deux siècles que le pays attendait ce résultat. Un bel hommage. Estrosi ne pouvait pas manquer ça.

La serrurerie de son père....devenue culte, les panneaux et les trams de la ville.

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11 novembre 2021 4 11 /11 /novembre /2021 09:54

Quand j'ai quitté l'Espagne, et que je suis entré en France, une chose m'a sauté aux yeux : les toits. Sans toit ni loi en Espagne alors que les villages et les bourgs français semblent avoir une unité de toit , ils sont en pente et à deux pentes ce qui donne cet aspect uniforme et doux alors qu'en Espagne, ils sont souvent en terrasse et les maisons ne suivant pas non plus de véritable règle architecturale, cela ressemble a des tas de trucs posés les uns à coté des autres et le résultat fait qu'on dit : c'est pas très beau ici et c'est ce que je me suis dit en marchant des les rues de Lliria, de Casinos ou ailleurs. Chacun fait sa maison comme il lui plaît dans la couleur et le style ou le non-style qui lui plaît.

Mais il y a le langage, cette langue parlée et comprise qui permet les échanges et se plonger dans la vie de ce pays à travers les amis et cette langue m’enchante….me encanta… comme on dit là-bas.

Comprendre, se faire comprendre, c’est la base de l’intégration. Étudier les intonations, assimiler les mots et les phrases locales et régionales. Lire les panneaux de la ville qui tentent de faire comprendre à la jeunesse que le bruit n’a plus de place dans la ville et même si c’est en Valencien on en comprend le sens, reste plus qu’à s’en faire traduire exactement un mot ou deux pour le plaisir d’en apprendre des nouveaux :

Vous reprendrez bien encore un peu d'Espagne ?

Parfois, c’est vrai qu’ils parlent un peu vite et il faut leur rappeler qu’on vient d’arriver et qu’après deux ans et demi d’absence, les automatismes sont un peu rouillés alors ils recommencent leur phrase et tout baigne.

J’aime me promener dans Valence, ses places, ses ambiances, ses petites aux tags élégants et respectés comme ses portes de garages qui affichent la marque préférée de leur propriétaire, de la VW à la Mustang en passant par une humble fiat 500. Les trompes l’œil immenses que l’on découvre par hasard dans le dédale de ses petites rues tranquilles, ses musées malheureusement vides ou offrant pour une fois une bien pauvre affiche. Covid est passé par là et repousse la reprise des grandes expos. Le marché Central est une merveille d’architecture moderniste, on peut y rester des heures à déambuler dans ses allées. De l’ancien mur d’enceinte, il ne reste que des grandes tours. On peut y monter et voir la ville depuis une belle balle hauteur. C’est tout plat et le regard peut aller loin. La Gare du Nord ressemble à s’y m’éprendre à celle de St Petersbourg comme un décor transplanté 3000km plus au sud : façade art déco, guichets en bois, salles décorés. On peut encore y prendre des train qui ne vont pas vite.

Le fleuve Turia qui passait par le centre ville a été détourné et son parcours remplacé par un immense parc réservé aux piétons et aux cyclistes, que du bonheur ! Il commence au Parque de Cabecera pour se terminer là où un certain Calatrava, architecte de renom, a posé ses œuvres qui se délitent déjà et le port, soit plus de 8km de vert. Tout le monde ne crée pas des pyramides. Après on arrive au quartier populaire du Cabanyal qui a été sauvé de la destruction par une grande pression de ses habitants contre l’ancienne alcade qui voulait tout raser, et ses plages. Heureusement, elle est morte et la nouvelle municipalité a arrêté le massacre. Une expo du CCCC en retrace l’histoire en photos et vidéos.

On m’a dit que le jour où a pris fin le confinement, ce sont des centaine de milliers de personnes qui s’y sont pressées pour prendre l’air. Un excès en remplace un autre mais il est vrai aussi que ce pays a subit un confinement très strict encore plus que le notre, même pas la droit de sortir de chez soi, même pas un kilomètre, même pas 5mn. On peut craquer en effet quand on siffle la sortie.

Intermède bicyclette n°1

Vous reprendrez bien encore un peu d'Espagne ?

Ça n’a pas loupé, dès que j’ai remis mon adresse disponible sur le site de WS, les appels ont afflué. Tu parles Charles, avec le temps pourri qui s’abat sur les cyclistes dans la région, pas étonnant. Un premier coup de fil : trois adultes et deux enfants : « Hé, je suis pas une pension de famille » que j’ai dit et puis j’avais des invitées ce soir là alors pas possible. En revanche une belge (encore???) m’a demandé l’hospitalité pour dimanche soir alors là j’ai dit oui. Je ne sais pas ce qu’ont les filles belges à pédaler vers le Maroc, mais c’est la deuxième de suite. Une réunion secrète ou un désir de chaleur pour les temps à venir ? Elle me le dira peut-être ?

Du coup, j’ai pris des nouvelles de Jesse, la dernière à être passée à la maison. Elle pédale dans les environs de Teruel. La veinarde ! Je lui ai dit qu’elle pouvait passer chez Gonza et Brigi , c’est sur sa route. Ils l’attendent. Génial non ?

Perrine est arrivée, sans se presser. Elle avait zappé le changement d’heure et s’est fait surprendre par la nuit. Quelle connerie cette idée de revenir à l’horaire d’hiver, il fait nuit à 18h00 !!!!! Une jeune femme trentenaire qui profite d’un changement de situation professionnelle pour découvrir le monde et à vélo. Elle s’offre un beau Ridgeback Panorama tout neuf et tout rouge et c’est parti.

Belle soirée en sa compagnie et je lui donne le plus d’indications possible pour la suite de son périple mais elle a l’air de vouloir se perdre aussi un peu au gré des rencontres et de ses désirs.

Des nouvelles j’en reçois des filles. Jesse est passé par Lliria et est restée trois jours chez Sylvia, Joseph et Iara. L’étape a semble lui plaire. Elle est repartie vers Alicante mais son projet de Maroc tombe à l’eau (y’en a) car pas de bateaux entre Algésiras et Tanger because covid. Elle va modifier son parcours.

Perrine s’est cassé la goule en Camargue mais a été accueillie par des gens adorables. Je ne sais pas où elle se trouve maintenant. Je pense déjà en Espagne.

Moi, je repars mardi si le temps se maintient au beau…Vers la Catalogne aussi car cette étape à Portbou m’a vraiment donné envie d’y retourner calmement et c’est pourquoi donc.

A bientôt

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23 octobre 2021 6 23 /10 /octobre /2021 06:23

Retour en Espagne après 2 ans et demi d’absence. Retrouver mes ami.es et leur enfant qui ont grandi. Gonzalo, Brigitte et Olivia d’un coté et Joseph, Sylvia et Iara de l’autre. J’ai rencontré Gonzalo au Forum Social Mondial de Dakar en 2009 et nous sommes devenus amis. Il est argentin et vit avec Brigitte, une Valencienne d’origine de Tolède. Leur petite fille Olivia fête ses 6 ans et c’est pourquoi je suis venu à cette date.

Joseph et Sylvia sont des cycliste et accueillent les voyageurs à vélo via le site Warmshowers et je les avait rencontrés lors d’un voyage en Espagne en 2018 qui ne c’était pas très bien passé. Froid et vent dans la Mancha et j’avais du abandonner le projet mais nous sommes devenus amis et je n’ai pas manqué de les faire se rencontrer et ça a bien collé entre eux. Ils ont aussi une fille de 4 ans qui s’appelle Iara. Il est belge et elle est Valencienne.

Gonza et Bri habitent une petite ville à 40km de Valence : Casinos. Point de casinos ici mais une autre spécialité espagnole : le Turron. La rue principale pourrait se nommer la Avenida del Turron car elle n’est qu’une succession de boutiques vendant ce produit sous toutes ses formes et couleurs. Pas très bio d’ailleurs mais bon. Les champs alentour sont couverts d’amandiers. Ceci explique cela.

Ils ont acheté une maison dans cette petite ville, 100m², 70.000€…on fait avec ses moyens, il y a une école pour Olivia et des commerces mais aucun moyen de transport collectif pour s’y rendre. C’est un peu paumé pour ne pas dire plus mais la campagne tout autour et le calme.

A l’anniversaire d’Olivia, qui a reçu un beau vélo tout neuf mais qui n'a pour l'instant pas l'air de lui plaire car elle ne se sent pas rassurée dessus, il n’y avait que des filles, comme si les garçons n’existaient pas à leur âge. Le plus étonnant dans les couples venus, c’est l’internationalité représentée : un couple de Roumains, un Italien. Un couple, lui Portugais des Açores et elle Valencienne. Je lui ai demandé de me parler en portugais de là-bas, j’ai rien compris. Un couple, lui Tchèque et elle Valencienne. Un autre, lui Valencien, elle Marocaine. Sans compter Gonza, Argentin et Brigi de Valence. Un français, bibi...pas mal.

Les filles ont joué et les parents ont bu de la bière et du vin en se régalant des pièces de viande cuites au barbeuk par le spécialiste argentin. Évidemment ! Des chats à moitié sauvages et un vieux canasson dans son box à qui on n’a pas manqué de faire faire des tours avec des filles sur son dos sans vraiment lui demander son avis, au vieux canasson. Les filles sont légères. Soleil et bonne ambiance.

 

Valencia 2021
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CASINOS

des maisons anciennes

des neuves

le palais Nimporte Nawak

un portail musical

Gonzalo, le roi de la paella

une bière et l'addition svp !!!!!!!!!!!!

Gonzalo est un cuisinier hors pair et me concocte une paella végétarienne spécialité de Valencia nonobstant et avec ça, quoi de plus normal que de boire une Tyris, la bière locale...essstra aussi .......et comme il joue au golf, j'ai eu droit à un premier cours et j'ai tapé ma première balle de golf. Drôle de sensation de regarder une balle, de faire le mouvement doucement appris et de la voir disparaitre par enchantement....ben elle est où ???

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Je vais rester une dizaine de jours chez eux. Nous aurons l’occasion d’aller faire quelques randos autour de Chulilla, à moins de 30km, une petite ville très connue pour ses paysages grandioses de canyons et falaises réputées pour l’escalade ; on vient de partout pour pratiquer ce sport. Ce sera aussi l’occasion de tester les capacités de marche de Olivia. Eh bien, elle s’en est très bien sortie la chtiotte, une première de 4km autour de la maison puis une de 6 km à Chulilla pour terminer en beauté par une de 8km dans le fameux canyon et on a profité aussi pour faire son apprentissage de l'escalade...tous les cailloux sont devenus des falaises à grimper....on a bien rigolé et don père en était tout esbaudi et pas peu fier. Comme quoi, il suffit d’essayer pour savoir.

Valencia 2021
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VALENCIA Moderniste

 

La Mairie - El Ayuntament

la Poste

le Mercat Central

et la Gare du Nord

Valencia 2021
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Petite visite à Valencia. J’aime beaucoup cette ville. La municipalité actuelle, plutôt de gauche et progressiste à fait de gros efforts pour éradiquer la voiture du centre ville ancien. Elle n’y a pas sa place dans ce dédale de petites rues et les places ont été transformées en lieux agréables pour les piétons. Les travaux continuent et les loueurs de bicis sont légions. Il est tôt. Brigi m’a déposé à 7h00 à son lieu de travail et j’ai mis une petite heure pour rejoindre le centre à pied. Vers 8h00, j’arrive à la place del Ayutement éclairée par une lumière rosée magnifique. Très peu de monde encore, tout est calme. Puis je me dirige vers le Mercat Central, chef d’œuvre moderniste; des allées de fruits, de jamones, de quesos, de verduras, de cervezas y viños. Sans oublier les huiles d’olives et autres merveilles. Une partie entière est réservée aux poissons et mariscos. Je reste un long moment à me promener dans ce temple alimentaire...mon cher Watson.

Du pain bio et du fromage pour les amis. Bon les musée ouvrent à 10h00, je peux m’y rendre. Première déception, le MUVIM est en changement d’expo et il n’y a rien à voir. Allons za l’IVAM alors, ce n’est pas loin. Je passe devant une petite boutique de cycles et je vois un TREK 7300 à la vente. Peuchère, 250€ pour un truc bricolé, plus la fourche d’origine ni les jantes et des pas de vis abîmés. Le mec me dit que c’est pas grave car ‘tout se vend en ce moment ‘. Eh ben il a raison d’en profiter mais sans moi. Dommage car c’est un bon cadre.

 

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Au musée de l'IVAM - Institut Valencià d'Art Modern- expo Mécaniques et Techniques Imaginaires (Imaginaris mecànics i tècnics en la col·lecció de l’IVAM....en valencien).

Des trucs déjà vus mais une autre très intéressante sur un illustrateur "Els exilis de Josep Renau" (1907/1982).

Aquesta exposició tracta de reconstruir els diversos contextos històrics i creatius als quals va haver d’adaptar–se el cartellista, fotomuntador, muralista i escriptor Josep Renau durant el seu fascinant trajecte vital. La mostra pren com a objecte principal d’investigació dos dels períodes històrics menys coneguts dins de la seua producció artística: el Mèxic de l’exili i el Berlín comunista.

Le CCCC (Centre del Carme Cultura Contemporània) pour un dernier regard sur l’art mais la Covid a obligé les directeurs de musées à s’adapter et les artistes invités n’ont pu venir alors, on remplit de choses sans grand intérêt.

Des touristes à vélo et pour moi l’heure de retrouver Brigi à son travail. Une heure de marche mais j’ai un peu de temps et je fais un détour par le quartier de Russafa où habitaient Gonza et Brigi quand je suis venu pour la première fois. C’est un quartier à la mode et la jeunesse branchée s’y retrouve pour vivre et profiter des nombreux bars et restaurants. Boutiques bios, marchands de vinyles et de vélos et un marché central où je trouve chez un cordonnier sympa une ceinture de rechange pour celle que je porte depuis 40 ans et qui devient (un peu) juste. Je garde la boucle car elle est détachable. Bien vu. Il me fait ça en direct. Cool !!!!!!

Valencia 2021

Dans la deuxième semaine je vais déménager chez Josep et Sylvia. Changement de décor, une maison dans les champs de kakis, d’agrumes et autres variétés locales et particularité et pas des moindres, elle n’est reliée ni à l’eau ni à l’électricité. Des panneaux solaires assurent de s’éclairer comme il faut et des gros réservoirs d’eau fournissent le précieux liquide. Pour l’eau chaude, des bouteilles sont enfermées dans une boite en verre et se chauffent au soleil pour la douche par exemple et je vous assure que c’est chaud. Un four solaire cuit jusqu’à 150° des aliments en prenant son temps. Faut juste prévoir un peu à l’avance ce qu’on va manger le soir. Sylvia est secrétaire au bureau local d’Amnestia Internacional et Josep permaculteur, boulanger et papa à la maison. Ça occupe comme vous devez le savoir vous les mamans qui travaillent. Il y a plus de 200 plantes comestibles dans son jardin et les salades se parent de fleurs et de feuilles de toutes sortes. Ça change de la laitue. Les kakis, les grenades se cueillent et se dégustent sur place. Un bananier va bientôt donner son troisième régime. Il fait (un peu) de pain au levain qu’il vend à des connaissances. Il y a des chats, 5. Shah, Fara et Diba, trois frères et sœurs identiques d’un coté et Mathilde et Paola de l’autre, qui se ressemblent pas mal aussi. Pour les noms, revoyez votre histoire.

Une balade jusqu’au monastère local en passant devant un magnifique câprier et en traversant un champ de cactus balèzes qui vous piquent comme des seringues, des courses à vélo au marché bio de Lliria le samedi matin pour quelques patates et tomates, à vélo pour un picnic au bourg de Benaguasil pour le parc, ses jeux pour les enfants et des sculptures qui se révèlent être des blocs d’escalade, un autre picnic au bord du fleuve Turia qui nous collera un bon virus de merde à Iara et moi même par transmission. Des levers et couchers de soleil éblouissants, de quoi remplir magnifiquement des vacances en Espagne mais il est temps de rentrer.

Gonza me dépose à 6h00 du mat à la gare de Valencia,,,,plus que 11h00 de train et je suis à la maison. Patience !!!

Valencia 2021
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Barcelona, juste le temps d'acheter un billet et de sauter dans le train pour Portbou.

Portbou, assez de temps de visiter la petite ville avant le dernier train pour Beaucaire. Monument hommage à Walter Benjamin et histoire de la Retirada. Faudra que je revienne, à vélo, pour me balader dans cette région.

Valencia 2021
Valencia 2021

Quand j'ai quitté l'Espagne, et que je suis entré en France, une chose m'a sauté aux yeux : les toits. Sans toit ni loi en Espagne alors que les villages et les bourgs français semblent avoir une unité de toit , ils sont en pente et à deux pentes ce qui donne cet aspect uniforme et doux alors qu'en Espagne, ils sont souvent en terrasse et les maisons ne suivant pas non plus de véritable règle architecturale, cela ressemble a des tas de trucs posés les uns à coté des autres et le résultat fait qu'on dit : c'est pas très beau ici et c'est ce que je me suis dit en marchant des les rues de Lliria, de Casinos ou ailleurs. Chacun fait sa maison comme il lui plait dans la couleur et le style ou le non-style qui lui plait.

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30 septembre 2021 4 30 /09 /septembre /2021 10:37

L’agnelage est une période plutôt intense dans la vie des éleveurs et de leurs brebis. Imaginez une maternité en plein air et plus de 150 brebis qui donnent naissance à des agneaux, 1 ou 2 et parfois 3 durant un mois.

Elles sont réparties sur 3 près.

Un premier est réservé aux mères et leurs petits déjà un peu grands.

Un deuxième aux mères et leurs petits tout petits le temps qu’elles s’habituent à leur nouvelle condition de mère. Pour celles qui ont déjà agnelé c’est facile mais pour les nouvelles, plus compliqué car parfois elles ne se rendent pas compte de ce qui leur arrive, perdent un peu la boule, abandonnent leur progéniture là où elles les ont pondus. Ça craint un peu surtout quand un orage s’abat sur le coin et trempe tous ces petits êtres bien fragiles. Il faut rapprocher les agneaux des mères et leur faire comprendre que c’est à ELLES  ce machin !!!! Parfois ça marche, parfois pas. Alors on met la mère et ses agneaux dans un enclos et la relation s’établit peu à peu.

36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage
36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage
36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage
36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage
36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage

Un troisième pré est réservé aux mères qui vont (peut-être) agneler et où elles se sentent tranquilles.

Si ça marche pas du tout, on emmène déjà les agneaux à la maison pour les réchauffer au sèche cheveux (après l’orage) jusqu’à ce qu’ils arrêtent de trembler sous l’œil attentif de la Fox qui donne un coup de main en léchant celui ignoré par sa mère. Un vrai travail collectif ! Quand ils ont repris du poil de la bête, on les remet près de la mère (dans l’enclos individuel) et on attend que la relation s’installe.

 

36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage
36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage

LES COLOPEPETTES

Si ça marche pas du tout et que la mère ignore totalement son agneau, cela devient une « colopépette » qui est nourrie au biberon jusqu’à acquérir une indépendance nécessaire à la mettre dans le troupeau et se nourrir elle même. Cette brebis sera ensuite très câline et viendra naturellement vers les gens.

Réveil vers 6h30, petit dèj rapide et grand tour dans le pré N°3 pour voir s’il y a des nouveaux nés. Si oui, tenter de rapatrier les mères et leurs petits dans le pré N°2. Ça peut prendre un certain temps…………..

Transférer les mères et les petits déjà moins petits vers le pré n°1 et rentrer dans le troupeau. Ça peut prendre un certain temps.

Nourrir les 3 Colopépettes au bib. Ça va vite et c’est rigolo…

Déjeuner.

Après midi, recommencer tout car il y a pu y avoir des nouvelles naissances entre temps.

Fin d’après midi, nourrir les cochonnes, ça c’est facile, mais y’en a une qui tousse. Ça ira mieux demain. Donner le bib aux Colos.

Nourrir le troupeau avec du bon foin de la Crau…...c’est le délire dans le pré et ça ne laisse rien.

Ramener les brebis du pré n°3 dans le pré n°2 pour la nuit surveillées par Mila la chienne de protection Berger du Tibet. Elle en impose mais ne dit rien si elle vous connaît… mais quand même...impressionnante car elle vous arrive à la taille.

La journée a duré 12 heures (et 15km de parcourus) et tout le monde dort assez tôt. Demain on remet ça jusqu’à ce que l’agnelage soit terminé. Ça prend un certain temps.

36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage
36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage
36 heures avec mes amis éleveurs en période d’agnelage
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27 septembre 2021 1 27 /09 /septembre /2021 11:06

1er Jour : Alès > St André de Lancize – 40km et +1150m

Je choisis Alès comme point de départ. Le trajet jusqu’à cette ville n’est pas folichon, une voie verte très ennuyeuse jusqu’à Uzès, même si elle passe par le Pont du Gard que je connais bien pour le fréquenter depuis 17 ans, et des routes trop fréquentées entre Uzès et Alès. Passons.

En revanche, dès Alès, les Cévennes commencent tout de suite après Cendras par une belle succession de cols et des paysages qui me plongent instantanément dans cet univers si particulier de cette région magnifique : Col de la Croix des Vents (339m), Col de la Baraque (631m) et enfin le col de Pendédis (665m) avant d’atteindre les Ayres qui marque le point culminant de la journée (790m) où je peux admirer deux châtaigniers de plus de 600 ans dont un qui s’est ouvert en deux cet hiver. On peut rentrer dedans à l’aise. Il ne me reste plus qu’à descendre jusqu’à St André de Lancize où je suis attendu chez des amis apiculteurs. Quelle belle journée.

St André de Lancize est un endroit perdu dans les Cévennes, haut lieu de la résistance camisarde et où se sont réfugiés des communistes allemands fuyant la dictature hitlérienne. Ils intégrèrent les groupes maquisards locaux et participèrent à la libération de Nîmes (entre autre).

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Jour 2 : St André > Florac – 55km et +1435m

Belle journée en perspective avec un grand ciel bleu sans nuages. La route commence par descendre vers St Germain de Calberte, beau petit village et passage obligé des randonneurs du chemin de Stevenson sur le GR70, d’ailleurs , y’en a. Maintenant, ça remonte jusqu’à la corniche des Cévennes en passant par Barre-des-Cévennes où je me pause un moment et où je peux admirer une merveille du nom de Ami Super, visez moi ça !!!!!

J’atteins la corniche, passage au col des Faïsses (1015m) et redescente jusqu’au village de Racoules où j’ai vécu un an fin des années 70. Ça rajeunit pas. Je m’y arrête pour voir la maison où j’habitais. Il y a quelqu’un que visiblement je réveille dans sa sieste. On cause un moment. Ancien Marseillais, il vit à moitié ici de mars à Octobre et le reste du temps pas loin d’Avignon. Je continue vers Florac, ma pause de ce soir où je suis hébergé chez un copain d’Attac, reconverti en boulanger.

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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LA MERVEILLE !!!!!!!!!!!!!

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Jour 3 : Florac > Meyrueis par le Causse Méjean – 62km et +835m

Brouillard le matin mais c’est habituel dans cette bourgade coincée entre le Causse et le Mt Lozère. Le Tarn n’arrange pas les choses : c’est humide. Ça se lève doucement et je peux entamer la longue cote qui m’emmène sur le Causse Méjean. J’aurais jamais cru la faire à vélo un jour mais ça arrive enfin. Six km à 8/9 %, (y’a deux chevrons sur la carte Micheline), il me faut une heure pour la gravir.

Arrivé au sommet (1023m), le spectacle grandiose du Causse me saute aux yeux, je vais me régaler. Le Causse Méjean, comparé un moment à une ‘Petite Sibérie’, compte tenu de son relief et de sa flore comparable là une steppe est un lieu unique, il a d’ailleurs été classé ‘Patrimoine mondial de de l’humanité ‘ par l’Unesco. Aucun fil électrique ne le traverse et sa population ne dépasse pas le 1 quelqu’un au km², si c’est pas moins encore. Quelques hameaux par ci par là, des fermes isolées, des brebis, des chevaux de Przewalski (Equus caballus przewalskii ou Equus ferus przewalskii), des vautours, des cailloux (le fameux Chaos de Nîmes le Vieux) et un aérodrome. À ce sujet, on a vu des jets y atterrir pour participer aux 160km d’endurance à cheval et c’est bien des émirs qui débarquent. Bonjour les dégâts !!!!! du coup des élevages de ce type de chevaux s’installent sur le Causse au grand dam des éleveurs de brebis qui voient leurs pâturages privatisés. Ça ne durera peut-être pas longtemps ce délire.

 

 

 

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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le cheval de Przewalski

le cheval de Przewalski

Halte à Hures pour le picnic et une belle église romane (12°) et rencontre avec le premier cycliste, un hollandais qui vit en Ardèche et son vélo électrique. Pourtant pas si vieux le type (mon âge). On cause un moment et on partage quelques trucs.

Un peu plus loin, je me fais doubler par un couple à vélo (TREK Carbone) et nous nous arrêtons pour causer avec un autre couple mais cette fois-ci en tandem. Des alsaciens sympas. Ça en fait du monde tout à coup ! Nous nous arrêtons à la Brasserie de la Jonte pour une dégustation bien méritée. On peut car ça ne fait que descendre jusqu’à Meyrueis. Arrivée au gîte pour moi, à leur hôtel et encore une sacrée belle journée !!

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Jour 4 : Meyrueis > Le Caylar par les gorges du Trévezel – 60km et +1100m

7 ou 8° ce matin pas plus au village. J’attends que ça se réchauffe. Je cause un peu avec le groupe de motards luxembourgeois rencontré d’abord à Florac puis ici. On s’est marré en disant que ce n’était pas la peine d’avoir des grosses Béhèmes pour faire le trajet alors qu’avec un vélo on peut aussi. On se donne rdv au Caylar (ils n’y seront pas les bougres) et je pars. Ça monte vers le Causse Noir alors je me réchauffe vite. Des coups de klaxons sympas des motards qui me doublent. Facile les mecs !!!! Ils vont vers l’Aigoual . Au Bout de Cote (1011m) je change de département pour rentrer en Aveyron. Après le col de Montjardin (1016m), je redescends dans les gorges du Trêvezel (qui prend sa source à l’Aigoual). Tout ça pour rien me direz vous mais c’est la vie du cycliste dans les Causses, ça monte et puis ça descend. Ça descend raide d’ailleurs, debout sur les freins pour ne pas dévaler la pente. De toute façon, j’ai tout mon temps. Je passe par des villages aux noms étranges comme ‘Le village Nègre’ et Villemagne, ancien village de mineurs. Plus de 2000 personnes y vivaient en 1930. C’est maintenant un lieu de résidence de vacances. je repasse dans le Gard.

 

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Avant de rejoindre la Dourbie, c'est une rivière, arrêt au village de St Sulpice pour visiter une très belle chapelle toute vide de tout ou pleine de rien c'est comme on veut (11°). Ça fait bizarre mais c’est pas mal du coup. Très beaux chapiteaux. J'y verrais bien un concert la dedans.

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Pause picnic dans le magnifique village de Cantobre qui paraît tenir en équilibre sur son éperon rocheux. Sieste auprès de la fontaine qui roucoule. Y’a aussi une belle église du 11° à visiter. Des ânes se la coulent douce au bord de la rivière, un qui préfère l'ombre et l'autre le soleil.

 

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Une route un peu plus grosse pour rejoindre Nant. Gros village et abbatiale de toute beauté (11°). Des touristes en goguette et un potier qui fait des belles choses. Puis c’est une nouvelle grimpette pour atteindre le Causse du Larzac En passant, je visite le site de La Couvertoirade mais ça ressemble à un piège à touristes avec parkim payant et boutiques de brols. J’en fait le tour vite fait et je rejoins Le Caylar, mon étape du soir chez des WS.

 

 

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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C'est la pause et le moment de se payer une bonne bière accompagnée d'une Flamme, un gâteau local à base de brousse de brebis. Un régal................santé les potos !!!!!!!!!!!!!!!!!

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Hubert est un personnage qui n’arrête pas de parler. Il me montre sa collection d’Atlas qu’il déniche dans les brocantes et parfois même dans les poubelles et me parle tout de go du Festival qu’il organise tous les ans au Caylar : FESTIVAL DU ROC CASTEL, L'ÉLOGE DU VOYAGE LENT. Pour un cycliste ça se comprend. Il me parle des gens qui viennent à pied, à vélo ou autrement et du monde entier et me fait visiter le hangar où sont stockés les vélos qui servent de Véhicules Officiels (j’adore) et tout le matériel nécessaire à l’organisation, c’est passionnant et je pense bien y faire un tour l’année prochaine. Ça se passe fin juillet début août, c’est noté. La dessus c’est l’heure de dormir. A demain.

 

Jour 5 : Le Caylar > Le Barral par le Causse du Larzac, les gorges de la Vis et le Causse de Blandas 32km et +395m

Après un petit déjeuner agrémenté de viennoiseries et qui s’attarde à voir les vélos de la maison, il est temps de quitter mes hôtes. Hubert part rejoindre son fils qui pédale en Alsace et Françoise vers son cabinet. Elle est la doctoresse du coin et y’a déjà du monde qui attend. Grand beau pour partir.

Traversée du Causse et longue descente jusqu’à Vissec. Pause picnic sur une table installée sur la place du village. Impek !!! Longue montée pas trop raide vers Blandas, ça cogne et j’enlève des couches. Quasiment personne sur la route et j’arrive chez mes amis du Barral vers 15h00. Je suis tout de suite mis dans le bain car c’est l’agnelage et y’a du taf !!!

LE LARZAC

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Sur le causse de Blandas

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Jour 7 : Le Barral > Nîmes par St Laurent le Minier, Ganges, Sauve, Quissac et Caveirac par une petite route……...enfin – 88km et +415m

Le voyage continue et se termine. Mondardier et le château de la Princesse, looooooooooooooooooonge decente jusqu’à St Laurent le Minier, debout sur les freins. Bourg qui a vécu de l’extraction de métaux divers depuis l’âge de bronze (https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Laurent-le-Minier). Maintenant c’est fini et les gens viennent surtout se baigner dans la Vis qui offre une belle cascade. Ganges, pas le fleuve mais un joli petit bourg puis une moche route, la D999 jusqu’à Sauve, très beau village médiéval et aussi la pause picnic. De là, j’emprunte la voie verte jusqu’à Quissac hors du trafic de bagnoles qui est tellement mal signalée que j’aurais pu la prendre depuis St Hippolite-du-Fort. C’est vraiment malin mais visiblement, les travaux avancent et on pourra l’emprunter depuis Ganges…. Ça va faire une belle balade. A Quissac, je quitte la moche route pour une plus petite sympa vers Lecques, Fontanès, Maruéjols et compagnie…j’atterris à Caveirac qui fait la fête au son d’une techno de merde que je quitte fissa. Nîmes enfin et le train pour terminer.

Montdardier et la Vis à St Laurent le Minier
Montdardier et la Vis à St Laurent le Minier
Montdardier et la Vis à St Laurent le Minier

Montdardier et la Vis à St Laurent le Minier

Une semaine de rêve dans des paysages que je considère presque comme les plus beaux que je connaisse, 340km et plus de 5300m de déniv, de quoi s’occuper et ne pas perdre la forme. A bientôt pour de nouvelles aventures cyclopédiques

 

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29 août 2021 7 29 /08 /août /2021 11:07

De retour dans ce bout du monde pour ne pas dire dans la bouche du Lion. Crozon après quelques vicissitudes de transport ayant confondu le mercredi et le dimanche. Le mercredi, le bus que je veux prendre n’existe pas, me vl’la beau mais mes amis ne rechignent pas à venir me chercher même s’il leur faut 45mn pour arriver à Châteaulin où un TER me dépose . C’est toujours moins loin que Quimper. Le train serpente dans une campagne recouverte de forêts, les courbes s’enchaînent dans un tourbillon vert. Châteaulin, la gare est tout en haut. Té arrive , demi-tour vers

Morgat.

Passage sous le Menez Hom, Telgrut, Crozon et maison. Pas mécontent d’arriver après ces presque 11 heures de trajet.

La maison de mes amis à Morgat (un Penty) et la plage où on pratique le yoga....j'avais jamais fait de yoga sur une plage, c'est pas mal même si le sable n'est pas tout à fait plat. La vue sur la mer, ça aide à la zénitude comme dirait l'autre. Prof pas mal (américanobrittone) mais elle enchaîne un peu vite les postures, pas le temps de se poser.

Ici on cuit pas trop sous le soleil mais entre les pluies fines et les bruines, il se pointe et on a le temps d'aller se baigner à La Palue. Eau fraîche à 17+, ça réveille le corps et l'esprit. Soirées apéro à gogo chez les voisins qui rigolent, ça fait du bien aussi. Un peu de vélo pour s'dégourdir les gambettes, quelques siestes et voila des moments à s'dire que la vie est belle à l'ouest.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Camaret fut longtemps le premier port langoustier de France mais les Mauritaniens en ont eu marre de se faire piller et ont viré tout le monde….allez ouste !!!

Petite ville touristique, elle se contente maintenant d’attirer les foules par ses galeries d’art (y'a pas que du moche) et son joli petit port agrémenté d’un belle tour Vauban et d’un excellent ostréiculteur.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

A la pointe des Capucins, un ancien fort militaire vient d’être ouvert au public. De toutes les fortifications de la côte de Roscanvel, le Fort des Capucins est le seul qui soit pratiquement invisible de la mer : on ne voit qu'une immense masse rocheuse ; elle est en fait creusée en partie et percée de trous permettant le passage des canons.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Dans la série des villes détruites durant la guerre de 39/45, je suis passé au Havre, à Caen, à Vire et St Lô, des villes moins grandes mais toutes aussi détruites et maintenant Brest. L’architecture en béton s’y ressemble et offre des villes aérées, aux grandes avenues larges et qui représente une certaine modernité. Pas de quartiers anciens aux rues tortueuses et leurs vis à vis se jouant des intimités quoique à Caen, il subsiste une partie de la ville ancienne. A Brest comme au Havre, que dalle.

Du petit port du Fret, une navette permet de rallier la ville située de l'autre coté de la rade. Il faut une demie heure de traversée et on passe à coté de l’île Longue, le fameux garage aux sous-marins nucléaires décidé par De Gaulle. Les rares habitants qui y habitaient ont du faire leurs bagages.

Vues de la ville:

Place de la Mairie,

la Tour Tanguy et les deux piliers du pont de la Recouvrance, emblème de la ville et la plus vieille maison de la ville (1763)

Le téléphérique vu depuis le pont de Recouvrance

Le quartier des Capucins devenu un lieu culturel avec expos, médiathèque (immense), départ du téléphérique, futurs cinés et immense salle ouverte à tout le monde où sont exposées des machines outils extraordinaires dont un tour capable de faire un axe d'hélice de 22m de long. j'vous dis pas la machine  !!! le 104 a de quoi rougir.

Rue St Malo et son quartier populaire

Des vieux immeubles rescapés des bombardements

La cathédrale (béton)

la stèle dédiée à Edouard Maze assassiné par des flics en 1950

Une vidéo du voyage en Téléphérique

 

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Les fresques de la ville après le pont de Recouvrance

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

la Poste transforme en Spote pour une expo de grafs

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Première rando depuis Trez Hir jusqu’à Ste Anne du Portzic en passant par le phare du Petit Minou et en suivant le GR34.

On se baigne sur la plage de Tregana…………..un délice…………..

On peut admirer des voileux remonter au vent vers le Goulet. C’est pas des branques sans oublier les deux gréements auriques en arrivant à Brest. Bravo

 

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Deuxième rando autour de l’Aber Wrac’h depuis Lilia que l’on rejoint en bus (1 heure de Brest), la rive nord de la rivière jusqu’au pont de Paluden puis la rive sud jusque l’Aber Wrac’h , très belle Gord, et dans une ria, des vieux voiliers se refont une santé. Magnifique !

La marée descendante offre des très belle vues sur les plages et les rochers qui de dressent. Nous passons par des belles dunes et je fais ma cueillette annuelle d’Immortelles. Retour en bus depuis Landeda (24km). On ne s’arrête pas beaucoup alors on n’a pas le temps de se baigner mais la mer est loin because la marée (très) basse……ça fait loin.

 

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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Devant l’immense fresque ‘Grand large’ de Paul Bloas et après une incitation à découvrir un breuvage local au bar mythique de la ville, les 4 Vents, en route mais à pied vers le Moulin Neuf, port de plaisance et plage de la ville. On passe devant la brasserie Poème mais on s’arrête pas, la Sant Erwann IPA suffit pour le moment. Un gigantesque cargo porte le nom de Christophe de Margerie et en russe en plus… quelle idée saugrenue. Magnifique graffs sous le pont de l'autoroute, au moins ça sert à quelque chose tout ce béton. Baignade, picnic et dommage pour le ciné en plein air mais ça caille vraiment trop à cause du vent. Retour à la maison.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Deux Tégèves et un Téheuhère pour rentrer…...9h40 et je suis chez moué….pas mécontent même si tout s’est bien passé. A la revoyure Bretagne !!!!!!!!!!!!

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13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 06:49

Jour 31 : Pouilly > Dijon – 62km (517)

Petit dèj pantagruélique pour me venger du repas médiocre de la veille. Pouilly en Auxois et au niveau du partage des eaux entre la Saône et la Seine et le canal s’enfonce sous la terre dans un tunnel de 3,3km, Impressionnant.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon

A partir de Pouilly, je laisse l’Armançon pour longer la Vandenesse jusqu’à Pont d’Ouche où c’est l’Ouche qui prend la relève jusqu’à Dijon, sa fameuse moutarde et ses pains d’épices. Mais tout est clair. Encore une très belle vallée et je rate des trucs à voir c’est sur.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
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J’arrive à Dijon sous la pluie alors je me réfugie au Musée des Beaux Arts (gratuit pour tout le monde et tout le temps). Les sacoches rangées dans le vestiaire et le vélo cadenassé, je visite et y’a de belles choses même si trop de peintures du 18° à mon goût.

Les tombeaux de Philippe le Hardi et de sa gonzesse Marguerite de Bavière et celui de Jean Sans Peur entourés de tableaux de Yan Pei Ming et de la peinture, Odilon Redon ‘Vision dans les nuages’, un beau Vieira da Silva, un cycliste vu par Gleize, un Manet, un sculpteur du nom de Pompon et un black portant un Ghetto Blaster sur l’épaule...joueurs de Rugby dans un champ de moutarde, régates à Cowes, masque.......

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
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Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon

Bon c’est pas le tout, faut que je trouve un dodo pour cette nuit. La ville offre le wifi et je me cale à coté de l’office du Tourisme pour en profiter. Quelques messages envoyés à des WS locaux et tout de suite, Victor me répond que c’est d’accord et au centre ville. Cool. Bel escalier en bois qui mène chez lui et splendide tableau représentant une scène d'un film célèbre....je vous laisse deviner.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
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Jour 32 : Dijon > Beaune – 62km (579)

La route des Grands Crus de Bourgogne va m’emmener à travers l’histoire du vin et de ses noms qui font tourner la tête… dans le bon sens évidemment. La route serpente dans les vignes protégées par des murets en pierres et des portes. Ça monte, ça descend et y’a du monde au boulot qui pataugent dans les rangées maxi boueuses. Les bottes sont lourdes à porter. On taille. Gevrey-Chambertin, Morey St Denis où je m’arrête chez un ancien pote de l’école hôtelière de Nice (1973, ça nous rajeunit pas). Pour l’histoire, Laurent à débusqué un fraudeur des vins de Bourgogne et l’a fait mettre en prison pour 12ans..on ne rigole pas avec le pinard haut de gamme. En même temps, ça sert à rien de frauder avec des vins à 10 balles……on fait pas dans le gagne petit dans le coin. Maintenant, il est à la tête d’un entreprise florissante et exporte ses vins dans le monde entier. Ça va pour lui et puis tant mieux. Il me fait déguster un petit Meursault pour commencer et un Gevrey-Chambertin pour finir. Après, il m'invite au resto et ça sera pas dégueu. Pour des retrouvailles, on fait ça bien. Merci camarade comme il aime dire.

 

 

Vignobles et la cave à Laurent
Vignobles et la cave à Laurent
Vignobles et la cave à Laurent
Vignobles et la cave à Laurent

Vignobles et la cave à Laurent

Le chemin continue par des noms encore prestigieux dont voici la liste : Chambolle-Musigny, Clos de Vougeot, Vosne-Romanée, reprendre son souffle, ouf, ouf, ouf…….Nuits-St-Georges, Aloxe-Corton, Savigny-lès-Beaune et enfin Beaune…..où il pleut comme tous les soirs dans la région. Avec l’aide d’un couple sympa et du toujours Office du Tourisme, je trouve une piaule dans un hôtel dans la zone industrielle à 48€ la noche. Courses bio au Carrouf et dodo. La suite demain

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon

jour 33 : Beaune > Chalon > Mâcon en train et retour à la maison

Dernier jour. La route continue à faire rêver avec les noms des villages qui s’enchaînent comme des bouchons des bouteilles avec à leurs entrées, une liste impressionnante de viticulteurs aussi nombreux que les maisons qui les composent. Voyez donc : Pommard, Meursault, Auxey-Duresses, Poligny-Montrachet, Chassagne-Montrachet, Santenay, Mercurey……………..ça va suffire…………..Je m’arrête à Santenay pour un petit café et une gougère délicieuse. Des années que je n’en avais pas mangé. A Chagny, le dernier tronçon jusqu’à Chalon par le canal est coupé pas des arbres tombés lors de la tempête. Les ouvriers me disent qu’ils n’ont fait que quelques centaines de mètres depuis ce matin. Détour par la route avant de retrouver le canal plus loin en espérant que ça passe. Ça passe et j’entraîne un autre cycliste avec moi. Arrivée à Chalon dans l’après midi avec une pause picnic. Il fait beau et chaud. Enfin ! La ville est vivante avec boutiques, conservatoire de danse. J’achète une bonne bouteille de Santenay 1er cru pour mon amie de Mâcon qui me reçoit ce soir et un truc inconnu dans les Côtes du Couchois, on verra bien ce que ça donne mais la dame de la boutique m’assure que c'est top !!!!!! Train pour Mâcon.

Arrivé chez Laurence avant elle mais la clef est bien là. Douche et repos. Retrouvailles, papotages divers, dîner et la bouteille se révèle excellente …………belle soirée et dodo. Le lendemain, train pour Lyon. Durant le voyage je converse avec une cycliste qui vient d'abandonner son voyage : impossible pour elle de rouler sur la piste le long de la Loire car continuellement barrée par des arbres tombés. Au début, me dit-elle, elle a bien tenté de passer au dessus avec vélo et bagages mais au bout d'un moment les efforts étaient trop importants pour continuer et c'est la mort dans l'âme qu'elle a décidé d'abandonner alors qu'elle avait préparé ce voyage de longue date, un peu comme moi mais j'ai visiblement réussi à passer à travers ces emmerdes. Elle me montre une photo de sa tente entourée de grêlons gros comme comme des poings. Heureusement, elle était à l'abri sous un auvent sinon, bonjour les dégâts....puis c'est Avignon et un dernier train pour Beaucaire et voilà, de retour à la maison. Six semaines, bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé.

 

 

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
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13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 05:14

Sens / Joigny / Charny - 70km

Pas de tente à faire sécher ce matin, j’y vais direct. Voie verte pour sortir de la ville puis petites routes jusqu’à Villeneuve sur Yonne qui accueille avec deux magnifiques portes (de Sens pour y rentrer et de Joigny pour en sortir, c’est logique, c’est le Sens de la route). La postière se régale de me trouver deux beaux timbres pour la lettre à Françoise et elle l’oblitère parfaitement Au café, je raconte l’histoire des chiottes fermées et ça fait bien rigoler la patronne.

Dans une petite halte au bord de la rivière, je tombe sur une merveille que je ne manque pas de d’admirer à loisir : une Mercury Meteor que c’est pas tout le temps qu’on en voit des comme ça si belles. Admirez un peu les jantes à rayons !!

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois

Joigny, ça commence à cogner… coupe de cheveux sous l’eau froide chez une champoineuse acorte…….aaaaaahhhhhhhhhhh !!! Petites courses à la boutique bio locale et je vire vers Charny pour retrouver des amis qui habitent dans le coin. Ça sera l’étape de ce soir. Enfin des belles forêts et des beaux vallons et même si ça grimpe un peu ça change des étendues infinies des céréales pas très honnêtement cultivées. Passage obligé par La Ferté Loupière et son église où on peut admirer une danse macabre du 16° sur 15 mètres de long. Un véritable chef d’œuvre peint en ocres sur un mur.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois

Mes amis habitent au bout du monde dans un lieu dit de 4 maisons et c’est pas évident de trouver, ni voie numérotée ni panneaux indicateurs. Au Perreux ,heureusement, un. Je le suis et j’arrive en avance. Le chat et moi on attend. Magnifiquement accueilli chez ces amis pas vus de longue date et comme l’orage et le vent s’y mettent de plus belle, je me sens bien à l’abri chez eux. Plus de 100 litres d’eau récoltés dans le réceptacle en peu de temps. Très belle soirée d’échanges et d’histoires avec Flo, son mari Eric et son père Dan plein d’humour. Quand il voit ma montre Lip vintèdge et que je lui dis que je l’ai achetée 5€ sur une brocante, il essaye bien de m’en proposer 6 mais il peut toujours courir (rigolades). Flo me raconte les chevreuils qui dorment dans le jardin et l’agriculteur local qui ne respecte pas les distances d’épandages et son herbe cramée par le glyphosate qu’il répand dans son champ. Enfoiré !!!

Le chat et moi on attend

Le chat et moi on attend

Jour 29 : Charny > Tonnerre > Tanlay > Lézinnes -100km (360)

Les uns partent travailler et moi je continue mon chemin même s’ils auraient aimé que je reste plus longtemps. Promis, je reviendrai exprès. Par une belle campagne ondulante et des chemins tranquilles, je rejoins Migennes. Misère!!! Cette ville, carrefour ferroviaire bien connu, n’offre rien de spécial à voir et la piste cyclable est dure à trouver mais au bout de quelques errements je finis par trouver la route. Je quitte l’Yonne pour l’Armançon. Peu avant Tonnerre, je rencontre un cycliste qui semble aussi paumé que moi. Je décide de visiter un peu la ville car il paraît qu’il y a un truc à voir : La Fosse de Dionne. Il me suit. En effet ça vaut le coup d’œil , bassin d’eaux turquoises au milieu de la ville entouré l’un lavoir et de belles maisons. Ravi de l’avoir vu il m’offre un pot au café du coin. Il est vrai que ça cogne pas mal. Ouaye notte? Pendant que nous sirotons nos boissons, vla t-y pas qu’un olibrius de seconde zone renverse mon vélo en sortant de son stationnement. Béquille tordue et il me sort que les vélos n’ont pas à stationner là.

«Tu te fous de ma gueule ? » lui rétorque-je tout de go.

Il s’embrouille et me propose de remplir un constat

Je lui réponds de dégager fissa avant que je m’énerve

Ce qu’il fait promptement et sans demander son reste

nous continuons jusqu’à Lézinnes où le cycliste dort dan un gîte mais il y a aussi un campim qui sera parfait pour moi. Vamos

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois

C’est carrément pas cher, genre 4,82€ et il y a un petit resto pour le dîner. C’est parfait, peu de monde (des hollandais) et de beaux sanitaires. Après l’installation et la douche je fonce au resto pour une grande soif. Une pinte sera le minimum syndical et bien installé dans un sofa, je savoure ce moment fabuleux. Pour le repas, immense salade, pizza composée comme je veux et délicieuse tarte aux figues, bananes et poires. Miam slurp !!!!! Le cycliste me rejoint et nous partageons la fin du repas ensemble. Dodo et merci pour cette belle journée.

Jour 30 : Lézinnes > Pouilly en Auxois – 95km (455)

Javance bien et après les 100km d’hier, je pense faire la même distance aujourd’hui. C’est plutôt plat le long du canal et les demandes Ws ne donnent rien, je peux y aller franco. Je me débarrasse sournoisement de Jpaul, le cycliste. Il cause sans arrêt de tout et de rien, de sa vie, de ses enfants, de ses petits enfants (y’a pas pire) de vélo, de vélo et de vélo, il se fout du décor et ne fait que rouler la tête dans le guidon. Il me casse les oreilles alors je profite d’un village et de la (fausse) visite de l’église pour le laisser filer. De toute façon, il me dit ne pas s’intéresser aux vieilles pierres. Salut !

Depuis Tanlay, ce décor change. Le canal serpente sans arrêt et s’en est fini de la monotonie des longues lignes droites. Premier arrêt à Buffon où se même Buffon construisit il y a belle lurette (1769) une grande forge non sans en avoir demandé l’autorisation au King en personne qui la lui accordât. Bon je casse un peu la tirelire mais ça vaut le coup. Belle restauration des roues à aubes qui entraînent des engrenages en bois, qui entraînent des soufflets et des marteaux pilons. Haut fourneau, outils et histoire. Un peu plus loin, Montbard est justement la ville de Buffon et je m’installe dans le parc de la ville (tout en haut bien sur) pour un picnic bien mérité. Il y a une fontaine pour la soif et c’est bien calme.

 

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
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La fonderie s’arrête de fonctionner en 1866 à la suite d'une crue mais continue de produire du ciment jusqu'au milieu de 20° siècle et en a même fourni pour la construction du Phare de la Jument. Incroyable de me retrouver en Bretagne au milieu de la Bourgogne

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
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Un peu plus loin, Montbard est justement la ville de Buffon et je m’installe dans le parc de la ville (tout en haut bien sur) pour un picnic bien mérité. Il y a une fontaine pour la soif et c’est bien calme.

Avant Pouilly en Auxois, le temps se gâte et le ciel vire au noir profond. Pas de campin ce soir , c’est sur. Je m’arrête dans une petite boutique bio où je déguste une bière faite sur place (dans la cave). En fait deux, une ambrée pour commencer (moyenne) et une IPA pour finir (esstra). En face il y a un vélociste qui me remet un peu la béquille tordue en place (service gratos). Pour la peine je lui achète un jeu de patins haute densité de rechange mais pas possible de remplacer le rétro cassé. Y’a rien qui colle. Merci Monsieur. Pour la nuit, l’hôtel du commerce fera l’affaire avec sa pension complète à 74€. Repas moyen mais bon je suis à l’abri alors que dehors c’est le déluge.

Bonuit.

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1 juillet 2021 4 01 /07 /juillet /2021 08:55

jour 23 : Tilly > Vaucresson > Paris (85km) (900km) (1420km)

Après un super week-end chez mes amis et une petite balade le dimanche pour ne pas perdre le rythme, Michel m’a donné le meilleur parcours pour arriver dans la proche banlieue parisienne.

Que des petites routes. Pause à Rennemoulin devant le Prieuré comme une porte ouverte sur le pré. Ça fait chic même si c'est marqué privé. Puis c’est la fameuse voie verte qui longe la quatre voies vers Versailles et Rocquencourt. Malgré mes remarques d’il y a deux ans, rien n’a été fait pour sécuriser ce passage. Je m’en échappe vite fait. J’ai le temps, mes amis n’arrivent pas tout de suite. Passage dans Versailles, picnic dans le bois et visite de l’endroit où j’habitais fin 70, une ancienne résidence des troupes américaines. Petits immeubles dans un parc. C’est toujours aussi bien et même mieux car les arbres et les haies ont bien poussé et ça fait plus de vert et de massifs fleuris. Dernière ligne droite jusqu’à Vaucresson et pause.

 

 

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Tilly > Vaucresson > Paris > Sens
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Jour 24 :

Pour arriver à Paris, mon ami Thierry m'indique le chemin idoine pour éviter le trafic dont une belle passerelle qui enjambe la colline de St Cloud, les jardins et la Seine. Quel luxe !!!! J'arrive directement à Bagatelle et le bois de Boulogne. Les nouvelles voies vélos permettent de se déplacer en toute sécurité jusqu'à la porte Maillot. Il y avait bien des dames courtes vêtues qui proposaient des services divers et quand je leur ai dit que aujourd’hui j’écrasais gratis la réponse a fusé : "Ta gueule connard". Arrivée à bon port.

Paris = pause de presque une semaine pour voir les amis et un rendez vous musical prévu de longue date et bien calé avec le voyage : la 14° Symphonie de Chostakovitch à Radio France le dimanche suivant. Je n’aurais raté ce rendez-vous sous aucun prétexte surtout après la suite d’évènements annulés pour ce que vous savez aussi bien que moi.

 

 

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Tilly > Vaucresson > Paris > Sens
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lundi 14 juin, il est temps de repartir.

Jour 25 : Paris > Melun par les bords de Seine - 75km

Paris roule-t-il ? Oui, parfaitement . J’attends que la ville se calme pour partir. St Lazare, Madeleine, Place de la Concorde et la rue de Rivoli. Vous imaginez cette avenue auparavant réservée au trafic des bagnolessur4 files et maintenant, il y a deux files pour les bus, 2 files pour les vélos et autres transport doux et UNE voie pour les bagnoles. Alors là, c’est un grand moment de bonheur…. Remonter la rue de Rivoli en sens interdit ,en toute sécurité jusqu’à la Bastille. Faut le faire pour le croire. Ensuite suivre les berges de la Seine jusqu’à Charenton le Pont. Bon c’est pas bien indiqué et je vais trop loin. Chiotte !!!! je rejoins Villeneuve St Georges au pif et me voilà à Montgeron. Traversée du bois de Sénart pour rejoindre la Seine à Draveil. Corbeil puis Morsang, St Fargeau et les villas cossues. Quelques pistes et aussi une belle petite route qui longe ce beau fleuve. Vraiment magnifique comme parcours. Melun pour la pause de ce soir? Super camping tenu par des hollandais et tarif sympa. Dans le frigo, une belle collection de bières locales qui arrivent à point.

La tente est montée… courses en ville, menu Carrouf en bio et tranquille. 75Km méritent un bon farniente le soir.

 

 

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Tilly > Vaucresson > Paris > Sens
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Jour 26 : Melun > Fontainebleau > Moret/Loing > Montereau > Bray/Seine > Villuis – 90km

Le matin faut qu’ça sèche !!! Y’a de la rosée. Ici aussi beaucoup d’ouvriers qui campent et qui se lèvent tôt. Le mec d’à coté fait démarrer son camion et me fout ses gaz d’échappement dans la tronche. Je lui fais remarquer. Grimace !

Je reprends les bords de Seine où de magnifiques villas exubérantes rappellent la passé glorieux de la région. Ce sont des « Affolantes » villas de riches industriels ou artistes où les architectes rivalisaient de prouesses et de délires pour se faire remarquer sans doute. Ça donne ça.

Faut quitter le fleuve pour aller à Fontainebleau. On dit Bleau pour ceux qui ont fréquenté ses massifs rocheux mais là c’est pour le château que je fais un détour. Jamais vu.

Pas mal en effet même si je me fais jeter du parc par un garde teigneux qui me suit tel un chien pour être sur que je quitte son terrain. Il a raté sa carrière de flic ! M’en fous un peu j’ai vu le principal.

Demi-tour vers le fleuve, St Mammès où se confluent l’Yonne et la Seine. Il faut rappeler que la Seine a gagné de s’appeler comme ça jusqu’à la mer alors que son débit est bien moins important que celui de sa copine Yonne. Mystère !!! Très chouette petite ville.

 

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Tilly > Vaucresson > Paris > Sens
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Moret sur Loing (pas très) vaut vraiment le détour alors pause picnic devant la vue de cette cité médiévale. Y’en a bien qui veulent se mettre devant moi mais je les rappelle à l’ordre illico. Non mais !!

Retour à St Mammès vers Montereau, ville sinistrée, aucun office du Tourisme et musée fermé. Ça commence à cogner sous le soleil. Montereau, Bray sur Seine, pas grand-chose à se mettre sous la dent. La Seine se perd dans une sorte de marais et d’étangs. Villuis, les WS ne sont pas là mais ont planqué la clef. Je suis accueilli par des oies qui manifestent naturellement leur désaccord mais sans arrogance extrême, je peux passer me mettre au frais dans la maison. Douche et repos. Christophe et sa compagne arrivent plus tard, c’est l’heure de l’apéro et des mégas salades mais les moustiques voraces nous chassent du jardin. Je plante la tente et je m'écroule. A demain.

Moret sur Loing
Moret sur Loing

Moret sur Loing

Jour 27 : Villuis > Barrault > Sens

le rituel du matin se répète : petit dèj avec mes hôtes, démontage et séchage de la tente au soleil qui arrive doucement, ils partent au travail et je mets la clef où je l’ai trouvée quand je pars. La chaleur est vite au rendez vous aujourd’hui. Ça va cogner. Je traverse les plaines cultivées de cette bourgogne pouilleuse comme on disait dans le temps, aucune haie ni bois pour se mettre à l’ombre, on e remembré à tire l’alligot dans le coin. Je profite de la moindre ombre pour souffler.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Tilly > Vaucresson > Paris > Sens
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Arrêt à Barrault. Barrault, ça ne vous dit forcément rien car il n’y a rien à voir sauf que c’est le village où j’ai passé toutes mes vacances quand j’étais petit jusqu’à au début de mon adolescence. Nous passions avec ma sœur et mon frère des heures dans une ferme: aller chercher les vaches dans le pré pour la traie, nourrir les veaux au lait en poudre (déjà), rapporter du lait frais et crémeux à la maison pour la soupe au lait du soir. Plus tard, travailler dans les champs sur le tracteur avec Jean Pierre, le fils du paysan, qui en profitait pour faire la sieste dans un coin pendant que je prenais mon pied à conduire le Someca, récolter les patates. La vie à la campagne. Les virées, les balades, la camionnette des Économiques Troyens qui passait dans le village comme le boulanger qui klaxonnait pour prévenir de son passage. J’y étais venu il y a une dizaine d’années avec ma mère pour lui montrer la maison de ses parents. Elle avait bien changé et nous avions parlé avec les nouveaux propriétaires. Cette fois ci, c’est à vélo que je viens. La maison est close mais je vais voir si le fils du paysan est là . Oui. Il a du mal à me reconnaître mais ça vient vite, m’invite à rentrer et nous nous mettons à causer. Les souvenirs affluent et il me parle de la vie du village. Plus aucun agriculteur. Tout a été vendu à « des gros ». Il s’est reconverti dans l’apiculture et m’offre un de ses pains d’épices tout fait sorti du four. Merci Jean Pierre ! Sa compagne me dit que la dame qui vit dans la maison de mes grands parents vient d’arriver. Elle la prévient que « quelqu’un va venir lui rendre visite », ce que je fais donc après les avoir remerciés et salués. A la prochaine J.Pierre.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Tilly > Vaucresson > Paris > Sens
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Donc pas très surprise de ma visite mais quand même un peu, je lui explique qui je suis et elle me fais rentrer. Après quelques verres de jus de citron vraiment bienvenus, elle me fait visiter la maison et je lui raconte comment c’était avant: pas de chauffage ni de salle de bains, une auge dans ce qui et la cuisine maintenant. On se lavait dans la cuisine avant qu’il soit installé un lavabo sous l’escalier qui mène au grenier, totalement aménagé maintenant C’est luxe! La grange qui était une zone de paille et de fourbi ressemble à un laboratoire avec la dalle en béton et la pièce pour les confitures. C’est moderne !

Je lui promets de lui envoyer toutes les photos que j’ai de cette époque. Faut que j’y pense. Au revoir Madame.

la maison des grands parents en 1960 et maintenant
la maison des grands parents en 1960 et maintenant

la maison des grands parents en 1960 et maintenant

Je reprends la route sous un cagnard d’enfer et après quelques cotes et villages silencieux, j’arrive à Sens où je décide de m’arrêter car ce n’est pas possible de continuer. Le fille de l’Office du tourisme m’informe qu’il n’y a pas de campim à Sens ni d’A.J. Ah ben, c’est le pompon. L’hôtel de l’Esplanade fera l’affaire avec ses 43€. Douche directe et méga sieste. On verra plus tard la visite de la ville.

Seize heures, il est temps de sortir et je fonce direct au musée… en général c’est climatisé ben pas ici mais tout de même plus frais que dehors et bien m’en prend car ce musée est très intéressant. Riche histoire depuis l’antiquité jusqu’à nos jours avec une très belle collection. Quelque photos pour illustrer valent mieux qu’un long blabla. Un certain Thomas Beckett y a résidé avant de se faire assassiner

 

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D'abord l'antiquité

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Puis le moins vieux

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Un peu plus récent. Rochegrosse : Vitelius, traîné dans les rues de Rome.... ça sent le traquenard

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La collection Marrey (donation de 2008) comprend des meubles de Subes, des céramiques de Mayodon, des bronzes de Rodin et deux Bruegel le Jeune , rien que ça....visiblement pas une famille de pauvres.

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Le plus moderne, le fils Marrey

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Rien de bien pour dîner, le meilleur resto est complet et l’autre qu’on me recommande est fermé ce soir. Pas de bol. Je quitte même un resto où on me sert une salade fanée….heureusement il y a 3 champions de France de pâtisserie dans la ville, allez savoir pourquoi et je peux me venger……...belle journée et je peux dormir tranquille dans ma grande chambre fraîche.

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