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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 20:44
Suite pour les AzulejosSuite pour les AzulejosSuite pour les Azulejos

800km plus au nord

Toulouse accueille le voyageur esseulé

L’ami vient le chercher à la descente de l’avion

Moyen de transport très peu usité normalement

Mais qui facilite tout de même la translation

Quand il le faut nécessairement

Les carreaux carrés en noir et blanc

Rappellent le voyage qui vient de se terminer

Comme une douce continuité d’un rêve

Que je ne veux pas quitter

Je me laisse guider au centre de la cité

Où l’on joue une pièce qui évoque les absents

Ceux qui nous ont guidés

Ceux qui nous ont aidés à comprendre

Et qui sont partis en laissant des vides

Plus ou moins faciles à combler

Je me laisse bercer pas les mots et les images

Parfois emporté par la force des émotions

Parfois simple spectateur d’un monde inconnu

Le lendemain les vents contraires ont libéré

Des torrents de larmes amères

Emporté sur leur passage la terre et les hommes

Qui pensaient y avoir trouvé refuge

Le paysage de désolation qui est apparu

A sans aucun doute laissé des traces indélébiles

Sur les paysages et dans la mémoire

Mais c’est toujours pareil

On pense que cela ne peut arriver qu’aux autres

Jusqu’à ce que les flots viennent vous réveiller dans la nuit

Et gare à ceux qui n’y auront pas cru

La voiture file à travers les terres inondées

Les maisons semblent être devenues des îles abandonnées

La barque des sauveteurs sillonne la rivière en crue

A la recherche de quelques indices

Nous passons comme la tempête

Elle ne s’arrête pas et nous non plus

Oubliant déjà la tristesse des gens qui l’ont subie

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 08:26

Lisbonne, le premier jour

Déjà la veille, on avait gouté à l’ambiance décontractée de la ville même si pas facile de trouver un truc à manger à 23h00 because l’arrivée tardive de mon vol (+1h30. Quand c’est pas les trains, c’est les avions qui traînent. Chui maudit). Alors une bière quand même et des tapas nocturnes et pas terribles mais on s’en fiche on est en vacances.

Comme on est au centre du centre, dans la Baixa, y’a tout autour à voir. Grace aux guides emportés, nous avons pléthore de renseignements et donc de quoi faire. Un peu d’histoire ? La ville a été rasée en 1755 par un tremblement de terre qui s’est ressenti jusque dans les Alpes et un tsunami qui a terminé de tuer ceux qui s’étaient réfugiés au bord de l’eau. La vague de 10 mètres les a tous emportés. Résultat, 80.00 morts, 85% de la ville détruite par un incendie qui a duré 5 jours. Il a donc fallu tout reconstruire et c’est un certain Sebastião José de Carvalho e Melo (les portugais aiment bien les noms à rallonge) qui va s’en occuper. Place aux vivants, les morts à la baille. On surélève la partie basse de la ville (baixa) et on reconstruit fissa. Il recevra le titre de Marquês de Pombal pour les services rendus. Il a été également le premier à recueillir des informations pour comprendre ce phénomène.

C’est là qu’on habite. C’est un piège à touristes où dans les rues parallèles (futur modèle de Washington), les restos aux cartes en copié/collé/plastifiées font de la ramasse aux passants. Nous passons.

Derrière, trois places qui se rejoignent, Praça da Figueira pour notre premier petit déjeuner. Le serveur brésilien (du Paraná) me replonge instantanément dans mes souvenirs. Reliée par deux mains qui se tiennent à l’angle de deux immeubles, on atteint la Praça do Rossio ou de Dom Pedro IV qui dédaigne son monde à plus de 23 m de haut mais c’est peut-être même pas lui car des historiens pensent qu’on y a mis celle de Maximilien 1er, empereur du Mexique qui venait d’être assassiné car on ne savait pas quoi faire de sa statue fraîchement livrée de France. Allez vérifier si le cœur vous en dit. Y’a pas d’échelle. Le Largo (place) São Domingos, une petite place un peu cachée où la communauté africaine se retrouve pour des palabres et vendre des objets sur des couvertures posées sur le sol. Il y a aussi un monument commémorant le massacre des juifs (ou nouveaux chrétiens) durant l’inquisition.

Enfin, un plus loin, la grande place dos Restauradores où l’ancienne gare du Rossio illumine par sa façade manuéline magnifique. Ça donne envie de prendre le train.

On redescend (détour par la rua dos Sapateiros et une façade de cinéma Art Nouveau maintenant réservé à du porno....ah mais quel dégât !!!) par la rue Augusta où un aigle qui renait de ses cendres trône à l’angle de deux rues jusqu’à la Praça do Comércio (la photo n'est pas de moi) qui donne directement sur le fleuve. Un arc de triomphe, une statue équestre de Dom José I ridicule avec son casque à fleurs mais le lieu est grandiose avec la pente douce qui emmène jusqu’aux deux colonnes (franc-maçonnes qui rappellent celles du temple de Salomon) où l’on peut mettre les pieds dans l’eau. Pas mal comme décor je dois dire. Nous jetons un coup d’œil dans le café préféré de João Pessoa où il a toujours sa table avec quelques objets. Je ne sais pas s’il va revenir mais nous, on y reviendra.

A la recherche de notre premier resto végé de notre séjour introuvable, nous finissons dans un petit resto dans l’Alfama où le vinho verde est servi à la pression. Santé !!!!! C’est tout pour aujourd’hui.

Lisbonne 2018 - la ville, ses habitants, ses azulejos, ses pastèis, Fernado Pessoa, ses musées et tout le reste
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Le lendemain, c’est dimanche, tout est fermé, alonzo musée. Un coup de métro et on y est.

 

L'esplanade du jardin Amalia Rodrigues

Le musée Calouste Gulbenkian

Un moment breton, ça sent le beurre salé

Un bourgeois de Calais (Rodin)

Un ptit Claude Monet

Un ptit Rembrandt provenant du musée de l'Hermitage de St Petersbourg et acheté à Staline dans les années 30 (pour aider la Révolution ???). A voir.....

Des Grâces en Style Déco.

La magnifique collection de faïences islamiques dont cette lampe de mosquée sans compter les tapis plus beaux les uns que les autres.

Une lisboète excentrique au concert gratuit du midi où l'on arrive juste à temps sans le savoir.

La cafète où c'est bien agréable de faire une pause pour déjeuner et pas trop cher.

En revanche, vous pouvez oublier la partie moderne qui a été rassemblée par la fondation et qui ne présente pas beaucoup d’intérêt et on se demande bien qui les a conseillé.e.s.

Ça prend toute la journée.

Le soir pour diner, toujours à la recherche d’un restau végé et on tende le Dacadente dans Chiado mais tout en haut. On trouve enfin, ça a l’air rupin. Le mec de l’accueil nous décalque tout juste et alors que la majorité des tables sont vides, il nous assure que tout est réservé. On se casse. Sur la place d’à coté, des baraques vendent des trucs mais que à base de viande ou de chorizo grillés. Ah que nenni. Dommage, le lieu est sympa avec la vue de la ville en contrebas. On trouve enfin au Mercado où le chef nous concocte un plat de légumes braisés tout comme il faut pour 9 balles. C’est de la balle. On prend du bon vin au verre. Les serveurs sont sympas et très gais. Pros. Retour dans la nuit grouillante de vie. Y’a du monde dans le bourg !!!!

Lisbonne 2018 - la ville, ses habitants, ses azulejos, ses pastèis, Fernado Pessoa, ses musées et tout le reste
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Lundi ce sont les musées et monuments qui sont fermés à leur tour alors on va visiter Alfama, Graça et alentour. C‘est la colline à droite. Y’en a sept en tout des collines.

 

On voudrait bien prendre le tram 28, celui qui est connu dans le monde entier mais y’a pas que nous qu’on a eu cette idée et ça coince à l’arrêt. On se rabat sur le minibus qui va au même endroit. Le chauffeur conduit son truc comme une bagnole kitée et nous voila rendu en haut en moins de deux. Arrêt à l’église da Sé (la cathédrale). Pas terrible mais y’a des détails à voir sur le porche alors on cherche. Encore de la Kabbale.

On reprend le tram cette fois ci pour continuer et on arrive au Castelo de São Jorge mais y’a trop plein de touristes et on s’en va déambuler dans le quartier et ses rues tranquilles. C’est marrant tout de même comme c’est toujours pareil, dès qu’on quitte les trucs à bourrins, y’a plus dégun. Trop bien !!! Tiens, le Chafariz d’el Rei, Loude en parle longuement dans son livre. Belle occasion de se replonger dans l’histoire. Nous continuons. Une micro boutique qui ne vend que des gâteaux aux haricots. Hop, pour le dessert. Petite place da Ladra puis quartier commerçant et vivant. Nous grimpons jusqu’au point culminant de la ville au Miradora de Graça. Y’ du monde mais le vue est belle. On se cale un moment.

Le tram 28 nous ramène au centre ville. Un peu de repos……avant de ressortir pour la soirée. On le mérite bien.

Petit tour dans le Chiado pour boire une p’tite bière et faire une petite pause (mais je commence à me lasser grave de cette Super bock fadasse) au café A Brasileira, un des premiers importateurs de ce breuvage (19 Nov 1905) et qui offrait uma bica (une tasse) aux clients et qui est devenu un café ensuite. Pessoa y venait aussi d’où sa statue en bronze à la sortie ou à l'entrée, ça dépend quand on la remarque.

Ce soir un nouveau restau végé à essayer : OrganiChiado (c’est le quartier qui s’appelle comme ça). C’est pas mal, tout bio et végan. Personnel super (belles aussi ces portugaises) qui nous explique que cela fait à peine deux ans que cela existe et que les portugais n’y viennent pas ou très peu mais la clientèle étrangère le réclamait. Donc voila et tant mieux pour nous. On va dormir.

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Retour dans les musées et celui das Artes Antiguas

 

En gros, voila ce qu’on peut y voir et c’est pas mal : La tentation de St Antoine de Jérôme Bosch avec les détails qui tuent. C’est tellement incroyable ce tableau peint vers 1501 (je rigole pas) que l’on peut approcher à moins de 10cm et passer un très long moment à détailler tous les personnages, essayer de comprendre tout ce que le peintre à voulu transmettre que ça vaut vraiment le coup de passer par là. Heureusement, y’a pas foule dans ce musée….Les Arts antiques, ça peut faire peur…. Il y a un groupe de polonais qui sont littéralement scotchés devant et ça se comprend car nous aussi.

Un petit Cranach. Salomé com a Cabeça de São João Batista – 1510

Un petit enfer pour bien faire peur si on fait des conneries – peintre portugais vers 1510

Un paravent Japonais de style Namban du 16° montrant les portugais qui débarquent.

Quelques St Jako de Compostella et une petite Ste Catherine.

Maria (hé,hé,hé), une tête de noire et encore des faïences islamiques.

Pour faire un pause dans ce musée, le resto est super agréable dans un jardin avec bassins et plats très sains (des légumes pour 4€) et une vue magnifique sur le fleuve, la rive d'en face et son Cristo Rei (copie de Rio).

Nous rejoignons le centre ville à pied par le Bairro Alto et avec l'aide du guide des trucs secrets à ne pas rater et également du livre de Jean-Yves Loude (Lisbonne, dans la ville noire) nous découvrons le Palais oublié des Almada Carvalhais, vraiment oublié car il faut défaire une chaine, heureusement non cadenassée, qui en barre la porte d'entrée, carrefour entre la rue du Poço dos Negros et la rua do Judeo avec un Bansky en prime, la classe d'une 17M et des rues et des immeubles recouverts de faïences comme partout.

La journée est bien remplie.

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La ville de Belèm

 

Tram 15 bien rempli. Tout le monde est là ?

Le Padraõ dos Descobrimentos est un immense monument en pierre qui se dresse au bord du Tage et qui représente la panoplie majestueuse des héros de la nation en commençant par Henri le Navigateur, Vasco de Gama, Fernão de Magalhãés (Magellan) et aussi le poète Luis de Camõés....en omettant tout de même un peu les atrocités qui ont été commises en son nom...sans le poète....

Un  peu plus loin, La Torre de Belèm qui se trouvait en pleine mer avant ce terrible tremblement de terre de 1755 qui a détourné le cours du fleuve. Trop de monde qui fait la queue pour la visiter mais la vue extérieure est déjà très belle.

On continue par le Musée Berardo qui présente une collection de pièces contemporaines. Nous passons sans oublier de faire une pause à sa cafète qui offre une cuisine Italo-japonaise. C'est assez bon pour vous le conseiller mais pas très pas cher mais le service adorable même si vous demandez de l'agua da torneira (eau du robinet).

 

Le Musée de la Marine et le Mosteiro dos Jeronimos.

On passe devant la façade du Musée de la Marine (sans le visiter mais on pourrait quand même) pour nous diriger vers le Monastère qui représente le chef d’œuvre de l’architecture manuéline. Bon, on dira qu'on a vu ce que c'était mais que quand même, c'est un peu chargé à notre gout. Le cloitre est "de luxe" comme disent les canadiens d'à coté. C'est vrai que c'est immense et pas du tout dans une configuration intimiste des cloitres romans. Dans l'église attenante, les tombeaux de Vasco de Gama et Luis de Camões. Des portes en bois donnent accès aux cellules des moines hiéronymites dont l'une présente le Janus ou Christ Tricéphale (passé, présent, futur). Je vous laisse approfondir si vous le désirez.

En quittant ce temple touristique et un peu lourd, on fonce vers La Antigua Casa dos Pastéis de Belèm qui se targue d'avoir les meilleurs du pays donc du monde et qui en fabrique jusqu'à 20.000 par jour. On a gouté  et c'est VRAI. C'est une vraie tuerie ce petit gâteau qui sort juste du four. On va le manger dans le jardin tropical juste à coté avec des poules curieuses, des paons et les restes de pavillons d'une expo (dont un pavillon africain et ses deux têtes noires à l'entrée).

C’est bon pour aujourd’hui encore.

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Jeudi : le musée des Azulejos

Patrimoine national de ce pays, les carreaux de faïence (Azulejos) font partie intégrante du paysage et jusqu’au bout du monde (telle la ville de São Luis au Brésil) alors c’est normal de lui consacrer un musée entier. Et là, y’en a, des tous les âges et de toutes les formes, du 15° au 21° siècle. Je vous en propose une petite sélection mais quand même ce panneau qui représente ‘Le mariage de la poule’ vaut son pesant de cacahouètes. Des animaux, des formes graphiques, des mecs qui draguent des femmes jouant au clavecin, de l’art nouveau puis déco. Tout passe par l’Azulejo. A coté il y a une église baroque à gogo. Ça fait presque mal aux yeux. Dans un petit cloitre, un graphisme audacieux se tord dans tous les sens quand on le fixe un peu longtemps. Magique !!!!

Pour faire une pause, le patio ombragé de la cafète offre un bel espace de repos. On a nos sandouiches.

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Mais la ville offre d’autres décors et nous partons à leur rencontre. Une porte style Art Nouveau pour pénétrer dans un ancien quartier de théâtres en démolition. Il est encore temps de voir comment c’était avant. Le Capitole est restauré mais le téatro Variedades est mal en point. Au fond, un restau italien donne des airs de Cinecita oubliée à ce lieu bien caché (merci J.Yves). En haut de l’avenue, l’immeuble du Diarios de Noticias offre une belle façade, les trottoirs sont décorés de petits pavés noir et blanc et on se voit marcher sur la plage de Copacabana. Petit détour pour voir la cinémathèque. Sur la place dos Restauradores, l’ancienne façade du téatro Eden préservée cache un centre commercial.

Nous nous offrons une pause au Café Nicola, connu pour son magnifique décor et les tableaux représentant la vie du poète Bocage. Interdit de faire des photos mais j’en fais quand même.

Toujours aussi impossible d’emprunter l’ascenseur de Santa Justa (1902), y’a une queue monstre. On passe. Tiens, si on faisait une croisière ??? Toutes les demies heures, des bateaux quittent la ville pour rallier l’autre coté de la baie et pour 4.50€ par personne, ça vaut vraiment le coup de se promener durant 40mn (on choisit le trajet le plus long pour profiter), pas vrai ??? Bon, d’accord, il n’y a rien à voir de l’autre coté et on rentre illico mais Lisbonne est absolument magnifique vue du bateau et ça vaut vraiment le coup.

Ce soir on dine au Cap Vert, dans le trop mignon petit resto São Cristovão.  Deux guitaristes vont nous bercer de mornas et autres chants des îles. Légumes en sauce, riz, gâteau de coco et aguardiente pour faire local. Nous passons un très beau moment. Encore une belle journée.

Lisbonne 2018 - la ville, ses habitants, ses azulejos, ses pastèis, Fernado Pessoa, ses musées et tout le reste
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Cascais est un petit port de pêche à 45mn de train. On part y faire un tour

La gare est magnifique avec son décor Art Nouveau. Il y a des trains toutes les 20mn et ça coute 4.5€. Du monde. Mais le petit port est devenu une destination touristique prisée et ses rues sont envahies de boutiques et de restaus. On file vers la plage, des gens qui se baignent, quelques barques de pêcheurs, une grande marina, un fort, un phare, des petits châteaux de riches, des maisons de riches, des hôtels de riches. Un roi qui ressemble à un capitaine de pédalo. Le phare est  fermé mais la gardienne nous laisse voir l’expo. Tous les phares de cette cote portugaise sont sur la carte et je revois le trajet fait en voilier en 78 et les étapes : Peniche et Faro. Les lampes, la lentille qui ressemble à une énorme montre. Le bord de mer offre une côte de rochers déchirés. Pas bon la longer de trop près. Nous rentrons, c’est le dernier jour et on veut profiter des derniers instants de la capitale.

De la gare, on longe le fleuve jusqu’à la Praça do Comercio par le quai des Colonnes (Cais das Colunas), marée basse, marée haute ça dépend pour s’offrir une pause au café de Pessoa, le Café Martinho da Arcada fondé en 1782. Des petits pastéis accompagnés d’un porto 10 ans pour moi et d’un porto blanc pour Flo. On s’la pète !!!!! Des gens passent pour réserver une table pour le soir. Nous, on sait déjà où on va, au Food Temple, un restau végan génial où le jeune chef russe opère en virtuose depuis bientôt 6 années. On y retourne d’ailleurs car il nous a fallu un moment pour le trouver et c’était fermé ce soir là. Je peux ENFIN déguster une bière, heu non, deux, artisanales en double IPA svp. C’est top !!!!! Les serveurs sont trop cools, ont des coiffures déjantées et viennent discuter à la table. C’est un des meilleurs restaus végétariens où j’ai pu manger par la richesse des saveurs et les inventions culinaires. On se régale et ceux qui préfèrent manger dehors sont assis sur les marches de la place attenante. C’est vrai que ce n’est pas grand dedans non plus (6 petites tables et une grande).

Comme presque tous les vendredis, des brésilien.ne.s se retrouvent en haut de la place dos Restauradores pour jouer et danser sur des airs de Forro. Super d’écouter ces airs de musique et de voir les gens danser comme à Recife. Un régal…..C’est l’heure de dormir.

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Samedi matin, vol retour pour Toulouze

Taxi 6 heures du mat’, 10€ pour aller à l’aéroport. Faut dire que le métro n’ouvre qu’à 6h30. « Ça servirait à quoi ? » me dit le chauffeur, « y’a personne à cette heure là ». Logique, Lisbonne est une petite capitale. En 30mn je fais le trajet et je suis déjà enregistré mais re-chiotte, le vol a plus d’une heure de retard. Assez de temps pour acheter du vinho verde et un porto de 10 ans. Un Noval sur les conseils de la femme de la boutique Garrafeira Nacional où je suis passé hier. Y’avait des boutanches de dingues comme des ouiskis à 9000 boules et un Romanée Conti 1974 à 23.900 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (que 7000 en France, c'est vachement plus raisonnable). Y’a des gens qui achètent ça ??? Oui, des brésiliens qui viennent faire leurs courses, ils doivent voter Bolsonaro ces mecs. Je les renverrais bien au carrefour des prétentieux.

Voila, c’est l’heure de partir et le cœur serré car cette ville et ces habitants sont particulièrement chaleureux et gentils. Il faudra y revenir car nous sommes loin d’avoir tout visité et tout vu. Il reste un max de choses à découvrir. Até logo Lisboa.

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Des livres dans les mains

Lisbonne insolite et secrète - JonGlez 2013

Lisbonne mode d'emploi - Guide Voir Gallimard

Lisbonne, dans la ville noire - Jean Yves Loude - Babel

Adoptez le Pass 7 Colinas vendu dans le métro pour 6.80€ par jour qui vous permet de voyager illimité dans tous les transports de la ville : métro, bus, tram. Pratique. Enfin moi je dis ça mais je dis rien.

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27 août 2018 1 27 /08 /août /2018 07:18

Faut être raisonnable m’a dit le toubib. Ça cicatrise mais faut pas faire d’effort violent, pas de cote ni de rien de dur. Je vois bien ce qu’il veut dire, j’ai compris le message, va falloir être patient. FUCK !!! Dirais-je autrement…..

Mais j’ai quand même le droit de faire un peu de vélo ??? Entonces, vamos !

Arles me tend les bras depuis le temps….et bien des nouvelles, la bretelle qui enjambe la vor ferrée est terminée et les camions passent dessus et puis nous, on passe ou ???? Ces nazes ont encore oublié les vélos. Je prends le passage condamné et envoie valdinguer les cônes oranges qui barrent le passage. Mais quel bonheur que ce petit voyage de 15km depuis chez moi.

A la média je fais une razzia 10CD, 4 DVD et 2 BD j’ai encore le droit à tout ça c’est les vacances et j’en profite. La femme que je connais me tend des CD pas encore mis à la disposition du public

« Si ça vous dit ? Mais bien sur, c’est trop gentil ». Y’a ça entre autre. Je me laisse tenter. Ça provient de Manchester.

7ème semaine de repos

Mais je prends aussi ce qui m’intéresse en ce moment, de la musique du Cap Vert, où mon ami Jean Yves Loude a mis son grain de sel et autre chose de Guinée, le Bembeya Jazz National. Des enregistrements  datant des années 60 et 70 faits sous le label Syliphone. Sékou Touré, jeune président d’un pays juste libéré du colonialisme français, décide de créer des groupes de musique pour représenter cette jeune nation. Comme au Mali de Thomas Sankara (Les Maravillas),  les groupes iront faire des stages à Cuba, pays ami des révolutions ce qui donnera les titres ‘Sabor de guajira’ ou ‘Guantanamera-seyni’. Une pure merveille que cette compilation……..

 

et le CD d’un groupe russe (CENTER) que je n’avais qu’en K7, c’est vous dire l’époque.

7ème semaine de repos
7ème semaine de repos
7ème semaine de repos

Sur la fenêtre, je trouve une mante religieuse qui a décidé de terminer sa vie ici. Pour sa peine je bois une nouvelle bière dégotée à la Biocoop d’Arles. Ça pourrait être plus convainquant. Pas assez de mousse et un gout qui ne reste pas en bouche très longtemps. On va s’en contenter pour ce soir.

7ème semaine de repos
7ème semaine de repos

Pour en revenir au talon et au mollet, je suis donc encore condamné à faire du canapé pendant un bon moment.

Va falloir que je trouve des occupations plus diverses comme demain aller voir le dernier film de Spyke Lee. Retour à Avignon après deux mois d’abstinence. Je programme également un film allemand, Une valse dans les allées (avec l’actrice de Toni Erdmann), un film coréen Burning et enfin une reprise de 1962, The Intruder de Roger Corman. Ça fera patienter.

 

Tous les soirs

c’est la même histoire

le ciel devient noir

on croit qu’il va pleuvoir

et ce plafond

n’est que le miroir

de notre désespoir

il ne fait que passer

où se disperser dans le ciel

il fait chaud et rien ne change

j’aimerais voir les gens sortir et danser sous la pluie

comme cela se fait dans les pays

où l’eau ne coule pas si facilement des robinets

et que l’on appelle : « Baño de chuva »

qu’est ce que c’est bon ……………….

 

Ce matin, les deux jeunes cyclistes australiens, Jamie et Maaaax (19 ans),  que j’ai hébergés cette nuit repartent. De grosses économies pour s’offrir ce beau voyage de fin d’école avant de commencer la fac. Un passant a tenu à les saluer et poser avec ceux. Ça c’est Beaucaire. Trois mois pour voyager en Europe, espace Schengen oblige. Je leur ai quand même conseillé de passer par le Pont du Gard sur leur chemin vers Orange car notre belle voie verte les y emmène sans effort. Vous ne pouvez pas vous offrir un grand voyage ?  Adoptez des cyclistes grâce à Warmshower !!!!

7ème semaine de repos
7ème semaine de repos

Du coup nous avons un peu parlé de leur pays qui se signale par le 10° changement de premier ministre en 10 ans,

d’une politique hyper sévère contre tous les migrants qui sont, soit renvoyés en Indonésie si leur embarcation est arraisonnée en mer, soit parqués indéfiniment dans des îles prisons…c’est vrai qu’un pays de 7 692 060 km² (le sixième sur notre planète) avec seulement 23 232 413 millions d’habitants ne peut vraiment plus accueillir personne.

Ce nouveau premier ministre, M. Morrison, très libéral et chrétien évangélique, décide aussi de ne pas appliquer les accords de la COP21 alors que les australiens sont ceux qui émettent le plus de rejet de carbone par habitant au monde. Max m’a avoué que s’il était né en Europe, il n’aurait jamais eu envie de visiter son propre pays. Alors qu’ils faisaient un voyage de quatre jours, à chaque fois qu’ils s’arrêtaient quelque part, ils créaient un attroupement de gens leur demandant ce qu’ils faisaient à vélo avec tous ces bagages alors qu’il y a des voitures…. Non mais sans blague !!!! L’Australie n’est pas un pays pour le vélo, qu’on se le dise ….

Ce pays risque tout au plus de ne devenir qu’un réel désert.

Je promène ma Mante Religieuse en attendant qu’elle ne dessèche trop…..et maintenant je ne la trouve plus. C’est malin.

7ème semaine de repos

Ouf, la canicule a l’air d’avoir baissée les bras. Elle nous laisse un peu de répits, on peut dormir tranquille. Je lis le livre de mon ami J.Y. Loude,  Lisbonne,  la ville noire et je n’ai qu’une envie, c’est de partir à sa rencontre. La dernière fois que je me m’y suis rendu, c’est en 1986. Les vacances au Cap Ferret se terminent et nous nous retrouvons à Paris avec mon pote Gilles sous un froid glacial et de la pluie. Quel blues !!!! Ni une ni deux, nous décidons de foncer au Portugal pour voir le GP de F1 (on était dingue de ça à l’époque). Le train n’est pas trop cher et nous nous retrouvons dans un compartiment remplis de portugais qui vont nous régaler durant tout le voyage (presque 24 heures) de spécialités locales. Il y a aussi des anglais (qui m’appellent Didier Pironi) qui se rendent sur le circuit. Super ambiance durant tout le voyage. Donc, pas beaucoup de Lisbonne mais plutôt de l‘Estoril où se situe le circuit. C’est la grande époque de Mansell, Prost, Piquet ou encore Senna (dans l’ordre d’arrivée).

Notre weekend a été une grande réussite car sur place, nous dégottons un appart à louer dans la ville et la jeune et très jolie proprio nous a emmenés dans les meilleurs endroits pour se restaurer et faire la fête et les portugais savent la faire et pouvoir manger quelque chose jusqu’au bout de la  nuit fait partie des choses agréables. Il est vrai qu’Estoril est une des plus fameuses stations balnéaires de la cote. Le train qui relie Lisbonne à Estoril est déjà un voyage en soi. C’était en 1986 et les deux jours passés sur le circuit restent dans mon souvenir comme un moment inoubliable quand, après la course, on se promène dans le paddock et qu’on approche Nelson Piquet à un mètre sous sa tente….essayez maintenant.

Alors Lisbonne again, pourquoi pas.

Le weekend s’est terminé de façon inhabituelle, musicale et de haut niveau. C’est assez rare pour le signaler. Un concert de musique improvisée, flûtes, harmonium, alto et contrebasse. Une première partie en variations sur des thèmes de Rachmaninov, Frank et un petit bijou autour de Carmen. Thierry Bois vraiment virtuose avec sa flute traversière. Epatant avec cet harmonium exotique.

En deuxième partie de l’impro, flûtes accompagnées de l’alto puis de la contrebasse d’Emmanuelle Stimbre. Elle frotte, tape, imagine des lieux et des mouvements avec son grand instrument que devient le berceau de sons insolites. Pareil au violon alto. Une belle connivence qui emporte les auditeurs dans des belles rêveries intérieures.

Le tout à Maussanne, soit à moins de 20km de chez moi. Assez rare pour le signaler et puis Luc, l’organisateur (et batteur) appelle le lieu : Musique at the Village Hangar, beau clin d’œil.

 

7ème semaine de repos
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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 19:35
Vacances à Lacanau Océan

Long, très long ce voyage vers la mer

Tous les trains sont à l’heure c’est déjà ça

Mais celui qui doit m’emmener à Bordeaux ressemble à un téeuèrre

Wagon de première déjà déclassé mais tant pis y’a que ça dans le stock

A Marseille, c’est la misère

La clim déclarera forfait très vite et on nous distribuera de l’eau à 50 bornes de l’arrivée

Mais faut pas se plaindre non plus

Y’en a qui traversent la méditerranée sur des barcasses

Sans être surs d’atteindre les rives du Styx

Et le pire reste à venir

Le dernier tronçon de bus est un long moment d’ennui

A travers un dédale de rues qui n’en finissent pas

On dirait qu’ils s’amusent à nous faire faire des détours

Après plus de neuf heures j’arrive enfin à Lacanau

Les filles sont jeunes et très légèrement vêtues

Et les beaux surfeurs quelque peu négligés

Les attendent déjà à  l’arrêt de bus

Les vacances commencent bien

Mon taxi Uberpote m’attend aussi

Et les miennes se présentent au mieux

Premier bain de mer de l’année et l’eau à 17° me saisit

Puis quel bonheur de se plonger dans ce liquide rafraichissant

Où le sel donne tout de suite envie de déguster une douzaine d’huitres

Où ses ondes massent gentiment mes muscles endoloris

Je sens tout de suite que cela me fait du bien comme de marcher sur le sable mou

Demain je remets ça

Lacanau c’est la parenthèse annuelle

Où le farniente se même à la lecture

Le prélassement sur le sable accueillant

A regarder le corps bronzé des jolies femmes qui passent

Y’a plus dur comme taf

Je suis remonté sur un vélo. Ça va si je ne force pas et que la selle est assez basse pour ne pas tirer sur la jambe

Extra…..tout va de mieux en mieux.

La canicule est partie et nous perdons au moins 10° mais l’eau est toujours aussi bonne même si la mer reprend peu à peu son visage de vagues. On annonce de la pluie. Le gens oublieront vite cet épisode de chaleur et penseront que tout est redevenu normal.  Mémoire de poissons rouges.

Mon pote Philippe, un ancien camarade d’Epcot (USA, 1984) est passé me voir avec sa Guzzi. Il est de Bordeaux et en vacances dans le coin. Toujours aussi charmant ce garçon, les yeux pétillants, un visage frais, à l’aise avec tout le monde.

Je vais essayer de refaire une rencontre avec mes anciens copains de cette époque car Stéphane (de Lille) m‘a enfin appelé après des années de tentatives de connections. Je les avais invités à venir avec moi pour un deuxième voyage au Brésil après notre année passée en Floride. Nous sommes partis de Rio et avons voyagé durant trois mois  le long de la cote jusqu’à São Luis do Maranhão via Salvador et Recife. Ce voyage ne s’est pas déroulé sans quelques aventures croustillantes comme cette attaque à main armée à Santa Teresa sur les hauteurs de Rio et que l’on atteint avec un Tram bien connu, O bonde (on prononce bondji, ou Tram des voleurs) quand des bandits on tenté de dérober l’appareil photo que Phil portait en bandoulière. Je l’avais pourtant prévenu. « Phil, fais gaffe, nous longeons une favela et ton truc est un peu voyant ». Ça n’a pas raté et quand le type a pointé son flingue je lui dis connement : « ils sont trop fauchés pour s’acheter des balles ». Manque de pot, celui là en possédait et les coups de feu ont claqué mais heureusement sans toucher mon pote. Moins de chance pour la femme qui passait plus loin et qui se l’ai prise dans l’épaule. Ramdam dans la favela. Les flics ont bien sur refusé de courir après le voleur (pas fous les mecs) mais nous avons tout de même du passer un moment au poste pour faire une déposition. L’autre histoire se passe à São Luis quand Phil et Stéphane ont voulu copier des gamins qui s’accrochent à l’arrière du bus pour suivre a banda de mùsica qui se déplace durant les fêtes de la St Jean et le Bumba Meu Boi. La cachaça aidant, ils ont valdingué au premier virage et se sont bien râpés la couenne. Clap de fin des festivités et nous nous séparons ensuite. Stef rencontre une belle blonde sur place, Phil court vers Rio et moi, en compagnie d’Helga, nous voyageons dans la pampa.

Le Sotaque du Pindaré (Boi de Matraca) et Boi de Axixa (vents)

Le Bumba Meu Boi est une fête païenne qui ressemble au carnaval mais en été, toujours de bonnes raisons de faire la fête au Brésil. La légende dit que la femme d’un couple de pauvres paysans noirs, alors qu’elle attendait un bébé, a demandé à celui-ci de tuer un bœuf (o boi) pour manger sa langue et c’est le sacrifice et la résurrection miraculeuse de cette bête que l’on fête tous les ans. Il y a deux sortes de groupes musicaux, les Boi de Matraca, ou de percussions et d’autres avec instruments à vents. Les fêtes durent presque une semaine et donnent lieu  à de grands défilés dans la ville où il n’est pas rare de se voir passer uma cuica pour participer (sorte de petit tambour muni d’un tige métallique collée sur sa peau et que l’on branle dans un tissu humide, ben à l’aide de cachaça pourquoi pas, en serrant plus ou moins la tige et poussant plus ou moins sa peau…vous voyez ???). J’apprends aussi que maintenant, les défilés se font dans des arènes genre sambodrome….c’est devenu un spectacle touristique     

Misère !!!!!!

https://www.youtube.com/watch?v=XDeI7RA-rOw

Cette année 1985 a été mon dernier voyage dans ce pays incroyable, incroyable à tout point de vue, tant par la richesse des rencontres que j’ai pu y faire, la libération que j’ai pu effectuer sur ma propre personnalité, la connaissance d’une autre langue grâce à laquelle j’ai pu exprimer tous mes sentiments et que je considère maintenant comme ma deuxième langue maternelle, ce pays m’ayant permis de renaitre, de me libérer et de revenir chez moi avec une autre vision de monde après ces trois années passées sur ses terres et celles de l’Amérique latine même si la perte subite du petit garçon né d’un rapport festif avec une femme pendant le carnaval de Olinda (elle m’avait dit :  je sais que tu ne seras pas toujours là mais je veux le garder)  m’a plongé dans une très grande tristesse. Roberto (mon grand ami) a très bien résumé ce passage de ma vie et au moment de quitter le pays m’a dit : »O Brazil deu muito pra vocé mas tomou muito de volta « (le Brésil t’a beaucoup donné mais t’a repris beaucoup en retour). Et c’est pourquoi je ne suis jamais retourné dans ce pays.

Hier soir, Jean Paul m’a offert son nouveau livre,  un polar bien sur : Parfois c’est le diable qui vous sauve de l’enfer. Ça se passe à Bordeaux mais je ne peux pas vous en dire plus car le livre ne sort que le 5 septembre et je dois respecter sa sortie officielle. Je peux déjà vous dire que c’est vachement bien foutu. On en reparlera, c’est sur.

Grosse pluie cette nuit

Les plantes disent merci

Elles étaient toutes rabougries

Pour le vélo il va me falloir attendre encore un peu

Je ne suis pas prêt à faire 50 bornes…ça tire dans le mollet

Patience…patience….mais elle a des limites…..

Orages, tremblements de terre, incendies. La terre craque de partout

Combien de temps encore avant que les gens prennent conscience

En tout cas la température a sérieusement baissé et faut mettre une p’tite laine

Cela  n’empêche pas bien sur de déguster une des spécialités locales, la bière Mascaret

J’ai gouté l’ambrée (extra) et la blonde grand cru (pas dégueue). J’aime bien les petits commentaires des étiquettes comme ‘Peut aussi être dégustée après le match avec un copain talonneur’ ou ’ Peut aussi être savourée avec un copain vigneron’.

Le matin je me lève tôt (enfin pas aux aurores non plus). Je reste sur la terrasse en buvant mon thé et je reçois la visite d’un pinçon qui vient glaner les miettes de pain abandonnées puis un écureuil descend tout doucement pour venir se régaler de quelques pommes de pins. Il règne un grand silence ce dimanche, les animaux sont en confiance et les cigales n’ont pas encore commencé leurs concerts de stridulations. C’est sans compter sur le voisin chieur qui décide vers 10h00 de nettoyer ses toits à l’aide d’un souffleur hyper bruyant. Je lui aurais bien mis quelques baffes. On m’a retenu.          

L’écureuil fait le pitre et le pinçon des arbres se faufile sous les branches (les photos ne sont pas de moi, faut préciser).

La plage le matin ressemble à un petit paradis. C’est marée basse et le sable se découvre sur une bonne centaine de mètres. Peu de gens et de la place partout. Un ensemble de couleurs superposées offrent un tableau d’une grande beauté : le jaune du sable plus clair d’abord et qui se fonce peu à peu quand il se charge d’humidité. Puis le blanc  de la vague qui déferle dessine un trait de lumière étincelant. Au fond, la mer, parfois bleue parfois tirant sur le vert suivant le nuage qui passe et le ciel d’un bleu si pur que je ne peux que me mettre à rêver devant ce spectacle magnifique. Je vais me baigner et c’est comme si je rentrais dans cette palette de couleurs. C’est dimanche et peu à peu la plage va se remplir de familles et d’enfants jouant et il sera temps de partir car la marée montante laissera peu de place pour tout ce  monde.

Dernier matin sur la cote atlantique. J’entends au loin le ressac des vagues. Le rouge gorge est venu grappiller une miette de pain. Le pinçon est arrivé trop tard. Le petit bosquet de mimosas crée un havre de paix et une barrière naturelle entre le brouhaha de la ville et la maison. Quand on en sort, on est surpris de toute l’agitation qui règne au dehors. Il fait bon y revenir. Derniers instants de plage, derniers rouleaux à franchir et l’eau m’accueille telle une douceur salée. Il fait bon sur cet espace doré.

Retour bus, toujours aussi long et une musique insignifiante dans les oreilles. Pourquoi n’aurait-on pas le droit d’écouter Ravel, ou Debussy, ou Satie, ou Brahms…pourquoi, vous n’aimez pas ?

Vacances à Lacanau Océan
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7 juillet 2018 6 07 /07 /juillet /2018 11:25

Quand j’ai reçu cette demande d’hébergement de leur part, mon cœur à bondi à l’idée de recevoir des cyclistes brésiliens. Pensez donc, 34 ans que je n’y suis pas retourné mais tout est là, bien resté au fond de ma mémoire alors recevoir deux personnes de ce pays c’est comme le faire revenir à la maison. Le tandem est bien chargé, 60 kg de bagages pour eux deux et 7 litres d’eau dans tous les endroits possibles.

Après avoir traversé l’Amérique du sud du Brésil jusqu’à Ushuaïa puis le Chili et retour Brésil, ils ont pris l‘avion pour rallier le Maroc. Ils ont bien tenté de trouver un cargo pour faire la traversée mais c’est de plus en plus compliqué de voyager de cette manière et puis l’expérience d’un autre cyclo-voyageur embarqué comme coéquipier sur un voilier jusqu’au Cap Vert et qui  vu la police débarquer sur le voilier à peine arrivé et trouver 1 tonne de cocaïne planquée les a refroidis surtout que le pauvre cycliste est en prison depuis 1 an au Cap Vert malgré l’appui du consulat et le témoignage de beaucoup de gens. Alors on les comprend.

Maroc, bateau de Tanger à Barcelone et maintenant la France et ils n’ont pas beaucoup de temps à perdre car on ne leur a donné que 90 jours pour traverser l’espace Schengen et arriver en Croatie (qui en a fait la demande mais qui n’y est pas encore ….ouf pour eux). Putain, je trouve ça raide.

Ils m’ont demandé s’ils pouvaient rester deux nuits, demande à laquelle j’ai répondu oui tout de suite. Ils ont eu le temps de se reposer, de laver des affaires et de préparer la suite de leur voyage. Le lendemain je leur ai proposé d’aller visiter le Pont du Gard (dont ils n’avaient jamais entendu parler) et on en a profité pour se baigner dans la rivière que je n'ai jamais trouvée aussi bonne par la chaleur qui régnait ce jour là. Qué bom !!!!

Leur passage a été aussi marqué par la défaite de leurs pays pendant la Coupe du Monde mais ils n’ont pas eu l’air d’en avoir été trop affectés…

Cette fois ci les Orixas n’ont rien pu faire contre les Saints Feuilliens, Les Saints Orval, les Saint Chimay et la pléiade d’houblonnés de ce pays. Non vraiment rien….on a quand même bu une bonne bière (pas belge) le soir.

Ils sont donc repartis ce matin vers Gap et le reste du monde. Je leur souhaite bonnes routes et bon voyage. Até logo gente….fue legal encontrar vocés….

Flavia et Thiago autour du monde en tandem
Flavia et Thiago autour du monde en tandem
Flavia et Thiago autour du monde en tandem
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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 16:22
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
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Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon

Jour 24 : Le Havre, la ville à Édouard.

Hier soir déjà j’ai fait une grande balade dans la ville pour me rendre compte du décor après un mezzé pas dégueu en face du Volcan de Niemeyer. Classe !! Grandiose. J’adore. Cette église en béton avec sa flèche qui grimpe à 107 mètres, c’est le béton dans toute sa splendeur. Les places ou règne une vie étonnante (pléthore de bars). Je vais jusqu’à la mer. Lumière magnifique sur la plage, reflets dans la tour qui contrôle l’entrée du port, la fameuse sculpture de containers et les grandes avenues larges bordées des immeubles de Perrey, l’architecte de la reconstruction. Si on regarde les détails des colonnes, on s’aperçoit qu’elles sont toutes travaillées avec des motifs floraux ou autres et les façades se succèdent dans une déclinaison de béton travaillé différemment. Beaucoup d’élégance dans ce que l’on pourrait croire massif. Cette ville est une vraie réussite. Enfin ce que j’en vois pour le moment.

Samedi matin, l’église est ouverte et je peux admirer le jeu de lumière des vitraux qui l’entourent et montent jusqu’au sommet de sa flèche. Impressionnant. En cherchant la carte du coin, j’arrive forcément à la plus belle libraire de la ville, La Galerne. Magnifique elle aussi avec un bar, un resto et des canapés pour lire tranquille. Je discute un bon moment avec une des (30) libraires qui y officient et je repars après avoir après avoir appris qu’un festival du polar se trouvait sur la plage. Ah ben ça s’appelle ‘Polar à la plage’ justement.  J’y vais direct et j’y reste une bonne partie de la journée pour des petites mises en scène théâtrale et des lectures (Marc Villard et sax) et la pétition pour les subventions promises et non versée par la mairie (3000 au lieu des 6000) ce qui a un peu réduit les animations (je signe et signe pour des copains : Jean Paul, écrivain de polar aussi et Florence). Je fais encore un grand tour à vélo et je rentre à l’hôtel.

Jour 25 : Le Havre >> La Mailleraie par le pont de Tancarville, le marais Vernier, pont Audemer et la forêt de Bretonne – 90km

C’est vrai, je ne tiens pas mes promesses, j’avais dit que j’arrêterais au Havre mais c’est trop bon de voyager à vélo alors je vais continuer jusqu’à Paris. Il reste un peu plus de 200 bornes. Bagatelle !

Le marché s’anime doucement sous ma fenêtre et je descends pour un thé en terrasse. Ça discute gras entre un groupe de mecs. J’ose pas répéter, les brèves de comptoir ont de l’avenir. Hier, j’ai fais graisser ma chaine chez un vélociste sympa (que des électriques dans sa boutique) qui m’a indiqué le meilleur chemin pour sortir de la ville mais il m’a prévenu, c’est pas jojo. Ciel gris, départ, une piste cyclable pour partir mais qui disparait tout à coup et je me retrouve sur une trois voies heureusement pas longtemps mais c’est quand même le grand n’importe quoi des élus qui se fichent des cyclistes à partir du moment où ils quittent leur ville. Après Barfleur c’st plus sympa mais sans voie dédiée alors qu’il y aurait toute la place pour en faire sur le coté très large. Objectif le pont de Tancarville qui apparait bientôt après avoir longé de belles falaises de craie et de calcaire blanc. Grosse cote pour l’atteindre et je le traverse (gratuit pour les vélos) avec vue imprenable sur la Seine et plus loin encore. J’ai repéré sur la carte un lieu qui me parle bien, petites routes tranquilles : le marais Vernier. Eh bien c’est un petit paradis avec des chaumières décorées de lys sur le faite de leur toit en chaume justement, une réserve naturelle et ancienne courbe abandonnée par la Seine. J’en fais tout le tour. Les normands n’étaient pas seulement les horribles barbares décrits dans les livres. Je franchis une butte et je me retrouve dans la vallée de la Risle. Tour romane et Pont-Audemer et ses canaux et maisons à colombage. Not too bad. Re-butte pour atteindre La Mailleraie par une route longeant la Seine par Aizée et traversée d’un bois. Me voila rendu. Dans le village, un improbable Burger-Pizza propose des bières bios, la Brotonia. Comment résister ????? Gilles, mon hôte de ce soir me rejoint, il habite à 10 mètres, et je lui en offre une. 100 bornes ça vaut bien une bière !!!!!! Non deux !!!!!

Emmanuelle et Gilles sont un couple qui accueille des enfants en difficulté (pour faire simple). Ils en ont cinq en ce moment, deux sœurs noires et trois garçons dont un jeune. La maison est un havre de paix, jardin immense et espace pour tout le monde. Les deux garçons vont se retrouver dans la vie active très bientôt et ils vont devoir les laisser livrés à eux même mais ils ne le sentent pas bien car ils ne sont pas vraiment prêts à être seuls dans la vie. C’est comme ça que ça fonctionne pour l’administration et visiblement ce n’est pas au point. Les deux filles sont encore jeunes et sont tranquilles pour le moment et le petit garçon est vraiment génial (les ‘parents’ aussi d’ailleurs, ça doit y faire).

Sinon coté vélo ils participent tous les deux à des BRM (brevet de randonneurs mondiaux - http://superandonneur.fr/) où il suffit d’enchainer 200 puis 400 puis 600 puis 1200 km d’affilée. Tu rigoles ??? Eh bé non et ils l’ont fait lors du dernier Paris/Brest AR avec 6000 autres cyclistes. La vache, ça calme comme truc et Emmanuelle me raconte ses expériences à la limite du raisonnable mais dont on ressort transformé. Je ne sais pas si je suis prêt pour un truc du genre. Adios les fortiches !!!!

Jour 26 : La Mailleraie >> Le Vaudreuil par l’abbaye de Jumièges, Duclair, Sahurs, Rouen et trois bacs – 100km

Derniers jours. Comme les autres matins, c’est gris au départ mais j’espère le soleil comme tous les jours. La maison s’anime tôt, les enfants partent à l’école et Gilles accompagne les grands pour leur premier essai. Il revient et me donnes les derniers conseils pour le parcours à venir. Départ 10h00. Infimes gouttes. Abbaye de Jumièges après un premier bac. Ça ressemble à un voyage exotique. L’abbaye offre un spectacle assez impressionnant surtout quand on sait qu’elle date du 11° même si en assez mauvais état. Il ne reste que des murs mais ils en disent long. J’en fais le tour. De bacs en bacs j’avance doucement le long du fleuve. Piknik le long de la voie verte et presque dans le jardin du petit château du fond. Pas de murs ni de haies pour les protéger de la vue. Sympa les aristos !

Rouen est à 15km, tout roule…plein de belles choses à voir : Cathédrale, Grosse Horloge, Palais de Justice, église, Place du bucher de Jeanne (la pôvre), maisons à colombages, maison de Corneille. Y‘a de quoi faire et je reste un bon moment dans la ville transformée en décor. Grand et chaud soleil. Je le sentais bien. Je reprends la route vers l’étape de ce soir : Le Vaudreuil. Sur la route, je vais zieuter la grosse écluse de Poses qui marque la frontière à ne pas dépasser pour les gros bateaux. De toute façon ils ne peuvent pas. Lacs et campagne me mènent au village des mes hôtes. Ça vaut bien une bonne bière au café (Affligem, je baisse, je baisse). On m’aide pour trouver le chemin car les rues ne portent pas de nom… Anaïs et Matthieu m’accueillent et j’arrive avec une bonne bouteille on va se régaler.

Des jeunes aussi cyclistes qui s’apprêtent à partir 3 semaines en Irlande. Encore un bon repas végé préparé pour moi (ils se font des petites saucisses en plus). On parle de voyages et de plein de choses avant d’aller se coucher.

Jour 27 – Le Vaudreuil >> Vaucresson via Les Andelys, Château Gaillard, Vernon, Giverny, Mantes la Jolie, St Nom la Bretèche et Versailles -125km - (ben voila ça fait 1635km)

J’ai pas mal de bornes à faire alors je ne traine pas après le petit dej’ et je ne vais pas faire trop de détour mais tout de même des choses à voir pour ce dernier jour de vélo. Je longe la Seine le long de belles falaises que je me rappelle avoir grimpé dans des temps anciens. Château Gaillard, Giverny et la foule de touristes chinois bien sur et le café à 2.40€ je passe en me faufilant. Une dernière cote ??? Allez, je prends la D100 à la suite d’un cycliste, ça sent bon et je fais bien, tout en hauteur par le super beau petit village de Chérence tout fleuri. Un atelier de céramique m’interpelle. Je m’arrête et reste un moment à parler avec la femme (très belle Nadja la Ganza). Du raku assez beau mais pas tout, je trouve les bols un peu lourds mais de belles coupes à multiples cuissons.

Mantes la Jolie et l’office du tourisme introuvable mais un gars de la biocoop qui me donne les dernières indications pour finir. Ça va au début, c’est encore la campagne jusqu’au plateau de Versailles mais plutôt bourrin sur la fin avec des pistes cyclables qui longent des 4 voies (encore). Versailles, le château, les touristes, les rues de ma vie passée. Ça fait bizarre de se retrouver là si longtemps après……dernière petite montée pour arriver chez mes amis Cath et Thierry et voila. FIN DEL VIAJE………………Putaing !!!!!!

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 10:43
Voyage à vélo 2018 partfour - De Boulogne /Mer au Havre
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Jour 21 : Boulogne >> Berck plage par la vallée de la Course, Montreuil, Etaples, Le Touquet, Stella et Merlimont plages – 95km

Temps gris ce matin, ça change tout le temps. Je repars par le même chemin fait hier avec Véro mais pour continuer

vers Desvres (cité de la céramique, beaux panneaux en grès dans la ville et Maison de l’artisanat d’art avec quelques belles choses) et la vallée de la Course par une méchante cote pour y accéder, après c’est plus tranquille. Montreuil très belle ville fortifiée (picnic) et le Touquet-Paris-Plage, ville de très riches, très très…..golfs et immenses maisons vides. On pourrait y loger quelques migrants.

Stella et Merlimont offrent un décor plutôt moche (désuet me dit Cap par texto) et j’arrive à Berck quand même plus vivante. J’ai le temps avant l’arrivée de mon hôte alors j’en fais tout le tour jusqu’à l’embouchure de la baie d’Authie où des phoques bien grassouillets se la coulent douce sur le sable à moins de 100m. Ça attire la foule. Gilles m’accueille avec un super repas végé et toutes les indications pour le trajet de demain. Sportif aussi mais avec option natation en plus du vélo.

 

Jour 21 : Berck >> Le Tréport-Eu par la cote mais surtout la baie de Somme – 80km

J’ai de la chance, Gilles ne me vire pas à 6h30 car il travaille chez lui aujourd’hui. Il me dit que d’autres cyclistes n’ont pas eu cette veine. Départ 9h00 vers Fort-Mahon Plage pour voir la baie d’Authie de l’autre coté mais c’était mieux à Berck. Quend Plage et encore quelques golfs. Domaine de Marquenterre, 10 balles pour voir des canards, je passe mon tour. Arrêt prolongé au Crotoy et la vue immense sur la baie de Somme. J’arrive à marée haute et le temps du repas elle sera descendue très loin. Magique !!!

Je tombe par hasard sur la gare du train à vapeur qui va jusqu’à St Valery….bol !!!! J’embarque (10 balles bien mieux utilisés que pour des canards). Les  manœuvres  de  la  loco  passionnent  tous  les   passionnés  (comme moi)  et nous   partons dans  un  nuage  de  vapeur  et  à  grands  coups  de  sifflets.  Une  heure  de  voyage  à  travers  le temps et la campagne. Manque plus que les indiens pour nous attaquer dans la plaine. https://www.youtube.com/watch?v=qcF7Twr_oKk. Dans l’église de magnifiques ex-voto en maquettes de bateaux.

St Valery, Le Hourdel, derniers regards sur la baie. Je ne m’en lasse pas. Cayeux et détour par l’intérieur pour éviter les descentes, Mers les Bains et enfin le Tréport ou plutôt Eu et l’AJ pour ce soir. Désuète mais j’ai une piaule avec sdb pour moi seul. Je n’ai pas envie de descendre jusqu’au Tréport pour diner (10 bornes AR) alors je fais un tour dans Eu et par hasard, je rencontre une librairie ouverte à c’t’heure (19h30) et des gens attablés à boire des breuvages qui ressemblent étrangement à des bières, je demande si je peux m’immiscer et accord donné je m’installe et fais de même. Le libraire propose des livres, des jouets, des cartes Plonk et Replonk (ça me rappelle quelque chose) et donc un choix de bières très personnel à tel point que je n’en connais aucune. C’et une blague ???? Sous ses indications je commence par une Le Fort triple 8.8° (Brasserie Omer Vander Ghinste). Une tuerie !!!! Il me fait gouter ensuite (dans son verre) une George IV vieillie en fût de whisky mais je me rabats sur une Vicaris triple 8.5° (Brasserie Dilewyns) du même acabit….Vache, j’ai failli mourir sans connaitre ces bières !!!!

On échange sur les livres et la politique locale (certains d’entres eux dont le libraire sont élus) et après toutes ces vitamines parfaites pour reconstituer les sels minéraux (belle excuse), j’ai besoin d’un truc à manger et ils me conseillent la pizzeria d’à coté qui semble parfaite  « Tu viens de notre part ». Quand je sors de table ils sont toujours entre eux à discuter…..sacrée ambiance ! Dodo.

 

Jour 22 : Eu- le Tréport >> Sassetot le Mauconduit via la cote, l’intérieur, Dieppe, Varengeville, Veules-les-Roses, St Valery en Caux, Veulettes, Petites et Grandes Dalles et enfin Sassetot -100km

Ça crachine ce matin. Deux cyclistes belges me montrent le tracé de la Véloroute du Lin et je la reporte sur ma carte. Ils viennent de Caen et en ont un peu raz le bol du vent de face. Je sais, j’en ai profité dans l’autre sens mais ça va changer à partir d’aujourd’hui pour moi. Je fais le tour de la ville et je découvre qu’il y a un funiculaire qui monte les gens gratos. Trop fort le Tréport !!!! Du coup me voila vite en haut, c’est toujours ça de pris. Option intérieur pour éviter les Veuleuses (vallées qui vont à la mer) et ainsi les montées et descentes successives. Tiens, une centrale nucléaire (Penly). Je passe avant de trépasser. Dieppe et sa magnifique cathédrale où les ex-voto rappellent les courageux qui sont partis peupler la Canada et une figuration sculptée de 1530 en l’honneur des premiers navigateurs dieppois et des plaques de marbre les exploits de chevaliers morts à Azincourt et Poitiers. Ça nous rajeunit pas.  Je me goure en sortant de la ville, grosse cote et trafic. Je récupère une petite route vers Varengeville. Crotte, je rate la chapelle et les vitraux de Braque. Pas trouvé. Incursion intérieure puis Veules les Roses et St Valéry.

Tout cela est vraiment charmant. Tiens, une centrale nucléaire (Paluel) le temps se gâte et le crachin arrive. Encore les influences néfastes de l’atome. Velettes, ça caille un peu et je m’offre un thé l’hôtel les Frégates. Belle adresse courtoise. Derniers km sous le soleil (ça change tout le temps) pour Sassetot (le château de Sissi), une bouteille de Morgon pour ce soir à la supérette du coin et me voilà rendu. Oufti, belle journée !!!! La famille m’accueille : Corinne, Olivier et les deux garçons Yanis et Enzo et le chat Nougat (y’a aussi de perruches mais en cage). Pour dormir j’ai droit à une petite cabane en bois dans le jardin près du potager en permaculture. Belle compagnie et repas végé avec les salades du jardin et des légumes à gogo. Top !! Olivier me raconte leurs aventures à vélo entre Sassetot et La Rochelle, 900 bornes avec remorque. Le garage contient au moins 15 vélos, à 4 chacun suivant la discipline, ça fait le compte. Le Morgon ne tient pas ses promesses (pas bio mais y’avait que ça en boutique). On va tous dormir tôt (chacun de son coté bien sur).

 

Jour 23 : Sassetot >> Le Havre via Fécamp, Etretat et la campagne – 70km (ça fait 1320 jusque là)

Grand beau au réveil mais toujours vent de face. Étape à Fécamp et son joli port de pêche et pause déjeuner à Etretat. Là, faut que je vous raconte. Alors que je dégustais pénard une tartine au maroilles (bio la tartine) sur un banc en face de la plage, v’la t’y pas que je sens un courant d’air et un goéland me la pique alors que je l’ai presque dans la bouche. Je sens encore son frôlement dans le coin de mon nez. Et qu’il se dépêche de l’engloutir quitte à s’étrangler. Ah, j’aurais bien aimé qu’il clamse sur place l’enfoiré !

Gaffe à la suivante et je garde mon opinel bien ouvert au cas où. D’autres personnes me disent qu’elles ont eu droit à la même déconvenue. Je ne suis pas le seul à m’être fait piller. Pour le dessert je redouble de prudence. Sinon, cette petite ville est toujours aussi belle avec cette vue sur la falaise même si envahie de touristes chinois (dingue, jusque là qu’ils viennent). 30 bornes pour finir à travers la campagne et j’arrive au Havre à 16h00. Repos pour deux jours.

 

Jour 24 : Le Havre, la ville à Édouard.

Hier soir déjà j’ai fait une grande balade dans la ville pour me rendre compte du décor après un mezzé pas dégueu en face du Volcan de Niemeyer. Classe !! Grandiose. J’adore. Cette église en béton avec sa flèche qui grimpe à 107 mètres, c’est le béton dans toute sa splendeur. Les places ou règne une vie étonnante (pléthore de bars). Je vais jusqu’à la mer. Lumière magnifique sur la plage, reflets dans la tour qui contrôle l’entrée du port, la fameuse sculpture de containers et les grandes avenues larges bordées des immeubles de Perrey, l’architecte de la reconstruction. Si on regarde les détails des colonnes, on s’aperçoit qu’elles sont toutes travaillées avec des motifs floraux ou autres et les façades se succèdent dans une déclinaison de béton travaillé différemment. Beaucoup d’élégance dans ce que l’on pourrait croire massif. Cette ville est une vraie réussite. Enfin ce que j’en vois pour le moment.

Samedi matin, l’église est ouverte et je peux admirer le jeu de lumière des vitraux qui l’entourent et montent jusqu’au sommet de sa flèche. Impressionnant. En cherchant la carte du coin, j’arrive forcément à la plus belle libraire de la ville, La Galerne. Magnifique elle aussi avec un bar, un resto et des canapés pour lire tranquille. Je discute un bon moment avec une des (30) libraires qui y officient et je repars après avoir après avoir appris qu’un festival du polar se trouvait sur la plage. Ah ben ça s’appelle ‘Polar à la plage’ justement.  J’y vais direct et j’y reste une bonne partie de la journée pour des petites mises en scène théâtrale et des lectures (Marc Villard et sax) et la pétition pour les subventions promises et non versée par la mairie (3000 au lieu des 6000) ce qui a un peu réduit les animations (je signe et signe pour des copains : Jean Paul, écrivain de polar aussi et Florence). Je fais encore un grand tour à vélo et je rentre à l’hôtel.

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 08:52
Voyage à vélo 2018 part tri - La cote entre Dunkerque et Boulogne sur mer l'Auberge des Migrants à Calais
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Voyage à vélo 2018 part tri - La cote entre Dunkerque et Boulogne sur mer l'Auberge des Migrants à Calais
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Part tri - Retour en France - Jour 17 : Dunkerque >> Calais par la cote avec variantes – 75km

Petit déj nul, industriel pain et le reste mais la chambre était sympa avec une douche où on peut rentrer à plusieurs mais j’étais seul. J’ai du temps alors je fais un détour par Bergues. On m’a parlé de ses fortifications mais surtout connu car on y a tourné ‘Bienvenu chez les chtis‘ mais je ne le savais pas car pas vu ce truc. Petit café sur la place. Puis je continue vers Bourbourg et une installation dans l’église intitulée ‘Le chœur de lumière’ par Anthony Caro. Assistant de Henry Moore, il décide lors d’une visite de l’église en 1999 de réaliser une œuvre composée de 15 sculptures en acier et céramique qui reprendra les thèmes de la création.  Ce sera fait en 2008. Ça vaut le détour.

Une halte au 4G (le Grand Garage Guzzi du Guindal) pour rendre visite à des amis de mon pote JP de St Siffret. Chouette moment parmi une belle collec de Guzz ! Je continue le long de l’Aa (un des plus petits fleuves de France, bien connu des cruciverbistes) jusqu’à Gravelines, son fort Vauban et ses six réacteurs alignés sur la plage. Plus que 10km pour arriver à Calais. Je passe au dessus de l’autoroute protégée par des hauts murs surmontés de barbelés puis le long de l’ancienne jungle où des hommes ont l’air d’attendre quelque chose. Ce soir je dors chez des gens qui s’investissent auprès des migrants, Yvonne (anglaise) et son mari Daniel (ancien guitariste rock en Angleterre, maintenant prof d’anglais). Un couple épatant à l’histoire toute aussi épatante (ils se sont rencontrés dans un pub).

Une jeune anglaise très belle (Abi), ici pour un master sur le sujet, nous a préparés un magnifique repas végétarien.

Je participe avec une bonne bouteille de par mon coin (St Mamert du Gard). Encore une très belle soirée.

 

Jour 18 – Calais >> Framzelle par les Caps Blanc-Nez et Gris-Nez – 30km

Ce matin, avec Yvonne et Abi, nous partons à L’Auberge des Migrants pour du bénévolat. Traversée de la ville à vélo jusqu’à une grande zone industrielle. Un grand hangar, une grille avec code, nous pénétrons dans un lieu où il se passe des choses inhabituelles : des personnes viennent en aide à ceux qui arrivent de loin.

Un petit tour pour la visite : le hangar est avant tout un immense lieu de stockage de vêtements, de tentes, de couvertures et de nourriture et il en faut car ce sont plus de 1100 personnes qu’il faut aider. Elles ne viennent plus à l’Auberge car si elles abandonnent leurs biens, les flics en profitent pour tout faire disparaitre ou les rendre inutilisables (tente lacérées et chaussures volées) alors on leur apporte les repas sur place. Il y a aussi une caravane ‘Presse et médias’ une autre pour s’inscrire (si vous comptez rester plusieurs jours, semaines ou mois). Je m’inscris avec Yvonne à ‘La cuisine’ comme une vingtaine d’autres et c’est bien ce qu’il faut pour préparer un repas pour 1100 personnes. Avant de se mettre au boulot, rapide échauffement collectif dehors sous forme de Yoga énergique et assouplissements. Ça met une ambiance terrible. Nous serons à la préparation des légumes ; poivrons, épinards, oignons, tomates et pommes dans une ambiance indescriptible avec une sono qui passe de la musique tonitruante. Ça chante, ca danse en épluchant, lavant la vaisselle et préparer les sauces. Chef aux fourneaux (il parait ‘étoilé’) avec ses aides…..trois heures pour tout terminer. Je fais ma petite enquête auprès de la responsable ‘kitchen’. 1,50€ par personne >> 1000 personnes, on calcule vite : 1500€ par jour pour les repas. Si le pain (de la veille) est donné par les boulangeries et les supermarchés, toute la nourriture fraîche est achetée au marché de gros. La majorité des dons viennent d’Angleterre où ses citoyens se sentent vraiment concernés du fait que leur gouvernement refuse l’accès à tous ces migrants. Alors ils donnent et beaucoup et j’ai pu voir un ballet incessant de grosses voitures (de luxe parfois) venir déposer leur cargaison après avoir fait une rapide traversée en ferry depuis Douvres.

L’Auberge, qui va fêter ses 10 ans, accueille 60 bénévoles venus du monde entier et jeunes pour la plupart et compte à peu près 40 permanents. Un moment, le préfet (gentil monsieur) a voulu la faire fermer parce que le cuisine ‘n’était pas aux normes’. Qu’à cela ne tienne, les anglais l’ont transformée en laboratoire des plus modernes. Beau pied de nez. Repas partagé (végétarien délicieux de la veille), mangé assis dans la cour où c’est le moment de donner son avis ou de prendre connaissance des consignes pour la distribution des repas et des attitudes à respecter envers les migrants (tenues adaptées) et les forces de police qui n’hésitent pas à contrôler quand ça leur chante. Je pars ensuite. Incroyable moment partagé ! À refaire !

Retour en ville où je retrouve Daniel qui me parle un peu de sa vie d’artiste. Il sort de son étui une Stratocaster de 1964 et me joue un petit Neil Young sur une Martin qu’il vient d’acheter (une de ses 30 guitares). Sympa pour se dire au revoir. Pas beaucoup de km à faire aujourd’hui ; d’abord il est déjà tard et je m’arrête chez la sœur de Jeanne à Framzelle, sous le cap Gris-Nez. Pas mal comme adresse. On ne se connait pas mais c’est un peu comme ça tous les soirs chez les WS. Mais d’abord le Cap Blanc-Nez et ses 134m de hauteur où j’apprends que durant la guerre de 14/18, il y avait un filet de 25 km qui ralliait la France à l’Angleterre empêchant ainsi aux U-Boot de passer. Ils devaient faire le tour par l’Écosse sauvant ainsi un nombre incalculable de vies. Seul 73 bateaux on été coulés sur les milliers qui faisaient la navette entre les deux pays…..Un d’eux s’est échoué à Wissant (on dit Ouissant.) On m’avait dit : » Le Boulonnais, c’est vallonné ». Je confirme mai ça reste raisonnable par des belles cotes et des belles descentes que je prends à donf ! Il fait grisouille et la vue n’est pas trop dégagée mais pas de pluie alors ça va et le paysage est très beau. Wissant (on dit Ouissant !!!) petite station balnéaire à la mode, les Lillois en ont fait leur lieu de vacances et c’est pas donné (presque 6 balles la bière. « Oui mais on est à Wissant Monsieur ». Oui et alors, c’est quand même pas les Champs Élysées non ????) mais elle est bonne l’Anosteké. Arrivée chez France et J.Pierre dans l’après midi. On voit que ce n’est pas dans leur habitude de recevoir des ‘étrangers’, ils ont du mal à savoir où je dors et je dois demander de prendre une douche mais durant le repas, à l’aide de la bouteille de Fitou (bio) que j’ai apportée et aidée de celle (Corbières bio itou) que J.Pierre va ouvrir ensuite, les langues vont se délier et ça va devenir très sympa. Je descends un moment regarder les vieilles bécanes qui viennent de se gare sur la place : des anglaises en majorité (BSA ou Belle Saloperie Anglaise en français) une Laverda et un vieux flat pourri. Ce sont des flamands.

Avant d’aller dormir, je monte vers le phare mais on ne peut pas l’approcher c’est un centre du CROSS. Belle ambiance avec ce faisceau qui vient balayer le village toutes les 4 secondes.

ICI TOUT S’APPELLE LES DEUX CAPS !!!!!

 

Jour 19 – Framzelle >> Boulogne toujours par la cote – 50km (ça fait 905km déjà)

Après le ptidéj, je pars faire un tour à pied avec France à travers le petit village et jusqu’à la plage de galets et tout autour du Cap. Il ne fait pas très beau mais le vent est toujours NE. J’ai vraiment du pot, c’est pas courant dans la région. Et puis alors que je fredonne un air de Bashung, France m’apprend qu’il s’est marié avec Chloé Mons dans le village d’à coté, à Audinghen. Non, je le crois pas !!!!! Et elle me montre la photo de la cérémonie dans le livre consacré à l’histoire du village. Mais c’est dingue ce truc ! Alors forcément j’y passe en partant. Émotion. Mais Bashung n'est pas le seul chanteur connu à être passé par cette petite ville. Un certain Raoul de Godewarsvelde qui habitait sous le Cap est devenu célèbre grâce à une chanson : Quand la mer monte (https://www.youtube.com/watch?v=vchUUT0NYQ8). Petite journée encore jusqu’à Boulogne mais vers 13h00 le soleil arrive. De la Balle !!! J’ai rdv avec mes hôtes vers 18h00, alors je flâne et je visite tous les petits villages du coin : Audresselle, Ambleuteuse et Wimereux (on dit comment ???) où je picnic sur la plage et où j’achète une bouteille de bière locale (me souviens plus du nom) pour ce soir. J’arrive à Boulogne par une grande descente. Je suis sur que je vais devoir la remonter (bingo, mes hôtes habitent tout en haut) et en attendant je me mêle à la foule qui profite de ce beau soleil du dimanche. La vie est belle !!!! Je remonte, mes hôtes m’attendent au pas de la porte. Ça va être une très belle rencontre.

Véronique et Didier son inscrits sur WS (Warmshowers donc) un peu grâce à leurs deux fils qui parcourent le monde à pied et à vélo et bien sur, profitant (comme moi) allégrement de cette merveilleuse association, ils ont demandé à leurs parents de s’y inscrire et d’accueillir les cyclistes en voyage et c’est pourquoi je suis chez eux (les seuls à avoir répondu rapidement à ma demande il y a quelques jours d’ailleurs). Chambre et douche et me voila prêt à partager une bonne bière …..Et nous nous trouvons plein de points communs, pas difficile en regardant ce qu’il y a dans la bibliothèque et la discothèque ; rock and roll à foison à la découverte des groupes locaux et d’autres en dehors des grosses pointures connues, BD et tout ce qu’il faut pour une bonne éducation. Du coup, les conversations vont fuser dans tous les sens et plus on parle plus on s’apprécie à tel point qu’à ma demande ils acceptent tout de suite de m’héberger un jour de plus. Cool !!!

Magnifique soirée donc.

 

Jour 20 – 70km autour de Boulogne

Véro ne travaille pas et se propos de me faire découvrir les beaux coins de la région à vélo bien sur sous un beau soleil par des petits chemins de forêts, des dunes qui me rappellent étrangement la cote Atlantique, des châteaux dans une région vraiment magnifique et encore inconnue pour moi. La Capelle lès Boulogne > Hesdin l’abbé > Hardelot, petit café au bord de la plage > Equihen  (où Dumont à tourné une partie de P'ti Quinquin, on comprend mieux..), Outreau (ça me rappelle vaguement quelque chose de pas terrible), Le Portel et retour Boulogne avec frites à la Boulonnaise et retour à la maison pour d’autres bières et soirée géniale à l’apprentissage du dialecte local :

Du brun min cousin

Chacun sin pin chacun s’nhérin

Arguette eum n’œil

Armente al maison (ou à tin caillon)

R’mont eut maron

Va quer eul caillel

In’na grinmin

 

Qu’est-ce qu’on a bien rigolé !!!!

accueil des migrants versus europe

accueil des migrants versus europe

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 13:53

Jour 8 : Hastière en boucle – 50km

L’orage a grondé dans la nuit mais au matin tout est calme et nous décidons de faire une virée dans la région. Ravel depuis Hermeton puis enchainement de petits villages jusqu’à Treignes pour se restaurer avant la pluie. Elle nous épargnera jusqu’à Chooz (again) mais là c’est le déluge qui s’abat sur nous certainement du aux influences néfastes des ondes nucléaires et jusqu’à la maison. Trempés comme sortis d’une lessiveuse. Heureusement les boissons de Thierry nous remontent bien le moral (Orval de 3 ans et un Ultra violet from behind ze fagots).

Jour 9 : Hastière >> Enine via Dinant et Namur – 76km – voie verte

Beau temps de retour. Nous partons vers 11h00 le temps de ranger et fermer la maison. Thierry m’accompagne (à sa manière) pour ce trajet. La vallée de la Meuse offre des paysages vraiment bucoliques : maisons, châteaux, parcs, forêts, étangs recouverts de nénuphars en fleurs et toujours les familles de Bernaches qui se prélassent au bord de l’eau (mais qui chient aussi partout). Première étape, Dinant et l’inventeur génial du saxo Mister Adolphe Sax. La ville est parée d’instruments peints aux drapeaux de différents pays. La ville a mis longtemps à accepter de représenter l’Allemagne. Le souvenir du massacre de 1914 est encore gravé dans les mémoires mais alors que je veux visiter la ville Thierry refuse et disparait. Je dégotte un Picoleur extra dans une fromagerie. Bon pour le piknik et retrouve Thierry un bon moment après à la recherche d’une terrasse pour se restaurer. Ce sera à Profondeville sur un banc au bord de la Meuse. Un petit marché agrémente le repas d’olives. Nous continuons vers Namur où il doit prendre un train pour regagner Bruxelles mais il me largue de nouveau alors que j’achète des fraises à Wépion (capitale de la fraise Belge). Je recevrai un message m’annonçant qu’il est déjà dans le train. Je ne sais pas si je ferais de lui un compagnon idéal de voyage. Trop tendance à disparaitre ce garçon….

Je devais faire étape à Namur mais il est bien trop tôt pour s’arrêter alors je visite un peu la ville et je continue jusqu’à Enine où je dois retrouver un autre Thierry, ancien collègue de boulot des mes années belges, chez ses parents et par une voie verte tout le long. Cool…..arrivée vers 17h00, douche et soirée tranquille à reparler des bons moments passés ensemble au boulot et de sa vie avec des parents ravis de voir leur fils enfin à la maison comme avant…..Son père est un grand cycliste qui fait des classiques comme Liège/Bastogne/Liège ou Milan San Remo entre autres. Sa mère fait l’assistance. Ils sont marrants tous les deux.

Jour 10 : Enine >> Bruxelles via un peu de voie verte, Jodoigne, Wavre, Overijse, Jesus Eik (ça y est je suis bien en Flandres) des routes et pas mal de trafic – 55km (492km déjà)

J’ai le temps et je le prends pour trainer et saluer tout le monde. Encore une fois, grosse pluie durant la nuit et le matin on voit du bleu. Je suis vraiment verni. Voie verte pour commencer puis des pistes cyclables pas toutes fraiches le long de grandes routes pour continuer. Biocoop (style) à Wavre pour quelques courses. Tout à coup, tout est écrit n flamand, ça y est j’ai passé la frontière linguistique. La piste longe une autoroute et je m’échappe par la forêt de Soignes pour rejoindre l’avenue de Tervuren puis une belle piste cyclable jusque chez mes amis Jeanne et Philippe. Bruxelles…..grande étape de 4 jours pour retrouver les amis et cette ville que j’affectionne pour y avoir vécu 5 années. PAUSE !!!!

Jours 11/12/13/14 – Bruxelles et ses surprises

Comme une soirée au théâtre, La Callas oubliée de Dario Fo mise en scène de Toni Cecchinato et diner en compagnie de Geluck, Toni est mes amis….pas mal comme entrée. Un concert de musique malienne à l’Horloge du sud, un resto chaussée de Wavre dont Jeanne et Philippe sont amis du proprio.

Une bonne partie de la journée de dimanche à visiter Kanal Brut, le prochain musé d’art contemporain installé dans les anciennes usines Citroën avec des œuvres prêtées par Beaubourg en attendant…..génial de se promener dans les allées qui ont vu passer DS et autres merveilles. Nous foulons les rampes, les ateliers de mécanique, de peinture, les vestiaires et lavabos des ouvriers avec encore des noms inscrits sur les portes (qui grincent, une installation) les bureaux et parmi tout ça, des œuvres de Calder, César,  Picasso ou John Chamberlain (The Bride, une merveille en pare chocs) des vidéos (Ariane Loze qui propose ‘Archipel de moi’, une fiction où elle incarne une série de personnages en situation) ou encore un studio de cinéma imaginé par Mickael Gondry où une équipe vous aide à réaliser un film de 4/5mn en 4 heures….incroyable…

Une petite balade à vélo de 30km pour retrouver les anciens potes de mon club de rando de l’époque. La surprise de me voir arriver sans prévenir…..

Une promenade dans la ville à fouiller dans les bacs des boutiques de livres d’occasion des fois que…..

C’est tout ça Bruxelles et c’est toujours nouveau.

Quatre pareille à vous peindu à mes couilles ed danse co elle twist am neis – Philippe….super mek. !

Jour 15 : Bruxelles >> Gent par le bazar habituel des sorties de grandes villes. Quelques pistes cyclables et Dendermonde – 80km

Philippe m’accompagne, ancien coureur cycliste et maintenant alpiniste de haut niveau malgré ses plus de septante ans. Donc le bazar pour s’extraire, une quatre voies, des petites routes, une piste cyclable le long de la nationale et Dendermonde pour une pause café sur la belle grand place circulaire. La bière se sera pour plus tard.

Ouf, de Dendermonde à Gand c’est une belle voie verte le long du canal. Calme et sérénité. Nous y arrivons vers 17h00. Je me régale d’une grandiose Gentse Triple et Philippe prend le train pour rentrer. Salut Monsieur !!!

Comme j’ai le temps avant de retrouver mes hôtes de ce soir je reprends la même…c’est pour la soif et les sels minéraux…bien sur….je profite de cette ville magnifique et de ses milliers de vélos qui circulent, des points de vue à tous les coins de rues avant de retrouver Alex et Lisy et leur fils Inty de 3 ans (WS). Des jeunes cyclistes WS bien sur.

La maison est en chantier alors pas de douche mais pas grave, le temps frais ne m’a pas fait trop transpirer. On attendra demain. Elle travaille pour une ONG qui s’occupe de problèmes d’eau en Afrique et Haïti. Lui de faire respecter les règles en agriculture. Deux jeunes passionnants et bien engagés. Le garçon me fait penser à un Mowgli dans une maison de ville avec un trapèze installé dans le salon.

Jour 16 : Gent >> Oostende via Brugge – voie verte le long des canaux – 80km avec les plantades

Grand beau après une bonne nuit. Lisy me donne le topo du trajet (avec le système de nœuds vélo qui parcoure la Belgique) mais le WS de ce soir n’est pas libre alors ce sera hôtel (le premier). Sur le chemin, Brugge et ses milliers de touristes. Je me faufile parmi les hordes mais les pavés sont pénibles mais c’est quand beau même si la ville ressemble à un immense musée à ciel ouvert. Je continue par les canaux mais à un croisement je me trompe de canal et je fais presque marche arrière. Crotte. Demi-tour et +10km. Ah d’accord, je vois l’embranchement que j’ai raté. Faut grimper sur un pont pour changer de rive. Cyclistes, cyclistes, cyclistes, des jeunes, des vieux, des plus vieux,  des plus jeunes, tout le monde à vélo et il faut voir une sortie d’école pour le croire. Des couples, des groupes (50 ???) des belles, des rebelles, des familles, ça circule sans cesse sur ces voies cyclables et en toute sécurité. Bravo !!! Des énormes péniches (2000T) naviguent à la queue leu-leu sur cet immense réseau dans le même sens que moi, je les double à l’aise. Après la zone portuaire, j’arrive à Ostende et je trouve un hôtel à 60 balles pour la nuit. Pas trouvé moins cher et l’AJ est fermée. Triple Brugge pas terrible, Rodenbach grand cru pour terminer (pas mal, vieillie en fut de chêne). Diner pizza et balade en bord de mer pour terminer la soirée. Je passe devant le fameux casino Kursaal qui a vu tant de célébrités y chanter. Un splendide cotre rentre au port. Beau spectacle toutes voiles dehors.

https://www.youtube.com/watch?v=VtE_Wg2MILw

Jour 17 : Oostende>>Dunkerque par le bord de mer – 68km

Léger crachin du matin. Yoga sur la terrasse et super petit dej d’hôtel et en route pour Dunkerque. La piste cyclable longe pratiquement toute la cote sauf dans les passages (rares) de dunes et de littoral préservé sinon ce n’est qu’une succession de villes qui se ressemblent avec des barres d’immeubles (souvent très laids) qui font face à la mer, les boutiques identiques qui proposent toutes le même assortiment de cochonneries chinoises et les restaurants au forfait moules frites à 28 boules. La Belgique profite de ses 68km de cote et moi aussi car j’ai le vent dans le dos et la vie est belle même sur la cote belge. Parfois les cabines de plages se prêtent aux décors artistiques, des sculptures égayent le parcours (Expo Beaufort – le Caterpillar de Wim Delvoye) ou une vieille maison résiste à la pression immobilière. Nieuwpoort et les bateaux. J’arrive à La Panne et c’est la frontière et tout à coup, plus de piste cyclable comme si les cyclistes disparaissaient en même temps que cette ligne imaginaire. Plus encore ; les villages reprennent ce caractère désolé de l’abandon, vitrines vides, maisons à vendre et carcasses de voitures. Triste. Bray dunes, Zuidcoote (pour un weekend) et enfin Dunkerque. Je n’ai pas de WS pour ce soir malgré les nombreuses demandes faites mais il y a un bateau qui accueille les cyclistes et je vais me démerder pour savoir où il est. Ça me prend du temps de passer par toutes les capitaineries et les Yachts Club mais un gars sympa me laisse son ordi pour regarder et m’indique le chemin. Enfin je le trouve : il s’appelle Fizz et se trouve devant moi mais point de marins à bord. Il est un peu tôt et je file boire une bonne bière (heu…deux..) sur le port (Lupulus triple bio…une bombe) et je reviens vers 18h30 mais un de leur pote me dit, après leur avoir téléphoné, qu’ils ne seront pas là ce soir alors qu’ils sont marqués comme disponibles. Je vais les pourrir sur le site de WS (ils se sont retirés de l’asso après mon passage…tant mieux). Je me replis sur l’ancienne AJ transformée en hôtel à 45 balles la nuit avec petit dej (naze, tout industriel). Faut bien dormir quelque part. Dunkerque ne m’aura pas laissé un souvenir impérissable. La ville a été salement bombardée et laisse une impression de vide sans véritable centre, immeubles de briques mais heureusement les différents ports et leurs manœuvres de pont levis l’animent bien. Je dine dans un resto branchouille avec musique que personne ne regarde et je demande même de changer de table alors qu’une mère et sa fille passent leur temps à parler fort dans leur portable via une merde du type Ouattsap. Heureusement il y a la Triple Karmeliet pour me réconcilier avec cette engeance. L’ambiance nocturne des quais offre un spectacle bien coloré. Dodo.

Voyage à vélo 2018 part too - La Belgique: Bruxelles, Gent, Brugge, Oostende et la cote jusqu'à la frontière française
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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 06:51
Voyage à vélo 2018 - Autour de la bière depuis la France en passant par la Belgique
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Le Musée Européen de la bière à Stenay (Meuse)

ULTRA VIOLET,  100% jeunes syrah sur les arènes granitiques de Rodès (bio)

 La carte des bières dans un troquet de Dendermonde (Flandres). Ça donne le tournis

La Gentse Triple de Gand

La Rodenbach grand cru à Ostende (vieillie en fut de chêne, assemblage de 1/3 de bière jeune et 2/3 de bière vieillie en fût deux ans)

La Lupulus triple bio (petit loup humble) bue (2) à Dunkerque pour passer un bon temps. Paraitrait qu'elle serait brassée par les anciens de Chouffe depuis qu'ils se sont fait piquer leur bière par Duvel. A confirmer

l'Anosteké et la St Glinglin de Boulogne

Thiriez Triple de la brasserie Thiriez en Flandres (bio)

Le Fort triple (Brasserie Omer Vander Ghinste) et La Vicaris triple (Brasserie Dilewyns) de la libraire Encre Marine à EU

Un bar au Havre : 20 bières au fût et 250 bouteilles...j'ai pas tout gouté mais Triple Karmeliet tout de même

Les Brotonia de La Malleraye (bio)

La Choulette et la Trois Chariots, bières du chnord bues à Vaucresson

et je vous dis pas tout......juste un aperçu....à tchao

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