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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 18:15
en grande discussion avec un médecin marocain qui travaille dans une région rurale
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en grande discussion avec un médecin marocain qui travaille dans une région rurale

Tunis jour 4

Ce matin départ 6h45 (j’vous dis, c’est pas des vacances) mais je m’en fous un peu, j’ai été réveillé par le muezzin à 5h00. Train illico mais à Tunis Marine, 45mn d’attente pour choper le Tram 3 (pas 33) pour le campus. Ça fout tout notre plan en l’air surtout que l’on va encore attendre près de 15mn à République. Bilan du voyage : deux heures au lieu d’une en temps normal. C’est rageant !!

Ah oui car il faut compter aussi un petit temps supplémentaire pour la fouille et le contrôle des sacs à l’entrée mais de ceci nous n’allons pas nous plaindre. Heureusement nous avons choisi un mode de transport populaire (mais très lent) contrairement aux ceusses qui se baladent en taxi et qui vont poireauter plus d’une heure à la porte principale pour accéder au campus.

Trouver le stand, dernière terrasse puis trouver des chaises, ça va, des tables, plus compliqué, on en prend un peu par ci par la mais y’a pas affluence, en profiter pour piquer les murs des stands des voisins qui n’ont pas trop l’air de s’en offusquer (renommée ou sous nombre ???)…..Hum hum …

Peu à peu le stand s’organise, prospectus, documentations, badges, les gratuits, les payants. Peu à peu la foule arrive et le stand est littéralement pris d’assaut. Nous qui pensions que notre situation allait être pénalisante, que nenni, le succès est toujours là. On s’arrache les gratuits en faisant attention que les paquets ne soient pas trop gros quand même mais les gens sont raisonnables et donnent un peu quelque chose quand ils le peuvent.

Le FSM est vraiment un endroit unique de rencontres, d’échanges comme ces deux iraniens qui me branchent mais très atomiques (et alors ils en ont bien une eux alors pourquoi pas nous ????) j’essaye de dévier la conversation vers les fondamentaux d’Attac mais le sujet revient sans cesse et je leur dis merci….Pas facile

Pause…Je me dirige vers le lieu où nous nous trouvions il y a deux ans et c’est beaucoup plus calme. Je retrouve les copains du CADTM (j’ai la banderole qu’ils ont oubliée la dernière fois ; Ils sont ravis) et de Solidaires et la grande tente brésilienne. Sur le chemin je rencontre Houcem et son groupe, ceux qui doivent venir jouer pour la soirée de clôture. Le problème ???? Nous n’avons pas encore de salle. Nous nous donnons rendez vous sur le stand plus tard mais je ne les verrais pas cette fois….Je rentre, je suis naze et le ciel s’assombrit grave…..

A demain

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:30
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3
Tunis FSM 2015 - Jour 3

Tunis jour 3

Hervé a voulu se rendre au marché ce matin alors réveil assez matinal et départ vers 7h30 mais nous sommes bien les seuls ou presque à arpenter la ville si tôt et de toutes façons, le marché n‘ouvre qu’à 8h00. Nous nous baladons dans la ville, le long de la jetée et patientons avec un beignet tout chaud et un café.

8h00, ça ouvre doucement ; choix de légumes, fèves et petits pois frais, oranges, et quelques condiments pour agrémenter l’ordinaire. Juste à coté, un magasin offre tout un choix d’épices et de céréales le tout en vrac. Un vrai bonheur. Hervé choisit de quoi faire un couscous pour plus tard. Retour à la maison, nous récupérons les filles et filons vers le centre ville. Il commence à pleuvoir mais pas encore trop fort. Je fais un détour par le théâtre municipal pour voir s’il reste des places pour le concert d’Enrico Rava de ce soir mais on m’apprend que c’est un concert privé pour la délégation italienne. Sympa ces italiens….Rien que pour eux….pas très alter cette attitude. Du coup j’ai perdu les autres. Pas grave je vais vers la médina pour tenter de visiter la maison du Tourbet El-Bey mais encore pas de pot car les travaux ne sont pas finis et comme il y a deux ans, on me refuse l’entrée malgré l’aide dévouée d’un monsieur qui connait le gardien. Tant pis ….

Dans les dédales du souk je croise Colette et mes copines de cabine. On fait un bout de chemin ensemble, petit chapati dans une échoppe et nous filons au centre ville.

Ca commence vraiment aujourd’hui. Toute la bande Attac a rendez vous à 13h00 au cinéma le Rio, superbe, à l’ancienne, deux entrées sur le coté, une grande estrade, des beaux siège rouges moelleux et bien sur un balcon. Pas beaucoup de monde on dirait moins qu’l y a deux ans. On parle organisation et détails. La marche est prévue à partir de 15h00 à la station Bab Saadoun. Nous décidons de nous y rendre à pied mais c’est sans compter sur la méchante pluie qui se met à tomber mais qui ne refroidit pas les ardeurs des militants de tout poil. C’est trempés que nous arrivons au point de rencontre et la marche est déjà partie vers le musée du Bardo. Je crois n’avoir jamais fait une marche aussi vite car la pluie redouble et beaucoup se refugient sous les abris des magasins le long de l’avenue….pfuhhh…mauviettes…..La marche des Attac se fait plutôt en ordre très dispersé mais au musée tout le monde se retrouve. Nous restons un moment et puis nous repartons vers le centre ayant hâte de retrouver une atmosphère plus sèche mais la pluie ne cesse de tomber. Tram n°5 pour la place de Barcelone, tram 6 pour Tunis marine et enfin notre train pour La Goulette.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:24
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2
Tunis FSM 2015 - Jours 1 et 2

Tunis jour 1

Retrouvé mes amis à Marseille et dans la salle d’embarquement du bateau les alters qui se distinguent bien des tunisiens par leur couleur de peau, les fringues et les sacs à dos. Les autres sont plutôt grosses valises et ficèles.

Je partage la cabine avec Colette et deux des ses amies. Bien m’en a pris de choisir un peu de confort car la mer s’annonce peu clémente comme nous informe le commandant du navire. Je pourrais dormir à mon aise.

Et ça ne rate pas, dès la rade de Marseille derrière nous le vent se lève accompagné de pluie. Nous longeons les calanques puis virons de bord en direction de la Corse. Sous ses côtes ainsi que celles de la Sardaigne, le vent faiblit assez pour offrir une accalmie. J’en profite pour manger un truc. Retour à la cabine.

Toute la nuit ça va bouger jusqu’à atteindre les cotes Tunisiennes. C’est long…je me demande bien pourquoi je m’évertue à prendre ce moyen de transport d’autant plus que son impact carbone est mauvais…..

Le lendemain matin on débarque, ça se passe bien pour les piétons et les contrôles se font rapidement. Nous rejoignons notre maison de location à pied. Elle se trouve à La goulette, c’est à deux pas du port.

Nous sommes tout de suite séduit par l’ambiance festive de ce dimanche où les gens prennent d’assaut les restaurants de poisson de ce village de pécheurs. Les avenues ne sont qu’une longe continuité de terrasses bondées. Ca fait plaisir de voir que les tunisiens, bien que profondément touchés par le drame qui vient de se passer chez eux, ne se terrent pas et continuent de vivre comme auparavant faisant la nique aux terroristes.

Nous faisons le tour du quartier en repérage des lieux ou nous pourrons déguster le fameux lablabi sorte de soupe servie sur des tranches de pain avec œuf, thon si vous voulez, et de la viande encore par-dessus si vous avez très faim. Ca cale….

Thé à la menthe sur la jetée pour la fin de la journée….A demain….

Tunis jour 2

Train pour Tunis marine et journée de déambulation, avenue Bourguiba noire de monde car ce sont les vacances pour les tunisiens. Passage par le marché central et ses étales magnifiques de fruits, légumes, fromages, miels, en vrai, tous les produits que peut nous offrir ce pays. Les fenouils ont vraiment des tailles respectables……

Visite de la médina où nous nous sentons un peu chez nous après le premier passage il y a deux ans ? Thé à la menthe et repas dans un bouiboui excellent : ojja pour Hervé, pates aux moules pour les dames et brique à l’œuf et aux crevettes pour moi. Délice …..Dans la rue, une vieille 403 nous fait de l’œil…..On ne la rate pas….

Retour vers le centre, les rues sont encore plus animées, encore une preuve que les Tunisiens ne se préoccupent pas des évènements bien que l’on nous dit que le lendemain de l’attentat, le souk était totalement déserté.

Retour à la Goulette avec l’obligation de prendre des tickets de première (la directive vient de tomber). On proteste un peu mais pas le choix.

Pour le repas de soir nous optons pour le lablabli de chez Naceur. Vous émiettez du pain au fond d’un grand bol et il rajoute par-dessus une soupe de poix chiches, des miettes de thon, un œuf poché, harissa, cumin, câpres, huile d’olivet et un peu de vinaigre….si on veut bien sur…vachement bon …il ya aussi le ’spécial’ avec pied de veau en plus pour ceux qui aiment (hermgla)…pas moi merci….

A demain…………………

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 08:28
Carnets de Voyage - Andalousie 2015

Le Canigou a peine blanchi par les neiges

Tel un Houell de pacotille

Je fuis l'ambiance délétère

D’un pays qui se cherche

À force d'oublier ses fondements humanistes

Mais je ne rentrerai pas pour me soumettre

Mais ressourcé près des rivages atlantiques

Je reviendrai loin du souvenir de ce jour fatidique

Barcelone. Juana m'accueille avec toujours autant de gentillesse jusqu'a me prêter sa chambre car elle loue son autre chambre à une amie. La crise se fait sentir partout en Espagne. L'après midi, grande promenade dans la ville par des rues et des quartiers éloignés des circuits touristiques jusqu'au bord de mer où la foule se retrouve. Il fait un temps merveilleux et la lumière hivernale rend le tableau encore plus délicieux. Nous longeons la plage jusqu'au Mapfre et rejoignons le centre ville par le zoo et le parc. Ici aussi les perruches lancent leurs cris aigus et ils me rappellent Bruxelles. Le long de l'avenue, un ancien immeuble abandonné nous replonge à l'époque franquiste et Juana me confirme que c'était une résidence pour militaires......Aucun doute alors.

Sur le parcours, visite de la fondation Godia, un entrepreneur qui a fait fortune sous le franquisme en construisant les premières autoroutes: un véritable petit palais nous accueille splendidement restauré et Le Greco, un de mes peintres préféré.

Juana me parle des changements survenus dans la ville dus à la fin des baux commerciaux qui ont obligé les commerces traditionnels à fermer ne pouvant supporter l'augmentation dramatique des loyers de 2000 à 50.000 par exemple pour le quartier du Passeig de Graça. C'est ainsi que la boutique si incroyable du coin de l'avenue de Catalunya, celle qui vendait toutes sortes d'eaux minérales, biscuits, sardines et trucs improbables doit elle aussi fermer le rideau. Il parait que devant l'indignation des barcelonais, elle va continuer de vivre mais dans un quartier moins recherché. Elle sera elle aussi certainement remplacée par une autre boutique de fringues ou un bar.

Deuxième chose remarquée durant notre pérégrination, c’est le nombre important de calicots qui pendent aux fenêtres et qui réclament le silence. Les bars et les terrasses transforment la vie des habitants en enfer. Mais Barcelone se veut être la ville la plus touristique d'Europe et elle entraine ainsi toute une faune bien peu civilisée. c'eststainsi. On n'a rien sans rien.....

Le trajet en train jusqu'a Valencia devient familier. Sitges, Tarragona qui serait devenue l'épicentre de l'islam salafiste en Espagne. Bienvenus alors les gars.....

Puis la longue litanie des villes touristiques côtières vides de sens et de vies. Sans parler des immeubles qui ne sont toujours pas terminés trois ans après mon premier passage.

Valencia trois heures après. Brilli et Gonzalo sont là eux aussi pour m'accueillir et après une délicieuse bière artisanale bue dans le quartier toujours aussi sympathique de Russafa, nous rejoignons leur maison à 30km dans les terres: Marines, près de Lliria (très moche). Quand on se promène dans les environs, c'est parmi les oliviers, les mandariniers, les orangers, les citronniers et les pamplemoussiers que nous naviguons. Il a neigé cette nuit et les sommets au fond sont légèrement blancs. Le lendemain, tout aura déjà disparu.

Paradoxalement, les premiers bourgeons ont déjà éclaté. Je me concocte un méga super jus d'orange......plus local c'est pas possible...

Le lendemain, petite rando jusqu'à un promontoire rocheux qui servait d'habitat aux anciennes populations ibères entre le 5ème et le 3ème siècle avant notre ère. Une tour massive qui dominait la vallée et des restes de fondations. L'après midi une autre balade dans un décor luxuriant qui me rappelle la Gomera : cactus et pierres rouges, manquent tout de même les euphorbes géantes.

Demain matin départ pour Séville.

Les salauds de la RENFE m'empêchent de prendre le train avec mon couteau de poche. Je le lance à Gonza qui est toujours là. Mais c'est je pense un mesure qui n'a aucun sens car les passagers ne passent pas par un portique. La prochaine fois, je garderai mon couteau dans ma poche.

Cuenca : paysage semi désertique qui me rappelle fortement les causses. Traces de neige et pas plus de 3° dehors. Ciel bleu et lumière splendide. La terre est presque entièrement cultivée mais en petites parcelles. Ciudad Real après 2 heures de voyage : ciel gris et 5°. La ville a l'air moche ce que me confirme Brilli à mon retour.

Le contraste est vraiment saisissant entre la modernité de l'AVE dans lequel je me trouve et la campagne environnante où les pistes en terre sont encore majoritaires.

Pour la première fois ce sont des lotissements construits ou non encore finis qui sont entièrement vides de population. Encore un arrêt à Puertollano, une ancienne ville minière qui a érigé un ascenseur sur le carrefour. De nouveau un paysage caussenard avec ses troupeaux de brebis de vaches et de cochons noirs....les fameux patas negras ?????? Chênes verts et terre rouge.

Puis les orangers et les oliviers s'installent sur les collines et enfin dans la plaine qui mène à Cordoue et enfin Séville.

Je retrouve Guillermo sur la place del Duque chez qui je vais loger ces trois jours (merci Cough Surfing). C'est un hôte charmant tout attentionné et en parfait connaisseur de sa ville, il va me faire découvrir des lieux et me raconter des histoires que la majorité des touristes n'auront pas loisir ni de connaitre ni d'entendre. Mais ma tête reçoit tant d'informations que je lui demande souvent de ralentir le rythme ou de faire une pause le tout dans un espagnol de Séville difficilement compréhensible au début......Cours intensif....

Visite du bâtiment des archives indiennes : en un mot, manifestation grandeur nature du pillage de ces terres par les espagnols sous forme de contrats rédigés bien sur pas ces mêmes espagnols, naissance de l'esclavage transcontinental, enrichissement et maxi commerce: Sinon une belle expo retraçant la première circumnavigation entre 1521 et 1522. Cinq bateaux partis, un seul qui revient avec 17 hommes d'équipage...Nous déjeunons dans le seul resto bio veget de la ville (Gaïa), ambiance stricte mais conviviale.

L'après midi, grand tour de la ville, bâtiments, ponts, vieille gare transformée en centre commercial à la Disney, vide de clients bien sur..Le pompon c'est quand même cette fois une tour entière terminée et totalement vide, La Torre Pelli (180m)....les locataires ne sont pas légion et la Crisis est passée par la...encore une fois....Elle se trouve de l'autre cote du Guadalquivir dans le quartier de Triana qui a toujours été considéré comme progressiste (de gauche..»Progress" comme dit Guillermo). Le quartier fait penser à la Havane avec ses maisons de couleurs le long du fleuve. Nous y reviendrons.

Histoires de ponts : le premier fut inauguré en 1852 remplaçant avantageusement un pont flottant. Métallique et très élégant conçu à l’origine par des ingénieurs français. Quelques rares autres furent construits ensuite mais ce n'est que pour l'expo universelle de 1992 que la ville se dote de six autres ponts dont deux du fameux toujours Calatrava

Déjà une bonne journée de marche pour cette rencontre Sévillane.

Séville 2 :

A la découverte des pavillons de l'expo Ibéro-américaine de 1929. Longtemps laissés dans l'oubli, ces pavillons datant de cette époque ne représentaient pas d'intérêt majeur aux yeux des Sévillans. Il y a tant d'autres choses à découvrir dans cette ville. Mais l'expo de 1992 a réveillé les esprits et ils ont été réhabilités mais ils ne font toujours pas partie de quelconque circuit touristique. Dommage ! Ceux de l'Argentine (un énorme palais bien baroque) et du Guatemala (tout petit cube) sont devenus l'école de danse ou les talons des jeunes filles résonnent fortement. Ceux du Brésil (style moderne épuré) et du Mexique (énormes symboles aztèques) ont été intégrés à l'université. Ils viennent d'ailleurs d'être livrés. Le pavillon marocain est quant à lui le siège des "Parcs et Jardins". Le pavillon Cubain ne représente pas beaucoup d'intérêt sinon une grosse maison bourgeoise mais il est vrai que le pays était dirigé à l'époque par un dictateur et sous domination américaine comme l'Espagne d'alors sous un certain Primo de Rivera. Cette expo prévue tout d'abord dans les années 10 a été longtemps repoussée suite à la défaite de l'Espagne contre les EU en 1898 et la perte de Puerto Rico, des Philipines, de l'île de Guam et de l'indépendance de Cuba. Puis ce fut la première guerre mondiale. Alors ce sera 1929.

En revenant vers le centre, petite visite du musée archéo et découverte du trésor de Carambolo et de la culture Tartessienne du 7° avant JC (21 pièces d'orfèvrerie découvertes en 1958). On peut la rapprocher de la culture phénicienne. Important de noter que toute la richesse exposée par l'Espagne de cette époque ne vient que des fouilles exécutées sur son propre sol et Rome en a laissé un sacré paquet visiblement : rien de volé aux pays d'Afrique ou d'ailleurs (pour une fois).

En face, le musée des arts populaires et tout à coup je me retrouve avec Lawrence d'Arabie car c'est bien en effet ici que le film a été tourné (une scène au moins) comme beaucoup d'autres, Star Wars par ex.......Le parc dessiné par un français, est un lieu de calme et de rencontres comme me le dit Guillermo... Puis c'est l'imposante Plaza de España et son immense arc de cercle où sont représentées toutes les provinces du pays. Il faut donc venir se faire photographier devant "sa" province bien sur. Elle date aussi de l'expo de 1929. Pour terminer la journée, petit passage aux Musée des Bx Arts : Zurbaran, Murillo et un Cranac'h pour sortir de cette peinture Sévillane à gogo. Repos mérité avec un verre de Xérès Fino. Ca suffit pour aujourd'hui.

Séville 3 :

Je pars seul ce matin vers le musée d’Art Contemporain situé sur l’île de la Cartuja, un ancien monastère devenu au 18ème une importante fabrique de céramique. Réhabilité lui aussi pour l’expo de 1992, les hautes tours de ses fours se voient de loin et sont un symbole fort du lieu. Je m’y rends à pied en longeant les berges du fleuve du coté de Triana. Une petite zone de squat et un parking où visiblement des gens vivent dans leurs voitures. La misère n’est jamais très loin. Le musée occupe une partie des très nombreux bâtiments, peu d’expos mais de qualité telle celle de Carmen Laffon, un très beau travail sur le paysage, le thème général des œuvres exposées en ce moment.

Les fours sont impressionnants et me rappellent celui de Cliousclat mais il y en a 5 !!!! Très peu de monde. Retour tranquille par la passerelle de la Cartuja, une belle enjambée de 170m au dessus du fleuve. Ses dimensions en font le pont le plus ‘svelte’ du monde. Légère ondulation lors de sa traversée…..Sur la gauche j’aperçois les deux ponts de Calatrava facilement reconnaissables. Cela donne un beau spectacle blanc.

L’après midi, Guillermo m’emmène dans un autre quartier, celui d’Alameda. Les restes de l’enceinte fortifiée, les jardins d’Hercule, un quartier branché, boutiques vieillottes n’hésitant pas à exposer des vitrines de soutiens gorges tous plus ringards les uns que les autres et le fameux champignon de l’architecte allemand Mayer-Hermann. J’avoue que la vue de cette œuvre architecturale m’a laissé pantois. Je n’ai vraiment jamais rien vu de tel. Les photos vous en diront plus mais sachez tout de même que le projet estimé à 33 millions d’euros a couté en tout 100 millions et que les nombreux déboires rencontrés lors de sa construction ont fait coulé beaucoup d’encre mais le résultat est là et je le trouve particulièrement séduisant. On se promène sous sa structure gigantesque et les yeux divaguent enchantés par ce nouveau paysage urbain. En dessous se trouve un autre musée archéologique, de fait celui qui a causé tant de déboires à la ville. Car voulant y creuser un parking pour un marché on y à découvert d’importants vestiges des époques romaine et musulmane ce qui aussi contribué au retard de ce chantier. Mais cette structure en bois est unique au monde et est devenue le nouveau symbole de la ville de Séville. C’est vendredi soir et les bars sont remplis : bière et tapas à volonté. On fait une pause. Prés de l’enceinte, un groupe de musique répète, tambours, caisses claires et petites trompettes. Guillermo, qui a été porteur de Vierge en pleurs pendant plus de 25 années, m’explique les différents changements de rythme qui s’adaptent aux contours de la ville. Ils ralentissent dans les rues étroites pour permettre au cortège de se faufiler pour accélérer de nouveau dans les rues plus larges. En entendant le rythme, on s’imagine bien le défilé qui passe ….

Au milieu de la ville la résidence des Duque de Alba ressemble à une ferme perdue dans la ville, terre battue, orangers et oiseaux chanteurs. Un petit paradis.

Mais Guillermo veut à tout pris me faire gouter une des spécialités de la ville : espinafres con garbanzos. Mais ce sera un vrai parcours car peu de bars le proposent ce soir. Il nous faut retourner à Triana pour pouvoir le déguster mais le trajet en vaut la chandelle surtout accompagné de fine tranches d’aubergines frites recouvertes de miel et d’un verre de Xeres évidemment. Festin !!!!!

Encore une journée bien remplie. Demain départ pour Cadiz.

Avant de prendre le train Guillermo me fait remarquer que l’entrée secrète de la Cathédrale est ouverte et ainsi sa visite est gratuite. Nous nous y engouffrons. Cette porte se trouve derrière une fausse porte en cuir avec une petite fenêtre au milieu. Il faut bien observer et parfois c’est ouvert. Le mendiant qui se trouve à coté donne le signe évident de passage. Nous pénétrons dans cet immense vaisseau de pierres vraiment impressionnant. Troisième plus grande cathédrale au monde elle a été finie en 1520. Sa fameuse tour, la Giralda, a successivement porté les couleurs de l’islam puis de la chrétienté. Voila c’est l’heure de prendre le train et je laisse Guillermo à la station de San Bernardo. Grand merci à toi pour tout.

Cadiz 1 :

Une heure et demie de train pour rejoindre la ville du sud. Je laisse mes affaires à l’hôtel de routard que j’ai trouvé pour vite prendre connaissance avec la ville. Les ruelles, les places se succèdent, la cathédrale bien plus modeste que celle de Séville et le marché central : c’est samedi et c’est la grosse foule, échoppes prises d’assaut, produits frais, fromages, tapas et bière et gogo. Ca parle fort et ça rigole sec. Pour demain je repère des trucs sympas comme des belles galettes de morue. Je continue vers la mer et paf le choc ! Océan bleu velouté d’écume, chaleur et calme et je m’installe longtemps sur un banc pour déguster. Dès que je quitte l’abri de la ville, le vent se fait sentir et la jetée qui mène au fort est comme s’avancer dans la mer à la proue d’un bateau. Ne verrais-je donc pas La Pinta croiser au loin ???? Après midi consacré à la promenade et je fête la rencontre avec un verre de Xérès dans un petit bar datant de 1906. La bière locale s’appelle la Maïer. J’essayerai plus tard. Le bar se remplit peu à peu et le niveau du son monte aussi plus la télé que personne ne regarde bien sur. Ou est la télécommande ?????

Cadiz 2 :

Petit déj en compagnie du gars de l’accueil : brésilien de Fortaleza et me voila reparti dans mes souvenirs avec la langue qui revient comme si jamais vraiment quittée. Il se doutait bien que je parlais sa langue à cause du mon accent espagnol et aux accentuations mal placées. Fine oreille ……

C’est dimanche, 9h30 mais absolument personne dans les rues. La ville est silencieuse et je me dirige vers le port des voiliers pour tenter de retrouver l’ambiance de notre escale dans cette ville en 1978 lors de notre passage en bateau. Mais peine perdue, plus j’avance et plus je me rends compte que cela ne ressemble plus à rien de mes souvenirs. Vous pensez, presque 40 années ont passé. A la capitainerie, une simple baraque, la fille de service me confirme la construction du nouveau port. Un homme de passage me parle aussi de la crise : « Il y avait une longue liste d’attente pour avoir un anneau, mais maintenant regardez, c’est à moitié vide. Les gens ont vendu leur bateau ». Tout autour, des constructions abandonnées, murées, des détritus qui s’amoncellent. L’Espagne a mal partout.

Retour vers le centre. Je rencontre quelques joggers et m’arrête un moment devant la belle statue de Gades. Une fille pulpeuse qui regarde l’horizon au loin. Son cul est magnifique et réveille en moi des désirs oubliés.

Les femmes qui visitaient le musée archéo se pâmaient bien devant celui de Mercure, je peux bien préférer celui des femmes !!!!!

J’aperçois au fond le chantier de construction du nouveau pont haubané qui permettra de rallier le centre ville sans faire tout le tour de la baie. Mais c’est un projet d’avant la crise et de plus cela va certainement créer des problèmes de circulation dans une ville ancienne pas du tout prévue pour cet augmentation de trafic. Mais le chantier est spectaculaire et grandiose. Je suis face nord de la presqu’île et le vent souffle fort.

Centre d’Art Contemporain ouvert et gratuit (ECCO) : expo de Costus, mouvement initié par un couple gay de Cadiz qui ont débarqué à Madrid et qui furent à l’initiative de la Movida. Morts tous les 2 à Sitges en 1989 avant la quarantaine. C’est bien barré, coloré et kitsch à souhait mais ça dégage une sacrée énergie. Egalement des travaux de graphistes engagés dans la dénonciation du consumérisme.

Passage par le nouveau Parador, visiblement seule architecture récente de la ville. Je déambule tranquillement dans cet espace de luxe. Les riches sont gâtés mais passent leur temps rivés à leurs portables. Y’a pas qu’eux. Repas au marché central : galette de morue, petite assiette d’huitres ouvertes pour vous au coin de la rue, y’avait des oursins aussi, Maïer pression et Turon de Cadiz (petit gâteau aux fruits confits) miam miam…..

Rassasié, je peux continuer la découverte de la ville. Je retourne au fort de San Sebastian pour faire une sieste au soleil mais elle est interrompue par un couple d’italiens (blablabla) qui vient se poser à deux mètres de moi alors que tout l’espace est libre. Je me délocalise. Petite île auparavant réservée aux lépreux avant d’être raccordée à la ville, bastion avancé au milieu de la mer, je comprends bien comment la ville a pu résister si longtemps aux invasions. Même Napo s’y est cassé les dents.

La mer monte

Et je l’observe

Un long moment

Reprendre possession

De la terre

Elle s’insinue peu à peu

Dans les méandres

Des roches acérées

La vie a repris son rythme et la ville est remplie de Gaderos en goguette. La plage de la Caletta, fameux point de rencontre, est envahie par les familles qui sont venues avec fort renforts de glacières, de bière et autres victuailles à manger. Ca chante, ça crie dans cette partie de la ville si bien abritée du vent. Fête joyeuse et communicatrice.

Un autre bastion, celui de Santa Catalina, propose une expo contemporaine sur la ville : textes fondateurs, photos, projets architecturaux comme cet aéroport futuriste, objets divers. Très bien surtout que je tombe sur la réplique en plâtre de la statue de Gadez croisée ce matin et cette fois ci elle est à taille humaine et je ne peux m’empêcher de frôler ses formes voluptueuses, ses seins parfaitement dessinés et ses fesses au galbe envoutant. Mais ces caresses semblent la laisser de marbre. Dédé on se calme !!!!

Je reviens sur le début de la journée où je me suis vraiment senti seul dans cette ville encore endormie. Il a fallu attendre midi pour qu’elle se réveille. Étonnant mais c’est comme ça en Espagne.

Je ne sais pas depuis quand les trou-ducs du Routard ne sont pas venus faire un tour ici mais les infos, les plans et les endroits à visiter sont tous ringards. Rien sur les sarcophages phéniciens par ex, pièces majeures du musée des Bx Arts. Pour les bars, laissez tomber, laissez parler votre instinct et poussez la porte de celui qui vous plait. Il y en a partout et de tous les styles comme le Levante ou je suis resté un moment à déguster ma Maïer, musique et ambiance Almodovarienne. Tudo sobre mi madre me fait de l’œil. En rentrant je me ferai un petit festival perso.

Cadiz 3 :

Passage à la poste où la boite aux lettres tient forme de gueule de lion ouverte dont la lèvre inférieure est polie par les mains ayant déposé leurs offrandes. Aujourd’hui, marche sur la plage plein est. Le vent est tombé est la température est tout simplement divine. Je n’en dirai pas autant de l’eau qui saisit les pieds. Le bain ce sera pour plus tard. Quand on quitte la vieille ville, le bord de mer est enlaidi par une longe barre d’immeubles aussi moches les uns que les autres. Les architectes de l’époque devaient rivaliser de mauvais gout. Au moins ils ne sont pas trop hauts. Puis, je longe le détroit ou ne passent plus que la route et la ligne de train juste derrière un petit cordon de dunes. Il n’y a plus personne et à part quelques pêcheurs je suis tout seul sur le sable. Je reste un bon moment à profiter. Je reviens vers la ville par l’autre coté, cette fois en longeant la baie. Je m’approche le plus près possible des splendides pylônes électriques qui l’enjambent c’est pourquoi ils culminent à plus de 150 m de haut. Quelle élégance que ces tours en acier entièrement ajourées. Je me rapproche aussi du nouveau pont en construction. Deux photographes à l’affût m’assurent qu’un des tabliers va être monté mais je n’attends pas cet hypothétique événement et je continue ma route. Immense chantier qui dure depuis plus de trois ans. Je repasse de l’autre coté pour retrouver la lumière presque aveuglante du soleil. La journée et cette longue marche m’ont épuisé, ce soir je reste tranquille dans ma chambre.

Cadiz 4 et retour à Valencia :

Nuit très agitée…trop de soleil d’un coup ?? Peut-être mais ce matin je suis faiblard alors petite promenade sur le port pour aller mater le bateau qui fait la liaison entre l’Espagne et les Canaries. Il ne paye pas de mine, vraiment consacré au transport. Les passagers sont un supplément mais il ne vous en coutera que 150€ pour effectuer cette traversé de trois jours en pension complète. Pas cher !!! D’ailleurs deux personnes de l’hôtel vont le prendre aujourd’hui, une américaine et un allemand. Tout à coup l’envie de voyage me reprend et je me vois bien prendre ce bateau un jour pour rallier La Gomera. Les ports m’ont toujours attiré, sans aucun doute du à mes ancêtres Terre-neuvas qui me le rappellent à la moindre occasion mais cet univers m’est définitivement fermé. Trop malade en mer !!!!!!!!!!!!!!

Dernières heures pour savourer la quiétude de la ville ; jus d’orange sur la place où le serveur est vraiment souriant. Ça fait du bien. Je mets mon sac, salue les gens de l’hôtel et je me rends à la gare qui se trouve à 100m. Hasta Cadiz !!!!!!!!!!!

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 20:09
POUTRE à Bruxelles
POUTRE à Bruxelles

10 ans déjà, dix années que je n'étais pas retourné dans cette ville et le concert donné par mes amis musiciens de Poutre est une bonne occasion de le faire.

Je pars jeudi et le soir même je fonce retrouver ma prof de yoga de cette époque. Viviane Gutlerner; yoga Iyengar. Bruxelles est un foutoir monstre avec des embouteillages incroyables. Les belges et la bagnole, une histoire d'amour qui finira mal. Je finis à pied car les bus et trams avancent moins vite que les piétons. Bota....Madou....Trône.....J'arrive un peu à la bourre mais ça va car son cours commence par des histoires de tout et de rien, une grosse tchatcheuse cette Viv'.

Enfin le travail commence; postures debout. Ça me va ...............mais je ne sais pas si je pourrais encore suivre ses cours car c'est un peu trop décontracté à mon goût. Mais très bon moment de retrouvailles tout de même. A la sortie, la ville s'est un peu calmée. 21h30

Vendredi encore des retrouvailles : The Good Bike, le magasin de moto où j'ai travaillé cinq ans; Xavier, le boss et encore un employé de mon époque. On cause une bonne paire d'heures autour d'un café. Très chouette.

Je passe chez Catherine la fromagère pour faire provision de Picoleur, un fromage qui tue grave !!!!! Puis visite chez Marcolini pour quelques chocolats et il est temps de regagner la maison pour préparer la fête de ce soir et d'autres retrouvailles avec mes anciens copains et copines de rando.

Tout le monde est là ??? ou presque : Arlette et Marc, Jeanne et Philippe, Piero, Roland, Stallia, Véronique, Jannick, une française que je ne connais pas, un autre couple belgo/russe et leur fille et bien sur Gaëtane et Malte qui habitent au dessus. On n'a pas dansé cette fois. On se fait vieux ????? C'était super sympa de retrouver toutes ces têtes et en plus elles n'ont pas pris trop de rides et c'est d'autant plus réjouissant. Hein Philippe ?????

Mais la grosse journée c'est samedi car mes potes de POUTRE (Groupe Noise d'Arles) sont à Bruxelles pour une méga soirée d'enfer au Magasin4 qui fête ses 20 ans. Je commence avec la visite du musée des Bozar avec Piero et Thierry : Pistoletto et de l'arte Povera. Puis nous ferons une petite incursion à la maison des Arts de Schaerbeek et un arrêt à la nouvelle médiathèque (escalier aussi incongru que du Magritte) lieu de 'passage' obligé de Thierry. 20 heures, Thierry me prête un vélo et me voila à Rogier, Kaaitheater, le canal et Magasin4 en face de Thurn und Taxis. LTDMS (super groupe belge) termine et c'est bientôt leur tour. Changement de plateau, derniers réglages et c'est parti : P.O.U.T.R.E à Bruxelles...une fois......Ça sonne super bien même si visiblement les musiciens ont des soucis de retour mais le public répond présent !!!!!!! Suivront ROOM204 (Nantes) extra génial aussi. L'algèbre de la Noise comme le définit si bien Willy, un autre groupe belge moyen; des italiens un peu trop répétitifs (tout le monde ne s'appelle pas God Speed....) et pour finir Electric Electric (Noise électro de Strasbourg) mais je suis naze et c'est vraiment trop fort. Je salue les potes, je reprends le vélo et à moi la nuit bruxelloise.....

Dimanche : Thierry part en rando, je reste pour profiter encore un peu de la ville et je donne rdv à Piero à 15h00 au Flagey. J'ai le vélo et je passe par Sablons, trop de bobos et de vestes matelassées. Avenue Louise, ça continue et descente sur Flagey. Stop par le CIVA le Centre International pour la Ville, l'Architecture et le Paysage. Toujours des choses intéressantes à y voir. En ce moment, les lauréats des derniers concours. Je discute un moment avec la libraire du musée. Place Flagey, où l'ancien immeuble de la radio et TV occupe presque tout l'espace tel un immense vaisseau. Les travaux de la place sont terminés. Le bar est bondé, bruyant et insupportable. J'attends Piero dehors. Nous continuons notre promenade à vélo: place du Châtelain et passage devant la maison Horta, Halles de St Géry, place Ste Catherine et le nouveau lieu d'art contemporain : La Centrale Électrique. Tout ça vraiment très bien. Il fait beau et les terrasses sont pleines et l'ambiance dans la ville est décontractée. Piero me fait découvrir une nouvelle librairie qui fête ses 10 ans . Le Passa Porta : livres en néerlandais, allemand, anglais et français avec Modiano à l'entrée. La journée se termine dans le bar Greenwich entièrement rénové, rien à voir avec le vieux bar sombre d'antan même si l'ambiance a totalement changé... Une gueuze pour moi......

Dernière soirée chez Thierry, encore des découvertes musicales même si ce compositeur turc me laisse un peu perplexe. Demain départ.

Grand beau sur la ville. Le Thalys s'est refait une beauté et c'est presque du luxe même en seconde. A côté de moi, une femme qui me demande si je suis musicien car je lis un diapason sur Chostakovitch. Elle oui et elle se rend à un colloque à Châteauroux. Certainement le seule touriste à se rendre dans cette ville. Tant mieux pour Châteauroux et comme elle lit le dernier De Luca en italien nous continuons notre conversation sur ce sujet et c'est déjà Paris. Elle a promis de venir à la librairie si elle passe à Tarascon.

Paris; picnic près de la gare de Lyon en attendant le train, tous à l'heure aujourd'hui...miracle ??? Avignon, le bus pour Tarascon et fin du voyage......

J'ai pas mangé de gaufre ni pris un cornet de frites place Jourdan . Faut qu'j'revienne.....

dans la rue Jenatzy où habite Thierry il ya de drôles de maisons comme ça, ou comme ça, ou bien comme ça
dans la rue Jenatzy où habite Thierry il ya de drôles de maisons comme ça, ou comme ça, ou bien comme ça
dans la rue Jenatzy où habite Thierry il ya de drôles de maisons comme ça, ou comme ça, ou bien comme ça

dans la rue Jenatzy où habite Thierry il ya de drôles de maisons comme ça, ou comme ça, ou bien comme ça

la palais des Bozarla palais des Bozar
la palais des Bozar

la palais des Bozar

architecture et le Flagey, ancienne maison de la radio...un vrai vaisseauarchitecture et le Flagey, ancienne maison de la radio...un vrai vaisseau

architecture et le Flagey, ancienne maison de la radio...un vrai vaisseau

P.O.U.T.R.EP.O.U.T.R.E

P.O.U.T.R.E

La maison Horta, La Centrale Electrique, le Passa PortaLa maison Horta, La Centrale Electrique, le Passa PortaLa maison Horta, La Centrale Electrique, le Passa Porta
La maison Horta, La Centrale Electrique, le Passa PortaLa maison Horta, La Centrale Electrique, le Passa PortaLa maison Horta, La Centrale Electrique, le Passa Porta

La maison Horta, La Centrale Electrique, le Passa Porta

Schaerbeek et De Luca Schaerbeek et De Luca Schaerbeek et De Luca

Schaerbeek et De Luca

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 03:53

Si Eric n’avait pas été là pour me dépanner, mon voyage pour la côte atlantique aurait été sérieusement compromis car entre le train du matin pour Nîmes supprimé et le bus rendu invisible par la foire à la merdouille qui envahit les rues de Beaucaire, impossible de me rendre au départ du train pour Bordeaux ce matin. Mais j’ai tout de même eu le temps de sauter du train à la gare, me précipiter chez Baillardran pour un ravitaillement express en cannelés avant de prendre le train suivant pour La Rochelle Ouf, Ouf, Ouf !!!

Je retrouve la bande qui vient me chercher à la gare et son beffroi en forme de phare. Superbe !!!

L’AJ se trouve juste en face du ponton où est accosté le bateau de Bruno : Black Pearl ; n’y voyez aucun rapport avec celui des pirates….Petit voilier de 7,5m à quille relevable pour permettre de s’échouer partout. C’est une option mais dans ce cas oubliez tout ce qui concerne le caractère marin d’un voilier : ça ne remonte pas du tout au vent mais le gros moteur de 50cv permet de se sortir des situations un peu scabreuses….On a pu s’en apercevoir…..

Alors le lendemain, sortie en mer pour tester nos reflexes, assimiler les gestes, et voir un peu comment nous nous comportons sur le voilier. Cap sur Fort Boyard que l’on devine au loin et décidément,  la mer se refuse à moi ; force 3 à 4, calme à peu agitée, elle a pourtant réussi à me rendre nauséeux après seulement deux heures de navigation. Pourtant ça commence toujours bien comme d’habitude : enthousiasme et volonté. Sortie du port de Minimes, les premiers virements de bord, on double la réplique du phare en bois et hop, direction le Fort. Vent de travers confortable, le loch oscille entre 4,5 et 6.8 nœuds.

Mais quand ça ne veut pas ça ne veut pas mais je me suis tout de même réveillé à l’approche du fort. Retour mais Back Pearl n’aime absolument pas le vent de face et on a bien l’impression de faire du sur place alors Bruno démarre le moteur pour être à quai à temps pour s’inscrire à la régate de demain mais ce sera sans Cath et moi.

A ce sujet, je ne me souviens absolument pas du plan d’eau où j’ai navigué durant plus d’un mois en 77 ou 78 avec  le Kirk d’Ernest Simonis sur lequel j’avais embarqué dans l’espoir de rallier les Antilles. Je voyais le Fort bien plus près de La Rochelle alors qu’il se trouve en fait vers l’île de Ré. Quant au port de Minimes, il accueille maintenant plus de 5000 bateaux ce qui en fait un des plus grands ports de plaisance d’Europe.

Et tout à coup, les souvenirs merveilleux de ce voyage entre La Rochelle et les Baléares reviennent en s’enchainant : la rencontre avec un chalutier sous spi dans les eaux portugaises, la tempête avant Cadix, les dauphins de Gibraltar, les mouillages dans des ports improbables et les diners dans les bateaux voisins. Mais déjà le mal de mer ne voulait pas me laisser tranquille et ce fut pour moi un déchirement que d’abandonner là mes projets de devenir marin…J’ai bien fait d’autres essais au Brésil sur un cata de 17 m mais kifkif.

Diner super sur le bateau avec la bourriche d’huitres offerte par le Club Nautique accompagnées de quelques friandises salées et sucrées.

Le lendemain debout à 7h00 pour saluer les marins en partance ; quelques 150 inscrits tout de même. Je profite de cette journée pour visiter la ville avec Cath : belles rues bordées d’arcades élégantes, marché animé, le port et ses tours l’encadrant. Visite aussi du ponton Amel ou je revois quelques Kirk vaillant à côté de monstres de 65 pieds….

Un coup de téléphone des marins nous apprend qu’ils sont amarrés à une bouée pour le déjeuner. Trop de courant, pas assez de vent, impression de reculer…Une petite sieste et ils feront demi-tour. On se retrouve en fin d’après midi. Barbecue sur la terrasse du Club Nautique et finale de rugby à l’AJ. Dodo.

Dimanche nous passons notre dernier jour à visiter l’île de Ré. Un autre monde est possible et il n’est pas virtuel. C’est le monde des riches : bateaux amarrés au port, voitures, maisons, boutiques, tout y est pour satisfaire les désirs. Dans un décor de cinéma, je dois dire assez réussi, la petite ville de St martin offre un spectacle incroyable d’un univers interdit à beaucoup à moins d’avoir de gros moyens. Ars en Ré ou  La Flotte sont plus raisonnables mais cette vie a l’air de se passer sur une autre planète. En même temps, il n’y a pas ce coté ostentatoire que l’on peut trouver dans d’autres endroits moins bien fréquentés. Ici, la discrétion bon chic bon genre est de mise mais les tenues vestimentaires trahissent les origines. Ils ne font de mal à personne mais ça fleure bon les optimisations fiscales. On dit que les agriculteurs payent l’impôt sur la fortune tant leurs terrains ont pris des valeurs insensées (entre 5 et dix mille euros le m² pour une maison). C’est tant pis je dis……Ils n’avaient qu’à pas laisser construire ce pont hideux qui défigure le paysage.

C’est d‘ailleurs pour ça aussi que nous mettrons tant de temps pour quitter l’île et relier Paris le soir. Ca attire du monde ce petit coin de paradis.

 

 

Quelques vues de la ville. Le chenal, le port et ses tours, hôtel de ville et belle demeure

 

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L'île de Ré : St Martin, son port, ses bateaux.

 

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La Flotte

 

 

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L'église d'Ars en Ré avec son clocher caractéristique qui sert

d'amer aux marins. J'ai enfin trouvé une église qui sert à autre chose.....

 

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Façade atlantique...

 

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  " Black Pearl"

 

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Fort Boyard en vue !!!!

 

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C'est sur ce type de bateau, un Kirk de chez Amel, que j'ai navigué en 1978 entre La Rochelle et les Baléares en passant par Gilbraltar : 2 mois de navigation....

 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 10:10

                                                  

 

Les espagnols  découvrirent l’archipel au 14° siècle sans s’y intéresser et ce n’est qu’au début du 15° qu’ils s’y installèrent  pour de bon non sans avoir massacré quelques aborigènes qui résistèrent vainement à ces envahisseurs (ça me rappelle vaguement d’autres histoires). Sur île de La Gomera, les chefs locaux acceptèrent ces nouveaux venus sans combattre et s’est pourquoi Christophe Colomb y accostât pour se ravitailler avant de faire sa première fameuse traversée vers « Les Indes ». Il y revint par la suite mais on dit aussi que c’était pour passer du bon temps avec la belle veuve du potentat assassiné par les locaux. Héhéhé !!!!!

Pour ma part c’est en 2000 que j’y fis ma première incursion en solo et sans mauvaise intention aucune à tel point que j’y revins l’année suivante avec un groupe d’amis belges. Or donc, cela faisait 13 ans que je n’y avais pas mis ni les pieds ni les mains.

Bien m’en a pris d’y revenir car cette île est un véritable enchantement. Tout ici incite au bonheur total : les gens eux-mêmes sont d’une extrême gentillesse, les  fruits se prennent directement dans les arbres (oranges, citrons ou avocats ; pour les bananes ou les papayes pas trop car c’est un commerce aussi) ; les randos sont à tomber par terre dans un paysage absolument magnifique. Si vous ne connaissez pas cette île, n’hésitez pas, c’est que du bonheur !!!!!!

 

Déjà le bateau pour y arriver fait changer la vitesse de notre vie. C’est lent et l’approche se fait donc doucement. Le port de Los Cristianos s’en va avec ses cohortes de touristes jeunes et vieux qui viennent s’affaler sur les plages et sous le soleil bon marché. Ici le tourisme est plutôt rural : pas de sable fin ou si peu, un petit aéroport avec ses petits avions. Comme El Hierro, La Gomera est une île isolée et sauvage. On y vient pour parcourir ses canyons encaissés, son sommet, sa forêt primaire classée au patrimoine mondial de l’Unesco, se perdre dans les vallées verdoyantes à la découverte des cascades et des vieilles maisons abandonnées où subsistent parfois quelques traces de vie ancienne sinon des villages perdus qui résistent à la tentation du dépeuplement et de la grande ville.

 

On débarque donc à San Sebastian, capitale de l’île toujours aussi accueillante et paisible. Le va et vient des bateaux rythme la vie du petit port. On y vient pour la journée ou pour plus longtemps, parfois très …..

Nous allons y rester les 4 premiers jours pour prendre le temps (Pension Colon, 25€ la nuit pour 2) et s’imprégner de la vie locale, des petits déjeuners au jus d’orange ou de papaye ou mélangés avec  biscuits aux amandes  et des magnifiques randonnées qui partent de la ville même comme Les plages de la Guancha et d’El Cabrito (7h AR, 1000m déniv) d’un côté ou du village abandonné de Cuevas Blancas de l’autre (7h et 500m déniv).

 

Deuxième étape obligatoire : Hermigua. La petite ville se trouve sur la cote nord donc face au vent de même provenance et aussi plus arrosée mais son cadre est exceptionnel : encadrée de falaises impressionnantes, ici on fait parler le dénivelé et nous n’y allons pas du tout pas hasard : la petite ville a été classée par un groupe de météorologues comme l’endroit le plus agréable à vivre de la planète. Excusez du peu !!!!!

Nous louons un petit studio tout aménagé face à la mer (25€ la nuit) et le petit supermarché local nous approvisionne en denrées locales et gouteuses. L’après midi nous laisse le temps de faire une petite balade vers  la plage de Caleta et la Punta San Lorenzo.

 

Le lendemain, grand tour parAgulo (le plus petit village de l’île au charme incroyable) montée vertigineuse vers le mirador de Abrante (superbe vue sur le Teide) et le Centro de Visitantes (aie aie aie, tous les touristes sont là avec leurs cars…on fuie rapidement….). Descente, remontée et descente finale sur Hermigua (6h et 800m).

 

Ensuite, Los Aceviños, El Cedro et retour. Grosse journée de 6/7 heures et plus de 1000m. Mais cette randonnée permet de pénétrer dans la campagne et de grimper à plus de 1000m pour découvrir la bordure de la forêt.  Au retour, nous visitons le musée ethnographique qui explique les détails de la vie locale ancienne et actuelle ; poterie, tissage, cultures,  pastoralisme et toute la production locale dont le fameux miel de palme, les mojos verdes ou rojos, picantes ou suaves, les bananes, les confitures, les biscuits…… Pour revenir sur la banane des Canaries, je ne comprends pas pourquoi on nous impose de manger celle d’Amérique du sud qui est incomparablement moins bonne. Goutez la banane des Canaries et vous verrez la différence : plus de saveur, une chaire plus ferme…Un régal. Et en plus, elle viendrait de moins loin (on en trouve en Espagne bien sur). Les lobbies de la banane doivent être sacrément puissants….

 

Samedi, troisième jour : c’est la tempête et une tempête au milieu de l’atlantique ça ne rigole pas et comme notre studio est près de la plage nous sommes au premier rang que ça nous plaise ou pas. Le vent et si violent et la pluie si forte qu’elle rentre par la fenêtre. Faut éponger mais la proprio nous donne le matériel nécessaire en s’excusant des conditions. Mais que faire ????? De la grêle un moment. Ca hurle dehors et on parle de vent à force 9 un moment. La mer est blanche d’écume et les vagues énormes ce qui stoppera les liaisons maritimes ainsi qu’aériennes entre les îles durant plus de 24 heures. Exceptionnel  !!!!!!.  Je plains les marins qui se trouvent en mer en ce moment.

 

Nous profitons d’une petite accalmie pour nous promener jusqu’ au débarcadère totalement hors d’usage depuis que San Sebastian est devenu le port principal de l’île. De ce « pescante » était débarqué le poisson péché mais embarquaient aussi les gens qui émigraient vers le Venezuela ou Cuba quand les conditions de vies furent devenues trop dures sur l’île (vers 1930). Tout Gomero a quelqu’un de sa famille qui vit là-bas. On peut voir de belles photos anciennes au musée ethnographique sur ce sujet. Le vent ne mollit pas. Etonnante cette concordance de temps : même tempête (moins forte) que celle subie il y a 13 ans au même endroit. Mais les maisons résistent visiblement bien même si la pluie commence à gouter par le plafond. Petite coupure de courant. C’est à ce moment au bar du « Palito » que l’on apprend qu’il neige à Chipude (1000m). Du jamais vu dans les souvenirs de l’île. Ca fait causer ……

Dimanche, toujours du vent mais la pluie s’est presque arrêtée. Nous prenons le bus jusqu’à Vallehermoso pour revenir à Hermigua à pied. Très beaux sentiers variés, rencontre avec deux botanistes qui nous indiquent un superbe spécimen d’olivier sauvage d’atlantique, des lichens et un arbuste qui est la principale source d’alimentation des lézards et des oiseaux grâce à ses fruits riches en eau et en nutriments. Ca grimpe, ça descend, Tamargada, La Vega pour rejoindre Agulo, Lepe et Hermigua (6/7 h et 900m). Le Teide est totalement blanc.

 

Lundi, retour sur Vallehermoso pour une rando sur la cote nord ouest dans sa partie la plus sauvage. Cumbre de Chijeré, ermitage de Coromoto où on peut voir des pierres qui semblent sortir de terre telles des œufs d’aliens. Vraiment étranges ! Retour par la crête et vue surplombante sur le Roque de los Organos, une falaise d’orgues basaltiques de 80 m de hauteur seulement visible de la mer malheureusement.  A l’ermitage de Santa Clara, nous partageons notre repas avec 3 chats et une poule qui semblent s’accommoder très bien à ce lieu perdu. Retour sur Valle par des paysages toujours aussi idylliques. Bus pour Hermigua.

 

Notre dernière étape se trouve àChipude non loin d’Hermigua mais il faut retourner à San Sebastian pour reprendre un autre bus pour Valle Gran Rey qui passe par Chipude soit, avec les changements,  4 heures pour faire 50km mais quand vous aurez vu le relief de l’île vous comprendrez pourquoi c’est comme ça que ça se passe ici.

Donc bus à 8h, arrivée San Sebastian à 9h. Rebus à 10h30 pour arriver à Chipude à 11h30 et à Chipude c’est plus le même climat. Souvenez-vous, il a neigé samedi. Donc ça caille un peu alors nous décidons de partir pour une rando qui descend vers la côte par le fameux barranco d’Argaga. C’est une expérience que ce canyon vraiment encaissé avec quelques passages exposés qui demandent de l’attention. Mais par rapport à 2001, le sentier est bien mieux balisé et nous n’avons pas trop à chercher. Il faut à peu près 4/5 heures pour rejoindre Valle Gran Rey par le village de Gerian et le très bel ermitage de Nuestra Señora de Guadalupe.  Grâce aux fortes pluies tombées, l’eau coule à flot et les cascades nous ravissent.

Valle Gran Rey nous accueille sous la chaleur et les touristes venus chercher le soleil et la plage (de sable et de galets noirs). C’est le seul endroit de l’île où il y a tant de monde.

Retour à Chipude par le bus de 18h00… une heure pour faire 30km ????

Le lendemain nous tentons une rando « pêchue » qui descend de la Fortaleza qui domine Chipude pour s‘enfoncer dans le vallon d’Erque. Mais que dalle, impossible de trouver ce maudit départ. Alors nous partons dans l’autre sens  par un sentier en balcon qui donne une idée de l’incendie de 2012. Les pins reprennent vigueur et on peut voir des repousses partout. C’est bon signe. Passage par le plus haut village de l’île ; Igualero (1260m) et son monument en hommage au « Silbo » mais ensuite, peine perdue, à part passer par des sentiers totalement oubliés et sans grand intérêt, nous ne trouvons pas notre sentier ‘pêchu’. Nous abandonnons et rentrons par une longue route maintenant goudronnée. Heureusement, des ouvriers qui nous ont observés à galérer dans ce sentier rempli de cactus acérés nous prennent en stop et nous déposent à l’hôtel. Ouaouhhh, quelle journée.

Dernier jour de rando alors le grand jeu : le sommet. Mais cela sera sans aucune vue car il tombe une bruine fine qui nous oblige pour la première fois à enfiler l’équipement de pluie. C’est souvent le cas sur les hauteurs de l’île. Après quelques hésitations au départ (décidemment, j’ai besoin d’un petit stage d’orientation ….), nous retrouvons le sentier à Los Manantiales pour Alto de Garajonay. Le spectacle désolant de la forêt brulée nous accompagne toute la journée. Le feu a eu lieu en aout 2012 soit il y a à peine deux ans. Il  a duré 2 mois et demi et n’a été éteint que grâce à l’arrivée miraculeuse de la pluie (on peut vraiment utiliser ce terme ici). La chaleur était tellement intense que c’est le sol même qui brulait et les racines des arbres. Les 9 canadairs, hélicoptères et centaine d’hommes sur place ne pouvait rien faire. Alors la pluie……………….

Roberto, garde au centre d’accueil du parc nous explique tout gentiment et avec tous les détails :  les départs de feu, les indices, la date. Tout concorde pour affirmer que c’est purement criminel et bien préparé. Il faisait 40° ce jour et le vent venait du sud. Alors c’est pourquoi nous nous promenons aujourd’hui dans cette forêt calcinée où la vie reprend peu à peu mais à qui il faudra plus de 40 années pour reprendre son aspect originel.

Au sommet personne et nous voyons bien que le ciel bleu n’est qu’à quelques centaines de mètres au dessus de nos têtes mais non…..Au restau du parc nous retrouvons les cohortes de touristes qui descendent de leurs cars pour s'y d’engouffrer. Quelles vies ……Quelles visions désolantes…..Marcher ???? Pourquoi faire ?????

Nous négocions des boissons chaudes contre le droit d’y manger notre sandwich. C’est ok !!!!! Mais nous ne restons pas longtemps pour retrouver le calme de la forêt. Descente douce vers Chipude et comme nous avons du temps, après être passés par les ateliers de poterie de El Cercado (poterie traditionnelle non tournée), nous faisons un détour par La Matanza où retrouvons douceur et temps sec.

A l’hôtel, nous prenons notre dernier repas à côté d’un groupe de français et de leur accompagnateur de La Balaguère, Dominique qui s’avère très sympa et non avare de renseignements précieux sur l’ile et l’archipel.  Il me parle de Catherine chez qui j’avais séjourné avec les amis belges. Elle a quitté Hermigua et tente une nouvelle expérience de ferme bio. Soirée très agréable à échanger nos impressions.

Vendredi matin, il fait froid à Chipude. Bus pour SS. Même chauffeur, même musique (cumbia). Arrivée sous la chaleur, le temps est immuable sur l’île : beau et chaud sur la côte, froid et humide en haut. Nous flânons dans la capitale, rencontrons les français et Dominique. L’île est petite et les rencontres fréquentes. Gaffe à vous !!!!!

Montée au Parador National splendide pour un jus de fruit, la vue plongeante sur la ville et celle magique sur le Teide enneigé. On s’la pète chez les riches mais ils restent très discrets!!!!!!

Délicieux diner dans un restaurant (La Salamandra), dernière nuit à la Pension Colon et debout à 5h30 pour chopper notre bateau à 7h00. Il arrive à 6h45 et dans des manœuvres très maitrisées, accoste, débarque ses passagers et véhicules, embarque les nouveaux en moins de 15 mn. Chapeau les marins !!!!!

Superbe vision de La Gomera s’en allant doucement et Tenerife qui se réveille sous le soleil levant. Tableau idyllique couronné par la vision fugitive dans le sillage du Taburiente de deux ailerons de cétacés. Ouahhh, quelle récompense !!!!

Brigitte part par l’aéroport sud et moi par celui du nord. Embrassades et je prends mon bus pour Santa Cruz où je compte visiter le musée d’art contemporain crée par Herzog et De Meuron, deux architectes suisses bien connus. Superbe réalisation et très belles expos photos et peintures. « Le Louvre et ses visiteurs 1969/1990 » de Alécio de Andrade, photographe brésilien qui  a  photographié Caetano et Gil durant leur exil à Londres. Emotion !!! Egalement une expo des photographes reconnus comme Nan Golding, Kertesz et autres pointures. Très beau moment.  J’ai la journée pour moi et je flâne dans la ville un peu amochée par le temps. Il reste très peu de maisons anciennes et les petites places préservées font un peu décor sauvé de justesse. Photo de l’auditorium réalisé par Calatrava et son style reconnaissable (en procès avec la ville de Valencia pour malfaçons sur ses réalisations : 3 millions d’euros de travaux).

Dernier bus, montée raide pour l’aéroport riquiqui qui n’offre pas de zone d’achalandage habituel. La tentation est donc nulle de dépenser de l’argent pour acheter « les habits qu’il faut porter pour faire bien ». C’est étonnant d’ailleurs de constater que les gens achètent des habits alors que leurs valises débordent. J’observe le va et vient des avions de la Binter qui desservent les îles comme un ballet parfaitement réglé. 19h30 embarquement dans un 737 tout neuf ; ambiance passant du rosé au bleuté suivant les moments et espace confortable. La vidéo qui déroule n’est qu’une apologie de la vie moderne de l’homme moderne qui passe sa vie dans les avions. Il a sa carte privilège qui lui permet bien sur de passer devant tout le monde et on lui propose des destinations de rêve dans des villes comme Salvador ou Montevideo où il descendra bien sur dans des hôtels de luxe où il pourra jouer au golf (oh ouais !!!) et où sa famille le retrouvera « par surprise » grâce à ses milles accumulés durant sa vie de merde. Génial non ????? La vidéo ne dit pas qu’il va mourir d’un infarctus avant 60ans. Non, la vidéo ne parle absolument pas de ça. Dommage !

Mais pour nous, simples touristes, rien de tout ça et il faut payer notre repas. Que dalle !!!!

Arrivée à Barcelone à minuit 15 le temps de récupérer mon sac. La fille vue à santa Cruz et assise pas loin de moi

dans l’avion est russe, je l’entends dire « Priviet, niet problem, karacho….. ».

Je trouve une banquette confortable pour passer la nuit dans l’aéroport en attendant le premier métro. Nous sommes plusieurs à faire la même chose. Des voyageurs en transit. 7h00 je me lève pour prendre le train pour Sants.

La couleur des voyageurs vire au noir, un avion est arrivé de Dakar. Je parle avec un jeune qui en revient et qui vit et travaille ici. Il me donne des nouvelles de  son pays et des tentatives du nouveau président de faire le ménage dans la corruption organisée par l’ancien président Wade. Un des ses ministres est en prison pour avoir détourné 45 milliards de Francs CFA (7 millions €). Une bagatelle !!!!! Son fils aussi est dans le collimateur.

Bonne chance à l’Afrique !!!!

En attendant mon train pour Cerbère je prends mon ptidej’ dans mon MacCafé préféré : toujours le thé bio et le croissant pour 2,2€. La salle est remplie de jeunes venant visiblement y terminer leurs nuits. Deux filles passablement excitées se font virer gentiment  par le garde. Elles parlaient vraiment très fort. Pour l’Espagne c’est un comble

8h46 départ pour Cerbère. C’est le train des espagnols, rien à voir avec le TGV des étrangers. 12h35, dernier train pour Tarascon, il fait un temps splendide et cette journée passée dans ces trains me permet de rentrer tout doucement, au rythme humain du train qui fait défiler les paysages superbes de la côte, des étangs où flamands roses, canards et autres aigrettes prennent aussi du bon temps. Des randonneurs randonnent, des motards sillonnent, des touristes se promènent. C’est dimanche et la vie est belle……

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 20:29
Dans le ciel, le gris des nuages s'interrompt sèchement pour laisser place au soleil. Au loin, la chaîne des Pyrénées est illuminée par la neige. Le silence est perturbé par les bruits parasites de la technicité envahissante.
750km plus au sud que le sud habituel. A partir de quelle ligne remontons nous vers le nord ? Mais ce sud est plus doux, plus chaud et pourtant pas si loin de l'autre.
Une journée de train pour y parvenir.
Orangers, palmiers, mandariniers; fruits mûrs et prêts à être dégustés. Le printemps en avance pour ce 7 janvier 2014 à Valencia.

Crotte, j'aurais dû prendre plus de livres j'ai déjà fini les deux que j'ai emporté. Ouf, j'en ai trouvé un autre au fond du sac . "L'alpiniste" de Bernard Amy. Vais bien voir de quoi ça cause ce truc .......

Sinon, l'Espagne montre d'une façon évidente son coté ultra-libéral en adoptant récemment des lois régressives sur l'avortement et les droits des femmes. Et elle voudrait en plus que l'Europe les adopte. Ce qui saute aux yeux c'est surtout l'urbanisation anarchique qui envahit les campagnes alors qu'il est flagrant que les structures ne sont pas prêtes. Les maisons ont souvent l'air de ne pas être finies, les abords sont jonchés de détritus mais les chemins de terre ne me dérangent pas du tout.

Jeudi matin : fort brouillard et froid. Il a gelé cette nuit et le thermomètre affiche difficilement 6°. Une petite heure de train pour atteindre Valence. Le temps s'est ouvert et la température a grimpé à 13°. Journée culturelle à l'IVAM et au MUVIM, deux musées d'art contemporain et des cultures actuelles. 
IVAM: Miguel Navarro, sculpteur Valencien. Concepts d'urbanisme sur des à plats faits de pièces de fer plus ou moins grosses. Cela crée des villes plus ou moins denses. Pas mal. En revanche ses sculptures humaines dénotent un problème de bite torturé au vu de la taille qu'il donne à son instrument. Démesuré !!!!!!!!!!!!!!!
Le peintre Rafaël Canogar ne propose rien de son coté sinon des peintures abstraites sans vie ni émotion. Je passe rapidement.
En revanche très belle découverte avec Ignacio Pinazo (1849-1916). Ses petits tableaux sur bois sont de pures merveilles et ses dessins remplis de vie. Très chouette
Je termine par une déambulation autour de Néfertiti (://www.ivam.es/exposiciones/2951-t-con-nefertiti). Quelle canon cette femme!!!!! Des artistes aussi divers que Giacometti par exemple qui ont évoqué ou assimilé l’Égypte dans leurs travaux. Des bizarreries parfois touchantes.

Au MUVIM une exposition sur la POP avec des pochettes de disques originales (comme celle de Warhol avec la banane...je l'aurais bien chourrée), des marionnettes habillées en Bowie ou Jackson, des affiches de concerts (Sonic Youth ou Devo) , des lieux de musiques. Nostalgie pure......

Vendredi, petite impression hivernale; le temps est couvert. La ville me parait totalement vide. On me dit que c'est à cause du froid et que les Valenciens n'aiment pas le froid alors ils ne sortent pas ces jours car il y fait toujours beau; cela leur laisse beaucoup de temps en effet.
Je retrouve Denis pour un dernier a-m culturel dans la ville. Promenade dans les jardins de la voie verte qui a remplacé le cours du fleuve Turia. Celui-ci a été détourné de son lit. Nous passons sous de magnifiques ponts des 15 et 16° siècles. Le musée des Bx Arts nous fait signe alors nous y entrons pour se délecter de quelques Goya, Velasquez et autres Pinazo. Le grand tableau de Goya représente une dame élégante mais c'est surtout le petit chien blanc à sa droite qui retient l'attention. Comme si le peintre s'était amusé à contrebalancer la figure un peu figée de cette bourgeoise par le style brouillon et vivant de l'animal; elle en noir et lui en blanc. Saisissant !!!!! Très bel autoportrait de Velasquez et deux splendides minuscules toiles de Pinazo; Un délice !!!
Mais quel dommage que ce musée: des tableaux non mis en valeur par des encadrements lourds, une lumière parfois écrasante ou créant des reflets très gênants. Dommage.
Véro pourrait aisément proposer ses services ici.................

Mais étrange sensation que de se retrouver seuls dans un musée sans personne pour surveiller et où vous pouvez approcher les toiles de très près: à 10cm d'un Goya !!!!!


Nous traversons le boulevard (au passage regard ému sur la belle station du Nord) pour pénétrer dans le quartier de Ruzafa encore inconnu à mon ami Denis; quartier populaire devenu depuis peu celui des artistes, des étrangers, de ceux qui veulent vivre un peu différemment. Mélanges de genres, de nationalités, d'identités, ce quartier très vivant propose une vie nocturne agitée et riche en rencontres. Les bars se succèdent dans les rues envahies. dedans dehors, les discussions sont animées et fusent. C'est la nuit Valencienne de Ruzafa. Nous passons d'un bar à l'autre: nouvelles rencontres puis une porte s'ouvre et ce sont des gens qui chantent et qui jouent de la guitare qui vous accueillent. Seul l'Electr"O" Pura (mierda) nous aura déçu. Mais il est deux heures et nous sommes un peu fatigués pour ne pas dire plus. Back home !!!!!

Samedi : départ de la Gare du Nord. Je peux à loisir me délecter de sa décoration moderniste. elle me rappelle tellement celle de St Petersburg que je suis troublé. Pas tout à fait le même style mais bon.....
Je vais à Barcelone. Quel contraste entre ces deux villes; si Valencia semble endormie Barcelone parait, elle un peu diabolique. Les rues grouillent littéralement de monde et il est parfois difficile de se frayer un chemin dans les avenues bondées. C'est vrai que ce sont les soldes et une frénésie totale a l'air d'avoir mis tout le monde en transe. Je retrouve Juana une amie d'Attac Espagne qui m'héberge pour la nuit.

Dernier jour. Retour TGV pour Nîmes. La voie rapide longe parfois celle des trains de banlieue et de moyenne distance comme disent les espagnols et je me dis que ces mondes très parallèles marquent et creusent l'écart entre les voyageurs pressés ou touristes et le monde des travailleurs qui n'ont droit qu'à un simple train et de simples gares. Prendront-ils un jour ce train ces gens simples ?  Toutes ces dépenses engagées ont-elles un sens alors que le pays manque peut-être encore d'écoles, d’hôpitaux et de transports urbains et péri-urbains? Mais on construit un train de luxe, des gares de luxe, des tunnels de luxe pour touristes en goguette, un train qui ne sera emprunté que par une très faible minorité des espagnols, des européens et du reste du monde......
Il y quelques temps, j'effectuai encore ce trajet en train normal et je me rappelle avoir marché entre Cerbère et Port-Bou à travers la montagne. Mais je peux encore le faire si je veux. Le train normal et la montagne existent encore................

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 11:51

 

Après une semaine de travail épuisante sous une chaleur toujours écrasante et à déballer des cartons remplis de livres (rentrée littéraire et scolaire), quelle idée, je repars vers la mer immense (seul ?). Après celle d’Iroise, celle des Calanques, voici l’océan, plutôt le Golfe de Gascogne qui s’ouvre sans écueils jusqu’au bout du monde.

Encore le train, sans heurts cette fois mais tout de même 10 heures pour arriver à Lacanau.

Dans le premier, un homme arrive et s’assoie de l’autre coté de la rangée. Tout à coup, l’espace est rempli d’une odeur infecte de tabac. La bouche vide, où quelques chicots noircis résistent à une vie difficile, il souffle des baisers à son amie restée sur  le quai pour lui dire au revoir et c’est à chaque fois une puanteur qui envahit le wagon. La vache, comment peut on se mettre un tel poison dans le corps ???Il descendra à Toulouse sans avoir bougé de sa place.

Bordeaux m’accueille sous la pluie mais quelques cannelés viendront vite à bout de cette très légère contrariété.

Encore 1h45 de bus pour atteindre Lacanau. Il traverse toute la ville en faisant des détours incroyables. Ca n’en finit pas. Cette fois ci, à coté de moi, vient s’assoir un autre énergumène : gothique, grand, émacié, le bonnet religieusement enfoncé jusqu’aux yeux, multiples piercings et noir de la tête aux pieds. Il restera assoupi jusqu’à ce que son portable (smart tout de même rebelle mais branché…) le réveille et déclenche chez lui une conversation de presque une heure où il s’agira de vengeance, de fuite, de bandes, de gitans de massacres, de bouillies et j’en passe. Ils sont trois dans le bus et passeront leur temps à s’engueuler. Leurs vies doivent être enthousiasmantes à écouter tous ces termes guerriers que leurs aspects ne laissent absolument pas deviner. Ou est ce plutôt de la pure esbroufe car le mot fuite revient souvent et l’aide d’autres barbares bien précieuse.

Ouf ! Lacanau et Annick et France qui viennent me chercher même si le trajet peut facilement se faire à pieds et je suis bien content de quitter cette atmosphère délétère. Mais les rituels sont faits pour perdurer.

Avec Lacanau revient le temps des vacances tranquilles : calme, sommeil, lectures, baignades, balades à vélo ou à pied. Quelques apéros et repas partagés, quelques huîtres dégustées au marché.

Le vélo est vraiment le moyen transport plébiscité par la majorité des vacanciers et cela donne une atmosphère très sereine. On y rencontre tous les styles, du vieux biclou qui ne sort que pendant les vacances, un peu rouillé mais toujours fidèle, le dernier vtt, l’autre style californien avec sa fourche rallongée, le siège large et le cadre aux couleurs pastels, les tandems, les vélos des petits accrochés à ceux des parents, les remorques qui transportent les enfants et le matériel de plage indispensable, ceux qui trimbalent les planches grâce à un ingénieux système de support. Ici c’est plat et les kilomètres de pistes cyclables incitent à se balader et c’est tant mieux………………

Avec Annick nous ferons une belle rando jusqu’au Porge avec retour par la plage (23km) ? Cela nous donnera le bonheur de marcher durant une heure parmi un espace totalement vide de gens où la plage n’offre que des résidus de bois flottés et d’objets insolites rejetés par la mer. Beaucoup de trouvailles pour qui veut bien se donner la peine de les porter. Beau moment de sensation de solitude. On y rencontre aussi des naturistes qui n’ont que leur téléphone portable comme simple appareil….Ca fait rire !!!!!

Il ya aussi les écureuils qui se promènent à toute vitesse dans la canopée et qui viennent parfois vous regarder de plus près, les mésanges qui chantent et viennent manger les graines, les vers luisant, la nuit sans nuages mais sans étoiles filantes, les huitres non triploïdes dégustées au marché central qui résiste contre la spéculation immobilière servies par un amoureux de son métier.

Lacanau c’est tout ça et c’est pourquoi on y va…………………………

A bientôt

 

                                                                                                                      Le Porge océan

2013-08-29 11.34.15                                         2013-08-29 13.12.232013-08-29 12.07.22

 

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                                                                         mon portable ou je meurs !!!!!!!

 

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2013-08-30 12.21.00 

les petites tâches sont des huitres d'un mois.

Sur cette huitre de 4 ans, une huitre d'un an s'est installée.2013-08-30 12.21.15

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013-08-30 19.56.47  2013-08-30 08.48.36

la forêt autour de la maison                                                                                                                                                                                     lecture de l'été : Confiteor de Jaume Cabré                                                    

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 17:29

Un premier train pour Rennes. Le TER breton est luxueux, couleurs chatoyantes,  pas de dégradations, comme si les régions n’étaient pas logées à la même enseigne et leurs passagers de même.
La France réserve bien des surprises.

Rennes; je ne connais pas du tout. Le centre ville est à 10 mn à pied de la gare et je ne vais pas très loin car je tombe sur une des plus belles librairies que je connaisse : Le Failler

C'est tout comme pareil que j'y suis déjà.... Belle vitrine qui ne propose que des titres que je ne renierai pas, j'en félicite les femmes de l'accueil et le temps de me promener au rez-de-chaussée, j'ai déjà le tournis devant le choix proposé. Je traîne mais c'est déjà l'heure de retourner à la gare et le tégève m’emmène direct à Avignon. Quel luxe de traverser la France sans changer de train, cela m'évite la course de l'aller.

Petite pause d'une nuit à la zom et je repars le lendemain pour Cassis rejoindre Jean et Philippe, deux anciens potes d'Epcot, des retrouvailles que j'ai organisées après presque 30 années de perte de vue enfin tous les trois ensemble. Phil nous a concoctés un séjour de rêve avec location d'un zodiac pour aller se baigner dans les calanques avec au menu, huîtres, saucisson, vin rosé (peut-être pas assez....) melon, pastèque..... Plongeons près de Morgiou, nage, et délices.....La mer un peu agitée nous a empêchés de tirer parti des 115cv du moteur; ça tapait un peu fort rendant la balade inconfortable. Tant pis, c'était que du bonheur; Merci Phil !!!!!!!!!!!!!!.

La soirée se terminera au restaurant autour d'une daurade grillée et de burgers pour les enfants. Le port de Cassis est adorable sans ostentation car les iotes de 180m n'y peuvent pas manœuvrer : trop petit.... Héhéhé tant mieux !!!! Pas de voitures non plus; tranquillité, promenades et terrasses bondées. La crise fait une pause et ce n'est pas plus mal.

Le lendemain, nous repartons chacun de notre côté de la vie avec la promesse de nous retrouver l'année prochaine pour les vrais 30 ans avec plus de gens si possible.............

Merci à Nathalie et les enfants pour leurs sourires et leur participation active à la réussite de cette réunion impromptue.

A bientôt

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