Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 14:39

Le voyage commence bien

Debout  5 heures….bus…c’est le black

Mon pote tatoué est puni des horaires qui rapportent

Il m’a dit qu’il allait laisser tomber ce job de chiotte

Et puis après ça merde illico

Train à l’arrêt quelque part en campagne

30mn puis 40 puis 1 heure de retard

Avec un autre type en galère

Nous sautons dans le premier qui passe

Ça sera Lyon

Puis un autre en courant pour Paris Montparnasse

Et sautons encore dans le taxi d’un mec

Il est d’accord pour partager

Peine perdue mon train se barre sans moi

J’appelle Flo et Annick et elles me rejoignent à la gare

Bien meilleure compagnie qu’un hall bondé

Nous discutons sur le rebord d’une pelouse usée jusqu’à la corde

Tentant de nous débarrasser d’un pigeon famélique

13h00 c’est mon tour de partir

Le train date des années 80

Plein à craquer

La carrée n’est pas plus grande qu’une tente deux places

4h30 là dedans va falloir patienter

Quimper accueil bignou bombarde

Je suis bien en Bretagne

Je me venge sur un kouign-amann

Le premier pas terrible le deuxième super

Faut bien ça pour se rassasier

Encore 1h20 de bus

Crozon….ouf ça fait 14 heures que je suis parti

Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017

St Hernot. Le bout du monde

Le matin vide grenier au Fret un village à coté

Jamais vu autant de livres à vendre ou à donner

Une dame liquide sa bibliothèque Idée

Je prendrais bien tout

Faut pas exagérer

L’après midi plage de sable fin

Il faut marcher pour atteindre la mer

Baignade délicieuse dans une eau transparente

Cela faisait longtemps

Atelier vélo pour remettre en route cette merveilleuse machine

Château de Dinan qui n’a rien d’un château

Mais bien des rochers qui en prennent l’air

Quelques pas d’escalade pour feindre l’altitude

Au bout le regard plonge dans la mer

Le facteur cheval local décore son jardin de figures fantasmagoriques

Deux femmes nous observent depuis leur tour Tolkienienne

La plage est sauvage et les lames de pierres

Avancent dans la mer

On vient y récupérer des bois flottés et autres objets hétéroclites

Ici il n’y a que des bouts du monde

Le temps se gâte

La mer et le vent forcissent

On rentre se mette à l’abri

 

Sur qu’il faut du temps

Pour arriver ici

1450km exactement

Presqu’île de Crozon

Cap de la Chèvre

La langue fourchue

Gueule ouverte de la Bretagne

Des caps

Des îles

Des phares

13 à la douzaine et des plus fameux

Ar-Men, La Vieille, La Jument

Combien de bateaux

Y ont ouvert leurs entrailles

Combien de marins y ont perdu la vie

Mais quel spectacle magnifique

Même si pour moi la montagne s’y trouve trop loin

Mais y revenir de temps en temps

Pour retrouver mes racines

Me réjouit le cœur

Et mes amis m’y accueillent à bras ouverts

Et ça ne se refuse pas

Vagues puissantes

Mer vivifiante et fraiche

Qui vient apaiser le feu de la peau

Qui me brule

Les insectes vengeurs ont infligé la punition

A celui qui taille les arbres

Sans demander pardon

Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017

Vieux tracteurs alignés comme à la parade, souvenirs jaillissant du fond de la mémoire quand, gamin à la campagne, je passai des heures assis sur la tôle du coté. Il y avait une protection pour se tenir alors que le grand de la ferme labourait ou passait la herse. Parfois, il me laissait conduire et il ne fallait pas que je cale car mes jambes trop courtes n’atteignaient pas les pédales. Heureusement, il y avait un accélérateur près du volant. Quand je rentrais tard, parfois la nuit tombée, je prenais une raclée par mon père en colère. Il ne savait pour me punir que de m’en priver mais c’étaient les vacances et les punitions ne duraient pas très longtemps. Il repartait travailler et ma mère me laissait retourner aux champs peut être aussi comme une façon de ne pas m’avoir dans les pattes. Elle n’était pas sévère.

Il y avait aussi la récolte des patates où je me contentais comme salaire d’un repas partagé avec les ouvriers certainement mieux payés que moi, quoique. Ils profitaient bien de nous ces paysans avares. C’était un Someca comme ceux que j’ai pu revoir aujourd’hui.

Mais cette vie à la campagne qui durait le temps des vacances nous transportait de joie tant les distractions étaient nombreuses : les poussins à voir grandir sous la lumière blafarde, les veaux à nourrir avec cette poudre de lait que l’on battait au fouet dans des grands sceaux. Les vaches que nous ramenions du pré et les premières trayeuses électriques et j’étais fasciné de voir le liquide blanc jaillir des mamelles et passer à travers les tuyaux ; le lait était transvasé dans des grands bidons en alu et nous en ramenions à la maison pour faire la soupe avec le pain trempé dedans. Il se formait toujours une épaisse couche de crème.

Le soir l’oncle sortait son projecteur de cinéma et je me souviens très bien de mon premier Cuirassier Potemkine et des larves qui courraient sur la viande pourrie. Le feu dans la cheminée et les pompiers qui débarquent dans la nuit. Les Economiques Troyens qui passent en klaxonnant longtemps dans le village. Il n’y avait pas grand-chose à acheter  à part des denrées de base. Notre grand-mère devait certainement faire des commandes. Le boucher charcutier aussi avec son auvent qui s’ouvrait et qui dévoilait ses pâtés. La grange sombre et ses zones de mystères. C’était la campagne et toute l’insouciance d’une jeunesse libérée des lois de la ville.

Le voyage n’était pas très long mais pour nous cela ressemblait fort à une expédition : la 4L chargée à bloc, un père une mère et trois enfants. Etait-il content de se débarrasser de nous durant les vacances. On n’en saura rien, le type n’exprimait pas grand-chose à vrai dire et il disparaissait bien vite après e weekend, heureux peut-être de nous laisser là à la charge de sa femme et de sa famille, une grand-mère très secrète qui s’occupait des fleurs et un grand père bougon qui demandait le silence absolu pendant le Jeu des Mille francs et qui concoctait des ragouts à base d’abats pas chers. Le tic tac des secondes qui s’égrenaient résonne encore dans ma tête.

Nous nous arrêtions parfois à Bray-sur-Seine pour déjeuner chez notre tante, une pharmacienne assez snob ; mon père en profitait pour faire ses provisions de pastilles BMC  et autres substances chimiques. Parfois c’était Nangis et l’arrêt obligatoire pour acheter un fameux gâteau que l’on appelait « Murette » mais je serais bien incapable de vous le décrire à part qu’il y avait des grains de café. Carrefour de Fontainebleau, la nationale 7, les petites routes et le cri de tout le monde à la vue du panneau : « BARRAULT ». Nous étions enfin arrivés. La vie à la campagne pouvait commencer.

Il y avait trois fermes que nous fréquentions : les Mautret, nos voisins, où nous nous approvisionnions en œufs et légumes. Je n’ai jamais vu Adrien habillé autrement qu’en pantalon et veste bleue de travail avec sa petite moustache et ses lunettes qui lui faisaient des tous petits yeux. A l’autre bout du village, la ferme des Rousseau et celle des Condaminet. C’est  avec cette famille que nous passions le plus de temps. Les Rousseau impressionnaient car ils avaient la plus grosse ferme. J’ai juste assisté une fois au massacre du cochon et je me souviens encore de ses cris qui remplissaient l’espace. Josepha, notre voisine polonaise magnait la hache comme personne pour décapiter ses canards qui continuaient de courir en rond dans la cour. Je ne lui ai jamais connu de mari et avec elle c’était patates et choux tous les jours.

Les jours coulaient au rythme lent des vacances parfois cloués dans la maison sous une chaleur écrasante ou regardant la pluie tomber. C’est aussi là que j’acquerrai mon premier 33T : le premier Santana.

Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017

Pour saluer le départ

Le renard se faufile

Le lapin se défile

Sous nos yeux attendris

Quimper 8h du matin

La ville se réveille doucement

Le boulanger pétrit son pain

Biologique

C’est tellement logique

La librairie décline NY sous toutes les formes

L’atelier de gravure

Propose Burroughs et London

Et Marx avec son chien

Les cafés installent les terrasses

Les vélos circulent en silence

Le sol est encore mouillé de la pluie

La cathédrale  impose son granit

Il est déjà 9 heures

Tout est encore calme sur la place

888km pour Toulouse

Trains en série

Pour longer la côte

Les amoureux s’embrassent

Se caressent sur le quai

Les adieux sont tendres

Je quitte la Bretagne

Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017
Bretagne - Presqu'île de Crozon - Aout 2017

Pour saluer le départ

Le renard se faufile

Le lapin se défile

Sous nos yeux attendris

Quimper 8h du matin

La ville se réveille doucement

Le boulanger pétrit son pain

Biologique

C’est tellement logique

La librairie décline NY sous toutes les formes

L’atelier de gravure

Propose Burroughs et London

Et Marx avec son chien

Les cafés installent les terrasses

Les vélos circulent en silence

Le sol est encore mouillé de la pluie

La cathédrale  impose son granit

Il est déjà 9 heures

Tout est encore calme sur la place

888km pour Toulouse

Trains en série

Pour longer la côte

Les amoureux s’embrassent

Se caressent sur le quai

Les adieux sont tendres

Je quitte la Bretagne

 

Jusqu’à Nantes tout se passe bien

C’est après que ça se corse

La ligne entre Nantes et La Rochelle

Ressemble à une voie abandonnée

Les rails boulonnés les uns aux autres par des plaques

Les écarts qui font doudoun doudoun, doudoun doudoun à chaque passage

Me rappellent un voyage en Roumanie où j’avais l’impression de descendre une marche à chaque fois

C’est presque aussi pire et le train est obligé de rouler à 50 à l’heure

Les traverses sont encore en vieux bois pourri

5 heures pour parcourir 375km

En parallèle, le TGV roule à 300km/h

Ça ne fait pas rigoler tout le monde

Enfin c’est Bordeaux avec forcément 1 heure de retard

Tant pis on prendra le prochain

Partager cet article
Repost0
15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 08:02

Troisième semaine - Jour 1 – Ronchamp>>> Scey sur Saône après la visite de la Chapelle

Les premiers ou presque sur le site par un très beau sentier. Belle claque tout de même dans ce lieu de recueillement vraiment apaisant. Tout incite à l’introspection et à la sérénité. La chapelle en impose avec ses formes voluptueuses et ses lumières tamisées. Grand tour avec visite du monastère dessiné par Renzo Piano. Les sœurs ont la banane d’habiter un si beau lieu. Nous comprenons……

Les premiers cars débarquent avec cohortes de japonaises et autres….il est temps de partir..et puis c’est la cata, Bri fait un faut mouvement avec son vélo et se retrouve parterre après un vol plané. Chiotte de merde !!!! Elle ne peut pas se relever, menton ouvert et poignet cassé. Elle est complètement sonnée. Je cours à l’hôtel pour savoir s’il y a un toubib dans le coin et les hôteliers décident tout de suite de nous emmener à l’hosto. Ils nous disent d’appeler quand elle pourra ressortir et ils viendront nous chercher. Personne aux urgences de Lure, Bri passe tout de suite mais il faudrait opérer et elle décide de le faire à Neuch. Maintenant il va falloir organiser son retour mais comme elle n’est pas tout à fait assez blessée son assistance chipote….vraiment des gros nazes…..Elle craque un peu. Je la décide de prendre un taxi jusqu’à Delle où elle pourra retourner à Neuch en train direct. C’est d’accord et puis ce n’est pas plus cher que de prendre un TGV. Elle part enfin tranquille dans une C5 Zidentielle ou presque…..en route elle m’apprend que son assistance lui remboursera la course. Tout s’arrange et à l’arrivée ses enfants l’attendront pour l’aider. Un très très grand merci aux hôteliers de l’hôtel ‘Le Ronchamp’ pour tous les gestes magnifiques qu’ils ont offert, sans eux la galère aurait été trop lourde à gérer…..

Je n’ai plus qu’à prendre le train pour Vesoul où Edith, ma WS de ce soir, vient me chercher en voiture. Ouf, quelle journée de merde……mais Edith et sa famille vont tout faire pour que tout redevienne tranquille. Un très grand merci à elle que je vais retrouver plus tard sur mon chemin du retour. Ronchamp est aussi une ancienne ville minière.

Jour 2 – Scey sur Saône >>> Godoncourt – village vraiment perdu dans les Vosges

Je reprends la route après cette journée qui restera longtemps gravée. C’est la campagne. En route, le long d’un canal, les premiers vestiges des industries oubliées de la région : l’ancienne filature de Demangevelle. Son gardien me laisse rentrer et me raconte un peu son histoire. Il y a travaillé 35 ans et me parle d’un éventuel repreneur qui en ferait une usine de transformation de bois en granulés mais au vu de son état général je crains le pire. Il y avait une petite ville de 900 personnes au début du siècle dernier avec les bateaux qui déchargeaient le charbon par le canal et le train qui apportait le coton, un petit kiosque, une école et maintenant y’a plus rien à part quelques logements ouvriers occupés. Ce n’est que le début qu’une longue rencontre avec tous ces bâtiments industriels abandonnés. Je visite aussi la verrerie de La Rochère/Passavant, elle date de 1475 et les souffleurs continuent de souffler à coté de l’usine.

Passage par le petit bourg de Châtillon sur Saône qui rêve de son passé avec toutes ses maisons à vendre. Pas un troquet dans les environs et un restaurateur en pleurs m’offre une bouteille de Badoit. Il me dit que c’est la cata. Je lui en achète une en pif pour ma WS de ce soir. Avant Godoncourt le couvent des Cordeliers vaut la visite par l’originalité du lieu tenu par quelques rigolos excentriques qui l’ont transformé en musée. J’arrive vers 18h30 en même temps que Christelle, je suis naze j’ai fait presque 100 bornes aujourd’hui. Nous échangeons un long moment sur nos expériences cyclistes et elle sur sa vie de maitresse d’école dans le village d’à coté. Passionnant ! Ses amis la prennent pour une allumée de recevoir des hommes inconnus chez elle et seule mais elle me dit qu’elle fait du judo et qu’elle a un gros bâton dans sa chambre. Prévenu !!!!!! On rigole.

Jour 3 – Godoncourt >>> Neufchâteau – Camp de la Délivrance – Addi Bâ

Je vais chez des gens que j’ai croisés à Tarascon alors que j’étais avec des amis. Un couple de cyclistes, lui en vélo couché elle debout. A l’arrière du vélo je lis : "Neufchâteau – Vosges". Je ne vais pas louper l’occasion de leur demander de m’héberger car il n’y a personne en WS ou CS dans le coin. Ils acceptent tout de suite. Génial !!! Alors c’est pourquoi je vais chez eux. Sur le chemin, la D24, entre Martigny et Vacheresse exactement, un panneau dans la forêt m’indique l’emplacement du premier maquis des Vosges : le camp de la Délivrance commandé par un certain Addi Bâ, guinéen où se sont regroupés des réfractaires au STO. Je lis son histoire et je me souviens d’un livre paru sous le titre : Le Terroriste Noir, c’est de lui dont on parle. Un film va d’ailleurs sortir à ce sujet. Les abris étaient construits comme des huttes. Il a été fusillé à Epinal comme beaucoup d’autres.

http://s-www.vosgesmatin.fr/images/45FFE076-88D7-4535-9C68-5A2B6AE588FF/VOM_15/villotte-les-panneaux-rendant-hommage-aux-camps-de-la-delivrance-ont-ete-installes.jpg

 

Mes hôtes sont adorables, ils habitent dans une vieille maison adossée aux remparts de la ville et ils me mettent tout de suite à l’aise et me disent qu’ils se sont tout de suite inscrits sur WS après leur en avoir parlé et ont déjà eu 4 demandes mais je suis le premier….ça se fête….comme j’avais le temps je suis monté au magasin bio du coin acheter une bonne boutanche et faire des courses pour demain alors on trinque. Ils me racontent leurs voyages et les cols des Alpes, lui en vélo couché et elle avec son vieux biclou qui paye pas de mine. « Faut 4 heures pour 20 bornes. On prend notre temps, c’est tout et après y’a la descente…….youpi !!!! » Encore des beaux moments de partage.

Jour 4 – Neufchâteau >>> Bure – La BZL

Christiane m’accompagne un bout pour sortir de la ville et on se dit au revoir. J’ai vu que je passais pas loin de la ZAD de Bure alors je décide d’y faire un tour. Sur la piste un peu cahoteuse, une sacoche se décroche et bloque ma roue arrière. Crotte de shit les attaches ont pété. Pour du Ortlieb c’est étonnant, moi qui pensait qu’elles allaient durer tout le reste du temps. Ben non, le matos allemand n’est plus ce qu’il était. Heureusement, j’ai des rilsans de réserve et j’arrive à réparer et je peux repartir. Merci aussi au Leatherman pour le coup de main.

Mais avant Bure il y a Grand dont m’avait parlé Christelle et Grand c’est pas Grand c’est géant…..un amphithéâtre gallo-romain du 1er siècle qui pouvait accueillir jusqu’à 17000 personnes, une mosaïque de 235m² et plein d’autres merveilles à voir, je reste trois heures dans le village. La femme du musée m file un gros coup de main en me copiant les cartes du coin car je n’ai pas pu en trouver. Sympa !!!!

Donc vraiment, ça vaut plus que le détour, il faut aller à Grand.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Site_archéologique_de_Grand

J’arrive à Bure vers 16h00 non sans être passé devant le site de l’Andra. Impressionnant de clôtures et de barbelés. Un jeune type m’accueille et me raconte l’histoire et l’actualité du lieu. Nous partons à pied rendre visite aux gardiens des camps Nord et Sud (au sud ça roupille sévère. Sieste militante) et nous traversons toute la forêt pour atteindre le nord où on s’active plus. Un type en jupe se présente comme Clara et une fille seins nus comme Robin. Incursion dans le monde des zadistes purs et durs : barrages, baraques de fortune à terre ou dans les arbres « les flics ne peuvent rien faire si on est à plus de 5 mètres de haut » me dit-on. Ravitaillement en eau, je profite d’une voiture qui repart à ‘La Maison’. Douche : yalakeu (une pour 50). J’aide à faire des boules à pizzas : y’a des fêtes partout ce soir mais je vais rester tranquille. Je trouve une place dans le dortoir après un repas pioché dans les gamelles : végan – épinards et haricots noirs. Excellent !!! Mais au niveau de la vaisselle (et le rangement en général) c’est pas l’enthousiasme malgré le mot au dessus de l’évier qui dit : « Si tu laves ton assiette plus autre chose et encore un truc on a gagné » ils savent peut-être pas bien lire ou alors y’a que des strangers ici mais on dirait pas tout de même. Alors je la fait…..

Je trouve ces jeunes (et moins) très courageux d’affronter le dictat des décisions et des forces de l’ordre qui n’hésitent pas à taper et fort parfois (il y a déjà eu des blessés). Aidés dans la logistique par le Réseau Sortir du Nucléaire, ils viennent de toute l’Europe (j’ai vu arriver des suisses, des allemands et des belges durant mon très court passage, en fait ça arrive et ça repart tout le temps et il y a une moyenne de 50 personnes sur le site). Les conditions de vie sont rudes dans la forêt et il faut une détermination sans faille pour résister. Je n’aurais pas cette volonté.

J’ai d’autres discussions et tout le monde semble tranquille.

Jour 5 – Bure >>> St Mihiel – j’y étais il y a 13 ans

Petit déj’, y’a du pain frais, du thé et déjà des gens debout et encore plein de têtes nouvelles. Je dis au revoir à tout le monde et je reprends la route direction St Mihiel, c’est dans la Meuse. Encore un nouveau département. Je vais y retrouver mon amie Françoise qui vient exprès chez ses parents pour me voir dans sa ville. Ce sera un weekend de repos, tout à fait ce qu’il faut car j’ai un peu mal au cul et la météo s’annonce par terrible.

Ses parents adorables me raconteront leur vie, lui gendarme et elle femme de gendarme, l’engagement, la BSA A7, les mutations, les histoires de gendarmerie et enfin la retraite. Il y aussi le ville de St Mihiel, en plein milieu des batailles de 14/18, ses nécropoles et son fameux Saillant, les Dames de Meuse et Roger Richier et aussi Le Vent des Forêts, un super parcours d’œuvres disséminées dans la forêt alentour. Nous ferons un boucle de 20km pour en voir une partie sous la pluie d’abord et sous un beau soleil pour terminer. J’avais passé un weekend ici il y a treize ans quand je vivais en Belgique, j’avais entendu parler de cette manifestation. J’ai retrouvé des œuvres déjà vues et le fameux café de Lahaymeix et ses dames qui ont vieilli aussi, sur la façade trône toujours : « Champigneulles, la reine des bières ».

Quatrième semaine – jour 1 – St Mihiel>>> Nancy – je sais pas où je vais dormir ce soir

Avant de partir, en catastrophe, je fais quelques demandes WS sur Nancy, je dis que je suis en route et je laisse mon numéro de portable. Mais il est temps de repartir sinon je vais me ramollir. Beau temps et frais, parfait pour rouler. La butte de Montsec attire tout de suite le regard avec l’énorme monument posé au dessus. Faut que j’aille voir, ça doit sûrement avoir un rapport avec la guerre. Belle grimpette. C’est un hommage aux 550.000 soldats américains qui ont participé à la reconquête de ce point stratégique, tu parles, « d‘ici la vue est imprenable » et si on rajoute 150.000 français et 1400 avions ça fait un paquet de monde pour une butte. D’où ce monument genre mini-Capitole. Petits villages en Ville ou en Court les uns derrière les autres. Avant Minorville, une 403 me fait de l’œil dans un champ. Comme dit mon pote Ric, un coup de polish et c’est bonnard. Complète et dans son jus il ne manque que les bas de caisses et la clef de contact. Je croise une merveille de Ford T ou genre en reconnaissance de parcours. Halte là camarade, faut qu’on cause !!! Plus loin, c’est une Cadillac Coupé de Ville qui meurt doucement dans un coin et je ne parle pas des deux types qui m’ont interpellé alors que je passai devant eux

  • Vous nous aidez ???
  • A quoi ?
  • A tenir le banc
  • Ah ah ah. Mais c’est un garage ? et je vois ma marque préféré (des chevrons sur la porte). Qu’est ce que vous cachez la dedans ?
  • Eh bien rentrez…..
  • Ouahou…trois deuches, deux neuves et une autre en restauration.
  • J’ai été la chercher en Bretagne, 1500 balles. Pas mal non ???
  • Ben oui même les baguettes chromées sont neuves.

On discute un moment et je repars, un des types me double dans la cote…..salut !!!!!!

Liverdun, autre mignon petit village médiéval dans un méandre de la Moselle et c’est la descente vers la vallée, la piste cyclable et arrivée royale sur la place Stanislas. Pas dégueu. J’étais jamais venu ici.

Y’a un monde fou, les terrasses sont bondées, il fait une chaleur de ouf, je me paye une Chimay blanche à la pression et une Troll au Cht’Imi…..ca fait du bien. Entre temps j’ai reçu une invitation d’hébergement pour ce soir. Tout va super bien.

La soirée sera magnifique encore une fois chez un couple de cyclistes ayant fait 3500 bornes à vélo pliant en Chine..Entre autres…..leur fils porte un prénom inuit….la maison fait penser à la Bretagne toute en blanc et bleu, la douche est salvatrice et le Malbec 2002 Argentin est un nectar….je dois rêver, même pas….

Jour 2 – Nancy >>> Epinal – on va attendre que le déluge cesse

Ça drache sévère…..pas question de partir tout de suite alors j’en profite pour visiter un peu la ville et ses maisons art-déco mais il est vrai qu’après avoir vécu à Bruxelles, je reste un peu sur ma fin mais il y a tout de même de beaux détails. Michel m’avait dit : » ça va se calmer vers midi ». C’est vrai alors je pars. J’ai 60 bornes à me taper dans l’aprèm, ça va le faire, y’a pas de déniv. Je commence par la campagne, ses creux et ses bosses et je rejoins la voie verte à Charmes. Faut que j’avance. À 18h30, alors que je rentre dans Epinal un déluge s’abat et j’ai juste le temps de m’abriter et d’appeler mon CS de ce soir. Coup de pot il habite à 10 mètres. Ça c’est du bol….Jacques m’accueille dans son appartement. Je visiterai la ville demain, il pleut trop pour ressortir. Je suis aussi son premier invité. Il fait aussi du vélo (élec) mais sa nièce et son pote on fait 5000km au Tibet et en Chine. Quelle aventure que je peux suivre sur l’album photo qu’ils lui ont offert. Ça déménage, elle en vélo couché et lui debout. Sacrés sportifs surtout lors des passages de cols à plus de 5000m.

 

Jour 3 – Epinal >>> Scey sur Saône – voie Charles le Téméraire entre autre

Avant de partir je demande à Édith si elle peut m’héberger de nouveau. Pas de problème. C’est top !!!! C’est jour de marché, je visite la ville très calme et très agréable. Fait frais pas plus de 7°. Je me plante un peu sur le départ mais une jolie factrice me remet sur le bon chemin. Dans la cote je vois un 80GS gré près d’une maison. Je m’arrête et un monsieur sort d’un garage un chiffon à la main. Sur l’établi, une 450 Honda DOHC en restauration tambour avant. C’est un ancien mécano BM à la retraite ; «Faut bien s’occuper » qu’il me dit. Ben oui je comprends. Ça grimpe encore un moment dans une belle forêt et j’arrive sur le plateau. La route est belle et droite, c’est une ancienne voie romaine mais un vent de face me fait un peu chier et j’ai l’impression de ne pas avancer. Je me réfugie sur le canal de l’est et sa voie verte (Epinal-Montmotier) à Thunimont, je tombe sur une nouvelle usine en ruine. Deux gars arrivent en voiture et j’entame la conversation. « C’était Pomona, elle a fermé en 2008 » (décidément, année maudite). Avant on y faisait de la ferblanterie. Merde d’Europe, on leur file du pognon et ils se cassent » on imagine bien le bulletin de vote.

Je rate la sortie et je me retrouve dans un milieu sauvage. Dans l’étang un castor se baigne tranquille puis il me voit et plonge. Génial, j’ai vu un castor en vrai….je fais demi-tour. A Bains-les-Bains y’a pas grand-chose sauf une petite épicerie qui propose une tarte au Munster. Faut pas me le dire deux fois surtout que ça pince un peu. Un délice et la dame m’offre un vin de foin en digestif. Faut pas rater !!! Je rejoins doucement la maison d’Edith où je suis seul ce soir, elle va à son cours de Salsa. Encore un petit 100 bornes pour la journée. Ça roule.

Jour 4 – Scey sur Saône >>> Besançon – de nouveau la chaleur

Je pars assez tôt en même temps qu’Edith. Il fait bien frais. Elle me dit de ne pas manquer d’aller voir le tunnel canal tout près et des deux cotés !!!! Ce que je fais et ce que je ne regrette pas. C’est un ouvrage exceptionnel de beauté, tout en courbes et grandeur. Vache, quel boulot nos anciens…respect !!!! Je reste sur la D3 qui me va bien sauf à l’approche de Besançon où la circulation s’intensifie mais dès que je la quitte, les cotes reviennent et pas des petites. M’en fous j’ai de l’entrainement maintenant. L’entrée dans la ville est maxi bordélique pour les vélos et je dois faire une partie de 4 voies. Pas longtemps heureusement. J’arrive chez Josette et Alain vers 14h30.

L’après midi, Alain m’emmène découvrir la ville depuis le fort de Chadanne avec vue plongeante sur les toits en tuiles dans une belle harmonie. C’est du Vauban bien sur comme la citadelle construite sur une belle strate soulevée. La ville est très belle dans son habit de pierres grises et jaunes clair. Elle n’a pas subi de bombardement et a ainsi gardé son unicité architecturale. Ce sont plus de mille maisons, des vestiges romains, des parcs et des rues piétonnes où il fait bon flâner. Ce que je fais avec délice. Quant au quai Vauban, c’est une pure merveille dans son alignement unique d’arches le long du Doubs. C’est un enchantement permanent et la plus belle surprise (ville) de mon voyage. Ça vaut une Chouffe pression au bar !!!!!

Belle soirée en compagnie de mes hôtes.

Jour 5 – Bzançon >>> Lajoux – en train jusqu’à Morez et puis à vélo jusqu’en haut

Pluie comme prévu. Bonne idée que de prendre le train jusqu’à Morez d’autant plus que j’ai fait une partie du trajet il y a trois semaines. On va pas recommencer tout de même. Le dernier tronçon s’appelle ‘Le train des hirondelles’. Je passe au dessus des Forges de Siam et des gorges de la Billaude. Ça me fout les boules d’avoir rater ce tronçon. Ça serpente à gogo dans la montagne par des tunnels et des viaducs à tel point qu’on ne sait plus tout à fait où on en est…mais bon on arrive à Morez sous un beau ciel bleu. Que du bonheur pour continuer la grimpette jusqu’à 1250m et retrouver mes potes d’Attac du Haut Jura…..montée de Prémanon, 6.7km à 6%, un vrai régal. Je vois les kil défiler sous mes yeux petit à petit. Plus de souffrance, plus de peine à gravir les pentes, je commence même à aimer ça…c’est vous dire le changement…

Et là haut c’est le paradis. Chez Louison et Nico c’est trop beau avec la vue sur les crêtes du Jura au fond c’est du délire…Choc visuel, je veux plus partir et pourtant il le faudra me répond Louison. Oh pôvre !!!!!

La maison est un havre de paix pleine de délicatesses féminines. Nico arrive un peu plus tard et on effectue un arrêt au stand pour un changement de pneus, finis les zivers vivent les zétés……normalement au 11 juin c’est bon….mais un peu de chauffage dans la soirée pour plus de confort on prend aussi.

Le lendemain, je retrouve Jean Marc autre copain d’Attac et maire de Lajoux. Il ajuste les derniers trucs pour les élections de demain. Nous passons un long moment à parler de la vie ici, de sa maison de 1786 où l’étable pouvait accueillir deux vaches, maintenant transformée en maison/bibliothèque avec une spécialité dans chaque pièce : poésie, sciences humaines, romans, essais. Il y a des librairies moins fournies. De son ancien métier de potier (avec sa compagne). L’eau est arrivée au village en 1962, avant on buvait celle de la citerne, d’ailleurs on construisait une maison de cette façon : quatre poteaux et un toit. On attendait que la pluie ait rempli la citerne et après on construisait les murs. Il n’y avait pas d’eau sur le plateau. On sort de table à 15h et le temps de faire une belle sieste, nous partons pour une réunion festive dans le village d’à coté ; on va y parler de ski.

Nouveau repas chez Louison et Nico et la journée s’achève tranquillement

Jour 6 et dernier – Lajoux >>> Bellegarde sur Valserine – vélo et trains

Salut les amis, je reviendrai à vélo ou à pied mais je reviendrai vous rendre visite c’est sur…belle descente sur Mijoux, je sors le genou…une flopée d’alpines A310 se tirent la bourre dans le montée. Une Berlinette fait peu de cas de moi et débouche devant mon nez, je lui aurais bien mis mon pied dans sa portière. 4CV tapée et Porsche se suivent, on n’est pas loin de la Suisse. Traversée de la Valserine et belle route vers la vallée. Dans un bois je surprends un chamois qui tente de traverser. Il attend sagement que je passe. Dernière grimpette puis longue descente sur Bellegarde. Pas de doute le Jura c’est fini, d’ailleurs, je suis dans l’Ain…..train pour Lyon. J’ai presque deux heures avant le suivant j’en profite pour faire un grand tour dans la ville : le parc de la Tête d’Or, les quais jusqu’à la Confluence et retour par la Saône. Génial, c’est dimanche et peu de monde pour bien rouler.

Dernier train pour Avignon. Je décide d’arriver à Beaucaire à vélo pour le dernier tronçon et finir en beauté. Vélo et moi l’avons bien mérité………………..

 

Un mois et 1300km, je pensais en partant ne pas retrouver les sensations de mon premier voyage….que nenni…car le voyage à vélo n’est pas seulement un voyage mais un éloge de la lenteur quoiqu’il arrive aussi d’aller un peu vite comme me le signalent les radars des villes qui affichent ma vitesse qui frôle parfois les 35km/h mais rarement tout de même. J’ai tout de suite retrouvé ce sentiment de liberté totale à sillonner les plus petites routes possibles, loin du trafic et du vacarme et que mon pays est beau avec ses forêts grandioses de l’est, ses champs cultivés ou pas, ses prairies où paissent les animaux, ses villages avec ou sans charme, déserts ou animés, ces gens rencontrés au fil des jours, amis ou inconnus qui me reçoivent simplement pour la plaisir de partager ces moments. Bosses et vallons dessinent un paysage unique que beaucoup nous envient et que certains veulent à tout prix rejoindre pour fuir la barbarie qu’ils subissent au quotidien. De la place il y en a je vous assure et c’est dur de penser que d’autres veulent leur barrer la route alors que leurs villages se dépeuplent tous les jours un peu plus pour mourir demain. Quel intérêt à ça ? Des maires pleurent pour qu’on vienne s’installer chez eux. J’ai eu de la chance avec le temps : 4 jours de pluie, ça ressemble à un dérèglement climatique où je ne m’y connais pas. Lons le Saunier, Belfort, Commercy, Nancy, Epinal, Besançon, que de belles villes et toutes celles plus petites qui dévoilent leurs trésors si on consent à les rencontrer. Merci aux Warshowers et Wharshoweuses qui m’ont accueilli, sans eux ce voyage n’aurait pas eu cette saveur si douce des échanges. Merci aux amis, merci aux animaux, aux oiseaux qui ont enchanté mes oreilles de leurs chants absolument pas dérangés par le silence de ma bicyclette. Merci aux camions et aux voitures qui me dépassent sans me frôler. Merci aux nuages qui dessinent des ciels magnifiques.

Partager cet article
Repost0
15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 07:56
PARMONZEPARVO - semaines 1 et 2

PARMONZEPARVO

 

Voyage à vélo à la découverte des paysages de la France du grand Est comme on dit

 

Je pars dans trois jours ou plutôt je repars. A vélo, avec cette merveilleuse petite machine qui, à l’aide de deux manivelles et d’une chaine qui entraine une roue arrière, vous emmène où vous voulez où vous pouvez aussi, ça dépend.

J’avais prévu de remonter la vallée du Rhône mais je vais zapper, je connais cette vallée du Rhône. Je la connais depuis plus de quarante ans alors que j’étais étudiant à Nice et que je la parcourais de haut en bas plusieurs fois par an avec ma 250 Suz. 55000 bornes en deux ans…ça vous parle ??? Je me souviens de ces voyages de jour, de nuit, par toutes les saisons et toutes les options, rive gauche, rive droite et je finissais souvent par prendre l’autoroute après Lyon fatigué de ce long ruban de bitume qui n’en finissait pas mais je me faisais l’honneur de ne pas payer cette taxe en me faufilant dans les parkings qui donnaient parfois sur un hôtel et la sortie. Quand ce n’était pas possible j’avais aussi ma pince coupante, Facom bien sur, il faut des outils sérieux dans la sacoche et je sectionnais quelques grillages pour m’enfuir par une petite route qui m’amenait toujours à une plus grande et puis Paris. J’ai appris plus tard lors de discussions entre motards que je n’étais pas le seul à agir de la sorte. On n’invente rien. Ce n’est plus possible car les grillages ont été renforcés et les accès blindés car des camions les défonçaient. Quant au parking, il est aussi grillagé et on ne passe plus (je parle de celui de Melun).

La fameuse nationale 7, lalalalala….et bien c’est d’abord le numéro 6 qu’elle portait jusqu'à Lyon mais maintenant c’est une départementale. Elle est magnifique jusqu’à Chalon quand on descend car elle passe par le Morvan mais chiante maintenant à partir de là et Mâcon avec toutes ses villes et leurs zones industrielles à gogo. Je la connais par cœur et je pourrais réciter la longue litanie de ses villes traversées et y’en a un paquet. Alors je prends le train pour Lyon et je commence là.

Je sais déjà que je vais retrouver le plaisir de rouler même si la surprise ne sera plus la même que l’année dernière où je suis parti pour la première fois mais le plaisir oui…..la distance qui peu à peu vous sépare de chez vous et vous emmène ailleurs, chez des amis ou des inconnus qui vous accueillent.

 

Alors voila c’est parti. Vers des régions inconnues ou presque, je veux parler de la Franche Comté et de la Lorraine : Jura, Doubs, Hte Saône, Saône et Loire, Hte Marne, Meuse, Meurthe et Moselle et tutti quanti. Jamais mis les pieds par là sauf en les traversant mais vraiment vite alors. Et puis ce sont des régions qui votent presque toutes FN et on dit qu’il n’y a personne qui y vit ou si peu. La Meuse compte moins de 300.000 habitants soit la population de Nancy. Il y a plus de vaches que de gens. Qu’est-ce qui fait donc si peur pour aller voter pour ce parti infâme et j’ai eu beau scruter l’orée des bois, je n’ai pas vu de hordes de barbares prêts à déferler sur les villes et les villages sinon des personnes tranquilles, âgées aussi, occupées à soigner leurs jardins, tondre leur pelouse, bricoler leurs vieilles bagnoles, couper du bois et aller à la messe aussi. Alors faudra m’expliquer pourquoi un jour.

Je fais bien de zapper la vallée du Rhône, un mistral y souffle fort et prévu pour 4 jours. Ça aurait été pénible dès le départ. Ce soir, Lyon chez des amis presque inconnus mais nous avons passé une soirée ensemble lors de mon anniv’ et ils ont tout se suite accepté ma demande d’hébergement. Des siècles que je ne suis pas allé. Lyon Part-Dieu, sur le quai c’est encore calme mais la ville me saute à la gorge dès que je descends dans le hall. Ça grouille de monde et je me faufile parmi des gens stressés et pressés. Une piste cyclable m’emmène sur les quais et je respire un peu mieux. Je divague dans la ville qui sent la richesse mais les amis que je rejoins vivent à la Guillotière et c‘est tout de suite plus convivial et mélangé, bars, ateliers d’artistes, immeubles modestes qui ressemblent à certains quartiers de Paris. Après le repas, nous allons nous promener sur les quais avec les enfants.

Jour 1 – Lyon >>> Mâcon par la Bresse. C’est plutôt plat très bien pour commencer

Le lendemain, je prends un TER qui me sort de la ville et de sa banlieue et en 15mn c’est déjà la campagne. Je descends aux Echets puis c’est St André de Corey et Ambérieux en Dombes où deux bagnoles attendent en feu que les pompiers arrivent. Heureusement, il n’a personne dans la maison d’à coté qui a tendance à fumer. Alors j’attends aussi. Enfin je peux passer et je croise mon premier cyclo. On se salue. St Olive, Bas Montagneux, Ht Montagneux (original), belle chapelle romane et chèvrerie mais fermée à cette heure. Baneins, Dompierre, Brody et un peu la galère pour trouver la suite mais j’arrive à Mâcon vers 15h00 soit beaucoup trop tôt pour retrouver ma copine d’Attac qui m’héberge cette nuit car elle bosse jusqu’à 18h00.

J’en profite pour visiter la ville (un peu à l’abandon : vitrines vides mais deux boutiques de vélo) et acheter une p’tite boutanche pour ce soir. Faut pas déconner……………..Je reste une bonne heure au bord de la Saône à observer les avironneuses avironner. À quatre, ça décoiffe au démarrage ! Super soirée en compagnie de mon amie Laurence alias Lolo de la Goulette.

Jour 2 – Mâcon >>> Rosay sur le premier plateau jurassien. On va moins rigoler

Cap à l’est direction St Amour (mais pas celui du film). Fait achte chô ! Montrevel, Quinte par les plus petites routes possibles (ce sera comme ça le plus possible) car les départementales sont vraiment trop fréquentées. Beaupont, Domsure et St Amour par une vraie merveille. Ça cogne. Grande pause avant d’attaquer ma première cote. J’entame la conversation avec une mamie qui se promène pendant que son mari fait la sieste. Elle ne s’habitue pas à la ville. Elle tourne un peu en rond chez elle car elle n’a plus de jardin. Son mari ne peut plus marcher et il a fallu déménager. Mais faut y aller, j’ai 8km à me taper par 40° au soleil. Je m’arrête toutes les 10mn pour reprendre mon souffle et boire un coup. Puis c’est un replat et après une dernière pente bien raide j’arrive chez mes hôtes de ce soir. La jeune fille de la maison me laisse rentrer après avoir amadoué le chien, je bois un coup et le m’écroule dans un fauteuil pour 1h30 de sieste.

Puis le reste de la famille arrive : petit tour de la propriété et repas. Grand bonheur de partager ces moments avec eux, l’endroit est magnifique et aussi perdu que peut l’être un hameau perdu du Jura. Il n’y a aucune raison de venir ici si ce n’est pour y retrouver quelqu’un.

Jour 3 – Abergement de Rosay >>> Moiron. C’est près de Lons et ça descend

Courte liaison pour retrouver Dona, une amie de Bruxelles venue à Lons faire des études sur les équidés. Elle veut ouvrir un centre où les animaux viendront au secours des gens. Ça fait trente bornes à peu près et il fait bien plus frais qu’hier. Petit bouchon au départ, mesdames les vaches vont au pré et faut pas les bousculer. Ça tombe bien, j’ai tout mon temps. « Voila, je vous libère » me dit la jeune fermière au carrefour. Je suis sur le plateau et tout roule On déjeune ensemble et elle m’emmène visiter la ville de Lons, patrie de Rouget de Lisle. Y’a même une bière à son nom (ouias bof !) mais la ville vaut le détour (komondi dans les guides) et puis le centre équestre où elle fait son stage, il y a plus de 300 chevaux ici. Vraiment un beau moment passé avec elle.

Jour 4 – Moiron >>> Charency. C’est dans le Jura et ça drache dès le départ

Ça pouvait pas durer comme ça et la pluie se met à dégringoler sur le velux de ma chambre vers 2h00 du mat’. J’attends jusqu’à 11h00 que le déluge se calme et je m’habille en conséquence mais je ne vais pas faire trop de détour, comme Baume des Messieurs. Je sais que je rate quelque chose de terrible mais c’est pas le jour à faire des rahouètes. Mais malgré la pluie, qui ne tombe pas tout de même en continu, le voyage est magnifique avec les premières grandes forêts et le vert partout. Les petites routes toujours pour ne croiser presque personne : Briod, Vevy, Crançot (bistroteuse limite odieuse), Lamarre, Picarreau, Montrond…..Puis c’est la montée sur le deuxième plateau et j’atteins mes premiers 800m en bordure de l’immense forêt de Lajoux (Jura, Lajoux ça veut dire forêt dans le coin) et enfin Charency après avoir essuyé une pluie de grêle. Michel me double dans la cote en me lançant : » Plus que 500m !!!! »

Charency, 50 habitants, deux clans. « Je prends ma voiture pour aller chez ma sœur (50m), comme ça je vois pas tous ces cons » me dit Michel. Ambiance !!! Mais c’est une bande de joyeux drilles que je rencontre : Sylvie et Alain qui viennent de terminer un violon de 6m !!! Sandrine et Jean Lou et enfin Pauline (elle est galloise) et Bruno. Ils habitent tous dans la même rue (de l’avenir) au bout du village et s’invitent à prendre l’apéro à toutes les occasions et justement ce weekend c’est la fête du violon (d’où le fameux violon) à Doye (4km) et ils hébergent des musiciens lors des apéros il y en aura pas mal….

Le lendemain, ça caille un peu, pas plus de 6°. Michel m’emmène dans la forêt de Lajoux voir le sapin président (1763 et + de 45 m de haut). Y’a du mètre cube comme il me dit et à chaque fois qu’il voit un beau spécimen. Grand tour dans cette forêt qui n’en finit pas où on peut aisément se perdre. Visite à un ami pour la traite des vaches. Ici le lait vaut 58c le litre, c’est de l’or. C’est beaucoup automatisé et ça se fait dans le calme.

L’après midi, virée à Nozeroy (c’est à coté, plus petite ville de France – 400 hab – et très choli petit villache médiéval) où les musiciens donnent des petits concerts dans les commerces : café, magasin de chaussures (à visiter)….on se retrouve tous le soir pour le diner musical et le bal folk. Super ambiance et plus de 150 personnes venues pour cet évènement. Sophie aurait adoré.

Dimanche je retourne à Nozeroy à pied pour rigoler. Passage à la boulac. L’après midi, grand concert de clôture et je ne gagne pas le panier gourmand car je n’ai pas trouvé le poids exact du violon (212 kg – j’avais parié 242). Tant pitte……

Dernière soirée avec les amis……demain c’est reparti.

Semaine 2 – jour 1 – Charency >>> St Laurent de Grandvaux – ça va encore grimper

Je passe dire au revoir à tout le monde et c’est une nouvelle semaine qui commence. Lent (ça me va), Sicod et les pertes de l’Ain (retrouvé l’Autre), les forges de Siam, ensemble de bâtiments où l’on devine encore le travail puis c’est une longue montée vers Montliboz. Chiotte, j’ai raté la bifur pour les gorges de la Billaude mais trop tard je ne fais pas demi-tour. Y’a tout de même celles de la Langouette (petit circuit à pied. Magnifique chute d’eau et torrent qui dévale) qui me permet de savoir qu’il y a une voie verte aménagée sur une ancienne ligne de chemin de fer jusqu’à Foncine-le-bas mais pas facile à trouver : le Tram Jurassien. Mais c’est loin d’être lisse car il y a encore tout le ballast. Le vélo s’enfonce dans les graviers. Je rame un peu et pire encore dans le tunnel, je dois mettre pied à terre…..

Nouvelle montée vers La Lac à la Dame (attendue un peu, pas vue la Dame) et St Laurent où j’arrive bien trop tôt. Pas grave, je fais le tour du lac de l’Abbaye jusqu’au Château des Prés (pas de château non plus, que des menteurs dans le coin) en passant par les Faivres, y’en a qui savent de quoi je parle…..

Retour à St Laurent et je retrouve Arnaud, mon WS de ce soir, et il m’offre une petite Westmalle comme bienvenue. Y’a pire. Faut avouer que son coloc est belge (de Virton) et ne revient jamais le coffre vide…Ah d’accord !!! Repas partagé (enfin des légumes) et plein d’infos pour la suite du voyage. Ils sont tous les deux AMM. Super soirée.

Jour 2 – St Laurent >>> Ste Croix, Suisse – ou comment en faire trop quand on se sent plus

Col de la Savine (pas tout à fait 1000) et bifur vers Chapelle des Bois. Je pénètre dans le Jura d’en haut. C’est magique et grandiose……bientôt 1100m, c’est ma fête (en vrai). J’ai le temps, alors à Mouthe je vais vois la source du Doubs et je décide de faire le tour des lacs de Remoray et Boujeons puis de St Point. Pause au bordu. À Malbuisson, grosse cote pour St Antoine heureusement dans la forêt car il fait de nouveau très chaud. Metabief (on ne prononce pas le effe), autre grosse cote pour le Fourgs (je mets pied à terre, un peu naze), la fatigue se fait sentir mais une grosse poignée de fruits secs et du pain d’épices me redonnent la pêche. La Suisse (y’a dégun à la douane) et L’Auberson mais non……ça descend et puis ça remonte encore jusqu’au col des Etroits (1153) et enfin Ste Croix pour un deuxième accueil WS. Et ça donne : 91km et 1235m de D+. N’importe nawak !!!! Belle soirée encore dans une maison écolo, des parents et quatre enfants. C’est un peu foutraque mais super sympa…. à 9h30 tout le monde au lit, je crois que je vais bien dormir…vers minuit je me réveille, j’ai l’impression que les vaches sont à ma fenêtre. Elles ne dorment jamais ces bêtes ???

Jour 3 – Ste Croix >>> Neuchâtel – descente douce vers le lac

Petite journée pour rallier Neuch mais par une des plus belle route encore jamais empruntée. Bullet, Mauborget où je franchis mon premier 1200. Petite route puis une autre encore plus petite pour Quarteron et Provence (ils sont fadas ces suisses). Je suis presque seul dans ce coin, vraiment magnifique comme sensation. Les sentiers sont presque tous goudronnés pour faciliter les accès aux nombreuses fermes dispersées. Pause à Provence et grosse sieste sur un bon gros banc avec le panorama des Alpes et le lac comme décor. Y’a pire. Longue descente mais tranquille……je freine un max pour retarder mon retour vers la circulation. Mais bon je n’y coupe pas. Vie frénétique, autoroute, train bagnoles et trafic. Heureusement, une voie vélo pour rejoindre le lac et retrouver le calme. Je fonce.

Cortaillod et un détour par une bosse pour voir d’en haut puis Colombier et Auvernier. Je demande mon chemin à un monsieur qui me dit de le suivre et m’offre un pot dans un bar chicos au bordu. J’apprécie la pause. Neuch enfin et le monde partout. Bri me rejoint après le boulot et voila.

Le lendemain, pause, musée et petite marche à pied dans les bois

Jour 5 – Neuch >>> Le Noirmont par le Funi et le Val de Ruz

Option funi pour quitter Neuch, ça nous évite la sortie de ville et surtout une grosse cote dès le départ. Bri n’a pas d’entrainement. Alors mollo. Y’a du monde qui attend, des jeunes avec des vélos de descente qui font l’aller et retour toute la journée. Le rangement prend un peu de temps ; faut dire que caser quelques 20 bécanes dans un espace prévu pour 6 c’est du boulot.. Allez, on entasse sur deux étages mais les djeuns ont l’habitude et font ça très précautionneusement. La montée prend 15 mn pour les 2km mais la pente atteint 46% dans son max. Sacré mur de rails !!!!

Démontage tranquille du tas de vélo à l‘arrivée et c’est parti vers le Val de Ruz. Des bosses et des villages et une campagne qui sent aussi le purin, ça beau être la Suisse, la campagne reste la campagne. Nuit au Noirmont et pour le resto on hésite un moment avec l’offre alléchante de Georges Wenger mais à 100FS minimum le repas (sans rien à boire fieu mais tu rigoles et en plus y’a de la viande et du poisson partout) on se rabat sur celui d’en face. C’est quand même 35 boules mais j’ai oublié bien sur, nous sommes en SUISSE….

Jour 6 – Le Noirmont >>> Porrentruy – La Franche Montagne

Le Jura devient plus sévère avec belles descentes et remontées en face, on n’y coupe pas. Fait toujours aussi chaud. Pause agréable dans le très choli villache de St Ursanne. Belle surprise que cette ambiance médiévale avec mariage cycliste à l’église et une chiée de roues de vélos déposées contre le mur. Sympa comme idée.

Longue halte en terrasse avant la dernière cote qui va nous prendre une heure sous une chaleur harassante. On l’a fait en deux temps. Col de la Croix ouf !!!!!! Descente sur Porrentruy avec son concessionnaire Lamborghini (on est où ????), y’en a partout et la ville un peu morte pour un samedi aprèm mais c’est joli aussi avec le château et les rues anciennes pavées et pavoisées. Accueil magnifique chez nos WS de ce soir. C’est Mickael qui nous a invités mais il est en vadrouille alors ce sont les parents qui prennent le relais. Le garage est plein de vélos et la chambre presque luxueuse. Super soirée à parler des voyages des uns et des autres comme l’autre fils et son amie qui débarquent à vélo bien sur depuis Bâle…..La vie est belle…..

Jour 7 – Porrentruy >>> Ronchamp – le thermomètre monte encore

Michel, le papa nous accompagne sur la sortie de ville puis c’est une petite route tranquille (c’est dimanche) vers Delle et deux chevreuils surpris sur la voie verte. A Belfort c’est le cagnard avec un 33° affiché. Dire que y’en a qui font un triathlon. Nous faisons comme tout le monde en les encourageant chaudement assis à une terrasse avec une boisson fraiche…peuchère !!!!

Belle voie verte pour quitter la ville jusqu’au lac de Malvoisy puis la campagne et le goudron qui font sous les roues, ça colle……Ronchamp….ville morte, tout est fermé ou à vendre. Heureusement qu’il y a la chapelle du Corbu mais les gens viennent en bus et repartent aussitôt la visite faite. Misère !!!! Nous irons demain car il fait vraiment TROP CHAUD !!!! Nos hôteliers sont super sympas et se proposent de nous emmener au seul resto ouvert ce soir près du lac et de venir nous rechercher quand nous aurons fini. Top là mon gars car après les 85 bornes dans la journée c’est que du bonheur !!! À la télé on regarde ‘7 morts sur ordonnance’ : Depardieu jeune, Piccoli, Birkin Vanel en chef de tribu. Ça cartonne à st Etienne.

 

 

Partager cet article
Repost0
12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 16:24
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre
Voyage à vélo decouverte de la France Grand Est - Partie 4 : Art en tout genre

Deux descentes de croix - bois polychrome 15°

Fête du violon à Doye (Jura)

de 4 à 58 - Le Vent des Forêts en 2017 - Meuse

Quelques merveilles rencontrées dans les champs ou villages traversés

Musée de Neuchâtel

Quelques bières à Lons

Mariage Cycliste à St Ursanne(Suisse)

Lyon

Partager cet article
Repost0
12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 15:34
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 3 : Histoire industrielle

1 à 4 - Les forges de Siam (Jura)

4 à 8 - ancienne filature de Demangevelle fermée depuis 2008 en attente d'un repreneur

9/10 - Verrerie de La Rochère fondée en 1475

13 à 16 - ruines d'industries sur le canal de l'Est

18 à 20 - anciennes forges de Thunimont (Lorraine) - Histoire : L' usine métallurgique fondée en 1725 par Perrier, passe à Victor Coster en 1785. Elle comprend alors 2 feux d' affinerie, 1 chaufferie, 1 feu de martinet, 1 martinet et 1 tréfilerie composée de 16 tenailles, 1 tourniquet et four à recuire. La forge fonctionne jusqu' en 1860 environ. Puis l' usine est transformée en filature et en tissage de coton. Logements ouvriers reconstruits au cours de la 2e moitié 19e siècle ; logements d' ouvriers construits 1ère moitié 20e siècle ; ateliers de fabrication reconstruits 3e quart 20e siècle. Propriété de la société Boussac Saint-Frères, département Peaudouce , on y fabriquait des changes complets pour bébé. L' établissement fermé est désaffecté depuis 2008. Tous les bâtiments liés à la métallurgie ont disparu.
En 1785 : 16 ouvriers ; 1802 : 40 ouvriers.

21 à 27 - le magnifique tunnel Canal de Scey sur Saône - Il est conçu par l'ingénieur Philippe Lacordaire. Les travaux débutent en 1837 puis sont interrompus avant que le tunnel soit achevé en 1880. Le tunnel fait 681 mètres de long pour 6,55 mètres de large. Il est encore en usage actuellement pour la navigation de plaisance

 

Partager cet article
Repost0
12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 13:54
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture
A vélo - paysages de la France Grand Est - Partie 2 : Architecture

1/2 : Lyon, début du voyage

3/4/5 : Lons le Saulnier - Médiathèque/prison/église

7/8 : Le Noirmont (Suisse)

9 à 13 : St Ursanne (Suisse) - village médiéval - https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Ursanne

14/15/16 : Porrentruy (Suisse)

17 : Belfort

18 à 26 : ND du Haut - Chapelle du Corbusier à Ronchamp

27/28 - toujours Ronchamp, vestiges des mines

30 - Châtillon sur Saône

32 à 43 - Grand (Vosges) - plus grand amphithéâtre gallo-romain de France (fin du 1er siècle) - (https://fr.wikipedia.org/wiki/Site_archeologique_de_Grand) et magnifique mosaïque de 235m²

44 - Eglise fortifiée de Ribeaucourt (12°)

45/46 - Void Vacon

47 - Commercy

48 - Sinagogue de St Mihiel

49/50- Butte de Montsec dans le saillant de St Mihiel (14-18)

51/52/53 - Place Stanislas à Nancy

54/55/56- Vaudigny (54)

57 à 64 - Besançon - vue du fort de Chaudanne, la Porte Noire (Mac-Aurèle), les quais Vauban

et l'architecture contemporaine de Lyon pour conclure le voyage avec le musée des Confluences et les quais de Saône

 

 

Partager cet article
Repost0
12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 13:12
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages
PARMONZEPARVO ou un voyage à vélo à la decouverte des paysages de la France version grand est - Partie 1 : Les paysages

Photos 1 à 6: Jura premier plateau, région de Charency, sapin président (milieu du 18°, 40m de haut)

7/8 : L'Ain à Sirod

9/10/11 : Cascades de la Billaude

14/15/16 : Lac de l'Abbaye

17 à 21 : Chapelle des Bois

22 : Source du Doubs (Mouthe)

23/24/25 : Lac de St Point

26 : La Suisse

27/28/29 : Lac de Neuch (le bordu) et vue sur les Alpes (Mt Blanc)

30 à 35 : le funi et les vélos de descente entassés (et les nôtres aussi) au départ de Neuch vers le val de Ruz

36 : le train du Jura au Noirmont (CH)

37/43 : Les Franches Montagnes (CH)

43/44 : St Ursanne (CH)

45/49 ; Col de la Croix (CH)

50/51 : Porrentruy (CH)

54 : retour en France - Passavant - La Rochère

55/56 : voie romaine

57/59 : Le monument en hommage aux soldats américains (550.000) engagés dans la reconquête de la butte de Montsec durant le guerre 14/18 (près de St Mihiel).....très américain.....

62/63 : le Ht Jura . Lajoux

Cascade dans la vallée de la Valserine

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 mai 2017 3 03 /05 /mai /2017 08:10
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone
Palma de Mallorque et Barcelone

La ville de Palma offre quelques beaux immeubles baroques ainsi que le bâtiment aux belles colonnes torsadées qui a inspiré un autre du même style à Valencia, une cathédrale que nous n'avons pas visité (7€...pfuhhhh!!!!), des délicieuses pâtisseries et des colères bien affichées.

1er mai à Barcelone, touristes en admiration devant la Sagrada Familia et manifestation

Le Canigou couvert de neige sur le chemin du retour vu depuis le TGV

 

 

Partager cet article
Repost0
29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 14:31

On annonce une petite cata météo sur le centre de l’Espagne, c'est-à-dire que l’on va passer de 20° à -1. Ebé…..ça promet. Départ tôt le matin pour laisser dormir Olivia (17 mois) le plus longtemps possible car 4 heures de bagnole pour une enfant de cet âge ça peut être pénible. Elle tiendra le coup !

La Provincia de Valencia se révèle magnifique dans un enchainement de forêts et de gorges. En arrivant en Castilla y Mancha, le décor change radicalement ; le plateau est recouvert de cultures dans des verts tout frais qui font exploser la lumière du jour naissant. En s’approchant de Tolède, le ciel s’assombrit comme prévu et il faut mettre les essuies glace…..Oh pôvre !!!!!!

Rentrer dans la ville ressemble à un parcours du combattant car elle est vraiment réservée aux piétons et les voitures ne peuvent circuler que sur un parcours bien délimité. On décharge tout et on redescend sur le parking du bas de la ville.

Tolède est assise sur un immense bloc de granit c’est dire si sa tête est dure……deux ponts pour y accéder protégés par deux immenses portes de chaque coté qui donnent sur des escaliers étroits et sinueux. Facile de comprendre qu’elle était pratiquement imprenable. D’aucuns s’y sont cassés plus que les dents à vouloir la conquérir. Ce n’est pas pour rien non plus qu’elle est le siège de l’armée qui occupe un immense Alcazar et de l’église catholique espagnole mais on y reviendra.

Pour faciliter son accès on a construit des escaliers mécaniques très bien intégrés aux parois rocheuses, sympa pour les plus vieux et ceux qui doivent se déplacer plusieurs fois par jour, en plus, les vues de la campagne alentour y sont magnifiques…

Mais heureusement il n’y a pas que des églises mais aussi des places, des placettes, des rues, ruelles de plus en plus étroites à tel point que l’on peut toucher les murs en écartant les bras. Les quartiers juifs et autres car à l’époque toutes les religions se côtoyaient et vivaient en paix et puis le fleuve Tage qui enserre la ville dans un écrin de verdure et de calme. Alors forcément, tout ça prend du temps à découvrir, à parcourir, à y revenir, à s’y perdre dans le dédale immense de son architecture. Portes cloutées, hôtels particuliers, rues animées (toujours les mêmes envahies des cohortes de touristes et dès qu’on les quitte on se retrouve seul ou presque) Tolède est un enchantement et si je vous dis que les tapas sont offertes à l’apéro et pas que des pauvres cacahouètes mais bien des sandouiches, fromages et autres délices, je pense que vous êtes déjà entrain de réserver votre séjour là-bas et vous avez bien raison.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 13:34

Mes amis n’habitent pas en ville mais à quelques 30km de là, dans une petite localité appelée Marines (on dit Marinesse). Construite en 1967, cette bourgade toute blanche a peu d’activité : une boulangerie, une poste ouverte une heure par jour, une église (très grande), une poissonnerie et un petit magasin général pour se dépanner. Elle est à 20mn à pied de leur maison et le chemin de terre passe par des hectares d’orangeraies…..

Quand on la traverse, on a l’impression que tout le monde est mort…..à part quelques mamans et leurs enfants dans le petit parc…mais une attraction inattendue nous attire : un lâcher de pigeons multicolores comme je n’avais jamais vu. C’est en fait un entrainement en vue d’une compétition : une femelle est lâchée et une cohorte de mâles est lancée à ses trousses ; un seul va la conquérir et il sera le gagnant. Les pigeons portent les couleurs de leur propriétaire comme des maillots d’une équipe. Etonnant !!!!!!

La campagne est riche en beautés naturelles : lacs, forêts et petites montagnes où on peut passer de beaux moments.

Chez eux je m’occupe à tailler les palmiers, à passer le rotofil dans le jardin, à retourner la terre du carré de culture, à récupérer les œufs de poules, à regarder le canard se prélasser dans la piscine ou celle des voisins, à réparer une porte, à faire la cuisine (à des heures décentes) ou simplement à me prélasser au soleil en entendant les cyclistes passer en papotant. Je ne sais pas pourquoi mais mes amis me font toujours travailler un peu…..c’est pas l’esclavage non plus……

Partager cet article
Repost0