L’effet aquatique – film franco-islandais de Solveig Anspach – 2016

Un bar à Montreuil, une femme remballe sèchement un type en train de la draguer et s’en va en claquant la porte. Samir, sous le charme, la regarde partir et apprend qu’elle est maitre nageur à la piscine Maurice Thorez. Ni une ni deux, il s’y rend et prend un abonnement ‘pour apprendre à nager’, modifie le planning pour être avec elle et l’aventure peut commencer. Mais le mensonge ne passe pas longtemps et Agathe (c’est elle) se barre.

De Montreuil à Reykjavik, il faut vraiment « être dingue d’une femme » pour faire ce périple mais c’est bien le cas et nous allons assister à une comédie totalement foutraque, jouée par des acteurs aussi improbables que Bouli Lanners (en photo) ou Philippe Rebbot ( vu dans Lulu femme nue) et une bande d’acteurs islandais bien barrés.

Solveig Anspach nous offre des images d’une grande poésie, transformant l’eau en un monde où tout peut arriver.

Le temps passe comme une flèche lancé par un cupidon facétieux et nous rions à la suite de ces aventuriers de l’amour. Florence Loiret-Caille et Samir Guesmi forment un couple épatant, l’une dans ses certitudes mises à l’épreuve et l’autre dans sa béatitude amoureuse fortement secouée. Réjouissant, drôle et rafraichissant. Avec une Islande qui donne envie et ce n’est pas du tout l’effet foot qui me fait dire ça mais quand même, je les verrais bien en champions ces fils de viking.