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Le blog de didier falleur pensées nomades

Le Trek du Grand Tour du Queyras Intégral Total et avec des trucs en plus encore

zedid
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Soit 200km, 12500m de dénivelée positive et 17 cols….c’est tout…………

J-1 :

Rendez vous avec Florence à la gare St Charles pour faire le dernier tronçon jusqu’à Mt Dauphin ensemble. 4h30 de train c’est mieux de le faire à deux. Cette fois ci la navette est bien là et nous dépose à notre hôtel à Ceillac. Chic et sympa.

Jour 1 : Ceillac – St Véran par le col des Estronques et la Tête de Jacquette

Pour la troisième année, je retrouve le beau village de Ceillac mais cette fois avec Florence. Nous avons décidé de faire ce grand tour ensemble. La première année, j’avais fait la connaissance de cette région avec Brigitte pour des randos en circulaire depuis notre camp de base (le camping). Puis l’année dernière, avec Richard, nous avions fait le tour de la vallée mais sans en parcourir tous les recoins alors pour cette nouvelle approche c’est l’intégral ou rien.

J’ai fait appel à La Vie Sauvage pour réserver les hébergements et pour le portage du gros des bagages pour alléger le poids du sac sur cette longue distance. Super bonne idée………Pour la première nuit, nous sommes logés à l’hôtel La Cascade, à deux km au fond de la vallée. Le confort s’améliore chaque année. On va pas se plaindre.

Alors c’est parti. Je connais le parcours par cœur et c’est tout en légèreté que nous passons le col des Estronques, la petite grimpe à la Tête de Jacquette cool pour voir le Viso pour la première fois et la descente tranquille sur St Véran. Le village est vraiment magnifique avec ses vieilles maisons en bois et le gite des Gabelous, installé dans l’ancienne douane, est pittoresque (accueil toujours un peu froid mais nourriture bonne tant le soir qu’au PDJ. Ca compte. On verra près pour le classement). Premier contact avec la nouvelle bière locale, du Queyras bien entendu : pas mal du tout. Un bus théâtre s’est installé sur la place. Bonne nuit.

16.5km et 1305m déniv+

Jour 2 : St Véran – Refuge Agnel par le refuge de La Blanche, le col St Véran, le Caramantran et le col Chamoussière

L’année dernière, le super mauvais temps nous avait empêchés de faire cette belle rando vers le col de Chamoussière. Cette année, tout baigne et le grand beau temps nous accompagne alors direction le refuge de la Blanche (2499m) pour commencer (arrêt fromage blanc et myrtilles…ça calle sérieux ce truc, genre 250gr chacun dans un grand bol) avec une vue magnifique sur la Tête de Toillies et ses 3175m dont on peut faire un beau tour en passant par les cols de la Noire, le col Longuet et enfin le col Blanchet. Il faut compter 4 heures pour cette variante. Puis viennent le Col St Véran (2844m), le Pic de Caramantran (3025m) la première vue du Viso en majesté et la première vraie foule de randonneurs. Nous restons un peu à l’écart. Le col de Chamoussière (2884m) et enfin le refuge Agnel (2580m). C’est toujours aussi bondé ce machin il est vrai que la route qui passe à côté aide au remplissage. Ça ressemble un peu à une colonie de vacances avec tous ces enfants comme pour la nourriture chiche surtout pour le végé que je suis (4 malheureuses tranches de cake salé….minable, comme l’année dernière. Il ne doit connaitre qu’une recette ce cuistot). Nous partageons le dortoir avec une famille du nord qui ne peut cacher sa provenance quand le père me sort :

« Faut ouvrir la fenêtre pour la nuit sinon on va crever eudcho ». Ben oui, c’est sur, on fait comme ça………

PDJ minable aussi où il faut réclamer serviettes et lait pour ceux qui le désirent. Ni yaourt ni fromage blanc. Top !!!!

J’ai bien fait de boycotter sa canette de 1664 à 4.50€. Pas prêt de revenir ici de toute façon.

17km et 1060m+ (33.5 – 2365)

Jour 3 : Refuge Agnel – Refuge du Viso par le col Agnel, le col de la Losetta et le col Valante

Les choses sérieuses commencent. Grosse journée d’après le topo. Montée au col Agnel (2744m) descente ver le village italien de Chianale sans y aller toutefois (2000m), remontée dans la vallée de Soustra vers le col de la Losetta (2872m), petite descente et remontée vers le col Valante (2815m) pour rejoindre enfin le refuge du Viso à 2460m. A fur et à mesure que nous nous élevons dans la vallée, le vent froid se fait sentir et le ciel se couvre et c’est pourquoi nous ne faisons pas la Pointe Joanne (3052m facile) qui nous tend pourtant les bras pour filer. Entre le col de la Losetta et le col Valante, après avoir renseigné un couple d’anglais qui se dirige aussi vers le refuge du Viso, un groupe de bouquetins fait la fête. Combats de jeunes pour rire avec grands chocs de cornes et surtout rencontre avec Roberto, le fameux Roberto, le genre bouquetin pas très aimable quand vous voulez passer alors qu’il se trouve lui aussi sur le sentier. Sifflement et attitude plutôt agressive nous obligent à le contourner mais d’un mètre, ça suffit. Mossieu Roberto fait le fier !!!!!

Au col Valante, petit névé et descente par un grand éboulis jusqu’au refuge. Manque un peu de marques mais on file comme on veut avec le refuge en vue. Bon, faut que je dise quelque chose en plus ; près du Col de la Losetta, alors que j’attends Flo avec une petite ration de pate d’amandes pour l’aider à grimper, j’aperçois un animal à quatre pattes de couleur plutôt grise. Vision fugitive qui ne me permet pas de donner certitude à ce que je vois mais quand plus tard dans la soirée, on me dira au gîte qu’un loup se promène dans le coin jusqu’à atteindre les villages alentour et je me dis que peut-être alors c’est un loup que j’ai vu et alors ça change tout. Mais bon……il y a encore un doute mais un chien gris à 3000m c’est rare, non ????

Accueil chaleureux par la gérante. C’est l’heure de la Queyras après cette rude bambée. Repas chiadé pour tous : soupe, salade, copieux plat et pour les végés (nous sommes deux) une grande poêlée de légumes accompagnés de haricots rouges avec le boulgour ; voila bien la parfaite combinaison et à presque 2500m d’altitude, certains de la vallée pourraient en prendre graine (de courges !!!!!!!!!!!!!!). Fromage et dessert. Yes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Repas pris en compagnie d’un couple d’italiens et d’un autre de Miramas qui se demandent encore où sont les zanimos. Je leur ai promis la photo de Roberto. La nuit tombe et elle nous offre un spectacle fantastique avec lever de lune pleine au dessus du Viso. Tout le monde sort prendre LA PHOTO. Moi aussi.

Surprise de la soirée, la gérante sort sa flute traversière et un des garçons se met au piano pour un concert de Gymnopédies et de Purcell. Génial !!!! Du coup on se couche à 22h30. C’est dingue !!!!

A part l’italien qui ronfle grave une bonne partie de la nuit (même avec les boules dans les zoreilles…je lui aurais bien envoyé mon oreiller dans la tronche mais ça se fait pas…), on se repose bien tout de même. Il avait pourtant l’air aimable durant le repas. Se méfier des italiens.

20km – 1150m+ (53.50 – 3515)

Jour 4 : Refuge du Viso – L’Echalp par le Col Sellières, le Refuge Granero et le Col Nolbert

Super petit déjà avec gâteau de semoule. Parfait pour affronter une belle journée. Nous avons deux options pour rejoindre l’Echalp : soit par la vallée du Guil et sa route qui rejoint le belvédère du Viso construite dans les années 30, soit par un col appelé Col Nalbert, un col un peu oublié mais que tous les topos disent magnifique. Devinez ce qu’on choisit ???

Alors on décide de passer par le Col Sellière (2834m), le refuge Granero (Italie, magnifique) puis de tenter ce col Nalbert (Vittona en Italien, 2576m). C’est parti. On commence à avoir la pêche, les 400m sont avalés en une heure et en plus nous avons des sacs un peu plus chargés car Marc (Vie Sauvage) n’a pas pu rallier le refuge. Une grande partie des gens du refuge passent par là mais se dirigent ensuite vers le refuge Jervis. Nous serons les seuls à tenter Nalbert. Tant mieux ! Pause tarte aux poires au refuge Granero où je me fais bien expliquer le passage mais ça a l’air évident. Redescente à 2000m, on passe près d’un chorten dressé en hommage aux quatre alpinistes italiens morts dans l’avalanche de 2008. Ancienne route militaire italienne pour surveiller la frontière, les lacets sont bien dessinés et aident à la progression. C’est parfois bien raide mais magnifique dans les alpages et les herbes hautes. Nous croisons un marcheur chargé comme un âne « et encore j’en ai viré 5 kg » mais avec encore 15 sur le dos (autonomie), ça fait un beau paquet à transporter. Petite discussion. On sent qu’il vaut causer.

Au col, la vue est magnifique et le vent froid venant de la vallée empêche la Nebbia (brume venant de l’Italie appelée aussi Polente quand on veut faire dédaigneux) de passer ce qui donne lieu à un beau spectacle de nuages virevoltant sur la crête. Longue pause déjeuner et sieste. Il ne reste pas grand-chose à faire aujourd’hui. Cool !!!

Descente à travers le mélézin (on monte, on descend, faut vous y faire et c’est pas fini…). En arrivant à l’Echalp, on croise un type en casquette qui a l’air de monter…rien sur lui.

7 degré Est, je connais de l’année dernière avec Cap. Crotte, plus d’Orval. Je me rabats sur une autre bière belge mais qui reste quelconque. Le type à la casquette réapparait après être monté à Nalbert ? Pas mal surtout en 2 heures 30 AR. Ca cavale dans le magasin. Nous retrouvons aussi les 2 angliches du Viso. Ils ont l’air un peu barrés tous les deux ; départ le plus tôt possible et on fonce. Mais vous avez vu quoi ???? Notre chambre est chouette avec sdb privée. Confort.

Repas trop léger encore une fois, l’ado qui fait partie du groupe de la Casquette racle le plat de semoule. Les cuisses de poulet étaient rikiki. Quant à mon plat de courgettes au curry, j’en aurais bien repris aussi. Je ne parle même pas du dessert de morceaux de pastèque, je crois que ça doit faire 0 calorie. On fait pas de régime non de dla…..On fait de la rando et ça demande de l’énergie…..Les gens sont pingres. A l’autre table, un mec raconte ses exploits : « et j’ai fait ci et j’ai fait ça et tralali et tralala » gavant…... Soirée paisible autour du feu de cheminée et FIP en fond sonore. J’entame « Manière de Voir sur le thème : Qu’est-ce que manger veut dire ? » Ça donne le bourdon même si je sais déjà beaucoup de choses mais les détails sont hallucinants. Bonne nuit quand même.

Petit dj encore sans yaourt et fromage blanc. Je ne demande rien. Le classement se fait peu à peu. Ils seront pas en tête.

15km – 980m+ (68.50 – 4495)

Jour 5 : L’Echalp – Abriès par les Crêtes de Gilly

Le temps se gâte un peu mais pas question de se plaindre car 5 jours de beau déjà mais je décide de changer l’itinéraire. Toute la partie italienne et dans le schwarz ce qui veut dire d’on va voir que dalle et demain c‘est pire avec pluie toute la journée et puis j’ai déjà fait ce tronçon avec Cap l’année dernière alors pas grave. J’appelle Marc pour le prévenir et aussi le gite « L’ancolie bleue » à Abries pour voir s’il reste de la place. C’est bon. De plus et pas des moindres, l’arrière grand père et le grand père de Flo ont séjourné à Abries au début du siècle dernier. Le premier était gendarme et son fils y a fait une partie de ses études. Un petit pèlerinage s’impose donc surtout qu’elle n’est pas venue dans le coin depuis un bail. On prend le chemin de La Monta puis ça monte (hé, hé) vers les crêtes de Gilly. Le groupe de La Casquette (des pyrénéens en fait) vont vers le Pelvas. Rando cool pour aujourd’hui. Petite discussion avec un couple de Limoux en haut : politique et blabla sympas. Pas mal de monde car ballade facile depuis Abriès en plus y’a un télésiège qui aide. No comment. Grande boucle par une splendide forêt de mélèzes puis arrivée à Abriès tôt dans l’a.m., comme ça on a le temps de flâner. A peine arrivés, nous croisons Philippe et sa femme, ceux de Miramas. Ils repartent demain. Visite du petit musée des pompes à incendie, de la petite église et du bourg vraiment pas grand, c’est vite fait. Le temps de la bière rituelle et c’est l’heure de diner. Nous retrouvons notre équipe pyrénéenne dans le dortoir et les angliches bien sur, dans leur coin. C’est complet.

Chouette diner à l’Ancolie comme prévu : petit apéritif, soupe, pour les viandards, paupiette de dinde et pour moi, feuilleté d’épinard et gratin de légumes. Tout baigne. Fromages et dessert raffiné : far breton mais sans pruneau. Tisane maison (fleur de mélèze, sauge et serpolet). On fait mieux connaissance avec les gens des Pyrénées qui ne ratent pas l’occasion de dire ce qu’ils pensent de la bouffe de l’Echalp et d’Agnel tant qu’à faire. Même ressenti, ca rassure.

Gros dodo. Demain ça drache grave.

18km – 960m+ (86.50 – 5455)

Jour 6 : Abriès – Le Roux par Valpréveyre

Comme prévu, l’orage a éclaté vers 22h00 (rien entendu) et au matin la pluie tombe encore. On a bien fait d’annuler l’étape Jervis sinon on aurait marché plus de 8 heures sous la flotte. Heureusement, Le Roux, le village où nous nous rendons n’est qu’à 4 heures et encore c’est parce que on va rallonger un peu. On peut le faire plus court en 1h30. C’est pas si grave que ça et ça change du soleil. Retraversée du mélézin, passage par le hameau de Valpréveyre où des trouducs ne nous laissent pas nous abriter sous leur auvent : »Ah non, c’est privé ». Nous trouvons un abri dans une cabane non terminée et c’est bien car la pluie redouble mais je rate l’occasion de leur dire ce que je pense de leur sens de l’hospitalité à ces nazes. Qu’ils crèvent !!!

Un nouveau sentier permet de rejoindre Le Roux par les prés ; bien mieux que la route. Arrivée très tôt au refuge du Cassu qui nous réserve de bien belles surprises. Chambre. Pas d’angliches, ils sont partis direct vers le col de Malrif…sous la pluie. hé hé hé….personne de connu.

Ce n’est pas pour rien que nous élisons le gite du Cassu top n°1 de cette rando ; accueil chaleureux, ambiance décontractée, petit salon de lecture, déco féminine douce. Le cadre aussi joue car petit hameau perdu dans une vallée et cul de sac. On a l’impression d’être très loin de tout. Le choix de vins bio est super : Gourgonnier, Tornac, Cévennes. Que du bonheur et pour moi la dégustation d’une Carolus Triple à l’heure bénite va m’emporter dans des contres lointaines. Oufti !!!!!!!!!!!! Le hollandais d’à coté en prendra même 2. Allez dis !!

Repas admirable : énorme portion de jarret de porc pour les ceusses qui n’en veulent, pour moi cassolette de champignons, légumes. Génial. Soupe, salade, fromage et dessert bien sur.

Pour la petite histoire, un gamin d’une famille de passage a demandé d’aider à faire le service et il a fait ça très professionnellement, demandant sans cesse si nous avion besoin de quelque chose, pain ou eau, débarrassant et ne manquant pas de faire remarquer à celui qui voulait encore du vin qu’il était un peu alcoolique. Je vous dis pas la gêne des parents mais tout le monde a bien rigolé. Il n’a pas manqué non plus de diner avec les gérantes (que des femmes ici, ceci explique peut-être cela). On l’a retrouvé au pdj. Toujours aussi pro.

Le petit déj sera à la hauteur également avec un gros saladier de fromage frais du Champsaur. Délice !!! Ça change du pain point barre, barrez vous. Avant de partir je demande à Dominique (la proprio) si elle connait Christelle, la bergère de St Quentin la Poterie qui restait en estive dans le coin. « Bien sur, me répond-elle. Elle venait même ici toutes les semaines passer une nuit. Vous lui ferez la bize pour moi ». Dominique a aussi été bergère avant de se reconvertir dans l’accueil. Fatigue me dit-elle.

11km – 550+ (97.50 – 6005)

Jour 7 : Le Roux – Fonds de Cervières par le Col de Thures, le Col du Rasis, le col du Malrif

Yes !!!!!! Comme prévu, grand beau pour une autre grande virée : 3 cols à plus de 2800 pour rejoindre les Fonds de Cervières. Génial encore une fois de savoir qu’on va se régaler surtout que le topo nous informe du caractère un peu plus haute montagne et sauvage de ce tronçon. On y go !!!! Col de Thures (2797), puis col du Rasis (2921) avec quelques nouveaux pas en Italie. C’est plus minéral que d’habitude. Beau lac d’altitude, grande traversée désertique, remontée sur les crêtes du Malrif (2954) col du même nom (2866) et sommet pareil (2906). C’est un peu raide au pied du Grand Glaiza (3293, encore raté cette année) mais nous avons une pêche d’enfer. Nous voilà arrivés en haut de la belle vallée des Fonds de Cervières qu’il va falloir descendre (t’en as pas marre dis ???). Sur le chemin, j’interpelle une famille qui laisse ses enfants crier, je les entends depuis le sommet et je tente de leur faire comprendre que la montagne est un lieu de calme et que ce n’est pas bon de réveiller une vieille dame qui dort. J’ai pas fait 50 mètres que j’entends la mère dire : »Si on peut pas s’exprimer alors…. ». Elle a rien compris cette là. Elle confond cour de récré et vallée paisible.

Arrivée vers 17h00 au gite soit plus de 8 heures de marche pour aujourd’hui. Je fais tomber mon appareil photo sur un gros caillou ? Dead !!! Tant pis c’est comme ça. Pas de bonne bière pour réconforter, la Tourmente n’a vraiment rien dans le sac. Je m’abstiens. Dortoir partagé avec un couple de vététistes à la limite autistes. Il faut leur tirer les vers du nez pour avoir la moindre conversation. Ils ne poseront aucune question sur notre parcours. Flo me dit qu’ils doivent être chercheurs en mathématiques. Ouais, ça doit être dans le genre….

Le gite des Fonds est tenu par un local qui fait tout ce qui peut pour sourire, on voit que c’est pas dans la mentalité mais il fait des efforts. Aimable et serviable. Repas très bon et copieux, délicieux gratin dauphinois que nous ne laisserons pas survivre après cette belle journée. Comme d’hab, soupe, salade, fromage et dessert je me souviens plus. Au pdj, on demandera des yaourts que nous obtiendrons sans grimaces. Le gite est spartiate sans véritablement d’endroit où se poser, ni salle de lecture ni salon. C’est vraiment fait pour manger et dormir. On s’y fait mais heureusement qu’il ne pleut pas sinon……discussion avec un entomologiste qui fait des recherches sur les papillons du coin. Il est avec un autre expert venu de Tchécoslovaquie. Il nous raconte un peu ses aventures dans le monde : Irak, Syrie, Bosnie. Passionnant mais je ne sais pas s’il pourra y revenir de si tôt dans ces pays.

18km – 1440+ - (115.50 – 7445)

Jour 8 : Fonds de Cervières – Souliers par le Lac des Cordes, le Col des Marsailles et le col Péas

Départ 8h30, grand beau pour pas changer. Marc a eu la mauvaise idée de nous indiquer toutes les variantes possibles sur ce tour alors on va pas se gêner. Plutôt que de monter direct au col de Péas nous commençons par descendre dans la vallée pour remonter ensuite par le chemin qui mène au lac des Cordes. Petit passage de câbles, j’en profite pour tester l’adhérence, ca va bien. Lac des Cordes, merveilleux endroit sous la barre du Rochebrune qui domine tout le Queyras de ses 3325m. Photo idéale de montagne qui se reflète dans le lac. Calendrier des postes pour sur. Passage du col des Marsailles (2601) puis descente. En vue d’une bergerie, nous coupons pour nous éviter 200m de descente en plus. Toujours ça de gagné. Montée au col de Péas par des lacets faciles (2629). Repas et sieste pour Flo. J’en profite pour pousser un peu plus haut pour m’assoir sur un rocher en forme de tour que j’avais repéré en bas. Cool ! Mais je ne vais pas plus loin car le sommet (Grand Vallon 2887) demande un plus gros parcours que prévu. Mt Blanc en vue…Magnifique !!!

La longue descente vers Souliers se fait dans un paysage grandiose, bordé à droite par la barre rocheuse des crêtes de Rasis et de Clot Chamaurie à presque 3000m. A gauche se sont les crêtes de Croix de la Crèche qui nous bercent de leurs pierres et prairies. C’est magique d’être là. Nous profitons de chaque pas pour admirer le panorama de ce que nous avons déjà parcouru depuis ces 8 jours. Nous voyons toute la bordure sud du Queyras, Estronques, Caramantran. Bonheur mais grosse chaleur aussi. On descend doucement dans le vallon pour plonger vers Souliers. Vache…quelle journée topissime !!!!! Et c’est pas fini….

Souliers, un autre gite tenu par des femmes. Bâtiment plus vieux tout en bois avec dortoir sous le toit. 18h00 c’est l’heure de la bière et on me propose une Wandelinus, bière d’abbaye alsacienne totalement inventée et brassée par Méteor. Les moines doivent se retourner dans leurs alambics. Ca passe bien quand même surtout après 8 heures de marche. Santeye !!!!!!!!!!!! On mange bien sauf que la patronne oublie mon plat dans le four. Faut que je réclame….Belle bibliothèque avec un ouvrage de Jean Tivollier : Monographie du Queyras. Faut que je fasse des recherches.

19km – 1100m+ - (134.50 – 8545)

Jour 9 : Souliers – Arvieux par le Lac de Souliers, la crête de Costebelle et la Pointe Est

Bon petit déj avec fromage blanc à gogo. Ca va. Ca compte. Petite journée aujourd’hui, j’aide à débarrasser les tables laissées en bordel par les groupes. Ca le fait. Y’en a un d’ailleurs, plutôt des vieux avec un guide balourd. « La météo, je sais pas ce que c’est alors ne me posez pas de questions….. ». « J’en ai perdu un alors ça fera 10+1…d’accord. ». Ils sont tous quelque chose qui cloche, qui des chaussures foutues (après un jour de rando c’est ballot), qui mal par là……pas en forme ces gus. Mais pour nous tout baigne alors bien sur on se fait la variante du jour : Lac de Souliers et Pointe Est (2854). Montée solitaire dans le vallon et premier Chamois repéré au bruit des pierres. Super !!! Un peu de monde autour du lac, un pécheur à la mouche qui remet ses prises à l’eau, un groupe bruyant comme il se faut et des pinpins avec un roquet qui aboie sur tout le monde. On voudrait que le très gros chien blanc en fasse une bouchée mais il est cool. Je me souviens de la chanson de Seu Jorge : » Pikinese quer brincar com Pitbull, vira piquinique de urubu ». Trop drôle. Crêtes de Costebelle, le temps fermé ne nous permet pas d’admirer les écrins mais on voit bien qu’il pleut là-bas. On est bien ici.. En bas, le col d’Izoard et son trafic de bagnoles et de motos pétaradantes.

Redescente dans le mélézin (zinzin) pour atteindre La Chalp d’Arvieux. Gite Le Teppio. Chambre qui aurait bien fait l’affaire d’un autre couple. Pas de bière, y’a que de la Tourmente.

Bouffe pas terrible (spag bolo) et quand je réclame une deuxième assiette de pâtes à rien (pour moi, les autres en ont bien deux) le type me dit qu’il n’y en a plus. Je fais les yeux tordus alors il me fait un plat de patates et brocolis. Non mais…faut insister dans ce pays pour bouffer correk ! Surprenant dessert : ile flottante au caramel. Mais pas de salade. On aime bien la verdure. La maison est ancienne même si restaurée sans gout mais les meubles sont magnifiques tels ce vaisselier de quatre mètres et sa belle collection de plats vernissés et se beau petit meuble aux inscriptions de 1793. Mais ce soir nous dinons en compagnie de Mark et de deux hollandais sur le GR5. Mark est parti d’Angleterre et compte le finir dans 12 jours. Navigateur sur un bateau poseur de câbles dans les mers froides du nord et même de la Sibérie, il s’offre10 semaines de break pour ce long périple et nous raconte plein d’histoires rocambolesques et drôles d’ampoules, de marche forcée sur le goudron hollandais, de rencontre avec un blaireau, de bleds perdus dans les Vosges sans compter son passage halluciné au Vieux Campeur de Thonon les Bains et ses centaines de chaussures alignées sur les étagères. Il n’en revenait pas. Les hollandais font le même parcours mais en plusieurs étapes. Ils sont sur la fin aussi. Super soirée mais pas grâce à la bouffe.

15km – 1025m+ - (149.50 – 9570)

Jour 10 : Arvieux – Refuge de Furfande par le col de Furfande et le Pic du Gazon

Après un petit déj encore moyen, ni jus de fruit, ni fromage blanc, ni yaourt mais pain blanc de base et confiture industrielle, nous trainons un peu à discuter avec Marc qui se prépare ; massage soigneux des pieds. Petite journée pour lui aussi car tout le monde lui a déconseillé de faire le tronçon qu’il prévoyait. Alors il va s’arrêter à Ceillac (tout de même 7 heures de rando). C’est que dalle pour lui qui fait plutôt des étapes de 9/10 heures d’habitude.

Tchao tout le monde. Grand beau pour changer. Hier je suis descendu à Arvieux faire des compléments de courses et pas de transfert de sac ce soir, Furfande est inaccessible aux véhicules. Tant mieux.

Je me dis en moi-même dans mon for intérieur tout en pensant et observant ce qui m’entoure que ces journées ont tendance à se faire concurrence entre elles tellement les paysages sont magnifiques, changeant, époustouflant, la nature resplendissante de ses forêts, de ses fleurs, de ses ruisseaux, de ses pierres aux couleurs si différentes, de ses sentiers merveilleux qui passent par des décors inimaginables pour ceux qui ne sont pas venus. Ben c’est un peu pour ça qu’on est ici d’ailleurs. C’est vrai. Mais il est bon de la rappeler.

On se fait doubler par un jeune au pas rapide. Col de Furfande (2500), nous enchainons direct sur le pic du Gazon (2744) mais les mouches sont agaçantes ; difficile de trouver un endroit où se détendre. Pas de sieste aujourd’hui. Le refuge est juste en dessus du col, on y arrive vite.

Comme d’hab à notre arrivée dans un gite ou un refuge, je me présente et rappelle la commande du repas végétarien car parfois, c’est un peu oublié mais là c’est pas que oublié car la fille de l’accueil me sort : « y’aura pas de repas végétarien ce soir car le chef fait un plat unique, faudra vous adapter » il faudra vous démerder en sorte. Ca a le don de me mettre un peu de mauvaise humeur car ce même chef fait de la pub partout pour ses fameuses omelettes aux trois œufs bio ? « C’est pas possible de faire une petite omelette ce soir ? ». « Nein ! » me fait la kapo de service.

Il fait encore très chaud et on cherche un peu d’ombre. Discussion avec des belges en attendant le repas. Ça arrive de partout il parait que nous sommes 50 ce soir. Repas médiocre comme il fallait s’y attendre : soupe (ça va) puis pour les autres sauté de porc au curry et riz complet (riz complet pour moi et encore pas beaucoup). La viande est partit-il dure comme tout et la sauce pas bonne. Fromage (ça va aussi) et dessert mais il n’y en a pas pour tout le monde alors on aura droit à des poires au sirop et faux nappage de chocolat. Tu parles ……

Nous dormons sous la tente faute de place dans le refuge. Un des dortoirs est squatté par des évangélistes qui lèvent tous le doigt quand la patronne demande si c’était bon. Ils sont gentils ces gens, toujours prêts à dire oui à tout. A notre table, ça fait plutôt la grimace. Le matin nous les entendrons chanter les louanges des dieux de la montagne….Vu le paquet, c’est pas un mec seul qui peut faire le job. Sont forcément plusieurs.

Dans la nuit, je me lève et je peux admirer le ciel rempli d’étoiles. Cela faisait longtemps que je n’avais pas contemplé un tel spectacle. Grandiose avec la voie lactée et son Y juste sous mes yeux. Le voisin de l’autre tente fait une rencontre avec des renards en allant pisser et il poussera un cri à la vue de ces yeux le fixant dans la nuit. Flip !!!

Allez, on se casse.

13.5km – 1215m+ - (163 – 10785)

Jour 11 : Furfande – Chalets et granges de Furf ande - Bramousse par le Col de la Lauze et Villargaudin

Devinez, il fait super beau. C’est même pas lassant mais il fait vraiment chaud aussi et comme nous commençons à perdre de l’altitude ça se ressent bien, alors grosse réserve d’eau. Tour des chalets et des granges de cet alpage magnifique. Col de la Lauze et comme nous avons le temps nous poussons jusqu’à Villargaudin par un splendide sentier en traversée à travers foret, alpage et sous quelques belles parois. Nous retrouvons nos évangélistes un peu plus loin ; on leur a dressé une grande table de piquenique là où les voitures peuvent accéder. Nous continuons et nous sommes seuls sur cette partie de sentier. C’est pas au programme officiel. Arrivée vers 13h00 : 31° à l’ombre. Nous profitons de la terrasse ombragée du gite de « La Fruitière » pour nous restaurer. Il y a une maison en construction et quand les deux ouvriers arrivent, je remarque tout de suite la tenue de l’un d’eux : short en grosse toile noire et ceinturon arborant les insignes de Compagnon. Quand il viendra se ravitailler à la source, nous échangerons un petit moment sur ses méthodes de travail. Super intéressant encore une fois.

Nous refaisons le trajet en sens inverse mais par un sentier plus bas de 400m. Seuls encore une fois. C’est bien plus accidenté et avec plus de passages en rocher. Très beau. Nous croisons deux filles qui nous demandent si la route est encore loin. La route ??? Quelle route ??? Elles nous montrent la pauvre carte au 50.000 fournie par Visages qui ne leur a pas permis de trouver le sentier direct qui mène au pont de Bramousse depuis Les Escoyères. Elles font demi-tour et nous emboitent le pas. Elles ne se doutent pas qu’elles marchent avec le meilleur top guide de sa catégorie. Restons discret. Descente très raide vers le pont et il ne nous reste plus qu’à tout remonter pour atteindre notre gite de ce soir : Le Riou Vert. Mais ça vaut le coup car on va bien se marrer ici. Marc pensait d’ailleurs que nous arriverions vers 15h00 mais il est plutôt 17H. Il est reparti. Chambre. Nous retrouvons les vététistes de Furfande, des hollandais et le couple âgé de Grenoble et leur petit fils handicapé par une méchante tendinite avec qui nous avons diné hier soir et un autre dont Denis, un haut savoyard. Ils font tous les deux tous les 3000 du Queyras depuis des années. Je les envie un peu à entendre l’énumération des sommets, rien de trop difficile même si parfois un peu de matériel s’impose. Comme la blanche du Queyras bienvenue après ces 24km d’aujourd’hui.

Repas très animé avec Denis qui est un peu chez lui depuis qu’il vient ici. Il dicte un peu ses gouts mais nous nous régalons avec la salade tout juste cueillie du jardin attenant, soupe verte et pour moi gratin de cotes de blettes et de feuilles de blettes aussi. Délicieuse mousse au chocolat (vraie) en dessert et le petit digestif offert à la vulnéraire pour terminer, un vrai bonheur !!! Le gite du Riou Vert est une petite enclave de verdure très agréable et ses hôtes ne le sont pas moins, super accueillants, blaguant sans cesse et se démenant pour faire de cette étape un moment bien particulier. Merci à eux.

24km – 830m+ - (187 – 11613)

Jour 12 : Bramousse – Ceillac par le Col Fromage et la variante du Riou Vert

Dernier jour. Marc vient enfin nous voir après tous ces rdv manqués. Grand gaillard plutôt bien portant que le sportif qui courre dans les massifs. Super contact. Nous lui donnons nos impressions quelles soient très bonnes ou moins. Du coup on traine et nous partons vers 10h30. Nous biaisons le tracé normal du GR58 pour une variante plus sauvage et qui passe justement par le Riou Vert. Arrivés au Col Fromage, beaucoup de monde car c’est une balade facile depuis Ceillac. Dernière descente sur le village et voilà, la boucle est faite.

15km – 950m+ - (202 – 12517)

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Merci tout d’abord à Florence qui m’a merveilleusement accompagné durant ce long périple. Comme beaucoup de personnes qui randonnent, il n’est pas évident de trouver quelqu’un pour le faire avec vous. Attentive, elle a su déjouer quelques pièges de direction. Et à deux on voit plus de choses et différemment.

Merci au Queyras pour tous ces instants.

Merci à La Vie Sauvage pour l’attention portée au programme, aux propositions de variantes toutes bienvenues et toutes faites évidemment.

Et merci aussi pour le geste hautement commercial de nous avoir remboursé une partie de la nuit à Jervis alors que nous avons modifié le parcours au dernier moment. C’était notre choix et rien de tel n’était exigé.

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Cartes IGN – 3537ET et 3637OT – Topo guide : Tour du Queyras

Les coordonnées de « La Vie Sauvage »

http://www.queyras-rando-nature.com/actualites/11-queyras-le-tour-2015-vient-de-parraitre

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