Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
1er jour : Pinsot > Refuge de l’Oule – 1350m+
Nous devions partir au dessus d’Allevard mais comme à l’habitude, j’appelle les refuges pour confirmer notre passage et bien m’en a pris car le gardien du refuge de La Pierre de Carré m’informe qu’il ne sera pas ouvert cette année sans me donner plus de précision. Nous saurons pourquoi plus tard. Donc changement de programme et le village de Pinsot dans la Hte vallée du Breda semble le plus propice à ce départ. Tram, train et taxi depuis Goncelin pour y arriver. Au départ on se trompe un peu (je) pensant aller au refuge mais c’est par la route. Petit demi tour et nous trouvons le départ dans la forêt. Ça grimpe direct fort !!!
La pluie nous rattrape mais la belle frondaison nous protège bien. Au Chalet du Bout (1398m, marqué 1938m sur la carte IGN, n'importe quoi !!!), ça drache sévère et on se réfugie à l’intérieur. D’autres randonneurs (un groupe) préfèrent rester dehors. Un couple nous rejoint, trempés
« Je laisse la veste dans le sac pour ne pas la mouiller » me dit le type en rigolant.
Nous partageons la table dans ce chalet entretenu par une association locale : »Tous à poêle ». On y trouve le nécessaire pour passer une nuit : des ustensiles de cuisine, bois, torchons, bannettes équipées de matelas, petite bibliothèque, carte affichée au mur. Presque du luxe. Il faut dire aussi que le début de cette longue randonnée, le GR738, ne propose aucun refuge gardé. L’asso a donc réhabilité des vieilles cabanes de berger pour en faire des beaux lieux d’accueil. Sympa
Ça se calme, nous pouvons repartir. Passage devant deux magnifiques sapins de plus de 400 ans : les Sapins Henri IV. Belle montée dans les rhododendrons qui recouvrent le flanc de la montagne. Ça ne se calme pas longtemps car à peine arrivés à la Pierre du Pin (1904m) la pluie tombe avec force pendant plus d’une heure. Nous arrivons trempés au refuge de l’Oule vers 15h30.
Josselin nous accueille avec un poêle qui chauffe. C’est un jeune garçon qui sort de formation de cuisiner et qui sait aussi faire le berger quand il faut. Bien pratique quand on sait que quelques centaines de ces bêtes vont bientôt débarquer dans l’alpage. La gardienne profite de la faible fréquentation pour redescendre. Le pauvre ne sait pas encore comment bien gérer tout ça mais s’en sort quand même (j’ai trouvé le PQ). Deux boissons chaudes pour se réchauffer et une tarte aux myrtilles de la dinguerie totale. Plus tard vont arriver deux types pour de l’alpinisme et un gars seul (on le reverra) après 11 heures de rando et plus de 2000m de déniv+. Nous serons donc 5 ce soir au refuge.
Avant le repas (délicieux, lasagnes végé) une bière locale est la bienvenue. Deux affiches m’interpellent, une première appelée ‘Le vin qui monte’ et l’autre ‘L’échappée belle’. Le vin qui monte est un beaujolais transporté à dos d’hommes jusqu’aux refuges par le champion de France de trail qui est aussi vigneron de trail, François d’Haene et ses potes. 30Kg chacun. Ils viennent à quatre et en font plusieurs dans la journée en laissant la voiture au plus proche des refuges. Les caisses sont stockées devant nous : la preuve !!!
L’autre affiche (belle) présente le programme du trail local genre 149km et 11400m de déniv +. Truc de oufs !!!!!
Le pinard et le genépi servis et bus généreusement à la table d’à coté va délier les langues. Un des deux alpinistes nous rejoint et se lance dans un long monologue sur sa vie. On ne pourra pas en placer une. Le pinard, ça ne devrait pas toujours être obligatoire…………..
Bon, allez c’est l’heure de se pieuter mais avant nous pouvons admirer le magnifique panorama sur Chartreuse. A demain.
Jour 2 : L’Oule> refuge de Combe Madame par la montagne de Tigneux et Fond de France – 1400m+
ll ne pleut plus. Ça a dégringolé une partie de la nuit. Il faut repartir par là où nous sommes arrivés et rejoindre le petit lac du Léat. Un autre chalet restauré par l’asso. Presque luxueux avec des couchages en étage. Une homme nous rejoint. Ancien accompagnateur de montagne, il nous explique pourquoi le refuge de la Pierre de Carré est fermé : c’est le maire d’Allevard, dont la commune est propriétaire de ce refuge qui a refusé de faire les travaux nécessaires pour mettre aux normes la cuisine. Du coup, le gardien a décidé de marquer le coup et de ne pas ouvrir pour toute la saison le refuge qu’il gère pourtant depuis plus de 10 ans. C’est une grosse perte financière pour lui et une étape en moins lors de cette randonnée et quand on sait que les premièrs ne sont pas gardés, cela fait encore plus long pour trouver de quoi manger chaud et confortablement. On va envoyer une belle lettre salée à ce maire pourri sachant qu’il est le président de la ComCom et du Tourisme dans cette vallée. Il pourrait peut-être changer de job. L’homme nous indique le meilleur chemin pour descendre et ça tombe bien, c’est celui que je comptais prendre. Nous montons jusqu’au Chalet de Tigneux (1997m) puis restons en balcon avant de redescendre doucement dans la vallée. La chaleur se fait bien sentir à 1000m. Il ne nous reste plus qu’à regrimper 700m pour arriver au refuge de Combe Madame. Flo craque un peu et je la décharge des choses lourdes de son sac : crampons et gourdes pleines. Nous faisons les premiers 300 mètres rapidement à l’ombre de la forêt mais il nous faudra plus d’une heure pour faire les derniers. Petit arrêt dans une autre cabane occupée par une famille et des enfants craignant un peu que nous venions squatter le lieu mais rassurés quand nous leur disons que nous allons au refuge.
Le refuge de Combe Madame est situé dans une belle zone d’alpage sous les cols de la Croix et du Glandon vers l’Oisans. Nous sommes accueillis par la gardienne qui nous indique la zone Zen pour nous laver c’est à dire la rivière. C’est pas de refus après cette longue montée sous le soleil même si l’eau ne dépasse pas les 10°. C’est l’heure du rafraîchissement du gosier et la bière de la Vanoise fait parfaitement le job. Une famille est arrivée avant nous, mère, fille et trois mômes plus une quatrième visiblement avec le père qui est resté en bas. La fille vouvoie la mère et la prière est de rigueur avant le repas. Autre monde comme les réflexions du genre :
«C’est dieu qui a crée tout ça ». Ben voyons et en 7 jours en plus….faut-y être bête pour croire à ces âneries. Mais c’est leur problème. Ça doit être aussi ce mec qui a puni le mari lors d’un accident de montagne. Bon repas (soupe, lasagnes végé et bon dessert). Après le coucher de soleil c’est l’heure de dodo.
Jour 3 : Combe Madame > refuge des 7 Laux par le col de Mouchillon (2500m) – 760m+
La gardienne nous indique le chemin pour atteindre le col. C’est du hors sentier mais il y a quelques cairns et comme on voit bien le parcours depuis le refuge, ça ne devrait pas poser de problème. Elle nous dit aussi de ne pas traîner car des orages sont prévus en début d’aprèm. Petit dèj à 7h00 et départ à 8h00. La montée jusqu’au col se fait sans encombre malgré la présence d’un névé. Splendide vue sur les 7 Laux en contrebas. Au fur et à mesure de la descente, le temps se couvre mais toujours pas de pluie. On picnic près d’un lac avant d’arriver au refuge vers 13h00 soit juste avant l’orage annoncé. Un type nous reçoit et nous dit que le refuge n’ouvre qu’à 17h00.
« Sans blague ? » que je lui réponds
« Y’a juste un vent de 50km/h qui soulève des vagues sur le lac et un ciel gris au dessus de nous et vous allez nous laisser nous cailler dehors ?? »
il rentre dans le refuge et nous dit qu’il va nous ouvrir. Je préfère. Il nous indique nos lits et nous laisse. Sieste !!!!!
Peu à peu les randonneurs arrivent et le refuge se remplit. Le gardien nous cause un long moment et nous échangeons sur la vie en montagne et celle des gardiens de refuge. Au moment du repas, il fait un long discours sur le repas qu’il va nous servir et la quantité de calories qu’il se doit de nous donner après nos efforts. Visiblement, les végétariens n’en n’ont pas autant besoin car je n’aurai rien pour remplacer le rougail saucisses des autres. Mais c’est marrant, je ne lui en fait pas la remarque. Bonne soupe et délicieuse tarte aux pommes. C’est toujours ça. Deux sœurs à notre table dont une plus jeune, encore dans ses études de traductrice après Khâgne et les lettres modernes. Vie en Angleterre et Singapour. On parle littérature (Une vie de Maupassant pour elle en ce moment) et musique et comme le programme musical du refuge est pas mal du tout on se met à rêver de Chosta. Elle dit apprécier. Le gardien demande si quelqu’un veut jouer de la guitare mais personne ne se propose. Le petit dèj sera assez minable. En fait ce type est un charmeur bonimenteur. On ne s’est pas méfiés de ses blablas. Quant au picnic à 14 balles, je n’en parle pas encore, pensant que c’est une exception mais je ne manquerai pas d’en faire la remarque sur le Livre d’Or du refuge. On se casse et l’au revoir sera un peu moins chaleureux que le bonjour. C’est pas tous les jours la fête.
Jour 4 : 7 Laux > refuge d’Aiguebelle par les cols de la Vache (2601m) et de l’Aigleton (2266m) – 700m+
C’est couvert mais j’arrive à convaincre Flo de passer par le Col de la Vache. Ça serait bête de ne pas passer par là, il paraît que c’est beau même si un peu engagé mais on a nos mini crampons, ça devrait suffire. Un gros groupe de parigots sont partis devant mais on les suit à vue. Ils râlaient hier soir car ils pensaient pouvoir partir à 6h00 mais le gardien a dit niet :
« C’est 7h30 pour tout le monde, on n’est pas dans un refuge de Hte Montagne ». Il a pas tout à fait tort.
La montée est longue et le névé important mais on arrive à l’éviter en passant par les rochers et un peu d’escalade ce qui n’est pas pour me déplaire. De l’autre coté en revanche, c’est méga raide et je flipouille un peu mais heureusement, des rochers encore, permettent de faire la partie la plus pentue en sécurité. Ouf !!!!
Après, avec les crampons, il suffit de descendre doucement. On picnic devant un panorama grandiose même si parfois bouché par le brouillard qui se lève. On s’en fiche, le plus dur est fait (qu’on croit).
vers le col de la Vache...en haut du col et ce qui nous attend pour la descente...et enfin, en bas du col
Passke, il reste un col à passer et c’est pas tellement la neige ou les névés mais bien le brouillard qui va nous gêner. Dans la montée, on dérange à peine un groupe de bouquetins tranquillement installés. Ce n’est que parce que je fais bouger quelques cailloux qu’ils daignent se lever...un peu...pas plus…
Le pic du Pin est à gauche et le col au milieu mais de l’autre coté c’est vraiment bouché… plus de balisage et pourtant, c’est parait-il le tracé du GR738. Ben mon gars, y’a encore du taf pour envoyer les gens là-dedans et surtout dans le brouillard mais on se débrouille pour repérer les cairns et alors que j’hésite et que je pense voir des cailloux en lévitation, le brouillard se lève une minute et je peux voir que c’est un lac et voir une balise plus loin. Impékébeule !!!!
Il ne nous reste plus qu’à suivre le balisage et on arrive au refuge d’Aiguebelle. Pas mécontents. L’accueil est sympathique avec des bières qui restent au frais dans un bassin. J’en prends une directe ! Deux jeunes tiennent le refuge et vous savez pas ce qu'il y a dans ce refuge ? Non ? UNE DOUCHE !!!!!! alors là je dis ok, je prends !
Ancienne bergerie aménagée en refuge il y a quatre ans, c'est bien moderne et même les ampoules sont vintaidges... on croit rêver..Nous allons dîner avec un couple sympa, Joëlle et Claude (flic à la retraite, elle je sais pas). Deux autres filles vues au refuge des 7 Laux. Tout le monde à l'abri avec la nuit cata qui s'annonce, on laisse les tentes se reposer.
Après une bonne salade, pour les carnivores, une daube cuite à la bière, pour le végé, un plat de riz/courgettes…le refuge est accessible en voiture ce qui explique les produits frais. Mais toujours pas de truc protéiné pour moi. Ça commence à me gonfler. Ils sont bien sympas ces jeunes mais ils manquent sérieusement de notions culinaires et comme le ptidèj sera un peu léger, mais pas le picnic à 14 balles, comme si les proprios s’étaient donné le mot, je dis que ça fait mal au cul. Voilà, c’est dit !
Pendant le repas, le type seul rencontré à l’Oule arrive. Il s’est perdu vers le col d’Aigleton et a préféré faire demi tour. La vache de détour. Ses aventures ne seront pas terminées...c’est pour demain.
Jour 5 : Aiguebelle > refuge Jean Collet (1980m) par le pas de La Coche, la Brèche de la Roche Fendue et le col de la Mine de Fer – 1074m+
Temps maussade dès le matin mais bonne visibilité. Le couple est déjà parti comme le groupe de 3 jeunes. Tout ce monde se dirige vers Jean Collet. Jusqu’au pas de La Coche tout baigne mais en montant vers la Brèche, le brouillard s’épaissit et ce n’est pas facile de voir le balisage. J’entends des gens parler au dessus de nous. Je siffle un coup. C’est Claude qui aide le jeune du groupe de 3 complètement paumé. Nous cherchons chacun de notre coté et il m’annonce qu’il a trouvé les marques. Il faut grimper dans le névé. Crampons pour atteindre la Brèche fendue ! Le col de La Mine de Fer s'atteint plus facilement mais faut pas se louper car on remarque le vide qui entoure le sentier. On ne voit pas trop à cause du brouillard. C’est peut-être mieux ainsi.
Après une cabane sommaire ou subsistent des graffitis de bergers, nous arrivons enfin à Jean Collet
Claude et Joëlle se réchauffent dans la salle bien chaude avant de repartir car ils ont décidé de bivouaquer ce soir. Chapeau les costauds !!! Il y a le jeune rescapé aussi. Le refuge est tenu par une femme aidée de sa fille. Ça change ! Construit en 1910, détruit en 1927 par un cyclone, reconstruit en 1928, agrandi en 1967 et enfin réaménagé en 87, il a gardé un air d’authenticité merveilleux avec son mobilier d’époque et sa charpente métallique. Une chienne du Tibet vient se faire câliner avant de retourner se chauffer près du poêle. On part pour une sieste alors que la pluie se met à dégringoler grave ! Putain qu’on est bien à l’abri !
Dans l’après midi, on apprend par la gardienne que le gars seul demande de l’aide car il est perdu et dans une situation critique. Elle appelle les secours. Les deux filles sont arrivées non sans avoir demandé de l’aide par téléphone à l’autre jeune. Nous apprendrons plus tard qu’il a été secouru et qu’il n’est pas nécessaire de l’attendre pour le dîner dixit le PGHM. Ouf !!!!! Ce type était toujours un peu limite…
Super repas, soupe, polenta omelette au bleu (diots pour les autres), gâteau, coucher de soleil dément qu’on se croirait ailleurs dans l’univers et dodo,
Jour 6 : Jean Collet > Refuge de la Pra par les cols de Sitre et de la Pra – 885m+
Vers 6h00, le réveil du jeune n’arrête pas de sonner mais il n’a pas l’air de l’entendre. Je vais le réveiller, il sursaute et me dit merci. On peut dormir encore un peu. Super beau temps au réveil, du coup on traînasse un peu. Départ vers 9h30. Du jamais vu !!! à part le papy et son neveu, tout le monde est déjà parti. On peut voir le col de la Sitre depuis le refuge. L'endroit est vraiment magique et on se rend compte rapidement de tout ce qu'on a pu manquer hier durant la rando... Chiotte quand même.
Premier col de la Sitre passé dans un beau névé mais à peine dépassé, les nuages commencent à monter de la vallée et c’est le même scénario qui se répète : du brouillard jusqu’à La Pra ! Ça commence à bien faire cette histoire.
Deux types nous doublent dont le plus vieux vraiment très con qui ne dit même pas bonjour et s’arrête tous les 50 mètres en blablatant tout le temps. Silence svp !!! On les double, ils nous redoublent et patin et couffin, du coup on les laisse filer au col pour ne plus les voir. Ouf !
On passe au bord du lac du Crozet, on marche sur le sentier et on arrive au refuge de La Pra. Énorme, ça change de Jean Collet, c’est du CAF !!! Le gardien veut nous refiler deux lits enfermés dans des boites et on dit que nenni, on veut de la lumière. Il change. Sieste !!
Le ciel s’ouvre et le soleil fait même de belles apparitions, l’endroit est magnifique. On fait un petit tour avant le dîner et on aperçoit une maman bouquetin qui lance des petits cris, certainement pour appeler son petit.
Pas de bière ce soir, il n’y a que de la daube. Repas pas mal, le cuistot est venu me demander si je mangeais du fromage du coup j’aurais droit à un bon gratin.
Jour 7 : Refuge de la Pra > Recoin de Chamrousse par les lacs Roberts - 345m+/790m-
Grand beau pour cette dernière journée, il serait temps mais on ne va pas bouder notre plaisir. A part quelques petite bosses minimes ; il s’agit d’une longue descente mais dans un paysage merveilleux : lacs Claret, Longet et Léama, fleurs, massifs de rhododendrons, forêt. Tout ce qui fait la beauté de la montagne. Les lacs Robert sont un enchantement et nous y faisons une longue pause. Des gens s'y baignent même. Nous continuons jusqu’à Recoin et le sentier offrira jusqu’à la fin un parcours hors de toute construction. Pas mal !
Bus, tram et voilà Grenoble de nouveau…..snif, c’est fini.
Le GR738 est un trek difficile rendu d’autant plus engagé par la neige qui subsistait à cette époque. Il faut dire aussi qu’il a encore neigé mi-mai. Nous n’avons marché que 7 jours mais pour 6500m de dénivelé positif et il faudra revenir pour marcher sur les parties que nous n’avons pas vues et des cols comme celui de l’Amiante (2809m) sous le Rocher Blanc ou encore celui de Freydane (2645m) sous le Grand Pic de Belledonne (2977m) qui se fait aussi mais en dehors des périodes enneigées ou alors avec crampons sérieux et piolet depuis le refuge de La Pra. Les gens viennent un peu pour ça.
Le même jour où nous sommes passés au Lacs Robert, un randonneur est mort en faisant une chute de plus de 100m devant les yeux de ses amis. Erreur de parcours ou inconscience ? Je ne comprends pas car le sentier est très bien balisé à cet endroit. Dans le week-end, un alpiniste est mort dans l’Oisans et un autre randonneur en Chartreuse. La montagne ne fait pas de cadeau, il faut juste connaître ses limites et ne pas faire le kéké et si parfois j’aime bien déconner, en montagne je reste sérieux.
On se quitte sur cet air bien connu.
Tralala iyou tralala iyou
la pétition à signer pour la réouveture du refuge de La Pierre du Carré....merci