Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de didier falleur pensées nomades

Y’a pas que la montagne et le vélo dans la vie (quoique..) mais y’a aussi le cinéma

didier falleur
Y’a pas que la montagne et le vélo dans la vie (quoique..) mais y’a aussi le cinéma
Y’a pas que la montagne et le vélo dans la vie (quoique..) mais y’a aussi le cinéma
Y’a pas que la montagne et le vélo dans la vie (quoique..) mais y’a aussi le cinéma

alors retour dans les salles qui en ont bien besoin

Les gens de l’Utopia sont presque des amis

je les vois plus souvent que certains autres

amis ou pas

pour commencer :

La Femme des steppes, le flic et l’œuf - Wang Quan An - Mongolie – 2019 – 1h40mn

C’est pas tous les jours que nous provient un film de ce pays alors à chaque fois je fonce. Une bergère est obligée par la police de s’occuper d’un jeune flic posté à coté d’un cadavre de femme découvert dans la steppe. Première vision de cette femme sur un immense chameau. Irréaliste presque. Elle vit seule dans sa yourte et demande parfois à son voisin de venir lui donner un coup de main. Il en profite chaque fois pour lui dire qu’elle devrait se trouver un mari car il ne va pas faire le déplacement à chaque fois.

Film incroyablement poétique où il suffit de se laisser emporter par les images de se pays vide et de sa vie au ralenti. Heureux de savoir qu’il existe encore des endroits pareils. J’aurais tout de même du mal car y’a pas de légumes.

Cornelius, le meunier hurlant – film de Yann Le Quellec – 1h42mn – 2017 (médiathèque numérique)

tiré du roman éponyme de Arto Paasilinna et librement adapté, j’avais oublié ce film mais comme mon ami Damien (acteur de théâtre) y tient un petit rôle, j’y suis revenu. Tout d’abord il a été tourné près du cirque de Navacelles et comme je viens d’y passer quelques jours, ça rappelle des bons souvenirs. Vous connaissez l’histoire, un meunier arrive à l’improviste dans un village perdu et est accueilli à bras ouverts par la population (Kerven maire du village, Anaïs Demoustier sa fille). Elle et lui tombent presque immédiatement dans les bras l’un de l’autre mais sa propension à crier la nuit, à réveiller chiens, coqs et autres humains ne va pas plaire. On le fait interner (Château de Salses transformé en HP). Il s’en échappe et s’en va errer dans d’autres steppes. Et là, que ne vois-je pas devant mes yeux ébahis ? Le plateau d’Amparis dans toute sa majesté flanqué des trois Aiguilles d’Arves et du Golèon, je crois rêver…..non, c’est bien là que le film a été tourné entre autre. Après une belle rencontre avec des esprits de la forêt, il s’en retourne au village mais son amoureuse s’est mariée avec l’épicier local. Je ne vous dirai pas la fin. Malgré quelques longueurs. Le film propose un univers également très poétique.

Tenzo – film japonais de Katsuya Tomita – 2019 – 1h03mn (médiathèque numérique)

Nous suivons la vie de deux moines bouddhistes qui se sont connus lors de leur apprentissage. L’un est un peu écartelé entre sa vie familiale, sa femme, son fils, les cérémonies et le travail qu’il fait dans le prévention du suicide, l’autre tente de survivre dans le paysage dévasté de Fukushima, sans temple ni adeptes pour le soutenir.

Le film de Tomita vient nous rappeler des notions essentielles sur notre rapport au monde sans pour autant nous gaver de morale.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires