C’est pas du stress Juste de la fébrilité à quelques jours du départ Faut rien oublier car je pars un mois et loin de la maison De la quitter ne me fait rien Au contraire, ça fait du bien de partir à l’aventure Laisser de coté les habitudes, les routines quotidiennes Et tout ce qui nous bloque dans ce confort matériel qui endort Il faut oser partir Alors pour cette fois je tente la traversée de l’Espagne depuis la frontière jusqu’à Cadiz au sud du sud J’ai des amis qui sont en séjour là-bas alors je leur ai dit que j’allais leur rendre visite A vélo…faut pas mollir comme on disait à une époque...
Lajoux, Ht Jura, 1266m et même un peu plus avec la hauteur de neige J’y étais passé au printemps dernier et mes amis m’avaient dit « Le jura c’est l’hiver alors faudra que tu reviennes » C’est chose faite Et c’est vraiment l’hiver A peu près -14 la nuit et ça ne dégèle pas vraiment durant la journée Et encore j’ai de la chance La semaine dernière, j’entends parler de -25 dans une combe par là-bas Ça ne rigole pas Mais les poêles à bois ronflent de bonheur et du bois y’en a car la forêt couvre 70% du territoire Ça fait même des envieux car les chinois rôdent Et l’affiche le dit bien dans le village...
j'ai failli partir je suis parti quand même mais pas comme je croyais partir le mistral souffle il fait un froid de gueux et pas question de le prendre autrement que dans le dos de travers ou de face c'est la punition immédiate alors jusqu'à Arles seulement dans l'abri des enfants ont dessiné sur des photos de la tour Luma le train m’emmène gentiment jusqu'à Marseille puis Aubagne de là il ne me reste plus qu'à rejoindre Moulin de Redon et c'est bon car n'allez pas vous figurer qu'il est possible de quitter la capitale phocéenne à vélo que nenni que dalle que tchi des bagnoles partout alors faut...
Le film commence par un discours de Thomas Sankara qui défend avec son humour et son charisme habituel la cotonnade « produite au Burkina Faso, tissée au Burkina Faso et cousue au Burkina Faso » et dire aux peuples africains réunis lors de ce congrès qu’il est possible de sortir de l’emprise du colonialisme. Michel K. Zongo retourne dans son village de Koudougou où la sirène de l’usine ne résonne plus depuis longtemps, depuis la fin des années 90 quand le FMI imposa ses règles arbitraires de restructurations vis à vis des états africains comme le Burkina Faso dirigé par Blaise Campaoré, ami de...