j'ai répondu à Meena j'ai écrit à Zig des mots pas spécialement gentils mais que dire à ces zigues qui ne sont pas spécialement gentils avec vous qui vous prennent pour de vagues apprentis du voyage et comme dirait Claude Lévy Strauss je les hais tous ces sois disant spécialistes du voyage qui ne voyagent pas plus que leurs corps ou leurs pensées accrochées aux sièges de leurs bureaux où vont ils de leurs pensées ? Caetano dit que Claude Lévy Strauss a détesté la baie de Guanabara au contraire de Paul Gauguin que voyaient ils dans leurs mains au moment de débarquer ce matin ? le destin de chacun...
Des signes qui peuvent paraître encourageants l'arc en ciel au dessus du Morvan la pluie qui s'arrête à l'entrée de Paris trois jours durant plus de ciel gris le couleur de l'azur pour embellir le départ Avant de prendre l'avion je suis toujours tendu à la pensée d'être suspendu dans le vide; ce n'est pas pour moi un état naturel. Alors, dans l'aéroport, à la vue de tous ces gens qui ne sont là que pour prendre des avions et cela fait beaucoup de monde tout à coup, l'atmosphère se détend, devient rassurante et efface peu à peu les sentiments contrastés à l'aune de se nouveau départ. Aéroport de...
Dans la forêt de Guyane les orpailleurs voraces coupent les lianes des singes qui ne peuvent plus jouer Dans la forêt de Guyane les orpailleurs empoisonnent l'eau des rivières que je buvais à pleine bouche Dans le forêt de Guyane les indiens ont peur de ne plus vivre leurs rites de ne plus croire aux mythes qui les ont portés jusqu'à ce jour Dans la forêt de Guyane les serpents, les agoutis, les iguanes se terrent Dans la forêt de Guyane Lers orpailleurs détruisent le paradis que j'ai découvert durant ce beau voyage J'aimerais qu'une armée de piranhas les dévorent tous qu'une cohorte d'alligators...
On m'a vu dans l'Everest courir comme un loustic à la conquète de l'ouest perdu comme un moustique j'ai rebroussé chemin j'en pouvais plus c'était pas le jour ...............
J'passe près d'une caravane de yacks dans la vallée chargé léger il m'en faut plus pour me décourager je redescends les pied légers la tête encore dans les nuages
j'suis un randonneur déglingué pour l'Everest, passez par Lobuché le pull marin élimé le t-shirt est tout troué la polaire quelques années l'appareil photo dépassé aves ses rouleaux décompressés knikers archi démodés sans bâtons télescopés ni amortisseurs intégrés les lunettes faut pas en parler les Wayfarers des Blues Brossés mais bon j'peux quand même pas faire comme ceux qui trimballent sur eux la dernière mode du vieux
2004 Novembre : Népal – "Tour du Dhaulagiri" - 12 jours - 800m >> 5 390m – Zig-Zag Trek soutenu en totale autonomie sous tente. 1ère partie : facile le long de la vallée, 2ème partie : à partir du Camp des Italiens (3 800 m ) : jusqu’à 1000 m de dénivelé par jour. Bivouac au Camp de base du Dhaulagiri (4 700 m). Bivouac au French Pass (5 390 m). Traversée de la Hidden Valley (5 200 m). Passage du Thapa Pass et bivouac (5 100 m). Trek rendu difficile par une neige fraîche à partir du Dhaulagiri base camp. Obligation de refaire la trace pour nos porteurs. Alimentation succincte, pas de cuisine possible...
Faut-il tout ce temps pour attérir pour digérer tous ces moments vécus tous ces instants tous ces panoramas vus au travers de la caméra oculaire car qu'il y a t-il de mieux que cet organe pour emmagasiner les couleurs, les paysages, les infinies subtilités les lumières qui changent les détails des pierres, des roches, des sables qui coulent dans la main Oui, on dirait bien qu'il faut tout ce temps pour comprendre les subtilités du chemin solitaire loin de la foule qui modifie cette terre il ne reste que le moment partagé avec l'univers rencontré le reste, le moment délétère disparaîtra dans le...