Quelque chose bouge sur la route un chat semble s'y intéresser je ralentis la moto pour observer c'est un serpent lové qui tente de se défendre je m'arrête un peu plus loin m'approche de la zone de combat le serpent se détend pour se protéger je cherche un objet pour le prendre pas facile de vaincre l'appréhension mais j'arrive à le soulever et il se laisse faire et me dévoile son ventre jaune crème je le lâche dans la nature et il s'enfuit en zigzaguant le chat me regarde
le bon marché est comme un pré carré où l'herbe tendre et verte se prête gentiment aux pas feutrés de son monde altéré il s'y promènent des gens au regard avide de s'approprier les marchandises exposées Il s'y promènent des gens qui semblent totalement ignorer l'extériorité du monde seulement occupés à se montrer dans le lieu et l'instant à se noyer dans la profusion et le luxe des friandises au goût rendu amer par la sueur des enfants esclaves Ils se croient protégés par les murs épais et recouverts d'arabesques enivrantes Mais le bon marché pourrait s'effondrer à force d'être secoué par les cris...
Des V8 en pagaille se tirent la bourre tels des chevaux indomptés en ordre de bataille les double corps allongés sur la ferraille des culasses chauffées à blanc gavent les cylindres de nitrométhane Sanglées dans l'habitacle les femmes se laissent enlacer dans la chaleur des sièges baquets où les ceintures sont loin d'être chastes
La forêt comme un main qui se tend vers le sommet déploie sa palette de couleurs automnales ses doigts semblent se hisser jusqu'à l'impossible verticalité mais le règne minéral impose sa loi et seules quelques herbes volontaires résistent à cet univers millénaire les eaux ont laissé des traces que nos yeux déchiffrent les failles ouvertes nous laissent le pénétrer et même si parfois cette verticalité nous effraie aussi son ascension nous donne l'éphémère sensation de la maîtriser Tout est dans la retenue dans la vision accaparée de l'instant dan s le pas franchi vers l'éternité la sensation de...
Hier j'étais seul encore une fois je me dis oui encore une fois alors pour ne pas rester seul j'ai pensé aux autres je me suis occupé du miel qui forcement crée un lien au goût sucré de la poésie qui peut refléter l'amertume mais pas cette fois et puis le voyage pour conclure la soirée et cette fois ci ce fut l'Ecosse car ce pays commence à me parler accompagné de musiciens autochtones* je me suis mis à explorer la carte étalée sur la table les effluves d'un Cragganmore et d'un Macallan sont venues exprimer les trésors enfouis dans la tourbe et les collines du Speyside Mais le territoire des grands...
Je suis là je me tiens droit parmi les gens assis autour de moi j'écoute les propos sont clairs énoncés intelligemment j'apprends les nouvelles données j'enregistre les nouvelles idées il faut du temps s'accaparer analyser et puis transmettre à ceux qui viendront écouter à nouveau
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