Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de didier falleur pensées nomades

comme l'eau

didifricotin

-------------------------------------------------- toi dans ton train et moi dans celui de la vie qui coule comme l'eau qui se raréfie aurons nous tous assez à boire serons nous tous lassés de voir les enfants nous fixer du regard et nous demander ?

Paris 2

didifricotin

pont traversé de droite à gauche grande randonnée m'emporte le long du fleuve paris toujours aussi belle m'accueuille sous une pluie de grèle

paris

didifricotin

et tout à coup tout devient moche rues sombres devantures qui accrochent le regard de leurs slogans immondes enfilade de médiocrité mercantile ou sont les visages souriant ou sont les rires des enfants qui jouent par la fenêtre la vie des gens s'affiche sans gloire occupés qu'ils sont à boire à regarder leur peau qui s'effrite en lambeaux

métro

didifricotin

un groupe de femmes noires rentre dans le wagon et le niveau sonore atteind le mur du son les enfants jouent comme à la maison elles sont six, sept les chaussures peintes en bleu sur leurs pieds nus dans les sandales je ne sais pas de quoi elles parlent mais les conversations vont bon train animées par quelques histoires qui les font rire et commentées toujours aussi fort alors les sourires naissent tour à tour sur les visages des spectateurs charmés par ce joyeux brouhaha elles doivent venir du mali ou du niger je demande à mon voisin et c'est bien ça

Ardèche

didifricotin

rivière paisible que vient troubler la risée rivière limpide qui sait garder ses secrets falaises abruptes refuge de rapaces aux aguets immense cathédrale de pierre qui au loin nous rappelle aux grottes des hommes effrayés

petit luberon

didifricotin

petit luberon combe sauvage chevreuil éffarouché par notre intrusion cirque de calcaire repos des oiseaux le souffle court nous grimpons et nous voyons ce que nous cherchons

la feuille de chataigner

didifricotin

la feuille de châtaigner pleure son arbre rongé par la maladie elle forme des tapis qui volent sous nos pieds les bancelles de pierres se souviennent du temps où les hommes prenaient soin d'elles ils sont partis et elles s'effondrent doucement pays de Cévennes inonde nos yeux de tes ligne aériennes répétées comme un infini poème

le tanin du sapin

didifricotin

le tanin du sapin marque ma main de trainées sombres je suis ce chemin je suis moi-même je suis cette ombre qui parfois me précède qui parfois me cotoie qui parfois reste à la traîne mais toujours présente Cévennes 17/18 Mars

très fort ...très très fort....

didifricotin

je dis il est 22 en fait il est 16 c'est à ce nouveau jeu que l'on joue avec captain Balèze on parie chacun son tour sur l'heure qu'il peut être et puis on vérifie si c'est tout proche on dit oufti ou alors très fort ...très très fort.... parfois c'est raté alors on rigole aussi....

1 2 > >>