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Le blog de didier falleur pensées nomades

poesie a la maison

Poème 4

zedid

Pour l'instant il y a plus de temps où l'on a été ensemble que de temps où l'on a été séparé mais attention ça va vite basculer Bien sur je ne compte pas le temps d'avant où nous n'existions pas l'un pour l'autre et toutes ces années passées dans un désert amoureux ont pour ainsi dire formé une carapace de prévention de sécurité contre les heurts sentimentaux Bien sur, impossible de ne pas penser à toi durant les moments de silence ou de repos mais si jamais il advenait que tu disparaisses aussi subitement que tu es apparue dans ma vie les plaies pourraient peut-être se cicatriser Notre liberté...

Nos corps se découvrent

zedid

Nos corps se découvrent les mains qui se trouvent et sans se télescoper partent à la recherche des sensibilités la tendresse domine les caresses illuminent les nuits toute la douceur de la rencontre imprévue de l'attirance inévitable et qui ne se soucie pas des lendemains incertains nous buvons nos désirs tels des insatiables

Quel autait été le sens

zedid

Quel aurait été le sens des années de silence qui ont précédé ta venue être aimée je n'écoute plus rien ne suis là pour personne si ce n'est pour toi qui se trouve trop loin il me faut tes paroles et leur douce présence pour que mes yeux s'ouvrent à la réalité

Je serai donc passé quatre fois

zedid

Je serai donc passé quatre fois à deux cents mètres de chez toi sans jamais franchir le pas de ta porte Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce monde Mais tu es tout de même apparue et même si cette rencontre a été brève et qu'elle n'a pas suffit à étancher la soif de parler et d'échanger a-t-elle pu au moins effacer le doute de l'ignorance Mais ne devra is-je dès lors me contenter uniquement de ces instants fugaces ? ou pourrais-je encore compter sur des moments privilégiés d'intimité profondément amicale ?

Après le festival

zedid

Le temps se repose après le tourbillon culturel qui a alimenté la pensée ouvert la porte à la perception de l'univers théâtral immersion prolongée nécessaire pour comprendre le monde de cet envers du décor Non pas que la vie d'après soit devenue vide de sens mais l'acuité du regard aidé de l'oreille attentive se doivent d'être encore plus exigeant pour ne pas perdre les bienfaits des espaces entrouverts pour ne pas se laisser retomber dans la médiocrité collective Alors se battre se révolter incessamment ne pas baisser les bras devant l'insouciance trop facilement adoptée relancer la parole même...

Voeux 2

didifricotin

Malgré d'âpres hostilités le corps a su sortir vainqueur et les sourires renaîtront sur les visages délivrés des affres internes Il ne nous reste plus qu'à réinventer notre avenir le délester des mauvais souvenirs l'imaginer radieux et chargé des promesses des chemins que nous allons parcourir

Tempête

didifricotin

Impression de me trouver sur une île qui dérive lentement s'éloigne du continent où des personnages s'agitent en silence les voix connues s'éteignent les fibres se tendent combien de temps résisteront-elles avant de se rompre telles les amarres d'un bateau malmené par la tempête Est-elle en moi ?

Le voyage annulé

didifricotin

Est-ce parce que la terre a tremblé que mon corps se fissure et que les trains refusent de partir cette fois ci, les lignes parallèles ne m'emmèneront pas découvrir Valence les soies et les dentelles de la ville qui fut capitale d'une révolution anéantie par la lâcheté des ses voisins aveuglés par les discours de ceux qui allaient bientôt les envahir La terre, le corps et les machines se liguent donc pour émettre les signaux de l'observation du regard attentif de l'arrêt sur image de la précision des gestes de la parole utile de la vision de l'autre de celui ou celle qui se dévoile peu à peu dans...

Le sentiment équivoque

didifricotin

le sentiment équivoque d'une non-appartenance au monde agité de ceux qui courent tout autour du noyau en fusion sa chaleur fait croire à la source de vie mais elle n'est qu'apparence et consument ceux qui vénèrent le veau d'or la chaleur est en nous elle irradie à travers notre corps et nos yeux transmettent des messages je cherche l'accalmie le repos du domaine personnel le silence des paroles lues je cherche le monde feutré des mélodies envoûtantes la mélopée des voix étrangères

Compagnie

didifricotin

Dans ce temps qui a donc choisi de ne se partager avec personne personne, je veux dire physiquement il m'est donc possible de laisser vagabonder mon esprit et de permettre à des images de me tenir compagnie c'est selon le moment l'état d'esprit la solennité ou la légèreté de la pensée un visage un lieu un instant une femme très souvent un paysage une courbe négociée élégamment si je tiens aussi compte des longs moments partagés avec la musique je pense que je suis rarement isolé du monde et comme je ne me laisse approcher que par des moments heureux ou souriants je peux dire alors que je suis presque...

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