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Le blog de didier falleur pensées nomades

Lectures 5

zedid

 

Marie Helène Lafon : Les Pays (Buchet Chastel)
A l'aide d'un vocabulaire étourdissant, MHL nous parle de pays: le Cantal de son enfance et le Paris où elle devient adulte, le Pré et la Sorbonne, l'apprentissage, le basculement d'un monde connu à l'autre qu'elle va apprivoiser. L'odeur parfumée du St Nectaire qui nous aide à passer les frontières et nous apaise, tout dans ce roman nous rappelle le passé mais sans nostalgie, juste dans le bonheur et la poésie enivrante des mots.
Tom Robbins : B comme bière (Totem - Gallmeister)
Gracie va avoir 6 ans et elle adore son oncle qui lui raconte toujours des histoires accompagnées du pshitt de l'ouverture de la capsule de la canette qui ne la quitte presque jamais.
D'ailleurs, pour son anniversaire, il lui promet d'aller visite la brasserie locale. Mais il ne va tenir sa promesse et de dépit, Gracie va s'envoyer une canette cul sec. Patatras !
Dans un demi coma, la fée de la bière va remplacer son oncle et lui faire découvrir les mystère de la boisson.
Une fable très drôle et qui ne fait tomber personne dans l'alcoolisme. Ouf !!!!
Linda Lé : Lame de fond (Christian Bourgois)

 
Un homme meurt et va nous raconter sa vie ainsi que les quatre femmes qui l'ont accompagnées : sa mère, ses deux épouses et sa fille.
Cinq visions d'une vie, cinq témoignages pas toujours concordant qui cernent ce personnage chacun à sa manière et éclairent sur les atermoiements d'une famille. De 1968 à nos jours; un récit où l'écriture sait aussi bien se faire raffinée que gouailleuse. Tout le talent de Linda Lé.

Marc Biancarelli : Murtoriu (Actes Sud)
Après l'excellent "Sermon sur la chute de Rome" de J. Ferrari, il serait presque indispensable de continuer la découverte de cette Corse qui fait tant parler d'elle en ce moment avec la lecture du livre de Marc Biancarelli (que je conseille vivement à nos ministres Valls et Tobira).
Nous en apprendrons encore plus sur les moeurs de cette peuplade décrite par Biancarelli comme des gens peu fréquentables. Mais en même temps, il y a la poésie de la nature, la véracité des relations humaines ancestrales
mais aussi le cru, le cruel et la cruauté.
Un roman qui prend aux tripes et qui ne nous relâche que dans la fuite. Il faut tenir !

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