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Le blog de didier falleur pensées nomades

Jean Paul Chaumeil à la librairie et chez Actes Sud pour parler de son livre « Ground Zero » et chez moi pour parler de Single Malt, de musique et de la vie.

zedid
 le grand écrivain en pyjama est en train de dédicacer les livres pour ses fans moment d'intimité volé durant son séjour dans le sud et les contrées lointaines puis la vitrine de la librairie Actes Sud à Arles où on se demande bien qui sont les auteurs qui entourent notre héros..... vraiment des inconnus...
 le grand écrivain en pyjama est en train de dédicacer les livres pour ses fans moment d'intimité volé durant son séjour dans le sud et les contrées lointaines puis la vitrine de la librairie Actes Sud à Arles où on se demande bien qui sont les auteurs qui entourent notre héros..... vraiment des inconnus...

le grand écrivain en pyjama est en train de dédicacer les livres pour ses fans moment d'intimité volé durant son séjour dans le sud et les contrées lointaines puis la vitrine de la librairie Actes Sud à Arles où on se demande bien qui sont les auteurs qui entourent notre héros..... vraiment des inconnus...

Jean Paul Chaumeil à la librairie et chez Actes Sud pour parler de son livre « Ground Zero » et chez moi pour parler de Single Malt, de musique et de la vie.

De longue date préparée, cette rencontre nous a permis de mieux nous connaitre même si nous n’avons pas tout dit de nos vies respectives mais tout de même un peu. JP me vante le confort de voyager un première. Sa maison d’édition n’est pas pingre avec ses écrivains. Il en a profité pour écrire quelques paragraphes de son prochain opus mais à ce sujet, pas question d’en dévoiler les secrets même si JP m’a rapidement parlé de la traque d’un certain Bin Laden…. Décidément, JP continue d’évoquer des événements qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre mais son talent va sans aucun doute donner un sang neuf à cette histoire.

Vendredi donc, la météo est exécrable et la pluie qui s’abat sur la région ne va pas inciter non lecteurs à se déplacer. Ça ne rate pas, à 19h00, alors que nous décidons de commencer le débat, seules quelques femmes courageuses mais équipées quand même de solides bottes en caoutchouc sont présentes mais j’en connais quelques unes.

Je présente JP comme un ami qui a suivi l’histoire de son roman jusqu’à ce jour où nous pouvons le tenir solidement en main et en parler. Dans l’auditoire, Nathalie Desmoulins, son éditrice est venue pour certainement nous éclairer sur les facettes de son métier et le travail qu’elle a fait sur le manuscrit.

Les échanges sont instructifs, les questions posant sur le travail d’écriture, la relation que JP installe entre son personnage principal et le lecteur par l’intermédiaire d’un dialogue qui l’oblige à se sentir impliqué dans la série d’évènements qui vont ponctuer le roman. Mais Walter est-il ou on sympathique ???? Vous verrez ben vous-mêmes.

Les armes sont évoquées, les lieux emblématiques comme les Tours, le Chelsea Hôtel et une certaine église mais nous n’entrerons pas dans les détails pour ne pas déflorer les surprises qui ne manqueront pas d’étonner les lectrices surtout que l’une d’elle insiste fortement dans ce sens.

La tradition est respectée et après le débat, j’emmène JP au MEO pour le diner où le palais se délecte des saveurs concoctées par Emilie et Johan Thyriot. Les dithyrambes intellectuels doivent bien se nourrir d’éléments nutritifs et alors autant profiter de la présence de ces chefs d’exception !!!!!!!!!!!!!!!!

  • Les artichauts Calice crus & cuits aux anchois de Méditerranée, coulis de concombre & Shiso du jardin
  • Le filet de rascasse poêlé à l'huile d'olive noire, edamame bio de Bellegarde, purée de ciboule St Jacques
  • Compotée à la badiane, croustillant cassonade surmontée d'une mousse de brebis,

sorbet griotte à l'amandon

C’est tout pour ce soir.

Samedi, moi je bosse alors je laisse quartier libre à JP. Il va découvrir la ville sans oublier le petit le moment d’écriture qui donne naissance au paragraphe qui lui sort pas la tête. Je le dépose à la gare vers 14h15 et le train l’emporte vers Arles où une deuxième rencontre l’attend. Je suis assez fier de ça car c’est grâce à moi qu’elle a lieu. Je trouvais en effet dommage de le faire venir pour une unique rencontre et j’ai eu l’idée de contacter la personne du rayon polar chez Actes Sud. Absent, j’ai eu affaire à sa remplaçante qui a tout de suite été enchantée par la proposition. Ce qui a donné lieu à ce moment d’exception et même si le nombre d’auditeurs n’a pas dépassé celui de la veille, la qualité de la rencontre et des échanges ont enchanté tout le monde.

C’est surtout le diner qui va donner lieu à une belle discussion et après avoir choisi le tutoiement, nous parlerons de nos vies, de notre relation avec la littérature, et pourquoi pas du futur car je ne peux m’empêcher de lancer quelques informations sur les changements qui se présentent à moi et ils font mouche auprès de la responsable de la littérature de la maison d’édition où nous nous trouvions et tout prend alors une tournure très sympathique et même si le repas ne peut concurrencer celui d’hier, la présence de ces deux charmantes femmes aux paroles riches en rebondissements ne peut que nous ravir et c’est le cœur léger que nous regagnons le modeste hôtel particulier où je vis.

Dimanche, nous trainons un peu et l’orage de la nuit n’a pas semblé déranger JP qui dort comme un bébé. Son train part vers 13h00 ce qui nous laisse le temps de faire un tour en ville le long du canal et de déguster une petite assiette de crevettes autour d’un verre de vin blanc. Le marché est animé et je lui fais admirer l’hôtel de ville aux armes de Louis XIV malheureusement investi par un maire aux idées plutôt noires même s’il s’en défend bien sur ….

La gare de Tarascon offre cette particularité de vous permettre de vous enfuir de tous les cotés. Pour Jean Paul, c’est vers Bordeaux que la voie est tracée.

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