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Le blog de didier falleur pensées nomades

poesie a moto

J’ai mis Craquotte au box

didier falleur

J’ai mis Craquotte au box Paille de fer en inox Elle se nourrit d’essence Pendant mon absence Goutte à goutte installé Sur les carbus de 40 Le réservoir est plein Elle ne sera pas en manque Le voyage fut doux La moto épousant avec grâce Les ondulations du paysage Cols avalés sans crainte de présages Funestes des nuages Vallées parcourues Au rythme lent des rivières Villes traversées Sans perdre les repères Le battement des cœurs opposés A su m’emmener sans faille Je n’ai fait que vibrer Au son des ses entrailles Un si beau voyage Et finir dans un garage Remisée Avant d'être épuisée Il ne lui reste...

Mes vacances avec Craquotte – 800km dans la campagne…Larzac, Minervois, Gaillacois, et Aveyronnois

didier falleur
Mes vacances avec Craquotte – 800km dans la campagne…Larzac, Minervois,  Gaillacois, et Aveyronnois
Mes vacances avec Craquotte – 800km dans la campagne…Larzac, Minervois, Gaillacois, et Aveyronnois

Oun thé Oun thé Oun thé Y’a Oun thé qu’est fumé……………….. Je suis amoureux de ce paysage Ce semi-désert sur le causse Celui là est tout petit C’est le plus petit de tous La Causse de Blandas Sous la chaleur écrasante de l’été Je suis soudain pongé loin du monde Buissons, route cahoteuse et étroite Aussi sinueuse que le partage des terres On ne sait jamais bien où elle vous emmène Et tout à coup Le hameau apparait dans une légère dépression Des menhirs Des cromlechs Des fils de fer barbelés Des brebis égarées Quelques vaches semblent regretter l’herbe grasse Des paysages qui foudroient le regard Et...

Comme si une main géante

didier falleur

Comme si une main géante S’amusait à secouer le paysage Nous traversions le monde Dans un espace irrationnel Les arbres se tordaient dans tous les sens La moto instable tentait visiblement De contrôler sa trajectoire Mais le vent la balançait Tel un fétu de paille Peu à peu tout s’est calmé Et nous avons pu souffler un peu

Remettre les mains dans le cambouis

didier falleur
Remettre les mains dans le cambouis
Remettre les mains dans le cambouis

J’ai remis les mains dans le cambouis Ça faisait longtemps que je n’avais pas senti Cette odeur d’huile si forte Retrouvé les marques noires sous les ongles Les gestes des outils qui dormaient dans leur boite Oh pas grand-chose Juste une petite vidange Mais il faut retrouver les automatismes Qui ne sont jamais loin de fait Les bouchons à dévisser Laisser l’huile s’écouler Plus fort encore quand la jauge est dévissée Puis le filtre qui lui est enchâssé dans son réduit Pas si facile que ça d’accès Un cadre, un tube d’échappement sur le chemin De ce petit machin de rien D’abord débrancher les durits...

C’était le Bol d’Or…alors

zedid
C’était le Bol d’Or…alors
C’était le Bol d’Or…alors

Les motos font ronfler leurs berlingues Les routes sont envahies de casques et de flingues Les motards et les flics cohabitent à peine Les uns s’éclatent Les autres surveillent

Uzès après la tempête

zedid

Repris la route ce matin pour rallier Uzès le fleuve se calme Remoulins panse ses plaies et prépare le terrain pour le marché qui avait du être évacué en catastrophe sur les abords encore les traces de la violence des eaux terre, près inondés, herbes couchées mais la ville n'est plus coupée du monde Vendredi dernier j'avais du faire demi tour devant les torrents de boue et de pierres qui dévalaient des collines aujourd'hui le marché s'anime de nouveau et j'y retrouve des visages connus je fais le plein de fromages, brebis et chèvre que je rapporte ici où les gens sont friands et puis ce voyage...

Ca ne s'est pas passé comme prévu mais ça s'est très bien passé quand même

zedid
Ca ne s'est pas passé comme prévu mais ça s'est très bien passé quand même
Ca ne s'est pas passé comme prévu mais ça s'est très bien passé quand même

Parti tôt ce matin pour Nyons la lune pleine se reflète à ma gauche dans les eaux du Gardon La clarté du jour vient peindre le Rhône de chaudes couleurs bleutées Peu de monde à cette heure Le froid pique la visière relevée sinon tout de suite embuée Je n'irai pas très loin A Courthézon la moto s'arrête une panne électrique générale laisse tout le monde sur le côté de la route Il fait encore plus froid ici mais le ciel rougeoyant tente de réchauffer le moment douloureux où les échafaudages s'effondrent plus de rando, de sommets, si humbles soient-ils plus de paysages nouveaux à découvrir. Non, et...

Départ

zedid
Départ
Départ

14h30, je referme la porte derrière moi. Cette fois, pas de baisers d'au revoir, pas de regard tendre, pas de rendez vous prochain, pas de signes de la main au balcon quand je passe avec la moto avant de quitter ta résidence. La porte se referme sur le vide d'un lieu maintenant déserté. Je quitte Uzès comme je ne l'ai jamais quittée, sans lendemain qui chante, sans envie d'y revenir pour t'y retrouver. Il nous reste encore le décor dans lequel tu te promenais: les objets simples qui t'ont entourée. Nous les garderons précieusement à nos côtés pour sentir ta présence à travers leurs vibrations....

Les images du passé

didifricotin

Les images du passé et les visages radieux de l'innocence nous transportent vers le futur sur les chevaux indomptés de notre enfance Il nous est toujours possible de changer le cours de l'histoire le chemin que nous choisissons reste notre ultime liberté

Carénage - Sylvain Coher - Actes Sud

didifricotin

Le monde motard est un lieu hermétique rendu d'autant plus invisible aux yeux des autres par la carapace sous laquelle il se protège. Il faut rendre hommage à Sylvain Coher d'aborder dans son dernier livre ( Carénage - Actes Sud) un thème aussi marginal que celui-ci. Loin des vroums et des franges flottant dans le vent, il pénètre la vie intime d'un trio infernal : Anton, sa moto (Triumph) et sa passagère. Nous suivons ces deux personnages, l'un faisant corps avec sa machine, l'autre essayant de se faire adopter puis abandonnant le combat contre cette "pute mécanique". La société est telle qu'elle...

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