Les gens de Paris
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Revenir à Paris c’est l’occasion de revoir la ville
De se plonger dans la marée humaine
De parcourir les rues que l’on a connues
Retrouver les gens qu’on ne voit pas souvent
Et il y en a qui posent des questions
D’autres qui investissent
D’autres encore qui en profitent bien
Des qui perdent leur emploi avec l’âge qui avance
Ou les sociétés qui ferment
Mais ce qui m’étonne le plus (ou pas vraiment, ça dépend votre propre expérience)
C’est que ça se fasse rarement dans la quiétude
Non pas du au fait même
Mais de la relation avec les responsables des lieux où ils travaillent
Qui se fait jeter après 17 ans
Qui se fait refuser ses droits acquis
Qui se fait mettre une pression invivable
C’est incroyable mais ce qui se dit à ce sujet parait donc vrai
50% des employés sont en conflit avec leur patron et 20% en viennent aux mains
C’est incroyable et la France tient des records pas très enviables
C’est vraiment incroyable
Le MEDEF, au lieu de s’immiscer dans la vie intime des gens et la pourrir
devrait plutôt apprendre à ses cadres dirigeant à considérer leurs employés
Non uniquement comme un outil de production mais d’abord comme être humain
Cela leur permettrait de comprendre la nature humaine et de réagir, d’anticiper
De vivre avec plutôt que contre. Pour les deux parties.
Le patron voit en l’employé quelqu’un qui va tirer parti au maximum de ses intérêts
L’employé dans le patron quelqu’un qui va l’exploiter et le payer le moins possible
Ca ne peut pas bien fonctionner comme système
Le patron ne sait pas gérer la partie humaine de son entreprise
Il a appris à compter, à organiser, à optimiser, à négocier mais il n’a pas appris à parler à ses employés
A leur dire merci quand ça va bien, à prendre en compte leurs soucis ou mal être quand il y en a
Cela ne doit pas faire parti de leurs cours en fac ou dans les grandes écoles vous savez,
Celles qui apprennent à diriger le pays….un pays mais pas son peuple visiblement.
Alors ces gens que je retrouve, avec qui j’ai travaillé, souffrent
Ils sont plus ou moins jeunes et se font plus ou moins de soucis pour leur avenir mais ils souffrent.
La prochaine fois que je passerai dans la ville, des endroits que je fréquentais n’auront plus de sens