Pour terminer les vacances en beauté
C'est la journée des Beaux Lieux. Le cinéma le Louxor, refait à neuf est un palais Art Déco dévolu au septième art. Rentrer dans ce lieu me plonge cent ans en arrière mais le film proposé ce matin c'est Mickey 17, le nouveau film de Bong Joon-ho (Parasite), sensé se passer en 2024 raconte la vue d'un looser qui fuit la terre en acceptant de devenir un "Remplaçable" c'est à dire un objet humain servant de cobaye et renaissant après chaque mort à l'aide d'une imprimante 3D d'où son chiffre de 17. Le coté grotesque ne m'a pas convaincu. Le cinéma oui !!!!
Le lendemain, alors que nous sortons avec Florence d'un autre film "A real pain" qui relate le voyage de deux cousins en Pologne sur les traces de leur grand mère et de leurs ancêtres morts au camp d’extermination de Majdanek. Si David est plutôt taiseux, Benji est tout le contraire et son flot verbeux apparait au début vraiment insupportable mais le film prend une tournure très sensible et après la visite du camp change totalement de ton. Vraiment bien.
Flo me propose un arrêt à la Maison Mollard, une des plus vieilles brasseries de Paris crée en 1895 et c'est vrai que payer un café 3.30€ dans un cadre exceptionnel, servi par des garçons bien habillés et bien élevés dans un cadre somptueux vaut vraiment le coup. Dans Paris, dans un café quelconque il coute de toute façon 2.50€ sauf au comptoir du Cyrano et au Café populaire : 1€ mais c'est dans le 17éme.
La Galerie Rouge à Paris propose une série de photos de la vie américaine dont voici la présentation :
La Galerie Rouge vous invite à une immersion dans la photographie de rue américaine des années 1950 à 1970. « American Street Photography » est une exposition collective qui réunit des photographes majeurs de ce genre photographique tels que Louis Faurer, Jill Freedman, Dave Heath, Danny Lyon, Joseph Sterling et Garry Winogrand. Malgré leurs différences, ces photographes ont essayé, chacun à leur manière, de capter « l’esprit du peuple américain », dans ses hauts et ses bas, à travers le portrait d’anonymes. La rue a été leur terrain de jeux photographiques et leur a permis de témoigner d’une époque traversée par de grands bouleversements : de l’Amérique glorieuse d’après-guerre, à l’Amérique militante marquée par l’émancipation des minorités raciales et la révolution féministe, à l’Amérique désillusionnée des années 1970. Parmi les photographes de l’exposition, certains se font les observateurs discrets du monde qui les entoure ; d’autres au contraire entrent en confrontation avec lui, et adoptent parfois une démarche militante. Tous et toutes ont refusé la prétendue objectivité du médium pour offrir un regard personnel sur leurs contemporains et le monde dans lequel ils évoluent. Cela s’est fait par le choix d’une esthétique spontanée où les photographies, pour la plupart prises sur le vif, ne font aucune concession aux personnes photographiées. La rue devient ainsi le théâtre d’une société à la fois déchirée et rassembleuse, confiante et inquiète.
J'ai choisi les photos de Danny Lyon et ses sujets sur les bikers qu'il a quitté à cause de la violence de leurs propos et de leurs actions. Pourtant ses photos sont géniales. La photo des garçons dans la voiture est de Joseph Sterling.
Mais mon séjour dans la capitale est surtout lié à l'anniversaire de Maurice Ravel dont nous fêtons les 150 ans de sa naissance. J'ai réservé deux concerts pour l'occasion, un premier un dimanche matin à Radio France :
Le mardi petit concert de la maitrise de Radio France mais un chœur d'enfants, même s'ils se donnent à fond, c'est pas mon truc en revanche, Jérôme Voisin à la clarinette, ça vaut le déplacement (super soliste de l'orchestre philharmonique de Radio France).
Le mercredi, c'est au Théâtre des Champs Élysées que nous nous rendons pour un programme de haute volée :
EN ROUTE VERS LILLE
Florence nous propose d'aller visiter le musée 'La Piscine" à Roubaix. Une heure de Tégève pour Lille et 20mn de métro et on y est.
Les femmes de l'office de Tourisme nous renseignent sur tout ce qu'il y a à voir à Roubaix, dommage, il va falloir revenir car on n'aura pas le temps. Villa Malet Stevens de la famille Cavrois (La villa fait 60 mètres de long, dispose de 2 800 m2 dont 1 840 m2 habitables et 830 m2 de terrasse et de 17 600 m2 de parc ouvert à la visite (5 ha de parc à l’origine) ou encore le Musée de la Manufacture, histoire de l'industrie textile. Nous allons nous contenter de La Piscine.
Sa collection de sculptures, de céramiques, de tableaux impressionnistes, l'exposition Rodin/Bourdelle sans oublier les œuvres de Camille Claudel disséminées. Nous restons plus de quatre heures sur place, on nous avait dit deux heures à l'Office de Tourisme....c'est vous dire .
Avant de quitter Lille, nous n'oublions pas de passer chez Meert pour ses délicieuses gaufres et chez Olivier pour ses non moins fromages tels le Maroilles ou le Vieux Lille, emballés sous vide naturellement pour ne pas provoquer un incident diplomatique dans le train du retour. Précaution obligatoire !!!!!
LA PISCINE DE ROUBAIX - SECTION CERAMIQUES - VARLAN / CHERCHEZ LES AUTEURE.E.S / DI ROSA / COMBAS ET ELSA SAHAL
Bienvenue à la villa Cavrois - CMN
Près de Lille, découvrez la villa Cavrois, monument emblématique de Robert Mallet-Stevens !
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Patrimoine | La Manufacture de Roubaix, musée de la mémoire et de la création textile
La Manufacture vous plonge dans l'univers des usines textiles : découvrez la salle des machines, l'évolution du tissage à travers la collection des métiers à tisser et des témoignages des ...
Mon ami Armel Jullien, peintre de la ruralité Haute Loirienne, vient à Paris pour présenter ses tableaux, alors bien sur je vais le voir. Je l'ai connu grâce aux anciens boulangers de Tarascon. Ils ont une petite maison dans cette région lointaine et ont exposé ses tableaux dans la boulangerie. J'ai tout de suite accroché avec sa représentation si personnelle et particulière de ce monde : Taureaux, épaves, personnages hauts en couleurs et des tracteurs. C'est pour cela que je lui ai demandé de reproduire un des tracteurs que j'ai l'habitude de photographier lors des mes randonnées : un AVTO Bélarus rencontré sur le Causse de Sauveterre.
Il est venu avec un panel des ses œuvres, des plus anciennes aux plus récentes, des dessins. Je vous laisse découvrir.
Après ces beaux moments, il est temps de rentrer à la maison.........avant de repartir bientôt.