Voyage vers le Grand Est 2….séjour à Metz et retour au bercail

J’ai prévenu les WS de Toul que je ne viendrai pas. Ils me disent d’accord et m’attendent un autre jour sous le SOLEIL !!!!! La pluie arrive vraiment dans cette ville et à Nancy, les cyclos débarquent en masse et

il faut juste expliquer aux allemands

que les vélos s’accrochent

et qu’il faut détacher les sacoches.

Ah oui, c’est lourd des vélos électriques….

Nancy Metz sous la drache et à l’arrivée aussi.

Je demande mon chemin, j’ai du pot c’est pas loin

Une grande porte verte qui s’ouvre toute seule

Et je suis arrivé… plus rapide qu’à vélo, c’est sur.

Le séjour à Metz ressemblera à une parenthèse enchantée bien à l’abri dans la maison douillette de mes hôtes aux petits soins pour le voyageur alors que dehors la pluie ne cesse de tomber et va provoquer des inondations centennales.

Alors vendredi c’est repos complet à part un concert le soir à l’Arsenal dédié à la musique symphonique d’inspiration cubaine… au programme :

George Gershwin Ouverture cubaine et Concerto pour piano en fa (Yeol Eum Son piano)
Aaron Copland Danzón cubano, version pour orchestre
José White Lafitte La belle cubana, version pour cordes
Silvestre Revueltas Sensemayá
Arturo Márquez Danzón nº 2

Bon je ne suis pas un fan absolu de Gershwin mais l’ensemble était bien plaisant bien que joué trop fort. En revanche, la pièce de Copland était super. Bonuit!

Le séjour à Metz ressemblera à une parenthèse enchantée bien à l’abri dans la maison douillette de mes hôtes aux petits soins pour le voyageur alors que dehors la pluie ne cesse de tomber et va provoquer des inondations centennales. Alors vendredi c’est repos complet.
Samedi le temps se met au beau et nous en profitons pour visiter la ville, d’abord la cathédrale, véritable vaisseau de lumière grâce à ses deux étages de vitraux (6500m² en tout...record du monde) et c’est vraiment un choc que de pénétrer dans son chœur. Sa construction commence en 1240 pour se terminer vers 1550. Vitraux de Hermann de Münster (enterré sur place) ou de Marc Chagall. C’est vraiment une cathédrale extraordinaire.

Promenade dans la ville, façades art déco ou d’inspiration germanique sur la place St Louis, et les vitraux (encore) de Jean Cocteau dans l’église St Maximin. On ne l’a pas laissé les installer dans la cathédrale pour leurs cotés un peu iconoclastes.

Les remparts et les tours du 13éme qui devaient être entretenues pas les différents corps de métier de la ville.

Nous terminons pas le beau plan d’eau et l’Arsenal qui est devenu une salle de concert très appréciée par son acoustique comme j’ai pu l’apprécier vendredi soir. A une table de café sur la place, le drapeau de l'asso flotte à une je viens engager la conversation avec les trois dames et le jeune homme qui les accompagne. La relève est là mais elles me disent qu'elles ne viendront pas à la réunion de juin à Paris parce qu'il y a trop de boulot à faire à Metz. C'est clair! Là dessus, nous nous saluons respectueusement.

Voilà un samedi bien occupé que je termine le soir par la visite du Musée de la Cour d’Or et sa collection de pièces romaines, médiévales et une belle collection de peintures exposées dans le style du début 20éme sur un mur rouge et jusqu’au plafond dont l’étonnant Didier BARRA, un pote à moi (Desiderio) .

Merci

Dimanche

Pluie pour changer un peu et coup de pot, le cinéma juste à coté passe « La Fleur de Buriti », un film brésilien (João Salaviza et Renée Nader Messora - 2024) sur une communauté d’indiens d’Amazonie, les Krahôs. Plongée intime dans leur mode de vie, leur langue, leurs traditions et leurs luttes contre l’envahissement des forestiers et éleveurs laissés libres par Bolsonaro. Le final se passe à Brasilia où les peuples autochtones du brésil se réuniront pour une protestation immense et commune.

L’après midi est consacré à la visite du Metz/Beaubourg avec une exposition consacrée à Lacan et une autre à Masson et je sortirai de ce lieu totalement ébahi par la qualité des œuvres exposées. Incroyable travail des commissaires pour cette expo, d’ailleurs il y a un mode fou et c’est bien justifié.

Lacan-coillote

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La pensée de Jacques Lacan est avec celles de Roland Barthes, Michel Foucault, Jacques Derrida et Gilles Deleuze, essentielle pour comprendre notre contemporanéité. Or, si des hommages et des expositions ont déjà considéré la plupart de ces figures intellectuelles, la pensée de Lacan reste à ce jour, sur le plan muséal, inexplorée, alors que ce dernier a entretenu une relation très forte avec les œuvres d’art.

Lacan a fréquenté au plus près l’art et les artistes du XX^e siècle (Salvador Dalí, André Masson, Georges Bataille, Pablo Picasso ou encore Dora Maar) et n’a eu de cesse de puiser dans l’art de tous les temps dans son enseignement. Plus de 40 ans après la mort du psychanalyste, l’exposition du Centre Pompidou-Metz explorera les relations privilégiées de Lacan avec l’art en mettant en résonance à la fois les oeuvres qu’il a lui-même indexées, les artistes qui lui ont rendu hommage, ainsi que les œuvres modernes et contemporaines qui font écho aux grandes articulations conceptuelles de sa pensée.

Lacan ouvre un champ novateur qui s’inscrit au cœur de notre modernité et de notre actualité. On se débat aujourd’hui avec des problèmes de sexe, d’amour, d’identité, de genre, de pouvoir, de croyances ou d’incrédulité, autant de questions sur lesquelles le psychanalyste a apporté des repères précieux.

Le parcours est à voir et à expérimenter comme une traversée des notions spécifiquement lacaniennes, à commencer par le stade du miroir, qui a fasciné nombre d’artistes et de cinéastes. Puis est interrogé le concept de lalangue, mot inventé par Lacan pour désigner une forme et une fonction du langage plus en prise avec ce que le psychanalyste qualifie de réel, et qui résonne avec le travail d’artistes qui ont joué avec les mots, le double sens, le babillage, voire le langage des oiseaux, sans oublier le rapport à la poésie. La section Nom-du-Père sera quant à elle l’occasion de repenser la notion patriarcale. S’ouvre alors la section de l’objet a, une invention de Lacan pour qualifier l’objet cause du désir en tant que manque, reste et chute, qui se déploiera en de multiples orientations : chute, phallus, sein, corps morcelé, merde, voix, rien, regard et enfin trou.

La section La Femme n’existe pas est dédiée à la fameuse formule de Lacan qui insiste sur le fait qu’il n’existe pas d’essence de la femme, et montre les œuvres d’artistes qui mettent en perspective les représentations misogynes. La féminité est souvent multiple et la section mascarade rendra hommage au concept de Joan Rivière, repris à son compte par Lacan. La mascarade est à l’œuvre chez de nombreux artistes qui recourent aux travestissements, confirmant la position de Lacan pour qui l’anatomie n’est pas le destin, à savoir que le genre ne correspond pas nécessairement au sexe assigné à la naissance.

Selon la fameuse formule de Lacan, Il n’y a pas de rapport sexuel. Tel est le titre d’une section organisée autour de la réplique du Grand Verre de Duchamp, dans lequel la jouissance de la mariée du registre du haut s’effectue sans qu’il y ait de contact physique avec les célibataires du registre du bas. L’amour, qui est pour Lacan « ce qui supplée à l’absence de rapport sexuel » (Encore, Le Séminaire, Livre XX, texte établi par Jacques-Alain Miller, Paris, Seuil, 1975), est néanmoins ce qui ouvre à la jouissance – « Seul l’amour permet à la jouissance de condescendre au désir » (L’Angoisse, Le Séminaire Livre X, texte établi par Jacques-Alain Miller, Paris, Seuil, 2004). Une section explorera la jouissance, féminine d’abord, dont Lacan situe l’acmé dans les jaculations mystiques figurées dans L’Extase de sainte Thérèse du Bernin, et qui trouvent des avatars contemporains dans les œuvres d’Anselm Kiefer, ORLAN, jusqu’aux performances des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence.

Les dernières années de l’enseignement du psychanalyste font la part belle à la topologie, aux nœuds borroméens, aux bandes de Moebius et autres bouteilles de Klein. La dernière section de l’exposition reflète autant l’intérêt porté par Lacan pour les nœuds et tressages de François Rouan, artiste qu’il rencontra à la Villa Médicis et pour lequel il écrivit un texte, que l’influence des préoccupations topologiques de Lacan sur les artistes contemporains.

Au regard des thématiques historiquement abordées par la psychanalyse, certaines œuvres présentées dans l’exposition peuvent ne pas convenir à toutes les sensibilités. Notre équipe de médiation se tient à votre disposition.

Lundi

J’avais prévu de rentrer chez moi en passant par le Doubs et le Jura pour rendre visite à des mais perchés là-haut mais deux facteurs viennent contrecarrer cette envie, d’abord j’ai une crève qui pointe le bout du nez et puis la météo s’annonce encore catastrophique pour les jours suivant. Ni une ni deux, j’opte pour le train et rentrer fissa mais comme vous le savez le vélo et le train, c’est pas l’amour fou alors voila le trajet à effectuer entre Metz et Avignon

Metz > Nancy - 40mn – visite de la ville et picnic dans un parc sous le soleil

le train longe la Moselle et passe par Pont à Mousson y Croutons

Nancy > Epinal – 1 heure – visite de la ville

magnifique ligne monovoie non électrique qui serpente à travers bois et campagne et grimpe tranquillement jusqu’à 443m – Xertigny / Luxeuil les Bains / Lure / Ronchamp et Belfort

Epinal > Belfort – 1h30 – pas de visite

Belfort > Besançon…….1h10 – encore un beau parcours dans les gorges du Doubs - nuit sur place après 9 heures de voyage

Mardi

Besançon > Lyon et enfin Lyon Avignon……..6 heures – pas mal entre Bsançon et Lons le Saulnier. Salines Royales d’Arc et Senans, les beaux coteaux du vignoble d’Arbois après, la Bresse c’est tout plat...attendez moi !!!

Beaucoup de cyclos dans le train pour Avignon (+ de 20) mais ça rentre sans résa, on est en semaine.

Un dernier pti TER

pour rallier Beaucaire

je suis chez moi

et tout va bien