Les Limiñanas versus Make-Overs
Nous sommes allés à Marseille
Mon pote Jean Luc et moi-même
Pour assister au concert du groupe qui monte
Comme on dit dans les milieux autorisés
Les Limiñanas qui s’appellent
En première partie
Alors que les lumières s’éteignent
Nous sommes littéralement happés
D’amblée par une musique tonitruante
Une fille à la batterie qui se démène comme une diablesse
Accompagnée par un gars à la guitare
« Elle a la pêche » me dit Jean Luc
C’est le moins qu’on puisse dire
Elle scande le rythme en balançant ses cheveux
Lui lance ses phrases électriques en un son rageur
(Martinique Pelser - batterie et hurlement et Andreas Schonfeldt - guitare et chant)
Ils viennent de Pretoria
Et c’est bien la première fois que j’entends du rock de là-bas
Et ici
Puis c’est le tour du groupe dont-on-ne-dit-que-du-bien
Et tout de suite je sens que ça va pas le faire
Après l’énergie incroyable déployée par les deux phénomènes
Ces vieux n’arrivent pas à me faire décoller
Je reste scotché au plancher
A tel point que je m’enfuis de la salle
J’attends mon pote qui reste presque jusqu’à la fin
En me disant : « Ouais c’était sympa mais si ça continue comme, ça ca va pas durer longtemps »
On s’achète chacun le Cd des Sud-Af et on se barre
La route de nuit se fait sur le rythme retrouvé des deux démons
Et leur musique passera en boucle jusqu’à l’arrivée
C’est que du bonheur