Vue de Cadiz
la maison de Manuel de Falla
Quelques unes des 49 tours de la ville qui servaient pour les vigies et attendre le retour des bateaux
les arbres magnifiques
Cadiz vue du bateau pour Puerto de Santa Maria et le pont de la Pepa
Coucher de soleil sur la plage de la Caleta - carte de la baie de Cadiz et une vue d'avion (pas de moi)
La TYRIS est une bière valencienne pas dégueu pas bio mais quand même élaborée avec des bons ingrédients. Je ne savais pas qu'il fallait autant de tuyaux pour faire de la bière....
Cabanyal quartier de pêcheurs au bord de la mer : destructions après les inondations et révoltes ( on casse les poteaux des trams)
Déambulation dans la ville : florilège de peintures murales et architecture moderniste
CCCC : Centre Contemporain del Carme : expos de Okuda San Miguel (le créateur de la grande Falla de la place de la mairie de 2018), Estelles et Hernandez, poètes et une autre sur la Procrastination.
Valencia est toujours aussi attrayante
Entre mes deux trains pour Toulouz, j’ai le temps de m’arrêter au Pav Pop de Montpellier pour aller zieuter l’expo de Ralph Gibson pour clore une année consacrée à la photographie américaine.
Je ne le connais pas (ce n’est pas la première fois que ce lieu nous fait découvrir des photographes), en fait je crois ne pas le connaitre mais une photo particulière va me rappeler quelques phantasmes de jeunesse. C’est celle d’un cul sublime caressé par une plume. Je ne souviens plus où je l’ai vue mais c’est sur que ça avait fait grosse impression sur mon cerveau d’ado et la revoilà en vrai. Mais elle fait partie d’un ensemble admirable de photos noir et blanc magnifiques et elle n’est qu’une parmi tant d’autres.
The Somnanbulist, Déjà-vu et Days at the sea font partie d’une trilogie (1970 – 1974) que Ralph Gibson a conçu comme un tout photographique à tel point qu’il a crée sa propre maison d’édition afin d’avoir toute liberté. Très inspiré par le cinéma d’avant garde européen, il développe un langage dans une photographie très personnelle.
C’est une expo magnifique à ne pas rater bien sur.
Le train repart pour Toulouse et ce soir c’est le grand soir, je vais au Bikini assister enfin à un concert de La Colonie de Vacances soit : Electric Electric (Strasbourg) vs Pneu (Tours) vs Marvin (Montpelier) vs Papier Tigre (Nantes) 4 groupes de Noise version Math Rock qui jouent ensemble autour d’une scène et je vais y être…..on m’avait prévenu que c’était ultra et ce fut ultra géant. Difficile à transcrire sur du papier (tigre) tant l’énergie déployée est considérable et l’ambiance indescriptible. Ce fut un immense moment de musique et de la mezzanine j’ai pu passer d’un groupe à l’autre, sauf Pneu malheureusement qui se trouvait juste en dessous mais je les entendais bien no problème, tout en contemplant une foule en délire qui pogotait à qui mieux mieux sans violence. Sourires aux lèvres, connivence parfaite entre les groupes, un grand moment de bonheur. A ne pas rater si ça passe près de chez vous ou même un peu plus loin.
Le lendemain j’ai encore du temps alors je fonce aux Abattoirs : Medellin une histoire de la Colombie depuis 1948 et Suspended Animation ; à corps perdu dans l’espace numérique. Deux grandes expos l’une qui retrace l’histoire d’un pays en guerre depuis 70 ans, guerre qui a fait 600.000 morts et qui tente aujourd’hui de recoller les morceaux grâce à une réconciliation entre le gouvernement et les FARCS (mais il parait aussi qu’il reste une autre fraction armée qui ne veut pas rendre pas les armes). Peinture, photos, vidéos, affiches de propagande, céramiques présentant des objets trouvées dans les rivières (observez les détails)…… un ensemble unique de médias pour transmettre.
La seconde nous plonge dans l’univers de l’image numérique et dans la question du monde virtuel. Serons nous surs un jour de faire la différence entre les deux ? Troublant.
Retour au bercail le lendemain après cet intermède hautement instructif…..que du bonheur….
Rando vélo entre Narbonne, Bédarieux et Agde
1er jour : Narbonne >>> Bédarieux - 80km et 600m+
La sortie de la ville est toujours un peu pénible. Direction Cuxac d’Aude mais y’a vraiment trop de bagnoles. Je mate une petite route qui part longer le canal. Hop….on bifurque.
A Moussolens on retrouve le canal mais c’est pas si simple. Il nous faut l’enjamber par un vieux pont de chemin de fer et ce n’est pas sans nous déplaire car un peu interdit. Un magnifique bâtiment nous apprend que nous sommes à l’écluse de Gailhousty à 1088 mètres de Sallèles d’Aude. On y va, puis vers Ouveilhan et le chemin passe à coté des restes de l’Abbaye de Fontcalvy. Pause picnic en ce lieu un peu magique perdu dans la plaine. Une porte permet d’accéder à sa terrasse. Au fond, un feu ravage une colline, le ciel s’assombrit ; il faudra deux heures aux Canadair pour arriver sur zone ; ils l’éteindront rapidement.
Nous, on continue : Capestang, grande église inachevée (résidence d’été des évêques de Narbonne. Faut toujours qu’ils voient trop grand), Cazouls, Murviels où des gens gentils remplissent nos gourdes et nous offrent une grande bouteille d’eau. Ils reviennent de la frontière espagnole pour quelques courses. On ne demande pas quoi. St Geniès de Fontedit et Autignac. Nous pénétrons dans le domaine des vins de Faugères. De la vigne à gogo et en veux tu en voilas dans un magnifique paysage vallonné aux couleurs d‘automne.
Après Cassiniojouls (ça ne s’invente pas) c’est justement Faugères. Une dernière cote (pas trop raide) dans une forêt de chênes verts qui rappelle les Cévennes, une grosse descente et nous sommes à Bédarieux. On cherche un peu l’hôtel du soir et après une bonne douche on file au resto. Ce soir on s’la pète, j’ai choisi le meilleur de la ville : La forge. On ne va pas regretter. http://restaurantlaforgebedarieux.fr/. C’est drôlement bon, inventif et pas guindé, arrosé d’un Faugères (bio évidemment : excellent !!!!
http://www.chateau-estanilles.com/fr/les-vins/l-impertinent-rouge
On laisse le volet ouvert pour se faire caresser par la pleine lune. Bonne nuit.
2° jour : Bédarieux >> Agde via Béziers et Sérignan – 90km et 460m+
Après un petit déj parfait pour préparer la journée nous partons vers 9h00 par une petite fraicheur : 8° à l’affichage. Grand beau dans le ciel. Petite carte à Flo et nous remontons toute la descente d’hier. Une ancienne friche minière a été recouverte d’un champ de panneaux photovoltaïques : impressionnant. Col, rares cyclistes rencontrés, tous sur des bécanes de course. Nous nous arrêtons un bon moment dans le village de Pézènes-les-Mines avec son magnifique château médiéval qui domine. Une femme du village nous raconte son histoire. Il a été entièrement restauré par ses anciens propriétaires mais ne se visite pas.
Roujan, Margon et son autre château du 12/13°. On s’offre notre pause déjeune et nous décidons de faire un tour par Sérignan car sinon nous serons à Agde vers 14h00. On demande confirmation du chemin à des fêtards du village. La France picole, la France rigole.
Abeilhan, Roujan où nous ramons un peu pour trouver la route mais c’est une voie verte qui s’offre à nous pour rallier Béziers. On prend !!!
Traversé de la ville rapide, pas de temps à perdre dans la ville de ce facho de Ménard. Détour par les 7 écluses de Fonséranes. Y’a un monde fou mais ça vaut le détour.
Pont Canal et canal du midi jusqu’à Villeneuves-les-Béziers et enfin Sérignan mais nous n’avons pas assez de temps pour visiter son musée (vraiment extra) car il faut encore arriver à Agde par le nouveau pont piétons/vélo magnifique qui enjambe l’Orb quitté à Bédarieux et prendre notre train et la piste qui longe le canal ressemble parfois à un terrain de cross.
Quatre jours de culture intensive
Celle qui fait pousser les neurones hors des cavités
Cachées de notre cerveau
Celle qui illumine nos sensations
Même si elle propose des moments difficiles
J’ai rendez vous avec Jitesh mais il a raté son train alors j’ai le temps d’aller au musée Fabre avant qu’il n’arrive
Il y a une expo Francis Bacon/Bruce Nauman dans un face à face
J’ai rarement vu de tableaux de ce peintre et l’autre je ne sais pas qui c’est
Ils ont tous les deux travaillé sur le corps et ses déformations
Les corps humains et ceux de bêtes aussi
Le symbole de la cage est aussi évoqué
C’est vraiment bien
Le soir même, je tombe sur un documentaire qui parle de Bacon sur Arte….coïncidence ??? En tout cas j’en profite. Ce mec était vraiment un peu barje.
En face, au Pavillon Populaire, William Gedney: Only the lonely (1955-1984)
Un photographe américain totalement inconnu
Qui propose un regard sur le chômage qui touche la famille Cornett au Kentucky
Après la fermeture des mines de charbon dans la région (celles que Trump veut peut-être rouvrir ?)
12 enfants et des parents qui errent dans un décor de décharge
Corps à demi-nus, automobiles déglinguées
C’est aussi le temps partagé avec des jeunes hippies de San Francisco à la fin des années 60
Squats, errance, musique
Et puis encore d’autres sujets : les compositeurs américains, les parades gay, la vie de sa rue et des voyages en Inde
Des regards, des moments de grande intimité
On se promène dans les rues de la ville et La Panacée propose une expo de dessins ben alors on y va aussi
Pour une première journée c’est déjà très bien
Le jeudi j’ai rendez vous avec mon ami Jean Paul qui vient à Arles pour rencontrer son éditrice en vue de la parution de son prochain polar et bien sur on ne rate pas les expos photos et on commence par Annie Leibovitz (Les premières années : 1970-1983) où je suis déjà venu il y a quelques jours mais 3000 photos à voir c’est sur que je ne me souviens pas de tout. Il nous faut 2h30 pour parcourir toutes les allées de cette immense rétrospective et si je rajoute les deux premières heures passées l’autre jour, ça fera presque 5 heures pour cette expo et ce n’est pas trop car bien sur j’en découvre oubliées. Photographe de la revue Rolling Stone, elle a suivi les plus grands groupes de rock, les musiciens (Lennon, Stones, Who, Springsteen, Patti Smith…… ), les stars de l’époque (Fonda, Wharol….) et certaines campagnes présidentielles (Nixon, Carter) . C’est passionnant et géant car tout le monde ou presque est passé devant son objectif.
Vendredi, retour à Arles il reste beaucoup de choses à voir à l’Atelier de la mécanique ; on a beaucoup aimé ça : Philippe Dudouit
Un chinoise qui se met en situation avec des personnages célèbres, déjà vu mais elle le fait avec beaucoup d’humour
Carlos Ayesta et Guillaume Bresson sur Fukushima ; toujours aussi émouvant
Pendant que JP va à son rdv, je continue vers une salle réservée au surréalisme et Jean Dubuffet
C’est un artiste que j’apprécie énormément dans sa poésie et ça donne ça
Allez, on rentre à la maison la suite demain.
Et le lendemain on file sur Avignon car la Collection Lambert propose elle aussi des expos admirable (j’ai mes informateurs privés). Et c’est pas de la blague :
Leila Alaoui : je te pardonne
La collection privée d’Agnès B. : Elle a tellement acheté de trucs que ça remplit un musée…dingu
Anselm Kiefer : la vie secrète des plantes
Sans oublier des toiles de Keith Haring…..nous y avons passé la journée……sans oublier quelques sculptures africaines disséminées dans la ville dont cet éléphant….
Quatre journées de l’art
Quatre journées intenses
Ou les images se succèdent
Remplissent l’esprit et font croire à une monde meilleur
Nous terminons le weekend avec un film sur Ian Curtis et son disque Closer
1 à 4 - Les forges de Siam (Jura)
4 à 8 - ancienne filature de Demangevelle fermée depuis 2008 en attente d'un repreneur
9/10 - Verrerie de La Rochère fondée en 1475
13 à 16 - ruines d'industries sur le canal de l'Est
18 à 20 - anciennes forges de Thunimont (Lorraine) - Histoire : L' usine métallurgique fondée en 1725 par Perrier, passe à Victor Coster en 1785. Elle comprend alors 2 feux d' affinerie, 1 chaufferie, 1 feu de martinet, 1 martinet et 1 tréfilerie composée de 16 tenailles, 1 tourniquet et four à recuire. La forge fonctionne jusqu' en 1860 environ. Puis l' usine est transformée en filature et en tissage de coton. Logements ouvriers reconstruits au cours de la 2e moitié 19e siècle ; logements d' ouvriers construits 1ère moitié 20e siècle ; ateliers de fabrication reconstruits 3e quart 20e siècle. Propriété de la société Boussac Saint-Frères, département Peaudouce , on y fabriquait des changes complets pour bébé. L' établissement fermé est désaffecté depuis 2008. Tous les bâtiments liés à la métallurgie ont disparu.
En 1785 : 16 ouvriers ; 1802 : 40 ouvriers.
21 à 27 - le magnifique tunnel Canal de Scey sur Saône - Il est conçu par l'ingénieur Philippe Lacordaire. Les travaux débutent en 1837 puis sont interrompus avant que le tunnel soit achevé en 1880. Le tunnel fait 681 mètres de long pour 6,55 mètres de large. Il est encore en usage actuellement pour la navigation de plaisance