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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 19:35
Vacances à Lacanau Océan

Long, très long ce voyage vers la mer

Tous les trains sont à l’heure c’est déjà ça

Mais celui qui doit m’emmener à Bordeaux ressemble à un téeuèrre

Wagon de première déjà déclassé mais tant pis y’a que ça dans le stock

A Marseille, c’est la misère

La clim déclarera forfait très vite et on nous distribuera de l’eau à 50 bornes de l’arrivée

Mais faut pas se plaindre non plus

Y’en a qui traversent la méditerranée sur des barcasses

Sans être surs d’atteindre les rives du Styx

Et le pire reste à venir

Le dernier tronçon de bus est un long moment d’ennui

A travers un dédale de rues qui n’en finissent pas

On dirait qu’ils s’amusent à nous faire faire des détours

Après plus de neuf heures j’arrive enfin à Lacanau

Les filles sont jeunes et très légèrement vêtues

Et les beaux surfeurs quelque peu négligés

Les attendent déjà à  l’arrêt de bus

Les vacances commencent bien

Mon taxi Uberpote m’attend aussi

Et les miennes se présentent au mieux

Premier bain de mer de l’année et l’eau à 17° me saisit

Puis quel bonheur de se plonger dans ce liquide rafraichissant

Où le sel donne tout de suite envie de déguster une douzaine d’huitres

Où ses ondes massent gentiment mes muscles endoloris

Je sens tout de suite que cela me fait du bien comme de marcher sur le sable mou

Demain je remets ça

Lacanau c’est la parenthèse annuelle

Où le farniente se même à la lecture

Le prélassement sur le sable accueillant

A regarder le corps bronzé des jolies femmes qui passent

Y’a plus dur comme taf

Je suis remonté sur un vélo. Ça va si je ne force pas et que la selle est assez basse pour ne pas tirer sur la jambe

Extra…..tout va de mieux en mieux.

La canicule est partie et nous perdons au moins 10° mais l’eau est toujours aussi bonne même si la mer reprend peu à peu son visage de vagues. On annonce de la pluie. Le gens oublieront vite cet épisode de chaleur et penseront que tout est redevenu normal.  Mémoire de poissons rouges.

Mon pote Philippe, un ancien camarade d’Epcot (USA, 1984) est passé me voir avec sa Guzzi. Il est de Bordeaux et en vacances dans le coin. Toujours aussi charmant ce garçon, les yeux pétillants, un visage frais, à l’aise avec tout le monde.

Je vais essayer de refaire une rencontre avec mes anciens copains de cette époque car Stéphane (de Lille) m‘a enfin appelé après des années de tentatives de connections. Je les avais invités à venir avec moi pour un deuxième voyage au Brésil après notre année passée en Floride. Nous sommes partis de Rio et avons voyagé durant trois mois  le long de la cote jusqu’à São Luis do Maranhão via Salvador et Recife. Ce voyage ne s’est pas déroulé sans quelques aventures croustillantes comme cette attaque à main armée à Santa Teresa sur les hauteurs de Rio et que l’on atteint avec un Tram bien connu, O bonde (on prononce bondji, ou Tram des voleurs) quand des bandits on tenté de dérober l’appareil photo que Phil portait en bandoulière. Je l’avais pourtant prévenu. « Phil, fais gaffe, nous longeons une favela et ton truc est un peu voyant ». Ça n’a pas raté et quand le type a pointé son flingue je lui dis connement : « ils sont trop fauchés pour s’acheter des balles ». Manque de pot, celui là en possédait et les coups de feu ont claqué mais heureusement sans toucher mon pote. Moins de chance pour la femme qui passait plus loin et qui se l’ai prise dans l’épaule. Ramdam dans la favela. Les flics ont bien sur refusé de courir après le voleur (pas fous les mecs) mais nous avons tout de même du passer un moment au poste pour faire une déposition. L’autre histoire se passe à São Luis quand Phil et Stéphane ont voulu copier des gamins qui s’accrochent à l’arrière du bus pour suivre a banda de mùsica qui se déplace durant les fêtes de la St Jean et le Bumba Meu Boi. La cachaça aidant, ils ont valdingué au premier virage et se sont bien râpés la couenne. Clap de fin des festivités et nous nous séparons ensuite. Stef rencontre une belle blonde sur place, Phil court vers Rio et moi, en compagnie d’Helga, nous voyageons dans la pampa.

Le Sotaque du Pindaré (Boi de Matraca) et Boi de Axixa (vents)

Le Bumba Meu Boi est une fête païenne qui ressemble au carnaval mais en été, toujours de bonnes raisons de faire la fête au Brésil. La légende dit que la femme d’un couple de pauvres paysans noirs, alors qu’elle attendait un bébé, a demandé à celui-ci de tuer un bœuf (o boi) pour manger sa langue et c’est le sacrifice et la résurrection miraculeuse de cette bête que l’on fête tous les ans. Il y a deux sortes de groupes musicaux, les Boi de Matraca, ou de percussions et d’autres avec instruments à vents. Les fêtes durent presque une semaine et donnent lieu  à de grands défilés dans la ville où il n’est pas rare de se voir passer uma cuica pour participer (sorte de petit tambour muni d’un tige métallique collée sur sa peau et que l’on branle dans un tissu humide, ben à l’aide de cachaça pourquoi pas, en serrant plus ou moins la tige et poussant plus ou moins sa peau…vous voyez ???). J’apprends aussi que maintenant, les défilés se font dans des arènes genre sambodrome….c’est devenu un spectacle touristique     

Misère !!!!!!

https://www.youtube.com/watch?v=XDeI7RA-rOw

Cette année 1985 a été mon dernier voyage dans ce pays incroyable, incroyable à tout point de vue, tant par la richesse des rencontres que j’ai pu y faire, la libération que j’ai pu effectuer sur ma propre personnalité, la connaissance d’une autre langue grâce à laquelle j’ai pu exprimer tous mes sentiments et que je considère maintenant comme ma deuxième langue maternelle, ce pays m’ayant permis de renaitre, de me libérer et de revenir chez moi avec une autre vision de monde après ces trois années passées sur ses terres et celles de l’Amérique latine même si la perte subite du petit garçon né d’un rapport festif avec une femme pendant le carnaval de Olinda (elle m’avait dit :  je sais que tu ne seras pas toujours là mais je veux le garder)  m’a plongé dans une très grande tristesse. Roberto (mon grand ami) a très bien résumé ce passage de ma vie et au moment de quitter le pays m’a dit : »O Brazil deu muito pra vocé mas tomou muito de volta « (le Brésil t’a beaucoup donné mais t’a repris beaucoup en retour). Et c’est pourquoi je ne suis jamais retourné dans ce pays.

Hier soir, Jean Paul m’a offert son nouveau livre,  un polar bien sur : Parfois c’est le diable qui vous sauve de l’enfer. Ça se passe à Bordeaux mais je ne peux pas vous en dire plus car le livre ne sort que le 5 septembre et je dois respecter sa sortie officielle. Je peux déjà vous dire que c’est vachement bien foutu. On en reparlera, c’est sur.

Grosse pluie cette nuit

Les plantes disent merci

Elles étaient toutes rabougries

Pour le vélo il va me falloir attendre encore un peu

Je ne suis pas prêt à faire 50 bornes…ça tire dans le mollet

Patience…patience….mais elle a des limites…..

Orages, tremblements de terre, incendies. La terre craque de partout

Combien de temps encore avant que les gens prennent conscience

En tout cas la température a sérieusement baissé et faut mettre une p’tite laine

Cela  n’empêche pas bien sur de déguster une des spécialités locales, la bière Mascaret

J’ai gouté l’ambrée (extra) et la blonde grand cru (pas dégueue). J’aime bien les petits commentaires des étiquettes comme ‘Peut aussi être dégustée après le match avec un copain talonneur’ ou ’ Peut aussi être savourée avec un copain vigneron’.

Le matin je me lève tôt (enfin pas aux aurores non plus). Je reste sur la terrasse en buvant mon thé et je reçois la visite d’un pinçon qui vient glaner les miettes de pain abandonnées puis un écureuil descend tout doucement pour venir se régaler de quelques pommes de pins. Il règne un grand silence ce dimanche, les animaux sont en confiance et les cigales n’ont pas encore commencé leurs concerts de stridulations. C’est sans compter sur le voisin chieur qui décide vers 10h00 de nettoyer ses toits à l’aide d’un souffleur hyper bruyant. Je lui aurais bien mis quelques baffes. On m’a retenu.          

L’écureuil fait le pitre et le pinçon des arbres se faufile sous les branches (les photos ne sont pas de moi, faut préciser).

La plage le matin ressemble à un petit paradis. C’est marée basse et le sable se découvre sur une bonne centaine de mètres. Peu de gens et de la place partout. Un ensemble de couleurs superposées offrent un tableau d’une grande beauté : le jaune du sable plus clair d’abord et qui se fonce peu à peu quand il se charge d’humidité. Puis le blanc  de la vague qui déferle dessine un trait de lumière étincelant. Au fond, la mer, parfois bleue parfois tirant sur le vert suivant le nuage qui passe et le ciel d’un bleu si pur que je ne peux que me mettre à rêver devant ce spectacle magnifique. Je vais me baigner et c’est comme si je rentrais dans cette palette de couleurs. C’est dimanche et peu à peu la plage va se remplir de familles et d’enfants jouant et il sera temps de partir car la marée montante laissera peu de place pour tout ce  monde.

Dernier matin sur la cote atlantique. J’entends au loin le ressac des vagues. Le rouge gorge est venu grappiller une miette de pain. Le pinçon est arrivé trop tard. Le petit bosquet de mimosas crée un havre de paix et une barrière naturelle entre le brouhaha de la ville et la maison. Quand on en sort, on est surpris de toute l’agitation qui règne au dehors. Il fait bon y revenir. Derniers instants de plage, derniers rouleaux à franchir et l’eau m’accueille telle une douceur salée. Il fait bon sur cet espace doré.

Retour bus, toujours aussi long et une musique insignifiante dans les oreilles. Pourquoi n’aurait-on pas le droit d’écouter Ravel, ou Debussy, ou Satie, ou Brahms…pourquoi, vous n’aimez pas ?

Vacances à Lacanau Océan
Vacances à Lacanau Océan
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Vacances à Lacanau Océan
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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 06:54
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
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Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
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Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli

On m’avait prévenu, ça sera long. Quatrième semaine et y’a plus rien à mater à l’écran. Finis les beaux survols du pays tranquillement installé dans le cockpit d’un hélico ou sur une moto. Le TDF s’est terminé hier. J’ai bien aimé le commentaire d’un des journalistes faisant remarquer que le monde regardait les évènements à travers l’écran de leurs smartchiottes, obnubilés par l’objet et non plus par ce qui se passait vraiment devant leurs yeux et d’une toute autre dimension. La vie réduite à un rectangle de 20cm².

Samedi, belle soirée chez Del et J.Luc sur la terrasse. On a terminé dans le coffre à jouet, comme dit J.Luc, parmi les centaines des vinyles qu’il a acquis depuis 30 ans, quelques perles rares (Soul on top, J. Brown, 1970). Que du bonheur.        

Flo est repartie et ce matin elle à école comme se disaient hier au café mes autres ami.e.s. Je n’ai plus qu’à attendre samedi et mon départ pour Lacanau. Ouf, un peu d’air. Je n’ai plus qu’à patiemment patienter jusque là.

Commencé un nouveau livre, un western. Ben oui, on peut lire du western (je pense au magnifique Lonesome Dove de Larry McMurtry). Cette fois ci, Alan Le May : Le vent de la plaine (John Huston, 1960 avec Audrey Hepburn et Burt Lancastré).

Alan Le May est connu pour un autre livre qui a donné un non moins fameux film : La prisonnière du désert  (John Ford, 1956. Chef d’œuvre absolu avec John Wayne et Natalie Wood). Donc  on peut se fier à son écriture. Cette fois ci, c’est encore une histoire de mélange de peuples mais c’est une petite indienne qui est recueillie par des texans et quand cela va se savoir, la vie de cette famille va être totalement bouleversée. La collection est dirigée par Bertrand Tavernier alors c’est du sérieux et c’est un grand livre car Alan le May ne se contente pas de nous raconter une banale histoire d’éleveurs confrontés aux sauvages indiens mais c’est bien de l’Histoire de ce pays en train de se construire dont il s’agit. Les terres n’appartiennent encore à personne, sauf bien sur aux indiens qui s’y trouvaient mais, qui ne les revendiquaient pas comme leurs propriétés mais plutôt comme leurs terrains de chasse. Alan Le May connait parfaitement les us et coutumes des deux clans et nous apprenons beaucoup sur les rites et les modes de vie des gens qui peuplent ces plaines. C’est vraiment très bien décrit et très bien écrit. Passionnant.

Il ne faisait visiblement pas assez chaud dans la région, on vient de passer en vigilance canicule, 39° attendus. Pfuhh….une paille….j’ai de quoi lire…même pas pas peur.

Nouvelles du jour par Le Monde : j’apprends

Que des cyclistes se sont fait massacrer sur des pistes du Tadjikistan...l'horreur !!!

Que l'usage du portable va être interdit dans les écoles et les collèges...génial !!!

Que la voiture préférée de mon pote Bruno disparait mardi soir...snif !!!

Que les Pussy Riot à peine libérées (suite à leur intervention lors de la coupe du monde) retournent direct en prison (sans passer par la case départ). Quel enfoiré ce Poutine (et je mâche mes mots)

Que nous sommes faits à 90% de matière noire et que l’on ne sait pas encore vraiment la définir……mais alors on est quoi ???? (Merci Arte pour ces informations…ah mais vraiment merci)

Qu’en 2016 le seul  appareil de radiothérapie du Sénégal (13.5 millions d’habitants) est tombé en panne et que les femmes (et hommes) devaient aller au Maroc se faire dépister……il ne me faut aller que jusqu’à Manduel (20km) car l’opérateur de Tarascon (1km) était absent.

 

Rois d'Alexandrie de José Carlos LLop : un nouveau livre prêté par J.Luc : à peine commencé, déjà accroché…ça promet…..

 

Espagne, années 70 sur l‘île de Majorque. L’auteur y découvre une culture pop qui se déverse sur l’île (et le monde) aidée par des marins américains qui stationnent dans le port et emmènent dans leurs bardas des Kevin Ayers, des CSNY, des James Taylor, des Van Morrison, Creedence et Frank Zappa (la liste est très longue et me plonge dans d’intenses souvenirs). Un vent de liberté plane sur cette jeunesse encore ligotée par une dictature sur le déclin (encore 5 ans). La musique, la poésie (importante dans ce livre), le hash (aussi), les filles (leurs fesses) qui se retrouvent dans leurs bras, tout ça nous rappelle une époque bénie où la jeunesse se libérait peu à peu d’un carcan insupportable mais qui donnera aussi de grands égarés. Même si le livre ressemble un moment à une (trop) longue liste de titres et de phrases d’auteurs, son lyrisme, son ode permanente à la liberté, la création instantanée d’un monde nouveau mais qui se meurt aussi sous leurs yeux dans sa propre continuité  et sa prose magnifique nous entrainent dans une épopée unique. A déguster en ressortant ses vinyles oubliés (oupa).

 

Le visage ricanant

Seulement éclairé par la lumière blafarde du téléphone

Observe Le désarroi du migrant climatique

Qui tente seulement de trouver un peu de fraicheur

Dans la fournaise de l’été

Elle lui ferme la fenêtre l’empêchant momentanément de respirer

Seulement occupée à préserver son intimité

Comme elle lui ferme sa porte à quadruple tour

Pour bien lui montrer son mépris

L’autre peut bien crever

Mais ils arriveront bien un jour

Leur masse ignorant les frontières et les fenêtres closes

Et pénétreront chez elle

De gré ou de force

Et elle exigera encore le silence

Mais il sera trop tard et elle n’aura plus qu’à fuir

Devant les invasions barbares

De ceux qui auront trop souffert

 

La lecture du livre de Llop m’a plongé dans un maelstrom de souvenirs. Ces années étaient presque uniquement consacrées à la moto bien que je passai quand même quelques heures à l’école hôtelière de Nice (en section touriste…vraiment) et tous les matins, sur le chemin, il m’arrivait de croiser des copains motards, eux aussi dans cette même école et après de mûres réflexions, pas très longues en fait, nous changions parfois de cap et c’était direct vers le garage où nos bécanes, nos cuirs et nos casques attendaient et alors plutôt que d’user nos futes sur les chaises inconfortables du lycée, nous usions nos genoux (pas tous les jours) sur les bitumes des routes des Alpes Maritimes et ces routes nous ont appris à conduire car les lignes droites étaient vraiment rares et les virolos intenses et il n’était pas nécessaire d’avoir un gros cube pour s’amuser. Je me souviens encore d’un type en CB125S qui faisait la nique à tout le monde sur la route de l’Esterel. Il allait vraiment vite.

Alors j’ai recherché des vidéos qui pouvaient retracer ces époques et j’en ai trouvé, bien sur, et des géniales comme «  Le Cheval de fer » de Pierre- Willian Glen (1975 – (https://www.youtube.com/watch?v=q3rB2Wth3OE) qui retrace la vie des pilotes du Continental Circus et tous les grands pilotes français de l’époque sont là : Pons, Baldé, Chevallier, Fau, Choukroun, Rougerie sans compter les stars Agostini, Read et Sheene et tant d’autres. Mais c’est un film consacré uniquement à Agostini (https://www.youtube.com/watch?v=fihuc1Ich3Q&t=2028s) qui m’a vraiment plongé dans cette transe car il montre des endroits où je me trouvais lors de deux grands prix de France : 1973, la chicane du circuit du Castellet, juste inauguré pour l’épreuve, où j’assiste éberlué à la chute (27’19’’) du Roi Ago (MV Agusta 500) qui tente de suivre Saarinen sur sa Yamaha. Mais non, les 2temps arrivent et vont chambouler la suprématie de berlingues à soupapes. Mon pote Philippe, que j’ai connu bien des années plus tard à Uzès (2004) m’a dit qu’il se trouvait au même endroit à la même heure et la même année. Ça crée des liens. Puis en 1974, un virage à Charade (33’19’’) et je suis sur que si on arrête la pellicule et que l’on fait un agrandissement de cette foule, on peut me voir. C’est vrai aussi que ce n’est pas facile de reconnaitre un mec à cheveux longs parmi mille mecs à cheveux longs. J’avais fait la route avec Louis et sa 650 Bonneville, et (pas sur) Tony et sa 500 Four. La nuit, on caillait tellement sur le circuit (avril près de Clermont-Ferrand) qu’on avait piqué des bottes de pailles pour les faire cramer. Le lendemain,  les pilotes avaient exigé qu’elles soient remplacées sinon ils ne prendraient pas le départ. On s’était senti un peu cons surtout qu’il restait de cette paille dans nos tentes. Il faut voir aussi la foule entassée sur les bords du circuit sans aucune séparation entre la piste et nous. Grand et dingue !!!!! Le dimanche matin j’ai fait comme beaucoup d’autres et j’ai pris ma Suz pour faire un tour de circuit. On m’avait dit de faire gaffe car certains endroits étaient encore gelés. Le circuit de Charade était un circuit routier de 8km dans la montagne. Je vous dis pas le pied que j’ai pris ce jour là. (On était au tertre des Thèdes)..

Je préfère ne pas compter le nombre de pilotes qui sont morts parmi cette liste. Et puis de fil en aiguille, au hasard des vidéos rencontrées je suis tombé sur le film de Bernard Fau qu’il consacre à l’histoire du Continental Circus et un des extraits se passe sur le circuit de Chimay, en Belgique, où il est invité à courir et c’est justement sur ce même circuit que j’ai participé à deux courses d’anciennes, une fois avec une 125 Benelli et l’année suivant avec une 250 de la même marque et ce qui était fou, c’est que dans le paddock il y avait Phil Read. J’étais pilote de course en même temps que Phil Read…..si ça c’est pas un rêve qui se réalise, alors je vois pas..

Demain je pars me bronzer le cul à Lacanau……un peu d’air, un peu de mer et des amis. Ça va être cool.

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 16:22
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
Voyage à vélo 2018 - La Havre >> Paris - la rahouète pas prévue mais c'était trop bon
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Jour 24 : Le Havre, la ville à Édouard.

Hier soir déjà j’ai fait une grande balade dans la ville pour me rendre compte du décor après un mezzé pas dégueu en face du Volcan de Niemeyer. Classe !! Grandiose. J’adore. Cette église en béton avec sa flèche qui grimpe à 107 mètres, c’est le béton dans toute sa splendeur. Les places ou règne une vie étonnante (pléthore de bars). Je vais jusqu’à la mer. Lumière magnifique sur la plage, reflets dans la tour qui contrôle l’entrée du port, la fameuse sculpture de containers et les grandes avenues larges bordées des immeubles de Perrey, l’architecte de la reconstruction. Si on regarde les détails des colonnes, on s’aperçoit qu’elles sont toutes travaillées avec des motifs floraux ou autres et les façades se succèdent dans une déclinaison de béton travaillé différemment. Beaucoup d’élégance dans ce que l’on pourrait croire massif. Cette ville est une vraie réussite. Enfin ce que j’en vois pour le moment.

Samedi matin, l’église est ouverte et je peux admirer le jeu de lumière des vitraux qui l’entourent et montent jusqu’au sommet de sa flèche. Impressionnant. En cherchant la carte du coin, j’arrive forcément à la plus belle libraire de la ville, La Galerne. Magnifique elle aussi avec un bar, un resto et des canapés pour lire tranquille. Je discute un bon moment avec une des (30) libraires qui y officient et je repars après avoir après avoir appris qu’un festival du polar se trouvait sur la plage. Ah ben ça s’appelle ‘Polar à la plage’ justement.  J’y vais direct et j’y reste une bonne partie de la journée pour des petites mises en scène théâtrale et des lectures (Marc Villard et sax) et la pétition pour les subventions promises et non versée par la mairie (3000 au lieu des 6000) ce qui a un peu réduit les animations (je signe et signe pour des copains : Jean Paul, écrivain de polar aussi et Florence). Je fais encore un grand tour à vélo et je rentre à l’hôtel.

Jour 25 : Le Havre >> La Mailleraie par le pont de Tancarville, le marais Vernier, pont Audemer et la forêt de Bretonne – 90km

C’est vrai, je ne tiens pas mes promesses, j’avais dit que j’arrêterais au Havre mais c’est trop bon de voyager à vélo alors je vais continuer jusqu’à Paris. Il reste un peu plus de 200 bornes. Bagatelle !

Le marché s’anime doucement sous ma fenêtre et je descends pour un thé en terrasse. Ça discute gras entre un groupe de mecs. J’ose pas répéter, les brèves de comptoir ont de l’avenir. Hier, j’ai fais graisser ma chaine chez un vélociste sympa (que des électriques dans sa boutique) qui m’a indiqué le meilleur chemin pour sortir de la ville mais il m’a prévenu, c’est pas jojo. Ciel gris, départ, une piste cyclable pour partir mais qui disparait tout à coup et je me retrouve sur une trois voies heureusement pas longtemps mais c’est quand même le grand n’importe quoi des élus qui se fichent des cyclistes à partir du moment où ils quittent leur ville. Après Barfleur c’st plus sympa mais sans voie dédiée alors qu’il y aurait toute la place pour en faire sur le coté très large. Objectif le pont de Tancarville qui apparait bientôt après avoir longé de belles falaises de craie et de calcaire blanc. Grosse cote pour l’atteindre et je le traverse (gratuit pour les vélos) avec vue imprenable sur la Seine et plus loin encore. J’ai repéré sur la carte un lieu qui me parle bien, petites routes tranquilles : le marais Vernier. Eh bien c’est un petit paradis avec des chaumières décorées de lys sur le faite de leur toit en chaume justement, une réserve naturelle et ancienne courbe abandonnée par la Seine. J’en fais tout le tour. Les normands n’étaient pas seulement les horribles barbares décrits dans les livres. Je franchis une butte et je me retrouve dans la vallée de la Risle. Tour romane et Pont-Audemer et ses canaux et maisons à colombage. Not too bad. Re-butte pour atteindre La Mailleraie par une route longeant la Seine par Aizée et traversée d’un bois. Me voila rendu. Dans le village, un improbable Burger-Pizza propose des bières bios, la Brotonia. Comment résister ????? Gilles, mon hôte de ce soir me rejoint, il habite à 10 mètres, et je lui en offre une. 100 bornes ça vaut bien une bière !!!!!! Non deux !!!!!

Emmanuelle et Gilles sont un couple qui accueille des enfants en difficulté (pour faire simple). Ils en ont cinq en ce moment, deux sœurs noires et trois garçons dont un jeune. La maison est un havre de paix, jardin immense et espace pour tout le monde. Les deux garçons vont se retrouver dans la vie active très bientôt et ils vont devoir les laisser livrés à eux même mais ils ne le sentent pas bien car ils ne sont pas vraiment prêts à être seuls dans la vie. C’est comme ça que ça fonctionne pour l’administration et visiblement ce n’est pas au point. Les deux filles sont encore jeunes et sont tranquilles pour le moment et le petit garçon est vraiment génial (les ‘parents’ aussi d’ailleurs, ça doit y faire).

Sinon coté vélo ils participent tous les deux à des BRM (brevet de randonneurs mondiaux - http://superandonneur.fr/) où il suffit d’enchainer 200 puis 400 puis 600 puis 1200 km d’affilée. Tu rigoles ??? Eh bé non et ils l’ont fait lors du dernier Paris/Brest AR avec 6000 autres cyclistes. La vache, ça calme comme truc et Emmanuelle me raconte ses expériences à la limite du raisonnable mais dont on ressort transformé. Je ne sais pas si je suis prêt pour un truc du genre. Adios les fortiches !!!!

Jour 26 : La Mailleraie >> Le Vaudreuil par l’abbaye de Jumièges, Duclair, Sahurs, Rouen et trois bacs – 100km

Derniers jours. Comme les autres matins, c’est gris au départ mais j’espère le soleil comme tous les jours. La maison s’anime tôt, les enfants partent à l’école et Gilles accompagne les grands pour leur premier essai. Il revient et me donnes les derniers conseils pour le parcours à venir. Départ 10h00. Infimes gouttes. Abbaye de Jumièges après un premier bac. Ça ressemble à un voyage exotique. L’abbaye offre un spectacle assez impressionnant surtout quand on sait qu’elle date du 11° même si en assez mauvais état. Il ne reste que des murs mais ils en disent long. J’en fais le tour. De bacs en bacs j’avance doucement le long du fleuve. Piknik le long de la voie verte et presque dans le jardin du petit château du fond. Pas de murs ni de haies pour les protéger de la vue. Sympa les aristos !

Rouen est à 15km, tout roule…plein de belles choses à voir : Cathédrale, Grosse Horloge, Palais de Justice, église, Place du bucher de Jeanne (la pôvre), maisons à colombages, maison de Corneille. Y‘a de quoi faire et je reste un bon moment dans la ville transformée en décor. Grand et chaud soleil. Je le sentais bien. Je reprends la route vers l’étape de ce soir : Le Vaudreuil. Sur la route, je vais zieuter la grosse écluse de Poses qui marque la frontière à ne pas dépasser pour les gros bateaux. De toute façon ils ne peuvent pas. Lacs et campagne me mènent au village des mes hôtes. Ça vaut bien une bonne bière au café (Affligem, je baisse, je baisse). On m’aide pour trouver le chemin car les rues ne portent pas de nom… Anaïs et Matthieu m’accueillent et j’arrive avec une bonne bouteille on va se régaler.

Des jeunes aussi cyclistes qui s’apprêtent à partir 3 semaines en Irlande. Encore un bon repas végé préparé pour moi (ils se font des petites saucisses en plus). On parle de voyages et de plein de choses avant d’aller se coucher.

Jour 27 – Le Vaudreuil >> Vaucresson via Les Andelys, Château Gaillard, Vernon, Giverny, Mantes la Jolie, St Nom la Bretèche et Versailles -125km - (ben voila ça fait 1635km)

J’ai pas mal de bornes à faire alors je ne traine pas après le petit dej’ et je ne vais pas faire trop de détour mais tout de même des choses à voir pour ce dernier jour de vélo. Je longe la Seine le long de belles falaises que je me rappelle avoir grimpé dans des temps anciens. Château Gaillard, Giverny et la foule de touristes chinois bien sur et le café à 2.40€ je passe en me faufilant. Une dernière cote ??? Allez, je prends la D100 à la suite d’un cycliste, ça sent bon et je fais bien, tout en hauteur par le super beau petit village de Chérence tout fleuri. Un atelier de céramique m’interpelle. Je m’arrête et reste un moment à parler avec la femme (très belle Nadja la Ganza). Du raku assez beau mais pas tout, je trouve les bols un peu lourds mais de belles coupes à multiples cuissons.

Mantes la Jolie et l’office du tourisme introuvable mais un gars de la biocoop qui me donne les dernières indications pour finir. Ça va au début, c’est encore la campagne jusqu’au plateau de Versailles mais plutôt bourrin sur la fin avec des pistes cyclables qui longent des 4 voies (encore). Versailles, le château, les touristes, les rues de ma vie passée. Ça fait bizarre de se retrouver là si longtemps après……dernière petite montée pour arriver chez mes amis Cath et Thierry et voila. FIN DEL VIAJE………………Putaing !!!!!!

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 10:43
Voyage à vélo 2018 partfour - De Boulogne /Mer au Havre
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Jour 21 : Boulogne >> Berck plage par la vallée de la Course, Montreuil, Etaples, Le Touquet, Stella et Merlimont plages – 95km

Temps gris ce matin, ça change tout le temps. Je repars par le même chemin fait hier avec Véro mais pour continuer

vers Desvres (cité de la céramique, beaux panneaux en grès dans la ville et Maison de l’artisanat d’art avec quelques belles choses) et la vallée de la Course par une méchante cote pour y accéder, après c’est plus tranquille. Montreuil très belle ville fortifiée (picnic) et le Touquet-Paris-Plage, ville de très riches, très très…..golfs et immenses maisons vides. On pourrait y loger quelques migrants.

Stella et Merlimont offrent un décor plutôt moche (désuet me dit Cap par texto) et j’arrive à Berck quand même plus vivante. J’ai le temps avant l’arrivée de mon hôte alors j’en fais tout le tour jusqu’à l’embouchure de la baie d’Authie où des phoques bien grassouillets se la coulent douce sur le sable à moins de 100m. Ça attire la foule. Gilles m’accueille avec un super repas végé et toutes les indications pour le trajet de demain. Sportif aussi mais avec option natation en plus du vélo.

 

Jour 21 : Berck >> Le Tréport-Eu par la cote mais surtout la baie de Somme – 80km

J’ai de la chance, Gilles ne me vire pas à 6h30 car il travaille chez lui aujourd’hui. Il me dit que d’autres cyclistes n’ont pas eu cette veine. Départ 9h00 vers Fort-Mahon Plage pour voir la baie d’Authie de l’autre coté mais c’était mieux à Berck. Quend Plage et encore quelques golfs. Domaine de Marquenterre, 10 balles pour voir des canards, je passe mon tour. Arrêt prolongé au Crotoy et la vue immense sur la baie de Somme. J’arrive à marée haute et le temps du repas elle sera descendue très loin. Magique !!!

Je tombe par hasard sur la gare du train à vapeur qui va jusqu’à St Valery….bol !!!! J’embarque (10 balles bien mieux utilisés que pour des canards). Les  manœuvres  de  la  loco  passionnent  tous  les   passionnés  (comme moi)  et nous   partons dans  un  nuage  de  vapeur  et  à  grands  coups  de  sifflets.  Une  heure  de  voyage  à  travers  le temps et la campagne. Manque plus que les indiens pour nous attaquer dans la plaine. https://www.youtube.com/watch?v=qcF7Twr_oKk. Dans l’église de magnifiques ex-voto en maquettes de bateaux.

St Valery, Le Hourdel, derniers regards sur la baie. Je ne m’en lasse pas. Cayeux et détour par l’intérieur pour éviter les descentes, Mers les Bains et enfin le Tréport ou plutôt Eu et l’AJ pour ce soir. Désuète mais j’ai une piaule avec sdb pour moi seul. Je n’ai pas envie de descendre jusqu’au Tréport pour diner (10 bornes AR) alors je fais un tour dans Eu et par hasard, je rencontre une librairie ouverte à c’t’heure (19h30) et des gens attablés à boire des breuvages qui ressemblent étrangement à des bières, je demande si je peux m’immiscer et accord donné je m’installe et fais de même. Le libraire propose des livres, des jouets, des cartes Plonk et Replonk (ça me rappelle quelque chose) et donc un choix de bières très personnel à tel point que je n’en connais aucune. C’et une blague ???? Sous ses indications je commence par une Le Fort triple 8.8° (Brasserie Omer Vander Ghinste). Une tuerie !!!! Il me fait gouter ensuite (dans son verre) une George IV vieillie en fût de whisky mais je me rabats sur une Vicaris triple 8.5° (Brasserie Dilewyns) du même acabit….Vache, j’ai failli mourir sans connaitre ces bières !!!!

On échange sur les livres et la politique locale (certains d’entres eux dont le libraire sont élus) et après toutes ces vitamines parfaites pour reconstituer les sels minéraux (belle excuse), j’ai besoin d’un truc à manger et ils me conseillent la pizzeria d’à coté qui semble parfaite  « Tu viens de notre part ». Quand je sors de table ils sont toujours entre eux à discuter…..sacrée ambiance ! Dodo.

 

Jour 22 : Eu- le Tréport >> Sassetot le Mauconduit via la cote, l’intérieur, Dieppe, Varengeville, Veules-les-Roses, St Valery en Caux, Veulettes, Petites et Grandes Dalles et enfin Sassetot -100km

Ça crachine ce matin. Deux cyclistes belges me montrent le tracé de la Véloroute du Lin et je la reporte sur ma carte. Ils viennent de Caen et en ont un peu raz le bol du vent de face. Je sais, j’en ai profité dans l’autre sens mais ça va changer à partir d’aujourd’hui pour moi. Je fais le tour de la ville et je découvre qu’il y a un funiculaire qui monte les gens gratos. Trop fort le Tréport !!!! Du coup me voila vite en haut, c’est toujours ça de pris. Option intérieur pour éviter les Veuleuses (vallées qui vont à la mer) et ainsi les montées et descentes successives. Tiens, une centrale nucléaire (Penly). Je passe avant de trépasser. Dieppe et sa magnifique cathédrale où les ex-voto rappellent les courageux qui sont partis peupler la Canada et une figuration sculptée de 1530 en l’honneur des premiers navigateurs dieppois et des plaques de marbre les exploits de chevaliers morts à Azincourt et Poitiers. Ça nous rajeunit pas.  Je me goure en sortant de la ville, grosse cote et trafic. Je récupère une petite route vers Varengeville. Crotte, je rate la chapelle et les vitraux de Braque. Pas trouvé. Incursion intérieure puis Veules les Roses et St Valéry.

Tout cela est vraiment charmant. Tiens, une centrale nucléaire (Paluel) le temps se gâte et le crachin arrive. Encore les influences néfastes de l’atome. Velettes, ça caille un peu et je m’offre un thé l’hôtel les Frégates. Belle adresse courtoise. Derniers km sous le soleil (ça change tout le temps) pour Sassetot (le château de Sissi), une bouteille de Morgon pour ce soir à la supérette du coin et me voilà rendu. Oufti, belle journée !!!! La famille m’accueille : Corinne, Olivier et les deux garçons Yanis et Enzo et le chat Nougat (y’a aussi de perruches mais en cage). Pour dormir j’ai droit à une petite cabane en bois dans le jardin près du potager en permaculture. Belle compagnie et repas végé avec les salades du jardin et des légumes à gogo. Top !! Olivier me raconte leurs aventures à vélo entre Sassetot et La Rochelle, 900 bornes avec remorque. Le garage contient au moins 15 vélos, à 4 chacun suivant la discipline, ça fait le compte. Le Morgon ne tient pas ses promesses (pas bio mais y’avait que ça en boutique). On va tous dormir tôt (chacun de son coté bien sur).

 

Jour 23 : Sassetot >> Le Havre via Fécamp, Etretat et la campagne – 70km (ça fait 1320 jusque là)

Grand beau au réveil mais toujours vent de face. Étape à Fécamp et son joli port de pêche et pause déjeuner à Etretat. Là, faut que je vous raconte. Alors que je dégustais pénard une tartine au maroilles (bio la tartine) sur un banc en face de la plage, v’la t’y pas que je sens un courant d’air et un goéland me la pique alors que je l’ai presque dans la bouche. Je sens encore son frôlement dans le coin de mon nez. Et qu’il se dépêche de l’engloutir quitte à s’étrangler. Ah, j’aurais bien aimé qu’il clamse sur place l’enfoiré !

Gaffe à la suivante et je garde mon opinel bien ouvert au cas où. D’autres personnes me disent qu’elles ont eu droit à la même déconvenue. Je ne suis pas le seul à m’être fait piller. Pour le dessert je redouble de prudence. Sinon, cette petite ville est toujours aussi belle avec cette vue sur la falaise même si envahie de touristes chinois (dingue, jusque là qu’ils viennent). 30 bornes pour finir à travers la campagne et j’arrive au Havre à 16h00. Repos pour deux jours.

 

Jour 24 : Le Havre, la ville à Édouard.

Hier soir déjà j’ai fait une grande balade dans la ville pour me rendre compte du décor après un mezzé pas dégueu en face du Volcan de Niemeyer. Classe !! Grandiose. J’adore. Cette église en béton avec sa flèche qui grimpe à 107 mètres, c’est le béton dans toute sa splendeur. Les places ou règne une vie étonnante (pléthore de bars). Je vais jusqu’à la mer. Lumière magnifique sur la plage, reflets dans la tour qui contrôle l’entrée du port, la fameuse sculpture de containers et les grandes avenues larges bordées des immeubles de Perrey, l’architecte de la reconstruction. Si on regarde les détails des colonnes, on s’aperçoit qu’elles sont toutes travaillées avec des motifs floraux ou autres et les façades se succèdent dans une déclinaison de béton travaillé différemment. Beaucoup d’élégance dans ce que l’on pourrait croire massif. Cette ville est une vraie réussite. Enfin ce que j’en vois pour le moment.

Samedi matin, l’église est ouverte et je peux admirer le jeu de lumière des vitraux qui l’entourent et montent jusqu’au sommet de sa flèche. Impressionnant. En cherchant la carte du coin, j’arrive forcément à la plus belle libraire de la ville, La Galerne. Magnifique elle aussi avec un bar, un resto et des canapés pour lire tranquille. Je discute un bon moment avec une des (30) libraires qui y officient et je repars après avoir après avoir appris qu’un festival du polar se trouvait sur la plage. Ah ben ça s’appelle ‘Polar à la plage’ justement.  J’y vais direct et j’y reste une bonne partie de la journée pour des petites mises en scène théâtrale et des lectures (Marc Villard et sax) et la pétition pour les subventions promises et non versée par la mairie (3000 au lieu des 6000) ce qui a un peu réduit les animations (je signe et signe pour des copains : Jean Paul, écrivain de polar aussi et Florence). Je fais encore un grand tour à vélo et je rentre à l’hôtel.

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 08:52
Voyage à vélo 2018 part tri - La cote entre Dunkerque et Boulogne sur mer l'Auberge des Migrants à Calais
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Part tri - Retour en France - Jour 17 : Dunkerque >> Calais par la cote avec variantes – 75km

Petit déj nul, industriel pain et le reste mais la chambre était sympa avec une douche où on peut rentrer à plusieurs mais j’étais seul. J’ai du temps alors je fais un détour par Bergues. On m’a parlé de ses fortifications mais surtout connu car on y a tourné ‘Bienvenu chez les chtis‘ mais je ne le savais pas car pas vu ce truc. Petit café sur la place. Puis je continue vers Bourbourg et une installation dans l’église intitulée ‘Le chœur de lumière’ par Anthony Caro. Assistant de Henry Moore, il décide lors d’une visite de l’église en 1999 de réaliser une œuvre composée de 15 sculptures en acier et céramique qui reprendra les thèmes de la création.  Ce sera fait en 2008. Ça vaut le détour.

Une halte au 4G (le Grand Garage Guzzi du Guindal) pour rendre visite à des amis de mon pote JP de St Siffret. Chouette moment parmi une belle collec de Guzz ! Je continue le long de l’Aa (un des plus petits fleuves de France, bien connu des cruciverbistes) jusqu’à Gravelines, son fort Vauban et ses six réacteurs alignés sur la plage. Plus que 10km pour arriver à Calais. Je passe au dessus de l’autoroute protégée par des hauts murs surmontés de barbelés puis le long de l’ancienne jungle où des hommes ont l’air d’attendre quelque chose. Ce soir je dors chez des gens qui s’investissent auprès des migrants, Yvonne (anglaise) et son mari Daniel (ancien guitariste rock en Angleterre, maintenant prof d’anglais). Un couple épatant à l’histoire toute aussi épatante (ils se sont rencontrés dans un pub).

Une jeune anglaise très belle (Abi), ici pour un master sur le sujet, nous a préparés un magnifique repas végétarien.

Je participe avec une bonne bouteille de par mon coin (St Mamert du Gard). Encore une très belle soirée.

 

Jour 18 – Calais >> Framzelle par les Caps Blanc-Nez et Gris-Nez – 30km

Ce matin, avec Yvonne et Abi, nous partons à L’Auberge des Migrants pour du bénévolat. Traversée de la ville à vélo jusqu’à une grande zone industrielle. Un grand hangar, une grille avec code, nous pénétrons dans un lieu où il se passe des choses inhabituelles : des personnes viennent en aide à ceux qui arrivent de loin.

Un petit tour pour la visite : le hangar est avant tout un immense lieu de stockage de vêtements, de tentes, de couvertures et de nourriture et il en faut car ce sont plus de 1100 personnes qu’il faut aider. Elles ne viennent plus à l’Auberge car si elles abandonnent leurs biens, les flics en profitent pour tout faire disparaitre ou les rendre inutilisables (tente lacérées et chaussures volées) alors on leur apporte les repas sur place. Il y a aussi une caravane ‘Presse et médias’ une autre pour s’inscrire (si vous comptez rester plusieurs jours, semaines ou mois). Je m’inscris avec Yvonne à ‘La cuisine’ comme une vingtaine d’autres et c’est bien ce qu’il faut pour préparer un repas pour 1100 personnes. Avant de se mettre au boulot, rapide échauffement collectif dehors sous forme de Yoga énergique et assouplissements. Ça met une ambiance terrible. Nous serons à la préparation des légumes ; poivrons, épinards, oignons, tomates et pommes dans une ambiance indescriptible avec une sono qui passe de la musique tonitruante. Ça chante, ca danse en épluchant, lavant la vaisselle et préparer les sauces. Chef aux fourneaux (il parait ‘étoilé’) avec ses aides…..trois heures pour tout terminer. Je fais ma petite enquête auprès de la responsable ‘kitchen’. 1,50€ par personne >> 1000 personnes, on calcule vite : 1500€ par jour pour les repas. Si le pain (de la veille) est donné par les boulangeries et les supermarchés, toute la nourriture fraîche est achetée au marché de gros. La majorité des dons viennent d’Angleterre où ses citoyens se sentent vraiment concernés du fait que leur gouvernement refuse l’accès à tous ces migrants. Alors ils donnent et beaucoup et j’ai pu voir un ballet incessant de grosses voitures (de luxe parfois) venir déposer leur cargaison après avoir fait une rapide traversée en ferry depuis Douvres.

L’Auberge, qui va fêter ses 10 ans, accueille 60 bénévoles venus du monde entier et jeunes pour la plupart et compte à peu près 40 permanents. Un moment, le préfet (gentil monsieur) a voulu la faire fermer parce que le cuisine ‘n’était pas aux normes’. Qu’à cela ne tienne, les anglais l’ont transformée en laboratoire des plus modernes. Beau pied de nez. Repas partagé (végétarien délicieux de la veille), mangé assis dans la cour où c’est le moment de donner son avis ou de prendre connaissance des consignes pour la distribution des repas et des attitudes à respecter envers les migrants (tenues adaptées) et les forces de police qui n’hésitent pas à contrôler quand ça leur chante. Je pars ensuite. Incroyable moment partagé ! À refaire !

Retour en ville où je retrouve Daniel qui me parle un peu de sa vie d’artiste. Il sort de son étui une Stratocaster de 1964 et me joue un petit Neil Young sur une Martin qu’il vient d’acheter (une de ses 30 guitares). Sympa pour se dire au revoir. Pas beaucoup de km à faire aujourd’hui ; d’abord il est déjà tard et je m’arrête chez la sœur de Jeanne à Framzelle, sous le cap Gris-Nez. Pas mal comme adresse. On ne se connait pas mais c’est un peu comme ça tous les soirs chez les WS. Mais d’abord le Cap Blanc-Nez et ses 134m de hauteur où j’apprends que durant la guerre de 14/18, il y avait un filet de 25 km qui ralliait la France à l’Angleterre empêchant ainsi aux U-Boot de passer. Ils devaient faire le tour par l’Écosse sauvant ainsi un nombre incalculable de vies. Seul 73 bateaux on été coulés sur les milliers qui faisaient la navette entre les deux pays…..Un d’eux s’est échoué à Wissant (on dit Ouissant.) On m’avait dit : » Le Boulonnais, c’est vallonné ». Je confirme mai ça reste raisonnable par des belles cotes et des belles descentes que je prends à donf ! Il fait grisouille et la vue n’est pas trop dégagée mais pas de pluie alors ça va et le paysage est très beau. Wissant (on dit Ouissant !!!) petite station balnéaire à la mode, les Lillois en ont fait leur lieu de vacances et c’est pas donné (presque 6 balles la bière. « Oui mais on est à Wissant Monsieur ». Oui et alors, c’est quand même pas les Champs Élysées non ????) mais elle est bonne l’Anosteké. Arrivée chez France et J.Pierre dans l’après midi. On voit que ce n’est pas dans leur habitude de recevoir des ‘étrangers’, ils ont du mal à savoir où je dors et je dois demander de prendre une douche mais durant le repas, à l’aide de la bouteille de Fitou (bio) que j’ai apportée et aidée de celle (Corbières bio itou) que J.Pierre va ouvrir ensuite, les langues vont se délier et ça va devenir très sympa. Je descends un moment regarder les vieilles bécanes qui viennent de se gare sur la place : des anglaises en majorité (BSA ou Belle Saloperie Anglaise en français) une Laverda et un vieux flat pourri. Ce sont des flamands.

Avant d’aller dormir, je monte vers le phare mais on ne peut pas l’approcher c’est un centre du CROSS. Belle ambiance avec ce faisceau qui vient balayer le village toutes les 4 secondes.

ICI TOUT S’APPELLE LES DEUX CAPS !!!!!

 

Jour 19 – Framzelle >> Boulogne toujours par la cote – 50km (ça fait 905km déjà)

Après le ptidéj, je pars faire un tour à pied avec France à travers le petit village et jusqu’à la plage de galets et tout autour du Cap. Il ne fait pas très beau mais le vent est toujours NE. J’ai vraiment du pot, c’est pas courant dans la région. Et puis alors que je fredonne un air de Bashung, France m’apprend qu’il s’est marié avec Chloé Mons dans le village d’à coté, à Audinghen. Non, je le crois pas !!!!! Et elle me montre la photo de la cérémonie dans le livre consacré à l’histoire du village. Mais c’est dingue ce truc ! Alors forcément j’y passe en partant. Émotion. Mais Bashung n'est pas le seul chanteur connu à être passé par cette petite ville. Un certain Raoul de Godewarsvelde qui habitait sous le Cap est devenu célèbre grâce à une chanson : Quand la mer monte (https://www.youtube.com/watch?v=vchUUT0NYQ8). Petite journée encore jusqu’à Boulogne mais vers 13h00 le soleil arrive. De la Balle !!! J’ai rdv avec mes hôtes vers 18h00, alors je flâne et je visite tous les petits villages du coin : Audresselle, Ambleuteuse et Wimereux (on dit comment ???) où je picnic sur la plage et où j’achète une bouteille de bière locale (me souviens plus du nom) pour ce soir. J’arrive à Boulogne par une grande descente. Je suis sur que je vais devoir la remonter (bingo, mes hôtes habitent tout en haut) et en attendant je me mêle à la foule qui profite de ce beau soleil du dimanche. La vie est belle !!!! Je remonte, mes hôtes m’attendent au pas de la porte. Ça va être une très belle rencontre.

Véronique et Didier son inscrits sur WS (Warmshowers donc) un peu grâce à leurs deux fils qui parcourent le monde à pied et à vélo et bien sur, profitant (comme moi) allégrement de cette merveilleuse association, ils ont demandé à leurs parents de s’y inscrire et d’accueillir les cyclistes en voyage et c’est pourquoi je suis chez eux (les seuls à avoir répondu rapidement à ma demande il y a quelques jours d’ailleurs). Chambre et douche et me voila prêt à partager une bonne bière …..Et nous nous trouvons plein de points communs, pas difficile en regardant ce qu’il y a dans la bibliothèque et la discothèque ; rock and roll à foison à la découverte des groupes locaux et d’autres en dehors des grosses pointures connues, BD et tout ce qu’il faut pour une bonne éducation. Du coup, les conversations vont fuser dans tous les sens et plus on parle plus on s’apprécie à tel point qu’à ma demande ils acceptent tout de suite de m’héberger un jour de plus. Cool !!!

Magnifique soirée donc.

 

Jour 20 – 70km autour de Boulogne

Véro ne travaille pas et se propos de me faire découvrir les beaux coins de la région à vélo bien sur sous un beau soleil par des petits chemins de forêts, des dunes qui me rappellent étrangement la cote Atlantique, des châteaux dans une région vraiment magnifique et encore inconnue pour moi. La Capelle lès Boulogne > Hesdin l’abbé > Hardelot, petit café au bord de la plage > Equihen  (où Dumont à tourné une partie de P'ti Quinquin, on comprend mieux..), Outreau (ça me rappelle vaguement quelque chose de pas terrible), Le Portel et retour Boulogne avec frites à la Boulonnaise et retour à la maison pour d’autres bières et soirée géniale à l’apprentissage du dialecte local :

Du brun min cousin

Chacun sin pin chacun s’nhérin

Arguette eum n’œil

Armente al maison (ou à tin caillon)

R’mont eut maron

Va quer eul caillel

In’na grinmin

 

Qu’est-ce qu’on a bien rigolé !!!!

accueil des migrants versus europe

accueil des migrants versus europe

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 13:53

Jour 8 : Hastière en boucle – 50km

L’orage a grondé dans la nuit mais au matin tout est calme et nous décidons de faire une virée dans la région. Ravel depuis Hermeton puis enchainement de petits villages jusqu’à Treignes pour se restaurer avant la pluie. Elle nous épargnera jusqu’à Chooz (again) mais là c’est le déluge qui s’abat sur nous certainement du aux influences néfastes des ondes nucléaires et jusqu’à la maison. Trempés comme sortis d’une lessiveuse. Heureusement les boissons de Thierry nous remontent bien le moral (Orval de 3 ans et un Ultra violet from behind ze fagots).

Jour 9 : Hastière >> Enine via Dinant et Namur – 76km – voie verte

Beau temps de retour. Nous partons vers 11h00 le temps de ranger et fermer la maison. Thierry m’accompagne (à sa manière) pour ce trajet. La vallée de la Meuse offre des paysages vraiment bucoliques : maisons, châteaux, parcs, forêts, étangs recouverts de nénuphars en fleurs et toujours les familles de Bernaches qui se prélassent au bord de l’eau (mais qui chient aussi partout). Première étape, Dinant et l’inventeur génial du saxo Mister Adolphe Sax. La ville est parée d’instruments peints aux drapeaux de différents pays. La ville a mis longtemps à accepter de représenter l’Allemagne. Le souvenir du massacre de 1914 est encore gravé dans les mémoires mais alors que je veux visiter la ville Thierry refuse et disparait. Je dégotte un Picoleur extra dans une fromagerie. Bon pour le piknik et retrouve Thierry un bon moment après à la recherche d’une terrasse pour se restaurer. Ce sera à Profondeville sur un banc au bord de la Meuse. Un petit marché agrémente le repas d’olives. Nous continuons vers Namur où il doit prendre un train pour regagner Bruxelles mais il me largue de nouveau alors que j’achète des fraises à Wépion (capitale de la fraise Belge). Je recevrai un message m’annonçant qu’il est déjà dans le train. Je ne sais pas si je ferais de lui un compagnon idéal de voyage. Trop tendance à disparaitre ce garçon….

Je devais faire étape à Namur mais il est bien trop tôt pour s’arrêter alors je visite un peu la ville et je continue jusqu’à Enine où je dois retrouver un autre Thierry, ancien collègue de boulot des mes années belges, chez ses parents et par une voie verte tout le long. Cool…..arrivée vers 17h00, douche et soirée tranquille à reparler des bons moments passés ensemble au boulot et de sa vie avec des parents ravis de voir leur fils enfin à la maison comme avant…..Son père est un grand cycliste qui fait des classiques comme Liège/Bastogne/Liège ou Milan San Remo entre autres. Sa mère fait l’assistance. Ils sont marrants tous les deux.

Jour 10 : Enine >> Bruxelles via un peu de voie verte, Jodoigne, Wavre, Overijse, Jesus Eik (ça y est je suis bien en Flandres) des routes et pas mal de trafic – 55km (492km déjà)

J’ai le temps et je le prends pour trainer et saluer tout le monde. Encore une fois, grosse pluie durant la nuit et le matin on voit du bleu. Je suis vraiment verni. Voie verte pour commencer puis des pistes cyclables pas toutes fraiches le long de grandes routes pour continuer. Biocoop (style) à Wavre pour quelques courses. Tout à coup, tout est écrit n flamand, ça y est j’ai passé la frontière linguistique. La piste longe une autoroute et je m’échappe par la forêt de Soignes pour rejoindre l’avenue de Tervuren puis une belle piste cyclable jusque chez mes amis Jeanne et Philippe. Bruxelles…..grande étape de 4 jours pour retrouver les amis et cette ville que j’affectionne pour y avoir vécu 5 années. PAUSE !!!!

Jours 11/12/13/14 – Bruxelles et ses surprises

Comme une soirée au théâtre, La Callas oubliée de Dario Fo mise en scène de Toni Cecchinato et diner en compagnie de Geluck, Toni est mes amis….pas mal comme entrée. Un concert de musique malienne à l’Horloge du sud, un resto chaussée de Wavre dont Jeanne et Philippe sont amis du proprio.

Une bonne partie de la journée de dimanche à visiter Kanal Brut, le prochain musé d’art contemporain installé dans les anciennes usines Citroën avec des œuvres prêtées par Beaubourg en attendant…..génial de se promener dans les allées qui ont vu passer DS et autres merveilles. Nous foulons les rampes, les ateliers de mécanique, de peinture, les vestiaires et lavabos des ouvriers avec encore des noms inscrits sur les portes (qui grincent, une installation) les bureaux et parmi tout ça, des œuvres de Calder, César,  Picasso ou John Chamberlain (The Bride, une merveille en pare chocs) des vidéos (Ariane Loze qui propose ‘Archipel de moi’, une fiction où elle incarne une série de personnages en situation) ou encore un studio de cinéma imaginé par Mickael Gondry où une équipe vous aide à réaliser un film de 4/5mn en 4 heures….incroyable…

Une petite balade à vélo de 30km pour retrouver les anciens potes de mon club de rando de l’époque. La surprise de me voir arriver sans prévenir…..

Une promenade dans la ville à fouiller dans les bacs des boutiques de livres d’occasion des fois que…..

C’est tout ça Bruxelles et c’est toujours nouveau.

Quatre pareille à vous peindu à mes couilles ed danse co elle twist am neis – Philippe….super mek. !

Jour 15 : Bruxelles >> Gent par le bazar habituel des sorties de grandes villes. Quelques pistes cyclables et Dendermonde – 80km

Philippe m’accompagne, ancien coureur cycliste et maintenant alpiniste de haut niveau malgré ses plus de septante ans. Donc le bazar pour s’extraire, une quatre voies, des petites routes, une piste cyclable le long de la nationale et Dendermonde pour une pause café sur la belle grand place circulaire. La bière se sera pour plus tard.

Ouf, de Dendermonde à Gand c’est une belle voie verte le long du canal. Calme et sérénité. Nous y arrivons vers 17h00. Je me régale d’une grandiose Gentse Triple et Philippe prend le train pour rentrer. Salut Monsieur !!!

Comme j’ai le temps avant de retrouver mes hôtes de ce soir je reprends la même…c’est pour la soif et les sels minéraux…bien sur….je profite de cette ville magnifique et de ses milliers de vélos qui circulent, des points de vue à tous les coins de rues avant de retrouver Alex et Lisy et leur fils Inty de 3 ans (WS). Des jeunes cyclistes WS bien sur.

La maison est en chantier alors pas de douche mais pas grave, le temps frais ne m’a pas fait trop transpirer. On attendra demain. Elle travaille pour une ONG qui s’occupe de problèmes d’eau en Afrique et Haïti. Lui de faire respecter les règles en agriculture. Deux jeunes passionnants et bien engagés. Le garçon me fait penser à un Mowgli dans une maison de ville avec un trapèze installé dans le salon.

Jour 16 : Gent >> Oostende via Brugge – voie verte le long des canaux – 80km avec les plantades

Grand beau après une bonne nuit. Lisy me donne le topo du trajet (avec le système de nœuds vélo qui parcoure la Belgique) mais le WS de ce soir n’est pas libre alors ce sera hôtel (le premier). Sur le chemin, Brugge et ses milliers de touristes. Je me faufile parmi les hordes mais les pavés sont pénibles mais c’est quand beau même si la ville ressemble à un immense musée à ciel ouvert. Je continue par les canaux mais à un croisement je me trompe de canal et je fais presque marche arrière. Crotte. Demi-tour et +10km. Ah d’accord, je vois l’embranchement que j’ai raté. Faut grimper sur un pont pour changer de rive. Cyclistes, cyclistes, cyclistes, des jeunes, des vieux, des plus vieux,  des plus jeunes, tout le monde à vélo et il faut voir une sortie d’école pour le croire. Des couples, des groupes (50 ???) des belles, des rebelles, des familles, ça circule sans cesse sur ces voies cyclables et en toute sécurité. Bravo !!! Des énormes péniches (2000T) naviguent à la queue leu-leu sur cet immense réseau dans le même sens que moi, je les double à l’aise. Après la zone portuaire, j’arrive à Ostende et je trouve un hôtel à 60 balles pour la nuit. Pas trouvé moins cher et l’AJ est fermée. Triple Brugge pas terrible, Rodenbach grand cru pour terminer (pas mal, vieillie en fut de chêne). Diner pizza et balade en bord de mer pour terminer la soirée. Je passe devant le fameux casino Kursaal qui a vu tant de célébrités y chanter. Un splendide cotre rentre au port. Beau spectacle toutes voiles dehors.

https://www.youtube.com/watch?v=VtE_Wg2MILw

Jour 17 : Oostende>>Dunkerque par le bord de mer – 68km

Léger crachin du matin. Yoga sur la terrasse et super petit dej d’hôtel et en route pour Dunkerque. La piste cyclable longe pratiquement toute la cote sauf dans les passages (rares) de dunes et de littoral préservé sinon ce n’est qu’une succession de villes qui se ressemblent avec des barres d’immeubles (souvent très laids) qui font face à la mer, les boutiques identiques qui proposent toutes le même assortiment de cochonneries chinoises et les restaurants au forfait moules frites à 28 boules. La Belgique profite de ses 68km de cote et moi aussi car j’ai le vent dans le dos et la vie est belle même sur la cote belge. Parfois les cabines de plages se prêtent aux décors artistiques, des sculptures égayent le parcours (Expo Beaufort – le Caterpillar de Wim Delvoye) ou une vieille maison résiste à la pression immobilière. Nieuwpoort et les bateaux. J’arrive à La Panne et c’est la frontière et tout à coup, plus de piste cyclable comme si les cyclistes disparaissaient en même temps que cette ligne imaginaire. Plus encore ; les villages reprennent ce caractère désolé de l’abandon, vitrines vides, maisons à vendre et carcasses de voitures. Triste. Bray dunes, Zuidcoote (pour un weekend) et enfin Dunkerque. Je n’ai pas de WS pour ce soir malgré les nombreuses demandes faites mais il y a un bateau qui accueille les cyclistes et je vais me démerder pour savoir où il est. Ça me prend du temps de passer par toutes les capitaineries et les Yachts Club mais un gars sympa me laisse son ordi pour regarder et m’indique le chemin. Enfin je le trouve : il s’appelle Fizz et se trouve devant moi mais point de marins à bord. Il est un peu tôt et je file boire une bonne bière (heu…deux..) sur le port (Lupulus triple bio…une bombe) et je reviens vers 18h30 mais un de leur pote me dit, après leur avoir téléphoné, qu’ils ne seront pas là ce soir alors qu’ils sont marqués comme disponibles. Je vais les pourrir sur le site de WS (ils se sont retirés de l’asso après mon passage…tant mieux). Je me replis sur l’ancienne AJ transformée en hôtel à 45 balles la nuit avec petit dej (naze, tout industriel). Faut bien dormir quelque part. Dunkerque ne m’aura pas laissé un souvenir impérissable. La ville a été salement bombardée et laisse une impression de vide sans véritable centre, immeubles de briques mais heureusement les différents ports et leurs manœuvres de pont levis l’animent bien. Je dine dans un resto branchouille avec musique que personne ne regarde et je demande même de changer de table alors qu’une mère et sa fille passent leur temps à parler fort dans leur portable via une merde du type Ouattsap. Heureusement il y a la Triple Karmeliet pour me réconcilier avec cette engeance. L’ambiance nocturne des quais offre un spectacle bien coloré. Dodo.

Voyage à vélo 2018 part too - La Belgique: Bruxelles, Gent, Brugge, Oostende et la cote jusqu'à la frontière française
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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 06:51
Voyage à vélo 2018 - Autour de la bière depuis la France en passant par la Belgique
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Le Musée Européen de la bière à Stenay (Meuse)

ULTRA VIOLET,  100% jeunes syrah sur les arènes granitiques de Rodès (bio)

 La carte des bières dans un troquet de Dendermonde (Flandres). Ça donne le tournis

La Gentse Triple de Gand

La Rodenbach grand cru à Ostende (vieillie en fut de chêne, assemblage de 1/3 de bière jeune et 2/3 de bière vieillie en fût deux ans)

La Lupulus triple bio (petit loup humble) bue (2) à Dunkerque pour passer un bon temps. Paraitrait qu'elle serait brassée par les anciens de Chouffe depuis qu'ils se sont fait piquer leur bière par Duvel. A confirmer

l'Anosteké et la St Glinglin de Boulogne

Thiriez Triple de la brasserie Thiriez en Flandres (bio)

Le Fort triple (Brasserie Omer Vander Ghinste) et La Vicaris triple (Brasserie Dilewyns) de la libraire Encre Marine à EU

Un bar au Havre : 20 bières au fût et 250 bouteilles...j'ai pas tout gouté mais Triple Karmeliet tout de même

Les Brotonia de La Malleraye (bio)

La Choulette et la Trois Chariots, bières du chnord bues à Vaucresson

et je vous dis pas tout......juste un aperçu....à tchao

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 06:27
Voyage à vélo part ouane - en descendant la Meuse : Verdun, Charleville et Givet (frontière avec la Belgique)
Voyage à vélo part ouane - en descendant la Meuse : Verdun, Charleville et Givet (frontière avec la Belgique)
Voyage à vélo part ouane - en descendant la Meuse : Verdun, Charleville et Givet (frontière avec la Belgique)
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Voyage à vélo 2018 – Première partie - En descendant la Meuse : St Mihiel, Verdun, Charleville jusqu’à Givet

 

Premier jour : Commercy >> St Mihiel – 30km par Marbotte et le Saillant

Je me réveille vers 4h00. Les jours de grand départ c’est fréquent. Alors je traine un peu, je vérifie si pas oublié ci, si pas oublié ça et hop c’est parti. Pas de grève aujourd’hui et les trains sont là. Dans le tégève, deux autres cyclistes. Retour chez eux à Macon après le canal du Midi. Ça se voit aux roues crottées. Macon, texto à Laurence. Beaune, texto à Lise. Après Dijon, le train traverse un très beau paysage, vallons, forêts, près et vaches en pagaille. Faudra revenir. Neufchâteau, j’ai le temps de dire bonjour à Christiane qui m’avait accueilli l’année dernière. Surprise !!! Toujours aussi radieuse. Encore deux trains et j’arrive à Commercy et c’est ici que le voyage commence réellement.

La Meuse a été un des lieux où les combats de la guerre de 14/18 ont fait le plus de victimes et la région en est la mémoire vivante. Peu après Commercy je me dirige vers le fameux Saillant de St Mihiel. Marbotte, une chapelle, un cimetière, nécropole nationale (2500 tombes) et la tranchée de la soif. Déjà 30.000 morts. La route devient vite chemin dans la forêt puis longue descente vers St Mihiel où je m’arrête ce soir. Je retrouve Jean et Monique, les parents de mon amie Françoise, un couple de retraités extra et professionnels de la gaufre. Le lendemain visite de la ville,  bibliothèque des Bénédictins, expo de peinture (fresque de 30m sur la guerre par le peintre pastelliste Jean-Marie Lorson) et le sépulcre de Richier.

 

Jour 3 : St Mihiel >> Esnes sur Argonne – 56km par la Butte de Vauquois

La Meuse n’a toujours pas sa voie verte alors que le chemin de halage s’y prête magnifiquement. Alors la route mais elle est calme et encore plus quand je passe en forêt. Premier renard très surpris de me voir ici. Souilly, je longe la Cousances. Clermont en Argonne : en 1940, 112 hommes déportés après une attaque de la résistance qui tue un officier SS. Seulement deux reviendront. Butte de Vauquois ou « La guerre des mines ». Les deux armées se faisaient face à moins de 10 mètres et creusaient des tunnels pour y placer des mines. Les cratères, dont certains font 100m de diamètre, en attestent encore (15.000 morts pour une butte). J’arrive à Esnes vers 16h00 où Edwin et Aurélie m’accueillent ce soir (WS). Ils sont amoureux et ont de beaux chevaux et deux chiens fadas (Eclair et Nobel).

 

Jour 4 : Visite de Verdun et des sites mémoriels

Edwin ne travaille pas aujourd’hui et se propose de m’emmener visiter les lieux importants de Verdun. Super ! L’ossuaire pour commencer. Il est tôt et pas beaucoup de monde encore. Une nécropole de 15.000 tombes et 130.000 hommes, enfin ce qu’il reste d’eux c'est-à-dire des os, entassés sous un immense bâtiment. Quand on monte à son sommet on peut voir un alignement de croix sur la pelouse verte. Il y a aussi le mémorial, plutôt un musée des objets de cette guerre (véhicules, armes, vêtements, cartes, etc…..), la citadelle de Verdun où se tenait le commandement (www.citadelle-souterraine-verdun.fr/la-visite-de-la-citadelle.php). On la visite dans une petite voiture électrique guidée et on plonge dans la vie qui y régnait à l’époque. Des scènes de théâtre reconstituent des dialogues entre les officiers et osent dire le ressenti de certains sur les conditions de vie des soldats du front. Pas mal. Puis c’est le fameux fort de Douaumont (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_de_Douaumont) où règne une ambiance pesante et où l’eau coule de partout. On termine par la Butte de Morthomme et encore 10.000 morts pour un caillou. Ça donne une vision assez incroyable de ce qui a pu se passer ici durant 4 années.

 

Jour 5 : Esnes sur Argonne >> Laneuville sur Meuse – 57km par la Butte de Montfaucon et le cimetière américain de Romagne

Départ 9h30 après avoir dit au revoir à mes hôtes, aux chevaux et aux chiens. Cote 304, encore 10.000 morts, de la pure folie et la Butte de Montfaucon où les américains entrent en action comme le décor qui est vraiment américain. Une colonne de 60m accessible gratuitement pour s’imprégner du paysage et qui marque le début du repli de l’armée allemande en 1918 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_am%C3%A9ricain_de_Montfaucon). 15 km plus loin, le cimetière de Romagne rend hommage sur 51 hectares aux 15.000 morts américains et là c’est vraiment encore plus américain. Tout est grand et nickel : pelouses, bassins, allées, bâtiment musée et voiturettes électriques. On a l’impression d’être de l’autre coté de l’atlantique. A Brieulles, un petit cimetière allemand rend hommage à ses 11.277 morts mais sur une surface beaucoup plus petite. D’autres jeunes envoyés à l’abattoir. Après Dun, je passe par le petit village de Mont devant Sassey et sa magnifique petite église (fermée) du 12° mais on peut tout de même admirer son splendide tympan roman.

Arrivée à Laneuville vers 16h00. Véronique (WS) m’annonce qu’on va à Stenay (en face) pour un concert du Bagad de Lann-Bihoué. J’ai 5mn pour prendre une douche et me changer. Vamos et marchons en suivant ce bagad au rythme de cette super fanfare. J’en profite ensuite pour visiter le musée de la bière justement crée par le compagnon de Véronique et déguster quelques spécialités locales et justement Dominique revient me serrer la main attiré par la sacoche vélo posée sur la table. On s’en boit une et on rejoint sa maison. Il est à la LPO et la soirée sera bien animée à parler de vélo, de bières qu’il fait lui-même et d’oiseaux….Soirée magnifique.

 

Jour 6 : Laneuville >> Charleville Mézières par Mouzon et Sedan – 70km

Après un petit déjeuner sur la terrasse accompagné de chants d’oiseaux et de la visite du jardin en permaculture, je reprends la route. Petits villages le long de la Meuse, petites routes tranquilles et même si nous ne sommes plus à Verdun et que les champs de batailles s’effacent peu à peu, tous les villages gardent en mémoires les combats et les bombardements meurtriers qui s’y sont menés et obligé ses habitants à l’exode. Des panneaux me montrent des photos des avants et des après. Mouzon, très belle abbatiale et Sedan, très gros château fort. La voie verte ne débute qu’à Romilly. Il ne reste pas beaucoup jusqu’à Charleville. Place Ducale et musée Rimbaud et je retrouve Feyyaz et sa femme Arielle (WS) qui m’accueillent ce soir. Lui, immense gaillard turco-allemand-français (vélo type XXL) et président d’un club cycliste de la ville. Il vient de rallier St Jacques de Compostelle en 20 jours (2000km)….Respect.

On va boire une petite bière sur la place Ducale et nous rendons visite à leurs amis qui sont entrain de mettre leur miel en pot. Pas de pot c’est pas prêt. Retour sous un énorme orage de grêle et de pluie. Ouf, arrivé à temps.

Repas en tarte turque et glace et soirée télé avec « L’armée des douze singes ». Une paye que je ne l’avais pas vu. Feyyaz ronfle sur le canapé.

 

Jour 7 : Charleville >> Hastière – 98km par la voie verte le long de la Meuse, la centrale nucléaire de Chooz et Givet

Super, ciel légèrement voilé, pas de pluie mais une fraicheur idéale pour rouler. La voie verte est magnifiquement verte et serpente au gré des méandres de la rivière. Tout autour, les coteaux abrupts sont recouverts de forêts. Surprises à tous les virages : les 4 fils Aymon, Monthermé et la confluence avec la belle Semois, les Dames de Meuse, Fumay, Givet, belle petite bourgade logée dans une sorte de grande plaine ouverte où disparaissent subitement tous les coteaux et surmontée d’un immense fort qui marque bien la frontière entre les deux pays et enfin la Belgique mais plus de voie verte pour commencer. Il fait très chaud, heureusement plus que 10km pour arriver et retrouver mon pote belge Thierry, grand cycliste lui aussi et sa petite maison douillette dans les bois. Étape du soir et de demain.

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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 20:16
 
Pas de bateau aujourd'hui pour traverser la baie, trop de vent. La ville est jolie et s'est enrichie avec le commerce du vin alors que Cadiz a perdu de sa splendeur qui ne se contentait que de commerce. Le vin c'est du sérieux ! Il y a un beau château construit autour d'une mosquée du 11ème siècle mais les visites ne se font que sur rdv. Tant pis. Nous terminons la journée par une longue balade dans les anciennes salines. Quelques oiseaux et des dizaines de chaussures abandonnées....des randonneurs engloutis ???
Le lendemain, Jerez et toujours en bus malheureusement ce qui me permet de faire remarquer au chauffer qu'il conduit trop vite et ne respecte pas les limitations de visite surtout en ville. J'ai droit à un :" Va te faire enculer "comme réponse. Je n'insiste pas plus.
Mais le ville est magnifique, berceau du vin du même nom et de l'école équestre d'Andalousie. Tio Pepe et Domecq y ont fait fortunes à voir la taille des chais. Je goute bien sur aux churros du mercado central, comme à Cadiz et Puerto pour voir s'il y a une différence mais ils sont tous très bons et pour un euro on se régale. Grand tour à pied, on rentre dans toutes les églises ouvertes et gratuites. Retour en train (ouf) après avoir déjeuné dan un resto perdu entre des barres d'immeubles mais preuve aussi que la vie est partout dans la ville.
A force de marcher autour de la baie, je commence à comprendre sa topographie grâce, il faut dire, à la connaissance acquise par Hervé depuis ces mois passés ici. Puerto de Santa Maria, Valdelagrana, Puerto Real, San Fernando font un chapelet de villes tout autour. Alors que la dernière petite rando au départ de Valdelagrana nous a emmenés au bout d'une île qui touchait presque la ville, il n'est bien sur impossible de la traverser et de  Puerto Real, on peut voir San Fernando de l'autre coté et le trajet de 20 km que doit faire le train pour la contourner. On peut essayer à la nage mais bon courage.
Nous arrivons à Cadiz en milieu d'après midi et en pleines processions et le weekend de Pâques a drainé sa foule encore plus nombreuse que les autre jours. Ce soir, j'invite mes amis à boire un coup à El Cañon, un bar que j'avais dégotté lors de ma dernière visite et qui sert des tapas extras......servies avec un bon vin rouge, on se tape la cloche....

1 - Puerto de Santa Maria : le château construit autour de la mosquée (12°)

2 - Jerez - 1- le Théâtre - 2 - rue principale- 3 - musée du Flamenco - 6 - la gare

3 - Les Salines - 1/2/3/4

3 - Mairie de Puerto Real

4 - 3 vues de Seville (entre deux trains)

Puerto de Santa Maria, Jerez de la Frontera et un peu de Seville en passant par là
Puerto de Santa Maria, Jerez de la Frontera et un peu de Seville en passant par là
Puerto de Santa Maria, Jerez de la Frontera et un peu de Seville en passant par là
Puerto de Santa Maria, Jerez de la Frontera et un peu de Seville en passant par là
Puerto de Santa Maria, Jerez de la Frontera et un peu de Seville en passant par là
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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 20:03
 
La semaine Sainte
 
Pas de pot pour les enfiévrés, il pleut trop le vendredi, premier jour de procession, pour sortir les Palios (socle en bois porté par une cinquantaine ou plus d'hommes et qui peut peser plus d'une tonne et qui reprèsente une scène de la passion du Christ ou une Vierge richement habillée derrière un flopée de cierges). Alors il faut attendre le samedi et chance, il fait beau. Nous allons jusqu'au bout de la ville, après la Porta de Tierra pour voir une procession qui a démarré dans la ville neuve et les rues et les avenues larges laissent plus de place pour voir ce qui se passe la dedans car dans la ville, le parcours est jalonné de chaises déjà toutes reservées et les rues étroites ne laissent pas beaucoup de passage. Que le spectacle commence !!!!
C'est tout d'abord les pénitents (jusqu'à 400) qui ouvrent le marche, revètus de leur longue aube blanche ou de couleur suivant les groupes et coiffés bien sur de leur chapeaux pointus qui fait irrémédiablement penser au KKK, mais restons calmes....suivis de sois disant diacres ou prètres, certains portant des bannières d'autres des encensoirs puis c'est le Palio, que des hommes en noir dirigent, porté par ces hommes cachés derrière un lourd tissu de velours et dont on ne voit que les pieds qui marchent en cadence, cadence frappée au sol à l'aide d'une longue pique en bois et argentée par les deux premiers porteurs cachés, eux, par un masque de soie, d'abord celui du Christ suivi d'une fanfare normalement composée de cuivres et vents, celle à dominante de percussions suit le palio de la vierge mais ce n'est pas toujours aussi scrict. Ça fait un sacré cortège et quand il passe par les petites rues et que le palio doit faire un virage à 90 degrés le spectacle est garanti. Généralement il y a une pause avant les difficultés car la procession peut parcourir plusieurs kilomètres et durer jusqu'à 9 heures. Heureusement, une deuxième escouade de porteurs est toujours prète pour remplacer ceux du dessous.
Tout le monde souffle puis un des hommes en noir donne trois coups d'un petit marteau sur une pièce métallique du chassis pour signaler que le procession va reprendre suivis de trois coups espacés et quand les porteurs disent listo (prêts), le palio se soulève subitement accompagné d'un puissant HA !!!!! avant de se reposer doucememt sur leurs épaules. Ça envoie du lourd !!!!!! Il peut y avoir jusqu'à cinq processions dans la journée donc du monde, du monde et encore du monde partout dans la ville mais le tout dans une ambiance très calme. Le soir, nous nous rendons compte que deux cortèges vont passer sous nos fenètres. Spectacle garanti et aux premières loges durant plus d'une heure!!!!
A force d'observer ces processions, on peut voir des détails qui doivent échapper aux yeux de ceux qui ne font que passer comme par exemple, lors des nombreux arrêts des pénitents, les enfants qui tendent une sorte de boule et qui leur demandent de verser de la cire fondue dessus. Certains refusent nettement prèferant certainement la faire couler sur les membres. Certaines boules prennent la forme de coeur ensanglanté du aux différentes couleurs des cires.....C'est charmant.
il y a toujours aussi au moins un pénitent qui marche pieds nus mais les rues pavées ou dallées ne présentent aucun danger pour les pieds. Ç'est déjè ça.
Alors que je faisais une petite sieste, j'ai été réveillé par une musique tonitruante (ces déambulations fatiguent aussi les spectateurs). L'orchestre était au coin de la rue et jouait une musique particulièrement belle. Ni une ni deux, je descends illico et je peux assister pour la première fois à la sortie d'un palio de son église qui a la particularité d'avoir la porte la plus étroite (air connu) et basse de la ville, ce qui oblige les porteurs à des contorsions et des manoeuvres inhabituelles et il leur faudra plus d'une heure pour le faire sous les applaudissements de la foule qui sait aussi faire un grand silence respectueux. Le Christ y est représenté enchainé devant à coté d'un soldat et Ponce Pilate qui prononce la fameuse phrase ." Ecce Homo..(sexuel comme dirait un ami)". Un petite cohorte de légionnaires en complet équipement va suivre la procession, Il y a aussi quelques cadets de la Marine et un orchestre du tonnerre (qui vient d'Utrera). Comme le dit Françoise ."On se croirait en plein peplum". Mais il se dégage de tout ce cérémonial une émotion palpable et contagieuse. Gaffe à ne pas devenir habité par la Semaine Sainte, peut-être un relent de l'éducation religieuse que j'ai reçue dans ma jeunesse.....Va savoir Charles ????
Cadiz - La semaine sainte
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