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7 septembre 2019 6 07 /09 /septembre /2019 16:35

Fini Bordeaux

Allonza l’Aveyron

Y’a des trains

Je vais rejoindre mes amis P. et G.

À Peyrusse le Roc

Comme Blek mais en plus local

D’abord jusqu’à Too Looze

Puis jusqu’à Villefranche

Même quai juste en face

P. m’y attend

Même pas de retard après un magnifique parcours dans la campagne couverte de pinard

C’est du Gaillac

Vallées, tunnels, ponts et viaducs

Courbes serrées

Plongée au bout du monde

Ce soir au village, diner champêtre, bal musette suivi d’un feu d’artifice et DJ

Toute la cambrousse est là

Et tout le plastic du monde réunit sur la table

Le zéro déchet à usage unique

N’est pas arrivé dans ces contrées lointaines

Et tout finira dans des immenses sacs en………..plastique

Même si les ados ont bien tenté à leur grand désarroi

De nous empêcher de nous assoir là ou on voulait

« Qui t’es toi pour m’interdire ? »

Le feu d’artifice rassemble tout le monde sur la colline

Qui surplombe les ruines du château

Pas mal du tout mais malheureusement accompagné d’une « symphonie »

Des tubes de l’été

Je vous laisse deviner le style

Ce n’est pas tant le repas du soir qui m’a fait bien rire

Mais plutôt le petit déjeuner du lendemain où il est proposé deux options

Une locale avec au choix : tripes ou pâté de tête

Heureusement la deuxième annonce : déjeuner à la française

Alors je prends ça

Mais alors que les autres s’empiffrent de saucisson pâté et autres friandises

Arrosées d’un picrate de l’Hérault estampillé 4**** sur la bouteille

À faire torde les boyaux des plus tenaces, je m’abstiens

On me sert royalement UN croissant

Non mais tu rigoles ??? Même pas

J’arrive à grappiller quelques patates que je plonge dans une sauce gribiche extra

J’ai la recette : cornichons, câpres et œuf dur le tout coupé au couteau

Un peu de fromage, une tranche de fouasse font un bon complément

Ouf, je n’en sors pas totalement à jeun

Mais tout le monde à l’air d’apprécier ces amuses gueules du matin

En même temps on vient pour ça

Certainement pas pour l’option « à la française »

Que nous sommes peut-être deux à tenter

Et ce n’est certes pas le GJ assis à coté de moi qui va me contredire

Il n’en rate pas un depuis le début des festivités locales

Et sert le picrate à tire larigot dès que les verres se vident

Mais c’est intéressant tout à coup de se retrouver plongé

Dans ce monde jusque là inconnu

Et il me raconte sa vie, celle de son père

Qui a du en baver grave et c’est certainement depuis cette période

Qu’il génère cette haine de ce monde injuste

Sa retraite de misère et celle de son père à 650 balles

Bien qu’il ait trimé toute sa vie

Jeunesse à Alès à monter des lignes électriques

Après je ne sais plus

Mais maintenant à Villefranche et sur les ronds-points

Ça dérape vite sur le mode immigrés qui vont nous ensevelir

Mais on peut le comprendre et le vieux tatouage qu’il porte sur le bras

Prouve qu’il n’est pas né de la dernière pluie

Après cet intermède vaguement carné

Nous allons à Villeneuve où se tient justement le dimanche

Le plus beau marché local dixit le voisin de P.

 

Villeneuve est en effet une très belle petite bourgade du style ville fortifiée avec une belle tour-porte à son entrée. Une bastide. La marché bat son plein et la terrasse du café unique est bondée. Les arcades protègent du soleil encore fort. Les étales offrent peu de choses mais l’essentiel : légumes, pains, fromages, farçous et autres charcutailles. De quoi satisfaire tous les appétits. Bios et traditionnels se côtoient et on peut faire son choix tranquillement. Ici point de fringues à 1€ et trucs nazes. On va à l’utile. Un papy fait de la retape pour ses haricots verts et ses mirabelles. Gé craque pour sa dégaine improbable, assis sur un tabouret, son béret vissé sur la tête. Je le vois bien faire le tour des marchés du coin et attirer les touristes. C’est du local……

Translation to the Rouergue
Translation to the Rouergue

Je choisis une tomme de brebis et du pain, quelques tomates anciennes et des pdt chez un maraicher bio. Je rejoins les ami.e.s à la terrasse. Le café y est facturé 1.20€, court ou long. Ça devrait tout le temps être comme ça car comme on le sait, c’est tout de même presque que de l’eau.

Un peintre fait des tableaux de motos et de voitures de courses en action ou pas. Je repartirais bien avec la Norton mais c’est pas dans mes moyens, de toute façon j’ai pas une tune.

Comme dit mon pote Thierry, ce mec a vraiment bon gout…..et y'a une Vincent cachée derrière
Comme dit mon pote Thierry, ce mec a vraiment bon gout…..et y'a une Vincent cachée derrière
Comme dit mon pote Thierry, ce mec a vraiment bon gout…..et y'a une Vincent cachée derrière

Comme dit mon pote Thierry, ce mec a vraiment bon gout…..et y'a une Vincent cachée derrière

Dans une petite galerie de la rue Charlotte Massip présente des belles gravures

Translation to the Rouergue
https://www.charlottemassip.com/
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7 septembre 2019 6 07 /09 /septembre /2019 07:51

1er jour – Lescun >> Refuge d’Arlet – 20km+ et +1700m

Tout le groupe se constitue peu à peu. On se retrouve presque tous à PAU, Alain le guide, Jean Hervé  la grande tige, puis Jacques et Odile à Oloron, patrie du chocolat Lindt. Monique était avec nous dans le train mais nous ne le savions pas. Beaucoup ont déjà randonné avec Alain. Je suis le seul avec Sophie à ne pas le connaitre mais il est facile à reconnaitre dans la gare.

Bedous. La ligne a été prolongée depuis peu et peut-être ira-t-elle un jour encore plus loin. Transfert jusqu’à Lescun. Nous nous étions arrêtés là lors du début de notre traversée des Pyrénées avec Flo il y a trois ans alors, quand La Vie Sauvage a proposé dans son catalogue de faire cette partie par le HRP avec un guide nous n’avons pas hésité. Nuit en gite confortable et rdv pris pour le lendemain matin à 6h30. Ça commence bien !

Lundi 5 aout. Tout le monde est là ??? Le temps et couvert mai sans pluie. Un temps de Pyrénées en sorte. Transfert en katkat jusqu’au départ des randos au pont Lamareich qui nous fait gagner une bonne heure.

 

Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019
Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019

 

Nous suivons le gave (rivière) d’Ansabère jusqu’à des cabanes de bergers. Ça se lève et l’ambiance est belle.

Alain nous décrit le magnifique panorama offert par le cirque de Lescun : aiguilles d’Ansabère, Table des Trois Rois, le Billare. Ça a de la gueule.

Aux cabanes nous prenons vers un col sans nom qui nous mène vers l’Espagne. Par une longue traversée dans un sentier indiqué nulle part et au dessus du Ibon (lac) d’Acherito, nous atteignons un col après un fort raidillon dans des éboulis. Une petite pause pour souffler. Descente dans les pâturages des Arralla de las Foyas et piknik près d’une source ; faut un gobelet pour remplir les gourdes car ça coule près du sol. On remonte en face vers le col de Pau (1942m) pour retourner en France.

Après une longue traversée en balcon, nous atteignons une bergerie où Alain retrouve une connaissance de longue date. Le berger offre une bière mais je m’abstiens. Il reste encore du chemin et je ne veux pas me couper le jambes..

Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019

Dans la vallée, les nuages s’obstinent. On s’en fiche, on est au dessus. Arrivée au refuge d’Arlet vers 18h00. Beaucoup de monde. Pas de douche mais le lac offre une immense baignoire et les fortes températures de l’été l’ont bien réchauffé. On en profite. Pour aujourd’hui ça fera tout de même plus de 20 kil et 1700m de deniv+. Pour une première journée c’est pas mal alors on va dormir tôt. Bonne nuit.

Refuge d'Arlet
Refuge d'Arlet

Refuge d'Arlet

2ème jour – Arlet >> Col du Somport – 18km et +700m

Toujours 6h30 pour le réveil. Montée au col d’Arlet (2098m) puis descente en Espagne vers la vallée d’Aguas Tortes qui se trouve aussi être la naissance du Rio Aragon Subordàn par le GR11, le pendant espagnol du GR10. C’est grandiose. Jeux de couleurs et vaches en pagaille. Descente vers 1600 puis remontée vers 1900 pour atteindre le lac (Ibon) de Estanès où on se baigne et on piknik. On repasse en France dans le bois de Sansanet pour arriver à notre gite au col du Somport. Pinte à la pression et diner.

 

Les couleurs des montagnes de la vallée des Aguas Tortes
Les couleurs des montagnes de la vallée des Aguas Tortes
Les couleurs des montagnes de la vallée des Aguas Tortes

Les couleurs des montagnes de la vallée des Aguas Tortes

3ème jour – Somport >> Refuge de Pombie – 12km et +1085m

Mais on se réveille toujours aussi tôt. Après un court transfert qui nous fait éviter de marcher sur la route jusqu’à la station de ski espagnole de Candanchù, on grimpe vers le col des Moines (2169m) mais c’est couvert et on se prend une petite pluie. Passage par le Ibon del Escalar et on bascule avec la vision énorme du Pic du Midi d’Ossau (2884m). Sacrée ambiance…… mais c’est pas tout prêt. Il faut d’abord descendre dans la vallée du Bious, acheter une peu de fromage à la bergerie de Cap de Pount et tout remonter en face jusqu’au lac de Peyreget où nous plongeons avant le piknik car il fait bien chaud. Alain nous dégote une petite source pour emplir nos gourdes et on grimpe vers le col. C’est raide. Descente vers le refuge de Pombie (2034m), notre halte du soir. Rebaignade. Miamiam et dodo. 12kil et 1085m+, on se la joue coule.

le panicot et ça va peter au Pic du Midi D'ossau
le panicot et ça va peter au Pic du Midi D'ossau
le panicot et ça va peter au Pic du Midi D'ossau

le panicot et ça va peter au Pic du Midi D'ossau

4ème jour- Refuge de Pombie >> Refuge de Respomuso (Espagne) – 18km et +1450m

C’est déjà le quatrième jour et il y a une grosse journée en perspective et surtout le fameux ‘Passage d’Orteig’, une vire de 50 mètres avec du gaz mais tout de même une main courante mais avant ça, il faut redescendre jusqu’à la route du col du Pourtalet à 1400m avant de tout remonter bien sur mais on commence à avoir l’habitude de cette arnaque journalière.

Le sentier monte doucement dans la vallée de l’Arrious jusqu’au col situé à 2252m soit 900m déniv+. On y rencontre des chevaux qui ronflent tranquillement allongés dans l’herbe grasse pendant que leurs juments allaitent  les poulains curieux.

Le fameux passage d’Orteig donne des sueurs froides à certains mais Alain même bien sa troupe. Tout le monde passe l’épreuve même Sophie (la deuxième) un peu en vrac…J’attends que ça se passe et je prends des photos…

Pause piknik au refuge d’Arrémoulit mais pas de baignade cette fois l‘eau du lac est gla-gla. Faut encore monter jusqu’au col (2448m) du même nom pour repasser en Espagne. C’est un petit paradis avec une multitude de lacs en enfilade : los Ibones de Ariel alto, medio y bajo et enfin le grand lac de retenue du barrage de Respomuso qui donne nom au refuge.

Ah…..le refuge espagnol de Respomuso. Blindé bien sur d’espagnols et de français aussi. Alain nous avait prévenus, les français sont considérés comme des m…. alors notre chambre se trouve dans un coin sans toilette ni douche alors que les espinguoins y ont droit. De plus il y a trois étages de lits et on se trouve en haut mais il n’y a que des français dans ce dortoir. Tiens ???? Pour aller se doucher, il faut aller squatter dans une chambre quitte à se faire copieusement engueuler si on l’occupe (Vete en tu pais !!!! Sympa les mecs). Mais après il y a le repas et là pas question de se mettre à table et de se faire servir poliment pas les gens du refuge. Non, faut faire la queue devant une sorte de fenêtre ou on vous tend un plateau avec des choses dessus. Soupe de vermicelles et Boulettes de viandes pour tout le monde. Heureusement j’ai demandé végé et j’ai droit à une soupe de légumes et une tortilla de batatas avec salade. Yes !!!! J’en connais qui ont regretté de ne pas l’être…..je trouve dix balles par terre et on se paye une tournée de Paxaràn…..après ce miam-miam divin c’est dodo pour tout le monde.

Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019
Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019
Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019
Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019

5ème jour – Refuge de Respomuso >> refuge de Wallon Marcadau par le Grande Fache – 12km et +950m avec l’ascension de la grande Fache (3005m)

7h00…. Au ptidèj, c’est de nouveau la queue devant la petite fenêtre magique qui donne à manger. En fait, y’a rien à manger ou presque. Allez on se casse. Encore un paquet de lacs jusqu’au col de la Fache. Pour les ceusses qui n’en veulent plus, Alain propose son ascension. Nous sommes trois à dire top : Jean Hervé, Jacques et moi. C’est parti. On grimpe dans un éboulis où il faut parfois mettre les mains. Extra avec un peu d’escalade facile puis c’est le sommet avec vue imprenable sur 360° et il n’y a pas trop de  monde en haut.

Faut redescendre, les autre nous attendent près d’un lac.

On arrive vite au refuge Wallon Marcadau (1865m) étape du soir. Le truc est vraiment vieux et déglingué mais il possède un charme incroyable avec son dortoir tout en long où les lits se succèdent. On est au fond et chance, on a une fenêtre pour respirer.

 

Jean Hervé, Bibi et Jacques  au sommet de la Fache - la vue depuis la Fache
Jean Hervé, Bibi et Jacques  au sommet de la Fache - la vue depuis la Fache

Jean Hervé, Bibi et Jacques au sommet de la Fache - la vue depuis la Fache

Au fond, c’est le Vignemale  et on y sera bientôt                                     Là c’est Los Picos de Infierno (3081m)

Au fond, c’est le Vignemale et on y sera bientôt Là c’est Los Picos de Infierno (3081m)

Là c’est Los Picos de Infierno (3081m)

Là c’est Los Picos de Infierno (3081m)

L’actuel refuge date de 1909 et voici la maquette du futur mais ça fait déjà deux ans que les travaux sont prévus……patience…..
L’actuel refuge date de 1909 et voici la maquette du futur mais ça fait déjà deux ans que les travaux sont prévus……patience…..

L’actuel refuge date de 1909 et voici la maquette du futur mais ça fait déjà deux ans que les travaux sont prévus……patience…..

6ème jour – Refuge de Wallon >> refuge de Bayssellance (2651m) 15km et +1860m pour ceux qui on gravi le sommet du petit Vignemale

Le lendemain grosse journée prévue car il y a trois cols dans la journée et le Vignemale à contempler. Cette montagne, ça fait 20 ans que j’en entends parler et que je rêve de la voir à défaut d’en gravir le sommet. Cette fois c’est la bonne. Vamos !!!! Le matin, ça caille un peu et il faut s’habiller un peu plus que d’hab. On grimpe dans le brouillard et sans le soleil pour se réchauffer

Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019
Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019

Mais dès le premier col passé c’est bon (Col d’Arratille – 2527m). Petite incursion en Espagne dans un paysage d’une beauté ravageuse tellement c’est beau pour atteindre le deuxième, le Col des Mulets à 2593 et on redescend vers le refuge des Oulettes de Gaube qui donne directement sur la vue grandiose du Vignemale.

Vers le col des Mulets….c’est tout en haut….après y’a plus qu’à redescendre…avant de remonter  et puis de redescendre…..
Vers le col des Mulets….c’est tout en haut….après y’a plus qu’à redescendre…avant de remonter  et puis de redescendre…..

Vers le col des Mulets….c’est tout en haut….après y’a plus qu’à redescendre…avant de remonter et puis de redescendre…..

On se paye une omelette collective pour le piknik avant de remonter vers la Hourquette (col en langage local) d’Ossoue à 2734m, le plus haut col de notre rando. Tout le long du chemin on ne se lasse pas de la vue sur le Vignemale.

Au fond le refuge des Oulettes de Gaube (2151m)-Le Vignemale et la bande au complet
Au fond le refuge des Oulettes de Gaube (2151m)-Le Vignemale et la bande au complet
Au fond le refuge des Oulettes de Gaube (2151m)-Le Vignemale et la bande au complet

Au fond le refuge des Oulettes de Gaube (2151m)-Le Vignemale et la bande au complet

Encore des volontaires pour gravir le petit Vignemale (3032m), nous sommes trois et les autres foncent vers le refuge. Y’a un zef terrible. Le refuge de Bayssellance a été construit en 1899 mais heureusement rénové en 2003. Il a une forme bien particulière.

On sait pourquoi on vient par ici.

Faut que je vous parle aussi du groupe de musiciens et de danseurs que nous rencontrons ce soir pour la deuxième fois. D’abord à Wallon, ils ont joué dehors avant l‘orage qui a éclaté et les revoilà ce soir mais comme ça piaule grave, ils vont jouer dedans. C’est pas grand et les danseurs vont devoir adapter leur chorégraphie à cet espace réduit. Ils se nomment Microphonie et c’est vachement bien.

Sommet du petit Vignemale - Jean Hervé, Monique et Bibi - derrière, le Vignemale

Sommet du petit Vignemale - Jean Hervé, Monique et Bibi - derrière, le Vignemale

 Et le soir la vue depuis le dortoir sur la brèche de Roland et tout le bazar autour est géante
 Et le soir la vue depuis le dortoir sur la brèche de Roland et tout le bazar autour est géante
 Et le soir la vue depuis le dortoir sur la brèche de Roland et tout le bazar autour est géante

Et le soir la vue depuis le dortoir sur la brèche de Roland et tout le bazar autour est géante

7ème jour – Refuge de Bayssellance >> Gavarnie, ça descend tout le temps mais sous la tempête – 15km et -1392m………

Départ sous la tempête et un vent soufflant à plus de 100km/h. Faut s’accrocher aux rochers pour ne pas s‘envoler. Certains y perdre leur cape et les housses de pluie des sakado. A jamais envolées…..Barrage d’Ossoue, un peu de pluie et puis la route et un petit sentier pour attendre les Granges de Holle (refuge CAF). Le groupe s’arrête là mais nous restons pour continuer vers le cirque de Troumouze. Nous les accompagnons jusqu’à Gavarnie pour un dernier pot commun.

Le lendemain, dernier jour la tempête fait rage et le vent empêche les portes de se fermer et il faut s’y mettre à trois pour y arriver. On nous conseille de ne pas trainer pour descendre ce qu’on fait illico. Parfois il faut se coucher sur les rochers pour ne pas être emporté. Certains y perdront la housse de pluie de leur sakado mais une housse de pluie n’est pas une housse de vent comme nous le rappelle Alain. C’est bien vrai ça….

Une petite grenouille apeurée se change en feuille pour ne pas qu’on la voit et se fait dure comme un caillou.

L’arrivée à Gavarnie se fera sous le soleil malgré ce ciel menaçant mais tout de même après 4 heures de marche. Fin del viaje. Hasta la proxima !!!!!!

on est vraiment tout petit dans ce monde minéral
on est vraiment tout petit dans ce monde minéral
on est vraiment tout petit dans ce monde minéral
on est vraiment tout petit dans ce monde minéral

on est vraiment tout petit dans ce monde minéral

FIN de la première partie

Deuxième partie, de Gavarnie à Aragnouet par le HRP et la trilogie des cinq cirques

Ou la quintologie ou la quintessence c’est comme vous voulez. A Gavarnie, repos mérité pour la bande de trois que nous restons. Les autres ont pris le bus dans l’aprèm. Le lendemain on monte tout de même jusqu’à l’hôtel de la Cascade pour voir le cirque mais c’est bouché et on voit que dalle. Y’a un monde fou car c’est toujours les vacances. Retour aux Granges pour une méga sieste.

Mardi re-départ pour le refuge des Espuguettes. J’y étais allé il y a cinq ans sous la flotte, coup de pot aujourd’hui c’est seulement du brouillard mais décidemment je ne verrai donc jamais ce parcours.

Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019

Tout à coup, dans la brume, le toit du refuge apparait mais grosse déception, ils nous attendaient hier. Chiotte, je m’a gouré. Faut dire que la réservation date d’avril et j’ai du me planter dans la date. J’avais peut-être pas le choix…..

Mais tout s’arrange, on aura une tente pour dormir (mal mais ça on le saura demain au réveil). Et devinez qui vient faire de la musique ce soir au refuge ???? Microphonie bien sur. Ça fait trois…..bon repas et parties de 5000 aux dés pour s’occuper. Dans l’aprèm, je monte au Piméné (2801m) dans l’espoir d’être au dessus des nuages et bien m’en prends car c’est ça qui arrive. 14km et +1440 pour le tout, un peu moins si on reste au refuge (6km)

Avec le Vignemale en décor
Avec le Vignemale en décor

Avec le Vignemale en décor

Retour au refuge sous un ciel qui se dégage - de quoi se reconforter et la petite fille du violonceliste  qui suit papa avec sa maman
Retour au refuge sous un ciel qui se dégage - de quoi se reconforter et la petite fille du violonceliste  qui suit papa avec sa maman
Retour au refuge sous un ciel qui se dégage - de quoi se reconforter et la petite fille du violonceliste  qui suit papa avec sa maman

Retour au refuge sous un ciel qui se dégage - de quoi se reconforter et la petite fille du violonceliste qui suit papa avec sa maman

Après une nuit un peu pourrite à trois dans une tente de deux c’est l’heure du départ. Les Hourquettes d’Alans nous font plonger dans le premier cirque d’Estaubé. On se dirige vers la brèche de Tuquerouye pour aller voir le petit refuge du même nom (le plus vieux des Pyrénées construit en 1890 même si un peu restauré depuis) mais surtout aller admirer le Mont Perdu (Monte Perdido 3355m) qui se trouve juste derrière en Espagne avec son lac aux eaux turquoises. On croise un guide local qui nous raconte des histoires. Jean Paul. La montée est très raide et glissante et pleine de cailloux qui ne demandent qu’à dévaler. Faut faire gaffe. La descente est aussi scabreuse et demande un max d’attention. Nous laissons les sacs en bas.

Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019
Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019
Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019
Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019
Lescun >> Cirque de Baraude par le HRP – 05/08/2019 – 16/08/2019

Demi-tour. Piknik sur une vire herbeuse. Y’a un monde de dingue aujourd’hui. Je n’aurais pas du parler de cet endroit dans mon blog, c’est l’affluence……Longue descente jusqu’au lac des Gloriettes et randonneurs du dimanche à gogo. Nous continuons vers le cirque de Troumouze et là, miraculeusement, nous nous retrouvons seuls. Super !!!!!

Le cirque d’Estaubé et Le cirque de Troumouze
Le cirque d’Estaubé et Le cirque de Troumouze

Le cirque d’Estaubé et Le cirque de Troumouze

Deux heures plus tard, nous arrivons à l’Auberge de la Munia qui, cette fois, nous attend bien même si c’est sous une tente mais installée comme dans une chambre douillette. (18km et + 1275m).

Super repas dans cette auberge que j’avais repérée la dernière fois et j’ai bien fait de la préférer à l’Auberge du Maillet qui vaut pas tripette.

Après une super nuit nous partons vers le troisième cirque qui, même s’il ne porte pas vraiment de nom, peut se nommer Cirque de Héas. Longue montée dans la brume jusqu’à la cabane des Aguillous et là, même si je me trompe un peu, c’est pas grave car on rejoint facilement le sentier qui mène à l‘Hourquette de Héas à 2608m mais heureusement il n’y a plus de brouillard.

Vers la Hourquette de Héas et les lézards qui viennent manger dans nos mains
Vers la Hourquette de Héas et les lézards qui viennent manger dans nos mains
Vers la Hourquette de Héas et les lézards qui viennent manger dans nos mains
Vers la Hourquette de Héas et les lézards qui viennent manger dans nos mains
Vers la Hourquette de Héas et les lézards qui viennent manger dans nos mains

Vers la Hourquette de Héas et les lézards qui viennent manger dans nos mains

La vue est trop belle pour rater ça même si on ne devait pas y passer. De l’autre coté c’est le cirque de Barraude mais le brouillard va tomber et nous ne verrons rien. Alors c’est la longue descente jusqu’au pont d’Aragnouet et du stop jusqu’à Fabian, notre étape du soir (encore 18km et +1315m). Très bon repas à l’auberge du hameau et dodo dans un gite kitchissimme. Demain on rentre et c’est fini.

Vers le cirque de Baraude
Vers le cirque de Baraude
Vers le cirque de Baraude

Vers le cirque de Baraude

durant notre pause à Toulouse, nous sommes allés voir l'expo sur la Guerre d'Espagne aux Abattoirs et il y avait cette photo du col de Port Vieux que je ne retrouve pas mais c'est exactement là où nous sommes passés et c'est de là que nous repartirons la prochaine fois pour la suite de cette traversée des Pyrénées. A bientôt

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7 septembre 2019 6 07 /09 /septembre /2019 07:31

Changement de décor. Après la plage où l’on s’abandonne parmi les coquillages et les crustacés, la grande ville offre un décor tout aussi désolant de l’abondance du luxe et des foules assises aux terrasses des cafés que l’on facture ici à des prix exorbitants alors qu’on sait bien que ce n’est d’abord que de l’eau. On en reparlera…..de l’eau.

Mais personne ne râle sauf moi.

Quant à la bière, sous prétexte que l’on y a mis quelques feuilles de houblon de plus et qu’elle se nomme maintenant IPA, on la facture à presque 4 balles alors qu’on sait bien que la bière c’est surtout de l’eau.

Mais personne ne râle sauf moi.

Nous quittons le centre surexploité où le prix du mètre carré atteint des sommets que les gens honnêtes ne pourront jamais atteindre ce qui explique en grande partie les records d’affluence lors des manifs des GJ dans cette ville, pour des quartiers excentrés. Les grues zèbrent le ciel, ça construit à tout va et les architectes s’en donnent à cœur joie dans le destructurisme à gogo. Fenêtres bancales, toits aux multiples pentes, maisons dans les étages mais on voit ça aussi à Paris dans le nouveau quartier des Batignolles, c’est tendance. Les entrepôts ont disparu laissant place à des bâtiments abritant startupes, bars et restaurant branchouilles.

Y’a même des martiens qui sont venus y poser une de leur soucoupe. Pour l’instant ils observent.

De Bordeaux à la Grande Maison
De Bordeaux à la Grande Maison
De Bordeaux à la Grande Maison

La Cité du Vin abrite une collection de boutanches du monde entier dans une belle structure de bois et verre. Certaines mauvaises langues disent que ça ressemble à un bassinet pour pisser dans les hostos. Je ne serai pas aussi méprisant. De la terrasse du resto, où ça ne se bouscule pas, mais à 100 balles le repas on peut comprendre, on a une belle vue sur la ville et le nouveau pont Chaban et ça c’est gratuit. Les quatre pylônes en béton permettent au tableau central de se soulever quand les gros bateaux veulent passer sauf quand des activistes s’y enchainent pour empêcher les bateaux/croisières/pollueurs d’accoster. Il a quand même réussi à forcer le barrage mais plus tard dans la soirée.

ça donne le tournis
ça donne le tournis
ça donne le tournis
ça donne le tournis

ça donne le tournis

Un long canal à écluses donne accès à un nouveau port de plaisance où quelques rares voiliers sont accostés mais Antares attire l’œil par ses belles dimensions (20m), son mât à quatre étages de barres de flèche et ses multiples winchs sur son pont plat. Belle bête de course ????

Je demande si des gens y résident et une femme en sort. Elle me dit l’avoir acquis au mois de février et le destiner à des croisières pour jeunes des quartiers défavorisés et en faire un lieu d’aventures et de découvertes. Beau projet.

Antares

Antares

Acquis pour 75.000€, ce plan Briand aurait appartenu à Marc Pajot. Tout cela à vérifier me dit-elle. Mais je ne trouve rien qui corresponde. En tout cas c’est un sacré beau voilier. Au fond on peut voir l’ancienne base sous marine qui ressemble trait pour trait à celle de St Nazaire. Normal, construite par les mêmes architectes. C’est là qu’on va sous un soleil de plomb. C’est un musée et il propose deux expos : Vertigo Sea de John Akomfrah et Rivages du photographe Harry Gruyaert.

De Bordeaux à la Grande Maison

Mais il faut aussi se recueillir devant le mémorial qui rappelle que des hommes y sont morts d’épuisement et sont enterrés dans cette structure de béton. C’était pour la plupart des républicains espagnols ayant fui la dictature de Franco et certainement offerts à l’occupant par la milice française.

De Bordeaux à la Grande Maison

La première consiste en un film de 48 mn sur 3 écrans géants où « il écrit une histoire sociale des océans et présente un témoignage sur l’humanité, la beauté et la violence ». C’est tragiquement beau. Le photographe m’ennuie profondément avec ses grands formats sans grand interêt sauf deux photos, une de Bénarès et l’autre à Ostende où l’on pourrait penser que c’est Bashung ou Arno qui s’y promènent.

De Bordeaux à la Grande Maison

Retour en bus et tram. Ça cogne trop fort dehors. Le clou se tord. On descend à Darwin, nouvel espace réservé aux luttes climatiques. On se repose dans la grande cafét et on se dit qu’on a bien de la chance de pouvoir profiter de tout ce confort. Criolo y donne un concert vendredi. Chiotte, j’y serai pas. Petite marche et traversée de la Garonne en bateau-bus.

De Bordeaux à la Grande Maison

Retour maison. Ce soir Roubaix à l’Utop.

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23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 10:42

Nous avons rdv avec Flo à la gare Tégève de Valence. Drôle d’endroit pour une rencontre (de François Dupeyron avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu) mais c’est comme ça. Flo vient de Paris direk et nous de Beaucaire et après on part-à-Die. Belle ville colonisée par les romains dès le II° siècle.

Arrivée 19h41, le temps de déposer les sacs à l’hôtel (des Alpes) et on file au petit resto japonais que tout le monde en dit du bien et à part les sourires radins de la serveuse c’est vrai que c’est bon : bento, soupes et bon dessert. J’ai eu droit à une bougie car c’est toujours mon anniv. C’est moi qui décide.

Dodo.

Petit déj pris dans la boulangerie bio de la ville. La boulangère dit aussi que y’a beaucoup de néo-ruraux ici et beaucoup de glandus. Ça se contente du rsa pour vivre et à deux on s’en sort assez. J’ai un mal fou à trouver un ou une employée que je dois former à chaque début de saison.

Courses au marché bien animé ce samedi matin, des pains, des fromages, des légumes et des huiles essentielles. Grand beau. Mais c’est l’heure de partir.

Dans la montée, on longe l’ancienne enceinte construite avec des morceaux de bâtiments démolis pour se protéger, on distingue des bouts de colonnes et des voutes empilés. Incroyable sacrifice !

Grande traversée du Vercors – 1ère partie – Die >>> Corrençon – 57km /2870m de déniv +

Nous passons devant la ferme de Baise. On s’y installerait à l’aise tellement ça donne envie sans y faire trop de projets….(comprendront ceux qui savent).

Après c’est la grande montée jusqu’aux Rochers de Chironne et le col du même nom. Un grand névé nous attend au sommet. Belle ambiance. Il a neigé 25cm il y a quinze jours avec des températures de -8°. La neige est restée.

Grande traversée du Vercors – 1ère partie – Die >>> Corrençon – 57km /2870m de déniv +

Grande traversée de la forêt de Nève jusqu'au col Alexis et descente à Rousset où le gite des Liottards nous accueille, enfin son proprio (Jean-Louis). Nous sommes seuls dans le gite et on choisit son lit dans la grande chambre. Dans le pré, des grosses cochonnes chinoises se dandinent dans leur graisse et des marcassins suivent leur mère sanglier. Trop mignons et trop drôles. Y’a aussi des chevaux et des poneys. » Ça leur fait de la compagnie à tous" nous dit notre hôte. Personnage assez étonnant d’ailleurs qui revient juste de passer 10 jours dans l’Oural à chasser le loup et l’ours. « Non, pas l’ours, c’est immangeable à cette époque. Il sort d’hibernation et sa viande pue trop. Les loups c’est pas des mélangés avec les chiens comme ici, ils font jusqu’à 80kg et se déplacent en meutes de 35 ou plus. Ils attaquent les villages et les gens. L’état offre 120$ de prime pour chaque bête abattue. Ça met du beurre dans les souvlakis ».

Pendant le repas nous continuons à converser avec cet homme aux nombreuses histoires d’ici et d’ailleurs. II construit une maison en bois pour la femme russe qu’il vient d’épouser. On comprend mieux l’engouement.

Feuilleté aux herbes pour moi, à la caillette pour les filles puis ravioles, fromages et encore du fromage frais au jus de sureau en dessert, un repas très local et délicieux.

Après une bonne nuit et les gratouilles qui commencent, ça nous apprendra à picniker dans la forêt, y’a des p’tites bêtes partout, nous repartons sans omettre de visiter le garage et les gros tracteurs russes (bien sur) Atvo dont il est très fier. « Ils font 100cv, c’est increvable ».

C’est là : http://vercors-liottards.pagesperso-orange.fr/index.html

Retour au col Alexis, cette fois ça monte pas mal puis traversée de la forêt par le stade de Biathlon où sont formés les futurs médaillés olympiques. Puis c’est un grand plateau accidenté, bosses et creux où les scialets (gouffres en dialecte local) forment de belles dépressions et où la neige s’accumule encore. Déambulation magnifique dans ce paysage préservé et unique.

Nous atteignons La Chapelle en Vercors où le Mur des fusillés témoigne des barbaries que la guerre peut engendrer. Une petite pièce a été créée en mémoire où on peut écouter le récit émouvant des événements.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mur_des_Fusill%C3%A9s_de_la_Chapelle-en-Vercors

Grande traversée du Vercors – 1ère partie – Die >>> Corrençon – 57km /2870m de déniv +

Il nous reste encore plus d’une heure de marche par une très belle forêt pour arriver à notre gite de ce soir à Tourtre où Lionel Dusserre, le frère du champion olympique (Lillehammer 94) nous accueille pour la nuit. Nous sommes encore seuls et nous en profitons. Encore un excellent repas et Lionel nous donne de belles indications pour la rando de demain.

Dernier jour. Beau temps. Belle grimpette pour commencer vers Roche Rousse par le chemin de la Pia. La vue sur la vallée est grandiose et le sentier longe des belles parois de calcaire. Une petite cabane en bois sert de refuge en cas de mauvais temps. Juste deux bannettes et du bois pour faire du feu. Il y a même une grille pour un éventuel barbecue. On ne peut pas réserver, ce refuge n’est pas gardé. Crotte de loup,  y’a que deux places, qui c’est qui couche dehors ????

Grande traversée du Vercors – 1ère partie – Die >>> Corrençon – 57km /2870m de déniv +
Grande traversée du Vercors – 1ère partie – Die >>> Corrençon – 57km /2870m de déniv +
Grande traversée du Vercors – 1ère partie – Die >>> Corrençon – 57km /2870m de déniv +

Encore pas mal de neige sur le sentier. La plaine d’Herbouilly (c’est pas de l’herbe bouille) est un lieu naturel hautement protégé et nous restons un long moment à contempler cet endroit magique.

Grande traversée du Vercors – 1ère partie – Die >>> Corrençon – 57km /2870m de déniv +

Final jusqu’à Corrençon et vue magnifique sur les deux Moucherolles enneigées.

Grande traversée du Vercors – 1ère partie – Die >>> Corrençon – 57km /2870m de déniv +

Un monsieur nous emmène dans sa C15 jusqu’à Villard de Lans (Vilardlan) même si y’a pas de place assise pour tout le monde et nous prenons le bus jusqu’à Grenoble.

Un monsieur dont la voix me rappelle celle de Michael Lonsdale a l’air de bien connaitre la chauffeur et l’appelle par son prénom : « Gilou, tes parents vont bien ? »

Il connait les arrêts par cœur mais a plus de mal pour savoir si c’est la Pinéa ou Chamechaude que l’on voit au loin. Beau voyage de retour. Nous nous séparons à la gare. Merci à vous Mesdames et merci au Vercors pour ces trois jours enchanteurs.

Ah si, encore, oublié de dire que dans le Tégèv de retour, je tombe sur Joseph et Iara, alors que je ne devais pas prendre ce train, alors qu'il n'était pas assis à sa place, alors qu'il rentre de Strasbourg pour une rencontre européenne de Capoeira et nous d'une rando dans le Vercors, on se retrouve à Valence Tégèv. C'est absolument improbable ce truc, une histoire de dingue. Sylvia est en haut qui fait du gâteau. Nous nous quittons à Nîmes (la ville avec un accent), eux continuent jusqu'à Montpellier pour une pause avant Valencia. On a fait une photo qu'ils enverront à Gonzalo.....Magical !!!!!!!!

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 08:17

Quand même cette ville mérite le déplacement, non seulement pour y revoir ses ami.e.s mais pour elle aussi, celle qu’on nomme la ville lumière. Comme je loge dans le 17° mais pas du coté bourge de la place des Ternes mais plutôt celui de la place Clichy, j’en profite cette fois pour déambuler dans le quartier. Il a bien changé depuis que je le connais, ça fait un bail, 1998, alors forcément. Les cafés populaires sont devenus branchés, les restaurants jalonnent les rues, les magasins de fringues ne proposent pas du badgam, les jeunes couples y font des enfants à tire larigot et les poussettes envahissent les trottoirs poussées encore par leurs parents avant qu’ils ne déménagent dans d’autres quartiers plus huppés plus tard.

Comme toujours, y’a pléthore de choses à voir et à faire mais je me laisse tenter par le film argentin ‘La Flor’. Quatorze heures en tout proposé en trois films. Je vais voir la première série de deux. Ça commence autour d’une momie qui va forcément propager des ondes mystérieuses sur l’une d’elles pour se terminer par une pseudo comédie musicale au sujet d’un couple fameux des années 80 que tout le monde rêve de revoir se reformer. Bon ça ressemble à de la série Z totalement assumée par le réalisateur et ça se regarde nonchalamment et je ne suis même pas sorti en cours. Ça prouve !!!

On en dit ça aussi : « La Flor » cambriole le cinéma en six épisodes. Chaque épisode correspond à un genre cinématographique. Le premier est une série B, comme les Américains avaient l’habitude d’en faire. Le second est un mélodrame musical avec une pointe de mystère. Le troisième est un film d’espionnage. Le quatrième est une mise en abîme du cinéma. Le cinquième revisite un vieux film français. Le sixième parle de femmes captives au 19e siècle. Mon tout forme « La Flor ». Ces six épisodes, ces six genres ont un seul point commun : leurs quatre comédiennes. D’un épisode à l’autre, « La Flor » change radicalement d’univers, et chaque actrice passe d’un monde à l’autre, d’une fiction à un autre, d’un emploi à un autre, comme dans un bal masqué. Ce sont les actrices qui font avancer le récit, ce sont elles aussi qu’au fur et à mesure, le film révèle. Au bout de l’histoire, à la fin du film, toutes ces images finiront par dresser leurs quatre portraits. Je ne sais pas si je pourrais voir la suite sinon en attendre la diffusion en Dévédé.

Paris sous le soleil

Je rentre à pied et je vais à la rencontre de mon pote P. qui couvre le procès d’A. Merah au palais de justice. Faire la queue pour le contrôle qui rigole pas mais faut mieux. Y’a une autre queue mais c’est pour la Ste Chapelle. Je le retrouve en haut des marches et il m’emmène devant la salle des assises et son installation sommaire pour le montage des images : les avocats, dont le célèbre Dupont-Moretti qui va fumer dans un sas pas du tout prévu pour ça au grand dam des fonctionnaires du coin, les témoins, tout le monde passe par là. On visite. C’est la première fois que je me balade dans ce lieu de justice. Je le laisse à son boulot et je reprends mon chemin. Forum de Halles, Place Ste Victoire, Port Royal. La rue St Honoré est polluée à mort, impossible de respirer la dedans. Je remonte l’avenue de l’Opéra puis la Madeleine où je me paye un flan de la mort qui tue chez Fauché. Ça vaut le coup de claquer un peu plus que d’habitude pour manger autre chose qu’un truc gélatineux sans gout. Une vraie tuerie et j’aime l’idée qu’un pâtissier de renom fasse un gâteau populaire sans chichi et tralala. Merci !!

Le lendemain, avec un ami, nous décidons d’aller voir l’installation de JR à la pyramide du Louvre. Manque de pot, c’est pas fini est c’est plutôt un truc à voir de haut car ça représente un trou mais comme c’est en trompe l’œil et à plat, ça donne rien. On en profite pour visiter le musée des Arts Déco où je ne suis jamais venu. Lui si, car c’est son domaine. Il s‘intéresse surtout à la céramique et les couverts dont il a une collection qui ferait pâlir le conservateur du musée quoique il doit en avoir un paquet dans ses réserves.

On passe par tous les âges et on tombe sur le berceau du Duc de Bordeaux. Un gars qu’a failli être roi, mais c’est le duc d’Orléans qui lui a piqué la place et c’est de là que vient l’expression péter dans la soie car le berceau en est recouvert et comme forcément, comme tous les mioches, il a du péter, et bien il l’a fait dans la soie, lui….. le genre de truc humble pour gosse de riche si vous voyez ce que je veux dire (les photos parlent d’elles mêmes).

Paris sous le soleil
Paris sous le soleil

Y’a une nouvelle galerie consacrée aux œuvres du 20° mais c’est immense et il faudra revenir mais  je tombe par hasard sur quelques céramiques contemporaines dans une salle consacrée aux vases : du Wayne Fisher, Varlan, Betty Woodman et Rousseau. Ça rappelle des choses.

Paris sous le soleil
Paris sous le soleil
Paris sous le soleil

 

Du cinquième étage, on a une belle vue sur Paris. Profitons donc.

Paris sous le soleil

 

Je voulais aller voir la partie 2 de La Flor mais ça se terminait trop tard alors tant pis. On rentre à pied une nouvelle fois mais par la rue de Rome et tous les luthiers puis par le quartier de Batignolles. Belle balade.

Samedi et dimanche matin, travaux pour Attac. Toujours bien de retrouver les copines et copains de l’asso mais les contenus faiblissent. Ça risque de lasser à la longue.

Mais le samedi soir, grande nouveauté pour F. et moi-même, un concert à la Philharmonie de Paris pour deux œuvres de Bartok : Le Mandarin Merveilleux et le Concerto pour Orchestre avec le Budapest Festival Orchestra mais malheureusement sans son chef attitré, Yvan Fisher. On verra bien….La salle est magnifique et nos places nous situent juste au dessus de l’orchestre avec vues sur le piano et le chef. Mais j’ai trouvé que le Mandarin avait été joué un peu trop fort et sans les nuances nécessaires. Je n’ai pas eu le frisson espéré. Mieux pour le Concerto. Il y avait aussi un chœur de femmes pour des chants populaires. Pas mal même si pas tout à fait mon truc.

Le dimanche aprèm, Expo de Alex Majoli au Bal. Belles photos NB sur des faits de société à travers le monde : Europe, Brésil, Chine, Inde et Congo. Vraiment bien.

 

femmes chinoises qui chantent des slogans avant de prendre le boulot.....

femmes chinoises qui chantent des slogans avant de prendre le boulot.....

Lundi dernier jour et il fait trop beau pour s’enfermer alors autant se promener dans la ville.

Mardi matin grosse pluie pour pleurer la mort d’Agnès Varda qui sera enterrée aujourd’hui au Père Lachaise mais elle cesse au moment de son arrivée et moi je monte dans le train qui me ramène chez moi.

Je lis le livre d’Antoine de Baecque : La traversée de Alpes, Essai d’histoire marchée,  et je me régale car je vois très précisément les lieux que j’ai traversés

Paris sous le soleil

et j’arrive sous le soleil et la chaleur.

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 14:14

 

Il y a ‘La Colonie de vacances’ qui s’installe pour une soirée à Mende et c’est pas le genre de truc qu’il faut rater dans sa vie même si on a déjà passé une soirée en leur compagnie. J’étais venu les voir l’année dernière à Toulouse (22/11/17 au Bikini) et je savais d’avance que j’allais encore vivre un grand moment de musique.

Il y a plusieurs façons d’aller à Mende, en train, en voiture, à moto ou à pied. Allons-y à pied donc mais ça fait un peu loin tout de même et à moins de partir quatre jours avant, je risque de rater l’évènement mais coup de chance j’ai une amie qui vit au Pont de Montvert et c’est un peu au milieu du chemin. Autres chose, ne pas oublier d’en parler aux ami.e.s pour qu’ils, qu’elles profitent de l’instant. Mon pote Richard signe tout de suite et on décide d’arriver au Pont à pied en partant de Génolhac. Ça parait un bon plan même si quelques jours avant le départ, la météo n’est pas alléchante avec des risques de neige mais le jour du départ, seul le vent risque de troubler notre marche.

C’est parti. Le train entre Nîmes et Génolhac est déjà un voyage en lui-même par les paysages, les ponts, les viaducs et les tunnels successifs qui nous font traverser les Cévennes encore endormies dans l’hiver qui se termine doucement.

Génolhac, on connait bien jusqu’à la petite pâtisserie sous les arcades. On prend un remontant. On s’est levés tôt ce matin. Puis ça grimpe sec dès le début à flanc de ce Mont Lozère direction le col de Montclar. Là aussi on connait bien pour de nombreuses marches vers le Mas de la Barque. On bascule de l’autre coté vers Nojaret et Vialas où nous retrouvons le groupe des trois mecs vus à Génolhac avec qui nous entamons la conversation. Ils sont en repérage pour le weekend de l’ascension. Cap leur donne quelques trucs. Nous avons pour notre part une belle montée  vers le col des Chabrits et le village de l’Aubaret à 1280m le long du torrent du Rieutord qui dévale. C’est tout simplement magnifique mais on va moins rigoler. En effet, j’en chie un peu, ces sept mois ‘d’arrêt de rando’ se font vachement sentir. On fait une pause casse croute au soleil et c’est reparti. En haut, c’est un autre ‘pays’ et ça caille pas mal et il faut remettre des couches. Nous suivons la route jusqu’à Masméjan où nous décidons de faire du stop. J’avais surestimé mes capacités de retour à la rando et 22km c’est déjà suffisant pour une reprise sans compter les plus de 1100m de déniv. La presque première voiture qui passe s’arrête et nous voilà au Pont. Le type nous dit qu’il sera peut-être au concert demain à Mende.

Nous prévenons AP de notre arrivée alors on boit une bière au café. Y’en a deux et on choisit celui là par hasard. Une bonne bière du coin, La Fauve, ambrée. Ce soir on dort chez son ami AH qui reconstruit un hameau depuis 20 ans. Travail de bâtisseur comme elle nous dit. En effet, à voir ce qui a été fait par rapport aux ruines et aux ronces du début, nous sommes stupéfaits. Une pure merveille de terrasses, de chemins caladés, de dalles élégamment posées, de poutres taillées dans les pins Douglas de son propre terrain. Un  travail de toute une vie. Nous sommes accueillis comme des princes par ces personnes au très grand cœur. La nuit est réparatrice dans ce havre de paix où le bruit ne nait que de nous-mêmes.

 

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence

Le lendemain, il nous emmène découvrir les autres villages et nous raconte leurs histoires. Il rassemble tout ce qu’il peut trouver sur ces lieux et ça remonte au début du 16°. Les pierres de granit rose entourent les portes en bois de châtaignier tandis que les murs de schiste proposent de belles déclinaisons de couleurs. Quand on ouvre des portes on peut trouver de belles surprises…..mais je n’en dirai pas plus à ce sujet……

Mais c’est l’heure de partir à Mende car il faut tout de même presque une heure pour y aller. La route passe sur les contreforts du Mt Lozère par le village de Labrousse, les Menhirs de la Fage et le col de Montmirat à 1100m. Le paysage est tout simplement splendide avec ses chaos de blocs granitiques. On ne s’en lasse jamais. Mende, on mange dans une brasserie dégueulasse (Le Drakkar) et nous nous dirigeons vers la salle de spectacle. Déjà du monde qui fait la queue.

La Colonie de Vacances propose une quadriphonie Noise composée des groupes suivants : Marvin (Montpellier), Electric Electric (Strasbourg), Papier Tigre (Nantes) et Pneu (je sais pas). Voila ce qu’en dit le journal belge Le Soir :

 "L’effet est immédiat : on se sent happé par un maelström dans lequel on prend vite plaisir à se laisser désorienter. Mais avec une certitude : la musique live peut aussi être une expérience physique. Parce qu’ici, le son est fort, le souffle et la vibration sont juste dingues ! Et les accalmies durent peu. Plexus chétifs et nerfs auditifs fluets s’abstenir, bien sûr."

Les groupes sur les scènes et les spectateurs se retrouvent au milieu du grand bazar et c’est le grand bonheur…….j’y retrouve Wil et Nath de la boulangerie et leur amie Nath, Francis (d’Attac Lozère…enfin, pas que des intellos dans notre asso). Le concert encore plus mieux que celui de Toulouse ou alors c’est parce que je suis descendu dans l’arène et que j’ai dansé avec tout le monde. Génial et l’événement musical le plus fou auquel vous pouvez assister et j’ai jamais vu des musiciens avoir autant la banane en jouant…quant aux spectateurs, la contagion est instantanée….

Allez-y c’est là :

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
http://www.muraillesmusic.com/artistes/la-colonie-de-vacances/

Rendez-vous les 23 et 24 aout à Guéret pour le festival. Ah il parait que y’a une certaine Patty Smith qui viendra…..ça me dit rien......

Le retour de nuit s’est fait, vous devez vous en douter, dans la meilleure humeur possible avec des images et des sons plein la tête…..

Le lendemain, comme AH nous a parlé d’une ancienne mine de baryte pas loin, nous lui demandons de nous y emmener. Il reste quelques filons à ciel ouvert, des vestiges de câbles et quelques godets abandonnés, largement de quoi éveiller notre curiosité. Et en effet ça vaut le déplacement de voir les roches de teintes différentes suivant les minerais qu’elles contiennent encore, du vert cuivré en passant par des jaunes ou des blancs.

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence

derrière cette porte se cachent peut-être des merveilles.....vous le saurez en suivant les aventures du "Motarenlozère" ce qui n'a bien sur rien à voir avec ceux qui se disent en colère mais qui font chier avec leurs échappements qui font du bruit alors qu'on se balade tranquille dans les montagnes.....non mais sans blague...merde.....

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence

AP nous ramène au train à Génolhac et il ne nous reste plus qu’à nous laisser bercer au rythme des courbes et des viaducs qui nous ramènent vers la civilisation. On a le temps et justement le train le prend et c’est tant mieux.

On affirme que les maisons cévenoles ont un morceau de quartz dans les murs pour éloigner les mauvais esprits, celui là devrait faire affaire.

 

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence

Sinon y’a aussi celui là……………..

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
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19 décembre 2018 3 19 /12 /décembre /2018 16:53
Escapade à Paris
Escapade à Paris

Retour dans la capitale

Je viens aider mon amie Florence à remettre son appartement en ordre

Après le chantier des travaux

Mais peine perdue

Rien n’est prêt et rien n’est fini

Ces branleurs de portos naviguent entre les chantiers divers

Mais les découvertes sont amères

Et elle se retrouve en queue de liste

C’est la déprime

Du coup j’ai rien à foutre

Samedi on traine

Galettes oignons, pomme de terre, fromage au marché bio des Batignolles

Avec petite tarte fine aux pommes comme dessert que nous dégustons au café populaire (café à 1€)

Belle carte de vins bio et naturel

Puis cinéma pour Une histoire de famille de Koré-eda….magnifique……

On termine la soirée dans une petite boutique-resto italien

Minestrone, pâtes, gratin d’aubergines et Panforte en dessert

Les vins ne m’ont pas chamboulé

Dimanche y’a du soleil

Après un brunch chez son ami Joël

On décide de partir à pied jusqu’à la Fondation Vuitton

Où elle va voir l’expo Schiele/Basquiat

Moi j’y vais pas

De chez elle nous nous dirigeons vers le nouveau quartier des Batignolles

Construit sur les anciens terrains de la SNCF

Y’a des trucs biens

Comme cet immeuble où sont insérées des maisons dans des étages

Y’a des trucs moches

Comme ceux qui reproduisent des blocs de béton sans rien

On en fait tout le tour par le jardin Martin Luther King

Puis retour vers Pont Cardinet

On rejoint l’Arc de Triomphe

Les vestiges des heurts entre Gilets Jaunes et Police sont encore bien visibles

Vitrines défoncées et planches de bois

Ce sera encore plus flagrant dans l’avenue de la Gde Armée

Ça a bien cartonné

Porte Maillot, Sablons, nous v’la rendus

Le jardin d’acclimatation de mon enfance

Je laisse Flo et ses tableaux et je rentre (ça fait longtemps que je n’ai pas fait 9 km à pied)

Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris

Lundi je me retrouve seul

Je commence par du cinéma avec Amanda

Où un frère (Vincent Lacoste) se retrouve avec la fille de sa sœur morte lors d’un attentat

C’est poignant et d’une justesse incroyable

Les dialogues coulent et les images viennent appuyer de façon subtile des moments d’une extrême force

Tout le monde est épatant

L’après midi Palais de Chaillot pour une expo sur

L’art du chantier, construire et démolir du 16° au 21° siècle (c’est de saison).

Les grands travaux, les machines, les ouvriers, les luttes sociales et même trois photos sur la construction de MLF par des ouvriers algériens

En sortant, Joël m’emmène dans une des ailes du Palais qui expose les moulages des plus beaux monuments de France (surtout des églises). Sous Viollet-le-Duc.

On n’a pas tout vu c’est immense.

Faudra que j’y retourne.

Le soir j’invite tout le monde pour une belle soupe de légumes.

Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris

Mardi, dernier jour

Je commence par la visite du musée Zadkine

C’est dans son ancienne maison près du jardin du Luxembourg

C’est charmant et très intime

Sculptures, quelques tableaux un jardin et son atelier

La plus belle pièce et sans contexte ce Fauve qui vient de Grenoble

Le reste est pas mal non plus tout de même

Marche jusqu’à Beaubourg

Je passe par le marché de Noël de Cluny

Et je me régale d’un Aligot dégusté dans le jardin

Puis d’un non moins délicieux Pastéis de Nata de la Queijaria Nacional

Justement celle qui se trouvait au bout de la rue où nous habitions à Lisbonne

Uma delicia !!!!!

La vendeuse super sympa m’offre deux Ginja

Dans un petit verre tout en chocolat

 

Escapade à Paris

Je continue vers Beaubourg où je compte rendre visite

À la marchande chinoise qui m’a vendu un soi disant thé Lapsang Souchong

Dont il n’a que le nom

Mais on connait la politesse de ces gens

Et leur aptitude à accepter une négociation

Et comme elle me prend de haut avec sa face d’assiette froide

Je lui balance son thé dans le magasin

Devant le regard ébahi des deux autres personnes qui s’y trouvaient

Ça m’a fait un bien fou

J’ai continué vers Strasbourg St Denis

La rue qui glisse qu’elle s’appelait

Mais au carrefour du boulevard du même nom

Qu’elle n’est pas ma surprise horrifiée

Des putes chinoises, putain, des putes chinoises, putain

Je le crois pas, je le crois pas

Elles font le tapin, putain, elles font le tapin

Toutes plus laides les unes que les autres

On dit aussi qu’elles appartiennent à une ethnie de brigands

Ça donne envie de vomir

La station est fermée

Il faut aller jusqu’à Château d’eau

Escapade à Paris

Je vais rendre visite à mon ami Claude

Un ancien collègue de Levallois Motos

Qui s’est reconverti dans la conception d’enceintes

Pas celles qui enferment des villes

Mais bien celles qui flattent les oreilles

Y’a des petites pour les mélomanes pas très riches

Y’a des plus grosses pour ceux qui ont les moyens

Et puis il invente des trucs aussi

Escapade à Paris

Comme c’est Noël

Je suis rentré dans la petite église de St Severin

Pour voir une crèche contemporaine

Dont on fait la promo à l’entrée

Eh bien c’est super

L’église déjà qui de l’extérieur

Parait toute petite

Mais dès qu’on y pénètre

Offre toute sa grandeur

Et sa lumière

La crèche est magnifique dans sa simplicité

Une coupole géodésique

Un voile qui l’enserre

Du sable où est délicatement posé

Un disque doré

Escapade à Paris
Escapade à Paris

Je rentre

J’ai un autre diner à préparer

C’est ma dernière soirée à Paris

Je rentre demain

Je suis épuisé

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12 décembre 2018 3 12 /12 /décembre /2018 18:18
Escapade à Montpellier
Escapade à Montpellier

Le train part de Beaucaire

J’ai moins de chemin à faire

Sur le quai

Une maman et son bébé

Qui dort dans sa poussette

A poings fermés

La pente est raide

Un vent du nord souffle froid

Depuis hier

La température a chuté

PdP et PdF pour déjeuner

Je suis calé

Le PaV-PoP propose une expo de photos

Sur les luttes contre le racisme aux Etats Unis entre 1960 et 1970

Les diverses marches qui ont sensibilisé le pays

Sur la ségrégation et les violences policières

Martin Luther King souvent en tête des cortèges

Selma comme tant d’autres

Meredith, premier étudiant noir à intégrer une université

Protégé par des centaines de militaires contre la haine des blancs

Celles et ceux qui s’assoient délibérément dans les cafétérias

Aux endroits réservés aux blancs

Celles et ceux qui défilent dans les rues

Avec des panneaux qui dénoncent l’ignominie

Les prises de parole

L’assassinat de Martin Luther King au Lorraine Motel

Et le désarroi qui s’en suivit

 

Ensemble de photos en noir et blanc qui retracent toutes ces luttes

Sans oublier le KKK qui défile

Toujours aussi vulgaire dans ses tenues ridicules

 

PdP : part de pizza / PdF : pavé de fougasse / PaVPop  :Pavillon Populaire de Montpellier

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8 décembre 2018 6 08 /12 /décembre /2018 16:48

Alors nous sommes allés avec Bruno rendre visite aux Gilets Jaunes qui bloquent le carrefour de la voie de contournement de Tarascon/Beaucaire. A vélo. Lui, avec son beau vélo tout neuf qu’il a reçu pour son anniversaire et moi avec le mien qu’est toujours le même.

Là, ça bloque pas mais ça fait pas longtemps car on vient de voir une longue file de camions traverser le pont. Ça bloque une heure, ça débloque une heure. Pas chiens les GJ.

On s’arrête. Y’a un beau flat pourri sur le terre plein. Le mec bricole mais avoue qu’il est en rade. « Problème électrique » m’avoue-t-il « faut aller chercher la camionnette ».

C’est un vieux R90/7 coursifié, bracelets, selle mono et le maximum allégé. Chui con, j’ai pas fait de photo.

Sur le terre plein central, y’a du monde, des canapés, des tentes, des palettes qui finissent de bruler. On entame la conversation avec un couple qui regarde le trafic des camions. « Y’a le monde entier qui passe devant nos yeux. Regardez les plaques, Lituanie, Pologne, Roumanie, Portugal, Espagne, Italie ». C’est vrai.

Faut dire aussi que les autoroutes sont bloquées pour l’Espagne et que les mecs doivent trouver des voies de secours.  Ils sont pas rendus.

Ah, ça va bloquer de nouveau. Les camions sont dirigés vers le parking de l’usine de papier et les voitures vers Tarascon. Certains automobilistes ne veulent pas écouter les consignes et on peut les voir faire le tour du rond point et repartir.

Ça fait rire tout le monde.

Sinon la conversation.

- Les taxes nous empêchent de consommer (aie, ça commence mal).

- Oui, mais pour consommer quoi monsieur ?

- Des légumes qui viennent de loin et pas cher.

- Mais vous n’êtes pas obligés de les acheter.

- D’accord mais les producteurs du coin les vendent à 3€.

- On ne peut pas comparer quelqu’un qui transforme des ouvriers en esclaves, leur vole leurs papiers, les fait vivre dans des cabanes en plastique avec un maraicher d’ici qui paye ses charges et qui vous vend ses produits.

- Ah, mais on va aussi acheter au producteur bio qui vend dans la rue des Halles à Tarascon.

- Vous voyez !

Ça klaxonne au passage, on se reconnait, on se fait signe. Un gars déverse une remorque de bois pour le feu de cette nuit.

Les camionneurs vont tranquillement se garer où on leur dit même si certains râlent un peu.

  • Ces chauffeurs travaillent pour 750 ou 1000€ par mois alors ça fait de la concurrence déloyale.
  • Oui mais avec cet argent ils vivent bien chez eux même s’ils font 70 heures par semaine et c’est peut-être pour vous livrer vos légumes pas chers.
  • Il faut une harmonie fiscale en Europe (à ce sujet je n’ai pas entendu de critiques sur l’Europe ce qui est parfois une habitude dans les discours extrêmes. Je trouve ça pas mal).

On s’en retourne chez nous

On est à vélo alors on nous laisse passer avec des grands sourires

Le pont encore une fois pour nous tout seuls

C’est magnifique d’imaginer un monde vide des bruits de bagnoles et des camions qui nous frôlent

On s’arrête en plein milieu et je prends des photos

Le soleil se couche sur les éoliennes au repos

Le vent est tombé et ceux qui vont dormir sur place auront moins froid cette nuit

La lumière est douce comme un tableau de Turner

Bruno me raconte qu’il y a longtemps le fleuve s’étalait sur des centaines de mètres

Et formait comme une mer infranchissable

Maintenant il est ceint de murs qui le canalisent et nous protègent

Mais la colère gronde un peu partout

J'y serai bien retourné le soir pour voir l'ambiance

Mais j'ai eu la flemme de ressortir à vélo

Avec les gilets jaunes sur la voie rapide au carrefour de Tarascon - avec mon pote Bruno
Avec les gilets jaunes sur la voie rapide au carrefour de Tarascon - avec mon pote Bruno
Avec les gilets jaunes sur la voie rapide au carrefour de Tarascon - avec mon pote Bruno
Avec les gilets jaunes sur la voie rapide au carrefour de Tarascon - avec mon pote Bruno
Avec les gilets jaunes sur la voie rapide au carrefour de Tarascon - avec mon pote Bruno
Avec les gilets jaunes sur la voie rapide au carrefour de Tarascon - avec mon pote Bruno
Avec les gilets jaunes sur la voie rapide au carrefour de Tarascon - avec mon pote Bruno
Avec les gilets jaunes sur la voie rapide au carrefour de Tarascon - avec mon pote Bruno
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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 10:48

Je me suis pointé vers 11h00 à l’entrée. Déjà du monde dans la file. Je me faufile et je rentre rapidement. Dehors ça pince.

Ma carte de presse Tintin me permet de voir les expos gratis. Avantages acquis comme diraient certains et je prends. On  verra bien le temps que ça durera pour l’instant ça passe encore.

Au premier étage, Tadao Ando, un architecte japonais  en haut de l’affiche. Une influence Corbusienne dans ses églises épurées au possible et beaucoup d’élégance dans l’intégration de son œuvre dans le paysage. Très beau temple dédié à Bouddha (on peut voir sa construction en accéléré).

Il réalise, pas lui, des ouvriers, la transformation de l’ancienne Bourse du Commerce de Paris (rue du Louvre) en un nouveau musée. Les maquettes sont magnifiques et géantes.

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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Au même étage, quatre lauréats du Prix Marcel Duchamp

Mohamed Bourouissa ‘pas le temps pour les regrets’ nous emmène dans l’Hôpital Blida-Joinville d’Alger où Franz Fanon a introduit en 1950 des nouvelles méthodes de soins. Nous sommes guidés par Bourlem Mohamed, un patient qui bénéficia de ses méthodes.

Marie Voignier nous propose un film à la rencontre des habitants d’une forêt du Cameroun. Sans aucune intervention de sa part, nous partageons leurs vies et leurs croyances. Très belles séquences.

Thu van Tran et Clément Cogitore sont aussi exposés mais je suis passé plus vite.

Petite pause falafels à l’extérieur et je reviens de suite.

Je grimpe dans les étages, monter au cinquième et redescendre au quatrième pour une expo consacrée à deux artistes Polonais : Kataryna Kobro (1898-1951) et Wladyslaw Strzeminsky (1893-1952) . Elle russe d’origine allemande et lui polonais né à Minsk. Ils se rencontrent en 1918, collaborent avec Tatline et Malevitch et créent un système basé sur l’unité : l’Unisme (ça a l’avantage d’être clair). L’objectif final étant un changement social soit par la réorganisation de l’environnement humain soit par le perfectionnement du regard des hommes sur le monde et de leur manière de le comprendre. J’ai été conquis par le travail de ces deux artistes : la sculpture (elle) et la peinture minimaliste vraiment très poétique (lui). Il a aussi traité à sa manière la Shoah.

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture

Comme je suis au quatrième étage, j’en profite pour me promener dans cet immense espace consacré aux œuvres contemporaines. Nouvel accrochage que je ne connais pas. Ça vaut vraiment le coup car la qualité des œuvres exposées est à son maximum et comme les thèmes changent pratiquement dans chaque salle, on ne s’ennuie pas du tout et je passe de surprises en étonnement. C’est magique.

Jardin d’hiver de Dubuffet

Mur de Feuilles – j’avais fait un tableau dans le même esprit mais de cette taille j’avais pas osé

Un des projets pour la Très Grande Bibliothèque

Et revoilà David Byrne

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture

Je remonte au cinquième où le Cubisme a sa méga rétrospective. Alors, si vous ne connaissez pas ce mouvement de peinture, voici une unique occasion de le découvrir car il y a tout ce qu’il est possible de voir et ce qui se fait de mieux en la matière et provenant du monde entier (j’aime bien regarder d’où il vient ce tableau). Quelques 300 pièces de Georges Braque, André Derain, Henri Laurens, Robert et Sonia Delaunay, Fernand Léger (un de mes préférés), Francis Picabia, Pablo Picasso, Marcel Duchamp, Juan Gris, Albert Gleizes, Jean Metzinger ……et j’en oublie tellement qu’y’en a. Sculptures, peintures, collages…..c’est énorme……je m’intègre à quelques groupes menés par des conférencières pour capter des bribes d’explications. Super !!!!!!

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture

Hé !!!!!! C’est pas fini. Au sous sol, encore une expo. C’est dingue ce truc, Photographie, arme de classe : La photographie sociale et documentaire en France, 1928-1936

 Je recopie : « Photographie, arme de classe », c’est ainsi que le journaliste Henri Tracol (1909-1997) ouvre son texte manifeste destiné à fédérer la section photographique de l’association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR). L’association fondée en 1932 à Paris, dans un contexte de montées des crispations politiques, économiques et sociales, rassemble à côté d’autres branches du front artistique et culturel (théâtre, chants, cinéma, littérature, peinture, etc.), les photographes parmi les plus engagés de l’avant-garde parisienne : Jacques-André Boiffard, Henri Cartier-Bresson, Chim, André Kertész, Germaine Krull, Eli Lotar, Willy Ronis, René Zuber, et bien d’autres encore. Aux côtés d’amateurs ou d’ouvriers qu’ils accompagnent dans leur pratique de la photographie, ces derniers ont expérimenté un langage à la croisée du discours critique, du geste militant et de l’esthétique du documentaire. Ils se sont appuyés sur les exemples soviétique et allemand tout en poursuivant une voie propre au contexte social et politique français.

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture

A la cafétéria où je ne prends rien, les gobelets en carton ne sont pas recyclés et ça me met en pétard, j’observe trois femmes qui parlent tout en donnant le gouter à leurs enfants, des tous petits et des plus grands mais pas très. Elles parlent une langue que je ne connais pas mais que je devine du nord. Suède ou Danemark ? Je finis par demander : Suède. Pas mal. Une black, une très brune et une très blonde. Quel bel ensemble mais quelles pipelettes !!!

Avant de quitter ce lieu magnifique je fais un tour dans la bibliothèque où je ne suis encore jamais allé. Il règne un silence respectueux. Des gens viennent pour se reposer et dormir dans des fauteuils confortables et au chaud, leurs sacs pas forcément de dernière mode, plutôt en plastique même, et remplis de leurs uniques possessions si on peut appeler ça posséder, disons retenir près de soi.

Des centaines d’ordinateurs à la disposition des gens qui viennent étudier ou simplement lire ou se brancher sur des chaines de télévisions étrangères (un poste par pays). Impressionnant.

Voila, je sors de ce temple coloré et dédié à la connaissance des arts, à l’émancipation, à la rencontre avec l’autre grâce à toutes les formes que l’art peut prendre. Six heures de déambulation. Je n’ai jamais passé autant de temps dans un musée et c’est une expérience unique. Grand !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Paris la preuve par quatre - Troisième partie, une journée avec Pompidou et l'architecture
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