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27 septembre 2021 1 27 /09 /septembre /2021 11:06

1er Jour : Alès > St André de Lancize – 40km et +1150m

Je choisis Alès comme point de départ. Le trajet jusqu’à cette ville n’est pas folichon, une voie verte très ennuyeuse jusqu’à Uzès, même si elle passe par le Pont du Gard que je connais bien pour le fréquenter depuis 17 ans, et des routes trop fréquentées entre Uzès et Alès. Passons.

En revanche, dès Alès, les Cévennes commencent tout de suite après Cendras par une belle succession de cols et des paysages qui me plongent instantanément dans cet univers si particulier de cette région magnifique : Col de la Croix des Vents (339m), Col de la Baraque (631m) et enfin le col de Pendédis (665m) avant d’atteindre les Ayres qui marque le point culminant de la journée (790m) où je peux admirer deux châtaigniers de plus de 600 ans dont un qui s’est ouvert en deux cet hiver. On peut rentrer dedans à l’aise. Il ne me reste plus qu’à descendre jusqu’à St André de Lancize où je suis attendu chez des amis apiculteurs. Quelle belle journée.

St André de Lancize est un endroit perdu dans les Cévennes, haut lieu de la résistance camisarde et où se sont réfugiés des communistes allemands fuyant la dictature hitlérienne. Ils intégrèrent les groupes maquisards locaux et participèrent à la libération de Nîmes (entre autre).

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Jour 2 : St André > Florac – 55km et +1435m

Belle journée en perspective avec un grand ciel bleu sans nuages. La route commence par descendre vers St Germain de Calberte, beau petit village et passage obligé des randonneurs du chemin de Stevenson sur le GR70, d’ailleurs , y’en a. Maintenant, ça remonte jusqu’à la corniche des Cévennes en passant par Barre-des-Cévennes où je me pause un moment et où je peux admirer une merveille du nom de Ami Super, visez moi ça !!!!!

J’atteins la corniche, passage au col des Faïsses (1015m) et redescente jusqu’au village de Racoules où j’ai vécu un an fin des années 70. Ça rajeunit pas. Je m’y arrête pour voir la maison où j’habitais. Il y a quelqu’un que visiblement je réveille dans sa sieste. On cause un moment. Ancien Marseillais, il vit à moitié ici de mars à Octobre et le reste du temps pas loin d’Avignon. Je continue vers Florac, ma pause de ce soir où je suis hébergé chez un copain d’Attac, reconverti en boulanger.

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

LA MERVEILLE !!!!!!!!!!!!!

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Jour 3 : Florac > Meyrueis par le Causse Méjean – 62km et +835m

Brouillard le matin mais c’est habituel dans cette bourgade coincée entre le Causse et le Mt Lozère. Le Tarn n’arrange pas les choses : c’est humide. Ça se lève doucement et je peux entamer la longue cote qui m’emmène sur le Causse Méjean. J’aurais jamais cru la faire à vélo un jour mais ça arrive enfin. Six km à 8/9 %, (y’a deux chevrons sur la carte Micheline), il me faut une heure pour la gravir.

Arrivé au sommet (1023m), le spectacle grandiose du Causse me saute aux yeux, je vais me régaler. Le Causse Méjean, comparé un moment à une ‘Petite Sibérie’, compte tenu de son relief et de sa flore comparable là une steppe est un lieu unique, il a d’ailleurs été classé ‘Patrimoine mondial de de l’humanité ‘ par l’Unesco. Aucun fil électrique ne le traverse et sa population ne dépasse pas le 1 quelqu’un au km², si c’est pas moins encore. Quelques hameaux par ci par là, des fermes isolées, des brebis, des chevaux de Przewalski (Equus caballus przewalskii ou Equus ferus przewalskii), des vautours, des cailloux (le fameux Chaos de Nîmes le Vieux) et un aérodrome. À ce sujet, on a vu des jets y atterrir pour participer aux 160km d’endurance à cheval et c’est bien des émirs qui débarquent. Bonjour les dégâts !!!!! du coup des élevages de ce type de chevaux s’installent sur le Causse au grand dam des éleveurs de brebis qui voient leurs pâturages privatisés. Ça ne durera peut-être pas longtemps ce délire.

 

 

 

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
le cheval de Przewalski

le cheval de Przewalski

Halte à Hures pour le picnic et une belle église romane (12°) et rencontre avec le premier cycliste, un hollandais qui vit en Ardèche et son vélo électrique. Pourtant pas si vieux le type (mon âge). On cause un moment et on partage quelques trucs.

Un peu plus loin, je me fais doubler par un couple à vélo (TREK Carbone) et nous nous arrêtons pour causer avec un autre couple mais cette fois-ci en tandem. Des alsaciens sympas. Ça en fait du monde tout à coup ! Nous nous arrêtons à la Brasserie de la Jonte pour une dégustation bien méritée. On peut car ça ne fait que descendre jusqu’à Meyrueis. Arrivée au gîte pour moi, à leur hôtel et encore une sacrée belle journée !!

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Jour 4 : Meyrueis > Le Caylar par les gorges du Trévezel – 60km et +1100m

7 ou 8° ce matin pas plus au village. J’attends que ça se réchauffe. Je cause un peu avec le groupe de motards luxembourgeois rencontré d’abord à Florac puis ici. On s’est marré en disant que ce n’était pas la peine d’avoir des grosses Béhèmes pour faire le trajet alors qu’avec un vélo on peut aussi. On se donne rdv au Caylar (ils n’y seront pas les bougres) et je pars. Ça monte vers le Causse Noir alors je me réchauffe vite. Des coups de klaxons sympas des motards qui me doublent. Facile les mecs !!!! Ils vont vers l’Aigoual . Au Bout de Cote (1011m) je change de département pour rentrer en Aveyron. Après le col de Montjardin (1016m), je redescends dans les gorges du Trêvezel (qui prend sa source à l’Aigoual). Tout ça pour rien me direz vous mais c’est la vie du cycliste dans les Causses, ça monte et puis ça descend. Ça descend raide d’ailleurs, debout sur les freins pour ne pas dévaler la pente. De toute façon, j’ai tout mon temps. Je passe par des villages aux noms étranges comme ‘Le village Nègre’ et Villemagne, ancien village de mineurs. Plus de 2000 personnes y vivaient en 1930. C’est maintenant un lieu de résidence de vacances. je repasse dans le Gard.

 

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Avant de rejoindre la Dourbie, c'est une rivière, arrêt au village de St Sulpice pour visiter une très belle chapelle toute vide de tout ou pleine de rien c'est comme on veut (11°). Ça fait bizarre mais c’est pas mal du coup. Très beaux chapiteaux. J'y verrais bien un concert la dedans.

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Pause picnic dans le magnifique village de Cantobre qui paraît tenir en équilibre sur son éperon rocheux. Sieste auprès de la fontaine qui roucoule. Y’a aussi une belle église du 11° à visiter. Des ânes se la coulent douce au bord de la rivière, un qui préfère l'ombre et l'autre le soleil.

 

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Une route un peu plus grosse pour rejoindre Nant. Gros village et abbatiale de toute beauté (11°). Des touristes en goguette et un potier qui fait des belles choses. Puis c’est une nouvelle grimpette pour atteindre le Causse du Larzac En passant, je visite le site de La Couvertoirade mais ça ressemble à un piège à touristes avec parkim payant et boutiques de brols. J’en fait le tour vite fait et je rejoins Le Caylar, mon étape du soir chez des WS.

 

 

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

C'est la pause et le moment de se payer une bonne bière accompagnée d'une Flamme, un gâteau local à base de brousse de brebis. Un régal................santé les potos !!!!!!!!!!!!!!!!!

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Hubert est un personnage qui n’arrête pas de parler. Il me montre sa collection d’Atlas qu’il déniche dans les brocantes et parfois même dans les poubelles et me parle tout de go du Festival qu’il organise tous les ans au Caylar : FESTIVAL DU ROC CASTEL, L'ÉLOGE DU VOYAGE LENT. Pour un cycliste ça se comprend. Il me parle des gens qui viennent à pied, à vélo ou autrement et du monde entier et me fait visiter le hangar où sont stockés les vélos qui servent de Véhicules Officiels (j’adore) et tout le matériel nécessaire à l’organisation, c’est passionnant et je pense bien y faire un tour l’année prochaine. Ça se passe fin juillet début août, c’est noté. La dessus c’est l’heure de dormir. A demain.

 

Jour 5 : Le Caylar > Le Barral par le Causse du Larzac, les gorges de la Vis et le Causse de Blandas 32km et +395m

Après un petit déjeuner agrémenté de viennoiseries et qui s’attarde à voir les vélos de la maison, il est temps de quitter mes hôtes. Hubert part rejoindre son fils qui pédale en Alsace et Françoise vers son cabinet. Elle est la doctoresse du coin et y’a déjà du monde qui attend. Grand beau pour partir.

Traversée du Causse et longue descente jusqu’à Vissec. Pause picnic sur une table installée sur la place du village. Impek !!! Longue montée pas trop raide vers Blandas, ça cogne et j’enlève des couches. Quasiment personne sur la route et j’arrive chez mes amis du Barral vers 15h00. Je suis tout de suite mis dans le bain car c’est l’agnelage et y’a du taf !!!

LE LARZAC

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours
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Sur le causse de Blandas

Voyage à vélo entre Cévennes et Causses en 6 jours

Jour 7 : Le Barral > Nîmes par St Laurent le Minier, Ganges, Sauve, Quissac et Caveirac par une petite route……...enfin – 88km et +415m

Le voyage continue et se termine. Mondardier et le château de la Princesse, looooooooooooooooooonge decente jusqu’à St Laurent le Minier, debout sur les freins. Bourg qui a vécu de l’extraction de métaux divers depuis l’âge de bronze (https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Laurent-le-Minier). Maintenant c’est fini et les gens viennent surtout se baigner dans la Vis qui offre une belle cascade. Ganges, pas le fleuve mais un joli petit bourg puis une moche route, la D999 jusqu’à Sauve, très beau village médiéval et aussi la pause picnic. De là, j’emprunte la voie verte jusqu’à Quissac hors du trafic de bagnoles qui est tellement mal signalée que j’aurais pu la prendre depuis St Hippolite-du-Fort. C’est vraiment malin mais visiblement, les travaux avancent et on pourra l’emprunter depuis Ganges…. Ça va faire une belle balade. A Quissac, je quitte la moche route pour une plus petite sympa vers Lecques, Fontanès, Maruéjols et compagnie…j’atterris à Caveirac qui fait la fête au son d’une techno de merde que je quitte fissa. Nîmes enfin et le train pour terminer.

Montdardier et la Vis à St Laurent le Minier
Montdardier et la Vis à St Laurent le Minier
Montdardier et la Vis à St Laurent le Minier

Montdardier et la Vis à St Laurent le Minier

Une semaine de rêve dans des paysages que je considère presque comme les plus beaux que je connaisse, 340km et plus de 5300m de déniv, de quoi s’occuper et ne pas perdre la forme. A bientôt pour de nouvelles aventures cyclopédiques

 

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13 septembre 2021 1 13 /09 /septembre /2021 15:22

Charlotte Perriand et ses photomontages

Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
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Revolution au Soudan

 

EN 2019, 57 jours de sit-in à Khartoum pour se débarrasser d'un dictateur au pouvoir depuis 30 ans.

Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
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Sabine Weiss

Sabine Weiss est née en suisse en 1924, obtient son diplôme de photographe professionnelle en 1945 puis s'installe en France. Découverte par Doisneau, elle intègre le très fermé cercle des photographes humanistes, seule femme d'ailleurs. Mode, vie nocturne et voyages. Son exposition est une recherche de photos jamais présentées auparavant parmi les milliers de planches contacts qu'elle possédait.

Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
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Italie en 1980

 

 

Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
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Ambiance Arlésienne

Entrée en vigueur

 

Le nouveau musée Arlatan (22 millions d'euros de travaux sur 11 ans)

 

Tatouages

 

Chaussures

 

Hôtel Dieu

 

Luma et son parc d'attractions

 

Féria et fanfares

 

Votre serviteur

 

Gare de fin

 

 

Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
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Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
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Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021

Sans oublier les magnifiques photos de Jean Luc-Bertini : Américaines solitudes

ainsi que celles de Jean-Michel André qui, avec le poète Wilfried N'Sondé (Un océan, deux mers, trois continents) proposent un travail remarquable sur les lieux de transition

 

 

Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
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Quelle est donc cette montagne

celle que nous gravissons en quête de sensation

pour atteindre son sommet par des cols éloignés

et qui nous font sentir notre poids et celui du sac que nous portons

celle que nous avons choisi pour dire que nous l’avons fait

avec la carte à coté de la main

pour ne pas se perdre

ce col en plus

ce sommet en plus

ce bonheur de gravir encore une fois

cette pente abrupte et austère

et le plaisir d’arriver sur sa crête et de contempler

le paysage qui s’offre à nos yeux toujours ébahis de tant de beauté

 

Quelle est donc cette montagne

celle qui effraie celui qui fuit

sans carte et sans boussole

celle qui enveloppe

dans sa nuit intense

celui qui pense

se sauver du massacre

s’extirper de la misère

mais ce col sera une souffrance

et la neige ralentira sa marche

et l’emmènera où il ne sait pas

secouru peut-être par des hommes

ou pas

et sa vie peut-être s’arrêtera là

blotti contre un rocher ou sous un arbre

qui ne le protégeront pas de la nuit scélérate

celle qui tue celui qui se sera perdu

et qu’on retrouvera un jour

blotti contre ce rocher ou sous cet arbre

et qui ne pourra plus dire d’où il vient

et ce qu’il était venu chercher

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13 septembre 2021 1 13 /09 /septembre /2021 15:16

Portraits de la vie en Corée du Nord - Stéphane Gladieu

Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021
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13 septembre 2021 1 13 /09 /septembre /2021 14:56

New Black Vanguard

 

Quand, en 2018, un photographe noir fait la une de Vogue avec une photo de Beyoncé, ce monde ne devient plus le domaine privilégié des blancs. S'ouvre alors pour ces artistes qui tentaient de se faire connaitre par des publications sur les réseaux sociaux, le monde de la mode et de la notoriété. Afro-américains ou africains, ils et elles proposent une nouvelle palette de couleurs et un regard nouveau sur la mode et son univers. Fascinant et merveilleux.

Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021- New Black Vanguard
Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021- New Black Vanguard
Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021- New Black Vanguard
Le meilleur des Rencontres d'Arles 2021- New Black Vanguard
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6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 06:33

Montpellier, Le Pavillon Populaire et les photos d'Edward Burtynsky "Eaux Troublées"

Marée noire

Delta du Colorado

Aragon et Jaen

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
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Afrique

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos

SÈTE

 

Le MIAM propose "Psychédélices", une série de tableaux faits ou inspirés par les psychotropes...................Kiki Picasso, Michaux, photos de Williams Burroughs, toujours présent dans ces cas là, Robert Combas, des vidéos de JC Averty avec les Bee Gees....et une vente aux enchères de tableaux de Robert Malaval qui se termine en happening hilarant.............

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
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"Art Aborigène" au musée Paul Valery - collection Pierre Montagne

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Y'a pas que l'art à Sète, y'a aussi de la plage alors on y va..........à vélo bien sur.....y'a pas mieux pour se déplacer dans cette ville qui offre de belles pistes cyclables et un nouveau pont vélo/piéton de pure beauté

eau à 22°

 

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
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un tableau Aborigène ( Kathleen Petyarre - Montain Devil Lizard Dreaming -2015) et une photo de Burtynsky : culture intensive au Texas.....une ressemblance évidente sans pourtant aucun lien, j'en suis resté un peu halluciné

Le train à 1€ en Occitanie, profitons en pour aller voir des expos
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29 août 2021 7 29 /08 /août /2021 11:07

De retour dans ce bout du monde pour ne pas dire dans la bouche du Lion. Crozon après quelques vicissitudes de transport ayant confondu le mercredi et le dimanche. Le mercredi, le bus que je veux prendre n’existe pas, me vl’la beau mais mes amis ne rechignent pas à venir me chercher même s’il leur faut 45mn pour arriver à Châteaulin où un TER me dépose . C’est toujours moins loin que Quimper. Le train serpente dans une campagne recouverte de forêts, les courbes s’enchaînent dans un tourbillon vert. Châteaulin, la gare est tout en haut. Té arrive , demi-tour vers

Morgat.

Passage sous le Menez Hom, Telgrut, Crozon et maison. Pas mécontent d’arriver après ces presque 11 heures de trajet.

La maison de mes amis à Morgat (un Penty) et la plage où on pratique le yoga....j'avais jamais fait de yoga sur une plage, c'est pas mal même si le sable n'est pas tout à fait plat. La vue sur la mer, ça aide à la zénitude comme dirait l'autre. Prof pas mal (américanobrittone) mais elle enchaîne un peu vite les postures, pas le temps de se poser.

Ici on cuit pas trop sous le soleil mais entre les pluies fines et les bruines, il se pointe et on a le temps d'aller se baigner à La Palue. Eau fraîche à 17+, ça réveille le corps et l'esprit. Soirées apéro à gogo chez les voisins qui rigolent, ça fait du bien aussi. Un peu de vélo pour s'dégourdir les gambettes, quelques siestes et voila des moments à s'dire que la vie est belle à l'ouest.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Camaret fut longtemps le premier port langoustier de France mais les Mauritaniens en ont eu marre de se faire piller et ont viré tout le monde….allez ouste !!!

Petite ville touristique, elle se contente maintenant d’attirer les foules par ses galeries d’art (y'a pas que du moche) et son joli petit port agrémenté d’un belle tour Vauban et d’un excellent ostréiculteur.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

A la pointe des Capucins, un ancien fort militaire vient d’être ouvert au public. De toutes les fortifications de la côte de Roscanvel, le Fort des Capucins est le seul qui soit pratiquement invisible de la mer : on ne voit qu'une immense masse rocheuse ; elle est en fait creusée en partie et percée de trous permettant le passage des canons.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret

Dans la série des villes détruites durant la guerre de 39/45, je suis passé au Havre, à Caen, à Vire et St Lô, des villes moins grandes mais toutes aussi détruites et maintenant Brest. L’architecture en béton s’y ressemble et offre des villes aérées, aux grandes avenues larges et qui représente une certaine modernité. Pas de quartiers anciens aux rues tortueuses et leurs vis à vis se jouant des intimités quoique à Caen, il subsiste une partie de la ville ancienne. A Brest comme au Havre, que dalle.

Du petit port du Fret, une navette permet de rallier la ville située de l'autre coté de la rade. Il faut une demie heure de traversée et on passe à coté de l’île Longue, le fameux garage aux sous-marins nucléaires décidé par De Gaulle. Les rares habitants qui y habitaient ont du faire leurs bagages.

Vues de la ville:

Place de la Mairie,

la Tour Tanguy et les deux piliers du pont de la Recouvrance, emblème de la ville et la plus vieille maison de la ville (1763)

Le téléphérique vu depuis le pont de Recouvrance

Le quartier des Capucins devenu un lieu culturel avec expos, médiathèque (immense), départ du téléphérique, futurs cinés et immense salle ouverte à tout le monde où sont exposées des machines outils extraordinaires dont un tour capable de faire un axe d'hélice de 22m de long. j'vous dis pas la machine  !!! le 104 a de quoi rougir.

Rue St Malo et son quartier populaire

Des vieux immeubles rescapés des bombardements

La cathédrale (béton)

la stèle dédiée à Edouard Maze assassiné par des flics en 1950

Une vidéo du voyage en Téléphérique

 

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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Les fresques de la ville après le pont de Recouvrance

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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la Poste transforme en Spote pour une expo de grafs

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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Première rando depuis Trez Hir jusqu’à Ste Anne du Portzic en passant par le phare du Petit Minou et en suivant le GR34.

On se baigne sur la plage de Tregana…………..un délice…………..

On peut admirer des voileux remonter au vent vers le Goulet. C’est pas des branques sans oublier les deux gréements auriques en arrivant à Brest. Bravo

 

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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Deuxième rando autour de l’Aber Wrac’h depuis Lilia que l’on rejoint en bus (1 heure de Brest), la rive nord de la rivière jusqu’au pont de Paluden puis la rive sud jusque l’Aber Wrac’h , très belle Gord, et dans une ria, des vieux voiliers se refont une santé. Magnifique !

La marée descendante offre des très belle vues sur les plages et les rochers qui de dressent. Nous passons par des belles dunes et je fais ma cueillette annuelle d’Immortelles. Retour en bus depuis Landeda (24km). On ne s’arrête pas beaucoup alors on n’a pas le temps de se baigner mais la mer est loin because la marée (très) basse……ça fait loin.

 

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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Devant l’immense fresque ‘Grand large’ de Paul Bloas et après une incitation à découvrir un breuvage local au bar mythique de la ville, les 4 Vents, en route mais à pied vers le Moulin Neuf, port de plaisance et plage de la ville. On passe devant la brasserie Poème mais on s’arrête pas, la Sant Erwann IPA suffit pour le moment. Un gigantesque cargo porte le nom de Christophe de Margerie et en russe en plus… quelle idée saugrenue. Magnifique graffs sous le pont de l'autoroute, au moins ça sert à quelque chose tout ce béton. Baignade, picnic et dommage pour le ciné en plein air mais ça caille vraiment trop à cause du vent. Retour à la maison.

La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
La Bretagne de Morgat à Brest en passant par Camaret
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Deux Tégèves et un Téheuhère pour rentrer…...9h40 et je suis chez moué….pas mécontent même si tout s’est bien passé. A la revoyure Bretagne !!!!!!!!!!!!

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13 août 2021 5 13 /08 /août /2021 21:03

Après s’être tous retrouvés à Lourdes, et avant de monter dans des taxis un peu petits pour tout embarquer, on a pu observer l’étrange procession de scouts psalmodiant des Avé et des Notre Père tout en marchant vers leur destin forcément radieux et on s’est quand même demandés à quoi ils servaient. Mais bon, ils doivent le savoir et ils sont donc rassurés de vivre sur cette planète construite par les mains de leur dieu et bien sur en 7 jours.

Fait pas vraiment beau ni chaud. Gavarnie, gîte pour la nuit.

Le lendemain petite étape de mise en jambes. Le refuge de la Brèche de Roland a subi des avaries durant ses travaux d’agrandissement quand une avalanche est rentrée par des portes et fenêtres pas encore posées, du coup on y va pas. Après la visite de la cascade de 400 mètres qui fait le bonheurs des pics à glace, on prend un chemin en balcon jusqu’au refuge des Espuguettes que je connais bien pour y avoir déjà séjourné 2 fois. Mais jamais 2 sans 3 comme on dit.

Comme la journée a été tranquille, le guide propose de faire une petite rahouette jusqu’au petit Piméné. Je laisse tomber car j’ai déjà gravi deux fois le Grand alors ça me suffit et en plus ils n’iront même pas jusqu’au bout. Je savais que ça allait être long comme balade et j'ai préféré lire tranquillement sur les pelouses du refuge d'autant plus que c'est la première fois que j'y suis avec le beau temps. Profitage !!!!

La vue depuis le refuge est tout simplement grandiose avec un panorama qui va du Vignemale jusqu’au Marboré en passant par le Taillon, le Brèche, Le Casque, la Tour et l’Épaule. Vraiment pas dégueu !!! C’est pas poure rien que tout le monde vient voir ce pestacle, d’ailleurs y’a un monde fou au refuge pas difficile d’accès depuis le cirque. Le soir ça se calme.

Je signale mon aversion pour la viande et le gars me dit que ça sera 2 balles de plus. Ben voyons ! Je sais par habitude que les végés sont considérés comme des anorexiques et après avoir avalé ma pitance, je me permets de le dire au gardien/chef qui me rassure en me disant que les végés et les végans le font chier. Au moins c’est clair et je clos rapidement cette conversation et c’est sur que je ne reviendrai pas dans son gourbi. Tout le monde au lit.

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021

Le Cirque avec sa cascade de 400m - Le panorama du Vignemale jusqu’au Marboré en passant par le Taillon, le Brèche, Le Casque, la Tour et l’Épaule et le gourbi.

Pas beau mais il ne pleut pas, je prends. Direction la Hourquette, je prends les devants. Arrivé le premier au col , je profite de la solitude pour me gaver de tout ce que je vois. Troisième fois donc et je ne me lasse pas de ce magnifique cirque d’Estaubé. Au loin, j’aperçois le col du Port Neuf. Ça a l’air bien raide. Je n’ai jamais poussé si loin même si je l’ai approché mais pour aller voir le Mont Perdido depuis la Brèche de Tuquerouye. Ça aussi c’est une belle bambée mais nous n’y passerons pas cette fois, Alain (le guide) n’est pas sûr du niveau de tout le monde. Je suis rejoins par la bande qui s’extasie à son tour. Y’a de quoi !!!

Je lui indique un raccourci qui évité de descendre trop bas et qui continue en balcon. Arrivés sous Turquerouye, on peut voir le minuscule refuge planté sur le col : 4 places dans un confort sommaire mais la vue sur le Perdido et grandiose. Tant pis pour eux.

 

 

 

 

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021

Je lui indique un raccourci qui évité de descendre trop bas et qui continue en balcon. Arrivés sous Turquerouye, on peut voir le minuscule refuge planté sur le col : 4 places dans un confort sommaire mais la vue sur le Perdido et grandiose. Tant pis pour eux.

La montée n’est pas si raide mais y’a un gars qui en chie. Je reste avec lui au cas où. Au col ,nous sommes plongés dans un brouillard qui ne dure pas heureusement car la vue est dingue et c’est bien raide pour descendre vers l’Espagne….d’ailleurs, y’a des espagnols qui grimpent de l’autre coté. Buenos dias.

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021

Longue descente vers le cirque de la Pineta et le refuge (-1400m). Rencontre avec Sizirards qui se baladent sur un crête, une belle cascade en forme de coupole sous le Perdido et l’arrivée au refuge où la bière est plus que la bienvenue. Une pinte sinon ça va barder !!!!

Alcôves de 4, douche chaude à gogo, repas médiocre mais on le savait d’avance, les refuges espagnols ne se distinguent pas par leur cuisine. Dodo

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Jour 3 – Pineta > Parzan – 21km/+1000/-1145

La nuit a été violente avec pluies énormes et orages. On espère que ça limitera la casse du jour car on prévoit un temps dégueu. Mais on n‘y échappe pas. A peine partis du refuge, une grosse drache s’abat sur nous. Elle se calmera mais la pluie nous accompagnera durant deux petites heures, le temps de monter vers le Largo Fundo, sorte de grande plaine coincée entre des bosses et une falaise de calcaire torturé. On dirait un peu le Vercors. Very nice indeed !

Après un petit col, pause picnic dans une prairie. Sieste générale au soleil pour tout faire sécher. Après, ce ne sera qu’une longue descente fastidieuse sur une piste de 11km pour atteindre Parzan l’étape du soir. Journée sans grand intérêt donc mais il n’y a pas beaucoup d’autres possibilités dans le coin à part ce GR11, pendant du GR10 coté français. Mais nous serons récompensés par une nuit en auberge et un repas gastronomique qui en étonnera plus d’un. Je ne pensais pas si bien manger en Espagne. Mais est-ce l’Aragon ??? En tout cas bravo !!!

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Jour 4 – Parzan > Refuge de Biados par le Paso de los Caballos ou Collado de Urdiceto (2314m) – 23km – 1578+/990m

Longue piste de 11km encore pour arriver au col. C’est un peu chiant, on se fait doubler par des bagnoles remplies de randonneurs……….tu parles…..en bagnole !!! Picnic au lac mais Alain a fait le pingre pour les courses et y’a pas grand-chose à becqueter….

Le descente vers le refuge n’offre pas grand-chose à voir et c’est avec soulagement qu’on arrive au refuge de Biados avec sa vue imprenable sur le massif des Posets. Ouf, pas fâché d’en terminer avec cette journée très moyenne.

 

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Lac d'Urdiceto, chemin vers Biados, les Linaigrettes, le refuge de Biados et la vue sur les Posets (3369m)

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Grand dortoir pour la bande et douche chaude. On ne s’en prive pas même si y’a un supplément à payer et tout un micmac de clés à échanger. Y’en a qui triche.

Repas merdique mais on le devine. Après un beau coucher de soleil sur les sommets, c’est l’heure du dodo. On ne se fait pas prier.

Biado > Biados – journée de repos

Pendant que la troupe se fait une journée dans les montagnes pour voir des lacs, je choisis l’option glandos et je reste tranquillement au refuge pour lire et faire des siestes. Le Monde Diplo me propose des articles passionnants et le lieu est idéal pour la contemplation. J’en profite pour échanger avec des espagnols. Bien content de ne pas me ruiner les genoux dans des cailloux comme me le diront les participants fourbus à leur retour. Yes !!!!

Repas merdique (2 fois le même plat de légumes et mini omelette à un oeuf et demi pour moi).

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Refuge de Biados au petit matin - Bifur vers le col d'Aygues Tortes

Jour 6 - Biados > Refuge de la Soula par le col d’Aygues Tortes – 2687m – 13km - 1000+/1000-

Une belle journée prévue même si le temps est encore maussade mais pas de pluie au départ.

Le GR11 fait le tour des Posets et nous le suivons jusqu’à l’embranchement qui part vers le col et la France. Ça grimpe sec dans les éboulis et au col nous avons tous mis nos affaires de pluie. Ça caille grave et le vent en rajoute une couche. Pas plus de 5°. Tant pis pour ceux qui ont joué les bourrins et qui ont du nous attendre presque une heure blottis derrière un muret de cailloux à cause du gars qui en chie et qui arrive toujours après tout le monde mais il faut bien l’attendre sinon y’a plus qu’à le sacrifier sur place ce que nous ne ferons évidemment pas mais c’est pas l’envie qui manque à certains. On peut comprendre.

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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La bande au col et ambiance dans le vallon du même nom

On s’arrête près de la rivière pour le picnic et le ciel se dégage. Parfait pour la pause sieste mais à peine repartis, le brouillard se lève et nous terminerons la journée sans voir grand-chose. Un peu chiotte tout de même malgré une ‘belle ambiance’ comme on dit dans ce cas là. Je préfère quand même la vue.

Arrivée au refuge de la Soula vers 17h30 sous la flotte. Le refuge est installé dans l’ancien bâtiment des ouvriers de l’usine électrique. Austère mais avec charme. Les gardiens sont super sympas et j’offre une bière locale, l’Aoucataise, faite à Arreau un peu plus bas… délicieuse. Repas top et copieux, on n’est plus en Espagne. On a tout un étage pour nous. Y’a aussi une famille de 17 avec plein d’enfants. Ça fait du monde dans le bourg !

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Jour 7 – Soula > refuge du Portillon par le col des Gourgs Blancs (2877m) - 11km / 1445+/580-

 

C’est la journée qu’on attend tous, enfin, ceux qui ont un peu regardé la carte avant de venir s’y promener : le passage du col des Gourgs Blancs à 2877m sous le sommet du même nom (3129m) par un bel enchaînement de lacs. C’est pour ça qu’on vient ici ! Arpès une belle montée arrivée au premier lac de Caillauas (barrage) à 2159m

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021

Puis ce sera le lac des Isclots à 2398 suivi par le lac du Milieu à 2528m où nous faisons la pause picnic à l’abri d’un vient bien froid, chacun derrière un rocher. Ça tombe bien, y’a pléthore.

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Dernière grimpette jusqu’au col par un éboulis et ce qui reste du glacier que l’on parcours en tentant d’imaginer à quoi il devait ressembler il y a encore 20 ans. Les générations futures sauront-elles à quoi ressemble un glacier??? Pas sûr !

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Cette partie se fait totalement en suivant des cairns, pas de balisage et il y a encore peu, c’était vraiment de la haute montagne avec crampons et piolet. Maintenant, ça se passe facilement. Petite descente avant de remonter vers un autre col où un névé nous accueille vers 2900m et ça fait plaisir. Il ne reste plus qu’à gravir le Tusse de Montarqué avant d’atteindre le refuge du Portillon. Mais ce Tusse je vais le laisser aux autres car je trouve un chemin cairné en balcon qui va m’éviter une dernière descente qui va faire mal aux genoux déjà bien endoloris. Je fais le chemin avec une jeune femme qui vient de Lille et qui travaille au refuge pour la saison.

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021

J’arrive le premier vers 17h30 suivi des plus valeureux. On s’offre une bonne bière, enfin, une Goudale. Les deniers arriveront vers 19h00, juste avant le repas. Belle soupe généreuse, omelette 6 œufs pour moi, veau sauce au citron et immense plâtrée de pâtes pour tout le monde, petit dessert. Voila de quoi se refaire une santé. Beau coucher de soleil avec vue sur la vallée.

Le vent souffle tellement fort qu’il passe par les interstices de la charpente. Pas la peine d’ouvrir la fenêtre ce soir.

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021

Jour 8 – Portillon > Superbagnères par le refuge d’Espingo, la Hourquette des Hounts Secs (2267) et la Coume de Bourg (2272) – 15,5km – 760+/1535-

 

Debout 5h30. Y’a des nazes dans le groupe qui veulent à tout prix prendre le bus de 16h00 à Luchon ce qui oblige tout le monde à se lever à ces heures indues. J’t’en foutrais moi….

Lever de soleil sur le refuge et les montagnes mais le vent souffle encore, faut se planquer.

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021

Longue descente vers le lac Saussat et le lac d’Espingo où on peut bivouaquer. Remontée tranquille vers le premier col, descente, remontée vers le deuxième col, descente, remontée vers le 3ème col, descente...et dernière remontée vers Superbagnères où un télécabine nous attend pour la dernière et heureusement car il reste encore plus de 1200m pour arriver à Luchon. J’aurais mourru.

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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Au fond, l'Aneto et son glacier, sommet des Pyrénées à 3404m et le club des filles sympas en vacances

Comme c’est presque l’heure du bus le groupe se sépare à l’arrache. Vraiment nul, même pas le temps de prendre le pot de départ. Nous restons à Luchon avec deux autres personnes pour prendre le temps de respirer. Putain, je ne me voyais pas passer encore des heures dans des transports après cette journée….PAUSE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! On doraluchon !!!!!

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021

Dernière photo de votre serviteur surpris de voir le livre sur les Mineurs de la Montagne où un de ses poèmes a été publié dans la bibliothèque du refuge............pas peu fier le mec !!

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021

Merci à Alain, notre guide suprême à qui il a fallu beaucoup d'abnégation pour nous supporter, aux petits vieux, qui ont su surmonter toutes ces difficultés, à la bonne ambiance générale malgré les disparités énormes et les faiblesses de certains. On s'est bien amusé et c'est le principal et il faut se dire que c'est pas tout le monde qu'il l'a fait ce trek car si je calcule bien ça doit faire plus de 106km, 7520m de déniv + et 7150 de déniv -. Ca calme....A la prochaine....................

Sur le HRP (le Ache Ère Pé comme dirait Alain le guide) entre Gavarnie et Bagnères de Luchon - 8 jours - Aout 2021
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14 juillet 2021 3 14 /07 /juillet /2021 06:11

1er jour : Pinsot > Refuge de l’Oule – 1350m+

Nous devions partir au dessus d’Allevard mais comme à l’habitude, j’appelle les refuges pour confirmer notre passage et bien m’en a pris car le gardien du refuge de La Pierre de Carré m’informe qu’il ne sera pas ouvert cette année sans me donner plus de précision. Nous saurons pourquoi plus tard. Donc changement de programme et le village de Pinsot dans la Hte vallée du Breda semble le plus propice à ce départ. Tram, train et taxi depuis Goncelin pour y arriver. Au départ on se trompe un peu (je) pensant aller au refuge mais c’est par la route. Petit demi tour et nous trouvons le départ dans la forêt. Ça grimpe direct fort !!!

La pluie nous rattrape mais la belle frondaison nous protège bien. Au Chalet du Bout (1398m, marqué 1938m sur la carte IGN, n'importe quoi !!!), ça drache sévère et on se réfugie à l’intérieur. D’autres randonneurs (un groupe) préfèrent rester dehors. Un couple nous rejoint, trempés

« Je laisse la veste dans le sac pour ne pas la mouiller » me dit le type en rigolant.

Nous partageons la table dans ce chalet entretenu par une association locale : »Tous à poêle ». On y trouve le nécessaire pour passer une nuit : des ustensiles de cuisine, bois, torchons, bannettes équipées de matelas, petite bibliothèque, carte affichée au mur. Presque du luxe. Il faut dire aussi que le début de cette longue randonnée, le GR738, ne propose aucun refuge gardé. L’asso a donc réhabilité des vieilles cabanes de berger pour en faire des beaux lieux d’accueil. Sympa

Ça se calme, nous pouvons repartir. Passage devant deux magnifiques sapins de plus de 400 ans : les Sapins Henri IV. Belle montée dans les rhododendrons qui recouvrent le flanc de la montagne. Ça ne se calme pas longtemps car à peine arrivés à la Pierre du Pin (1904m) la pluie tombe avec force pendant plus d’une heure. Nous arrivons trempés au refuge de l’Oule vers 15h30.

 

 

les deux sapins Henri IV

les deux sapins Henri IV

Josselin nous accueille avec un poêle qui chauffe. C’est un jeune garçon qui sort de formation de cuisiner et qui sait aussi faire le berger quand il faut. Bien pratique quand on sait que quelques centaines de ces bêtes vont bientôt débarquer dans l’alpage. La gardienne profite de la faible fréquentation pour redescendre. Le pauvre ne sait pas encore comment bien gérer tout ça mais s’en sort quand même (j’ai trouvé le PQ). Deux boissons chaudes pour se réchauffer et une tarte aux myrtilles de la dinguerie totale. Plus tard vont arriver deux types pour de l’alpinisme et un gars seul (on le reverra) après 11 heures de rando et plus de 2000m de déniv+. Nous serons donc 5 ce soir au refuge.

Avant le repas (délicieux, lasagnes végé) une bière locale est la bienvenue. Deux affiches m’interpellent, une première appelée ‘Le vin qui monte’ et l’autre ‘L’échappée belle’. Le vin qui monte est un beaujolais transporté à dos d’hommes jusqu’aux refuges par le champion de France de trail qui est aussi vigneron de trail, François d’Haene et ses potes. 30Kg chacun. Ils viennent à quatre et en font plusieurs dans la journée en laissant la voiture au plus proche des refuges. Les caisses sont stockées devant nous : la preuve !!!

L’autre affiche (belle) présente le programme du trail local genre 149km et 11400m de déniv +. Truc de oufs !!!!!

Le pinard et le genépi servis et bus généreusement à la table d’à coté va délier les langues. Un des deux alpinistes nous rejoint et se lance dans un long monologue sur sa vie. On ne pourra pas en placer une. Le pinard, ça ne devrait pas toujours être obligatoire…………..

Bon, allez c’est l’heure de se pieuter mais avant nous pouvons admirer le magnifique panorama sur Chartreuse. A demain.

Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse

Jour 2 : L’Oule> refuge de Combe Madame par la montagne de Tigneux et Fond de France – 1400m+

ll ne pleut plus. Ça a dégringolé une partie de la nuit. Il faut repartir par là où nous sommes arrivés et rejoindre le petit lac du Léat. Un autre chalet restauré par l’asso. Presque luxueux avec des couchages en étage. Une homme nous rejoint. Ancien accompagnateur de montagne, il nous explique pourquoi le refuge de la Pierre de Carré est fermé : c’est le maire d’Allevard, dont la commune est propriétaire de ce refuge qui a refusé de faire les travaux nécessaires pour mettre aux normes la cuisine. Du coup, le gardien a décidé de marquer le coup et de ne pas ouvrir pour toute la saison le refuge qu’il gère pourtant depuis plus de 10 ans. C’est une grosse perte financière pour lui et une étape en moins lors de cette randonnée et quand on sait que les premièrs ne sont pas gardés, cela fait encore plus long pour trouver de quoi manger chaud et confortablement. On va envoyer une belle lettre salée à ce maire pourri sachant qu’il est le président de la ComCom et du Tourisme dans cette vallée. Il pourrait peut-être changer de job. L’homme nous indique le meilleur chemin pour descendre et ça tombe bien, c’est celui que je comptais prendre. Nous montons jusqu’au Chalet de Tigneux (1997m) puis restons en balcon avant de redescendre doucement dans la vallée. La chaleur se fait bien sentir à 1000m. Il ne nous reste plus qu’à regrimper 700m pour arriver au refuge de Combe Madame. Flo craque un peu et je la décharge des choses lourdes de son sac : crampons et gourdes pleines. Nous faisons les premiers 300 mètres rapidement à l’ombre de la forêt mais il nous faudra plus d’une heure pour faire les derniers. Petit arrêt dans une autre cabane occupée par une famille et des enfants craignant un peu que nous venions squatter le lieu mais rassurés quand nous leur disons que nous allons au refuge.

Le refuge de Combe Madame est situé dans une belle zone d’alpage sous les cols de la Croix et du Glandon vers l’Oisans. Nous sommes accueillis par la gardienne qui nous indique la zone Zen pour nous laver c’est à dire la rivière. C’est pas de refus après cette longue montée sous le soleil même si l’eau ne dépasse pas les 10°. C’est l’heure du rafraîchissement du gosier et la bière de la Vanoise fait parfaitement le job. Une famille est arrivée avant nous, mère, fille et trois mômes plus une quatrième visiblement avec le père qui est resté en bas. La fille vouvoie la mère et la prière est de rigueur avant le repas. Autre monde comme les réflexions du genre :

«C’est dieu qui a crée tout ça ». Ben voyons et en 7 jours en plus….faut-y être bête pour croire à ces âneries. Mais c’est leur problème. Ça doit être aussi ce mec qui a puni le mari lors d’un accident de montagne. Bon repas (soupe, lasagnes végé et bon dessert). Après le coucher de soleil c’est l’heure de dodo.

 

Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse

Jour 3 : Combe Madame > refuge des 7 Laux par le col de Mouchillon (2500m) – 760m+

La gardienne nous indique le chemin pour atteindre le col. C’est du hors sentier mais il y a quelques cairns et comme on voit bien le parcours depuis le refuge, ça ne devrait pas poser de problème. Elle nous dit aussi de ne pas traîner car des orages sont prévus en début d’aprèm. Petit dèj à 7h00 et départ à 8h00. La montée jusqu’au col se fait sans encombre malgré la présence d’un névé. Splendide vue sur les 7 Laux en contrebas. Au fur et à mesure de la descente, le temps se couvre mais toujours pas de pluie. On picnic près d’un lac avant d’arriver au refuge vers 13h00 soit juste avant l’orage annoncé. Un type nous reçoit et nous dit que le refuge n’ouvre qu’à 17h00.

« Sans blague ? » que je lui réponds

« Y’a juste un vent de 50km/h qui soulève des vagues sur le lac et un ciel gris au dessus de nous et vous allez nous laisser nous cailler dehors ?? »

il rentre dans le refuge et nous dit qu’il va nous ouvrir. Je préfère. Il nous indique nos lits et nous laisse. Sieste !!!!!

Peu à peu les randonneurs arrivent et le refuge se remplit. Le gardien nous cause un long moment et nous échangeons sur la vie en montagne et celle des gardiens de refuge. Au moment du repas, il fait un long discours sur le repas qu’il va nous servir et la quantité de calories qu’il se doit de nous donner après nos efforts. Visiblement, les végétariens n’en n’ont pas autant besoin car je n’aurai rien pour remplacer le rougail saucisses des autres. Mais c’est marrant, je ne lui en fait pas la remarque. Bonne soupe et délicieuse tarte aux pommes. C’est toujours ça. Deux sœurs à notre table dont une plus jeune, encore dans ses études de traductrice après Khâgne et les lettres modernes. Vie en Angleterre et Singapour. On parle littérature (Une vie de Maupassant pour elle en ce moment) et musique et comme le programme musical du refuge est pas mal du tout on se met à rêver de Chosta. Elle dit apprécier. Le gardien demande si quelqu’un veut jouer de la guitare mais personne ne se propose. Le petit dèj sera assez minable. En fait ce type est un charmeur bonimenteur. On ne s’est pas méfiés de ses blablas. Quant au picnic à 14 balles, je n’en parle pas encore, pensant que c’est une exception mais je ne manquerai pas d’en faire la remarque sur le Livre d’Or du refuge. On se casse et l’au revoir sera un peu moins chaleureux que le bonjour. C’est pas tous les jours la fête.

Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse

Jour 4 : 7 Laux > refuge d’Aiguebelle par les cols de la Vache (2601m) et de l’Aigleton (2266m) – 700m+

Cest couvert mais j’arrive à convaincre Flo de passer par le Col de la Vache. Ça serait bête de ne pas passer par là, il paraît que c’est beau même si un peu engagé mais on a nos mini crampons, ça devrait suffire. Un gros groupe de parigots sont partis devant mais on les suit à vue. Ils râlaient hier soir car ils pensaient pouvoir partir à 6h00 mais le gardien a dit niet :

«  C’est 7h30 pour tout le monde, on n’est pas dans un refuge de Hte Montagne ». Il a pas tout à fait tort.

La montée est longue et le névé important mais on arrive à l’éviter en passant par les rochers et un peu d’escalade ce qui n’est pas pour me déplaire. De l’autre coté en revanche, c’est méga raide et je flipouille un peu mais heureusement, des rochers encore, permettent de faire la partie la plus pentue en sécurité. Ouf !!!!

Après, avec les crampons, il suffit de descendre doucement. On picnic devant un panorama grandiose même si parfois bouché par le brouillard qui se lève. On s’en fiche, le plus dur est fait (qu’on croit).

vers le col de la Vache...en haut du col et ce qui nous attend pour la descente...et enfin, en bas du col
vers le col de la Vache...en haut du col et ce qui nous attend pour la descente...et enfin, en bas du col
vers le col de la Vache...en haut du col et ce qui nous attend pour la descente...et enfin, en bas du col
vers le col de la Vache...en haut du col et ce qui nous attend pour la descente...et enfin, en bas du col
vers le col de la Vache...en haut du col et ce qui nous attend pour la descente...et enfin, en bas du col
vers le col de la Vache...en haut du col et ce qui nous attend pour la descente...et enfin, en bas du col

vers le col de la Vache...en haut du col et ce qui nous attend pour la descente...et enfin, en bas du col

Passke, il reste un col à passer et c’est pas tellement la neige ou les névés mais bien le brouillard qui va nous gêner. Dans la montée, on dérange à peine un groupe de bouquetins tranquillement installés. Ce n’est que parce que je fais bouger quelques cailloux qu’ils daignent se lever...un peu...pas plus…

Le pic du Pin est à gauche et le col au milieu mais de l’autre coté c’est vraiment bouché… plus de balisage et pourtant, c’est parait-il le tracé du GR738. Ben mon gars, y’a encore du taf pour envoyer les gens là-dedans et surtout dans le brouillard mais on se débrouille pour repérer les cairns et alors que j’hésite et que je pense voir des cailloux en lévitation, le brouillard se lève une minute et je peux voir que c’est un lac et voir une balise plus loin. Impékébeule !!!!

Il ne nous reste plus qu’à suivre le balisage et on arrive au refuge d’Aiguebelle. Pas mécontents. L’accueil est sympathique avec des bières qui restent au frais dans un bassin. J’en prends une directe ! Deux jeunes tiennent le refuge et vous savez pas ce qu'il y a dans ce refuge ? Non ? UNE DOUCHE !!!!!! alors là je dis ok, je prends !

Ancienne bergerie aménagée en refuge il y a quatre ans, c'est bien moderne et même les ampoules sont vintaidges... on croit rêver..Nous allons dîner avec un couple sympa, Joëlle et Claude (flic à la retraite, elle je sais pas). Deux autres filles vues au refuge des 7 Laux. Tout le monde à l'abri avec la nuit cata qui s'annonce, on laisse les tentes se reposer.

Après une bonne salade, pour les carnivores, une daube cuite à la bière, pour le végé, un plat de riz/courgettes…le refuge est accessible en voiture ce qui explique les produits frais. Mais toujours pas de truc protéiné pour moi. Ça commence à me gonfler. Ils sont bien sympas ces jeunes mais ils manquent sérieusement de notions culinaires et comme le ptidèj sera un peu léger, mais pas le picnic à 14 balles, comme si les proprios s’étaient donné le mot, je dis que ça fait mal au cul. Voilà, c’est dit !

Pendant le repas, le type seul rencontré à l’Oule arrive. Il s’est perdu vers le col d’Aigleton et a préféré faire demi tour. La vache de détour. Ses aventures ne seront pas terminées...c’est pour demain.

 

vers le col d'Aigleton....bouquetins
vers le col d'Aigleton....bouquetins
vers le col d'Aigleton....bouquetins

vers le col d'Aigleton....bouquetins

Jour 5 : Aiguebelle > refuge Jean Collet (1980m) par le pas de La Coche, la Brèche de la Roche Fendue et le col de la Mine de Fer – 1074m+

Temps maussade dès le matin mais bonne visibilité. Le couple est déjà parti comme le groupe de 3 jeunes. Tout ce monde se dirige vers Jean Collet. Jusqu’au pas de La Coche tout baigne mais en montant vers la Brèche, le brouillard s’épaissit et ce n’est pas facile de voir le balisage. J’entends des gens parler au dessus de nous. Je siffle un coup. C’est Claude qui aide le jeune du groupe de 3 complètement paumé. Nous cherchons chacun de notre coté et il m’annonce qu’il a trouvé les marques. Il faut grimper dans le névé. Crampons pour atteindre la Brèche fendue ! Le col de La Mine de Fer s'atteint plus facilement mais faut pas se louper car on remarque le vide qui entoure le sentier. On ne voit pas trop à cause du brouillard. C’est peut-être mieux ainsi.

départ d'Aiguebelle

départ d'Aiguebelle

Après une cabane sommaire ou subsistent des graffitis de bergers, nous arrivons enfin à Jean Collet

Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse

Claude et Joëlle se réchauffent dans la salle bien chaude avant de repartir car ils ont décidé de bivouaquer ce soir. Chapeau les costauds !!! Il y a le jeune rescapé aussi. Le refuge est tenu par une femme aidée de sa fille. Ça change ! Construit en 1910, détruit en 1927 par un cyclone, reconstruit en 1928, agrandi en 1967 et enfin réaménagé en 87, il a gardé un air d’authenticité merveilleux avec son mobilier d’époque et sa charpente métallique. Une chienne du Tibet vient se faire câliner avant de retourner se chauffer près du poêle. On part pour une sieste alors que la pluie se met à dégringoler grave ! Putain qu’on est bien à l’abri !

Dans l’après midi, on apprend par la gardienne que le gars seul demande de l’aide car il est perdu et dans une situation critique. Elle appelle les secours. Les deux filles sont arrivées non sans avoir demandé de l’aide par téléphone à l’autre jeune. Nous apprendrons plus tard qu’il a été secouru et qu’il n’est pas nécessaire de l’attendre pour le dîner dixit le PGHM. Ouf !!!!! Ce type était toujours un peu limite…

Super repas, soupe, polenta omelette au bleu (diots pour les autres), gâteau, coucher de soleil dément qu’on se croirait ailleurs dans l’univers et dodo,

coucher de soleil sur la Chartreuse depuis Jean Collet
coucher de soleil sur la Chartreuse depuis Jean Collet
coucher de soleil sur la Chartreuse depuis Jean Collet

coucher de soleil sur la Chartreuse depuis Jean Collet

Jour 6 : Jean Collet > Refuge de la Pra par les cols de Sitre et de la Pra – 885m+

Vers 6h00, le réveil du jeune n’arrête pas de sonner mais il n’a pas l’air de l’entendre. Je vais le réveiller, il sursaute et me dit merci. On peut dormir encore un peu. Super beau temps au réveil, du coup on traînasse un peu. Départ vers 9h30. Du jamais vu !!! à part le papy et son neveu, tout le monde est déjà parti. On peut voir le col de la Sitre depuis le refuge. L'endroit est vraiment magique et on se rend compte rapidement de tout ce qu'on a pu manquer hier durant la rando... Chiotte quand même.

 

le refuge Jean Collet, la table du petit déjeuner et le col de Sirte au fond
le refuge Jean Collet, la table du petit déjeuner et le col de Sirte au fond
le refuge Jean Collet, la table du petit déjeuner et le col de Sirte au fond

le refuge Jean Collet, la table du petit déjeuner et le col de Sirte au fond

Premier col de la Sitre passé dans un beau névé mais à peine dépassé, les nuages commencent à monter de la vallée et c’est le même scénario qui se répète : du brouillard jusqu’à La Pra ! Ça commence à bien faire cette histoire.

Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse

Deux types nous doublent dont le plus vieux vraiment très con qui ne dit même pas bonjour et s’arrête tous les 50 mètres en blablatant tout le temps. Silence svp !!! On les double, ils nous redoublent et patin et couffin, du coup on les laisse filer au col pour ne plus les voir. Ouf !

On passe au bord du lac du Crozet, on marche sur le sentier et on arrive au refuge de La Pra. Énorme, ça change de Jean Collet, c’est du CAF !!! Le gardien veut nous refiler deux lits enfermés dans des boites et on dit que nenni, on veut de la lumière. Il change. Sieste !!

Le ciel s’ouvre et le soleil fait même de belles apparitions, l’endroit est magnifique. On fait un petit tour avant le dîner et on aperçoit une maman bouquetin qui lance des petits cris, certainement pour appeler son petit.

Pas de bière ce soir, il n’y a que de la daube. Repas pas mal, le cuistot est venu me demander si je mangeais du fromage du coup j’aurais droit à un bon gratin.

 

Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse

Jour 7 : Refuge de la Pra > Recoin de Chamrousse par les lacs Roberts - 345m+/790m-

Grand beau pour cette dernière journée, il serait temps mais on ne va pas bouder notre plaisir. A part quelques petite bosses minimes ; il s’agit d’une longue descente mais dans un paysage merveilleux : lacs Claret, Longet et Léama, fleurs, massifs de rhododendrons, forêt. Tout ce qui fait la beauté de la montagne. Les lacs Robert sont un enchantement et nous y faisons une longue pause. Des gens s'y baignent même. Nous continuons jusqu’à Recoin et le sentier offrira jusqu’à la fin un parcours hors de toute construction. Pas mal !

 

Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse
Traversée du massif de Belledonne en 7 jours de Pinsot à Chamrousse

Bus, tram et voilà Grenoble de nouveau…..snif, c’est fini.

Le GR738 est un trek difficile rendu d’autant plus engagé par la neige qui subsistait à cette époque. Il faut dire aussi qu’il a encore neigé mi-mai. Nous n’avons marché que 7 jours mais pour 6500m de dénivelé positif et il faudra revenir pour marcher sur les parties que nous n’avons pas vues et des cols comme celui de l’Amiante (2809m) sous le Rocher Blanc ou encore celui de Freydane (2645m) sous le Grand Pic de Belledonne (2977m) qui se fait aussi mais en dehors des périodes enneigées ou alors avec crampons sérieux et piolet  depuis le refuge de La Pra. Les gens viennent un peu pour ça.

Le même jour où nous sommes passés au Lacs Robert, un randonneur est mort en faisant une chute de plus de 100m devant les yeux de ses amis. Erreur de parcours ou inconscience ? Je ne comprends pas car le sentier est très bien balisé à cet endroit. Dans le week-end, un alpiniste est mort dans l’Oisans et un autre randonneur en Chartreuse. La montagne ne fait pas de cadeau, il faut juste connaître ses limites et ne pas faire le kéké et si parfois j’aime bien déconner, en montagne je reste sérieux.

On se quitte sur cet air bien connu.

Tralala iyou tralala iyou

 

la pétition à signer pour la réouveture du refuge de La Pierre du Carré....merci

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13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 06:49

Jour 31 : Pouilly > Dijon – 62km (517)

Petit dèj pantagruélique pour me venger du repas médiocre de la veille. Pouilly en Auxois et au niveau du partage des eaux entre la Saône et la Seine et le canal s’enfonce sous la terre dans un tunnel de 3,3km, Impressionnant.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon

A partir de Pouilly, je laisse l’Armançon pour longer la Vandenesse jusqu’à Pont d’Ouche où c’est l’Ouche qui prend la relève jusqu’à Dijon, sa fameuse moutarde et ses pains d’épices. Mais tout est clair. Encore une très belle vallée et je rate des trucs à voir c’est sur.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon

J’arrive à Dijon sous la pluie alors je me réfugie au Musée des Beaux Arts (gratuit pour tout le monde et tout le temps). Les sacoches rangées dans le vestiaire et le vélo cadenassé, je visite et y’a de belles choses même si trop de peintures du 18° à mon goût.

Les tombeaux de Philippe le Hardi et de sa gonzesse Marguerite de Bavière et celui de Jean Sans Peur entourés de tableaux de Yan Pei Ming et de la peinture, Odilon Redon ‘Vision dans les nuages’, un beau Vieira da Silva, un cycliste vu par Gleize, un Manet, un sculpteur du nom de Pompon et un black portant un Ghetto Blaster sur l’épaule...joueurs de Rugby dans un champ de moutarde, régates à Cowes, masque.......

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
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Bon c’est pas le tout, faut que je trouve un dodo pour cette nuit. La ville offre le wifi et je me cale à coté de l’office du Tourisme pour en profiter. Quelques messages envoyés à des WS locaux et tout de suite, Victor me répond que c’est d’accord et au centre ville. Cool. Bel escalier en bois qui mène chez lui et splendide tableau représentant une scène d'un film célèbre....je vous laisse deviner.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
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Jour 32 : Dijon > Beaune – 62km (579)

La route des Grands Crus de Bourgogne va m’emmener à travers l’histoire du vin et de ses noms qui font tourner la tête… dans le bon sens évidemment. La route serpente dans les vignes protégées par des murets en pierres et des portes. Ça monte, ça descend et y’a du monde au boulot qui pataugent dans les rangées maxi boueuses. Les bottes sont lourdes à porter. On taille. Gevrey-Chambertin, Morey St Denis où je m’arrête chez un ancien pote de l’école hôtelière de Nice (1973, ça nous rajeunit pas). Pour l’histoire, Laurent à débusqué un fraudeur des vins de Bourgogne et l’a fait mettre en prison pour 12ans..on ne rigole pas avec le pinard haut de gamme. En même temps, ça sert à rien de frauder avec des vins à 10 balles……on fait pas dans le gagne petit dans le coin. Maintenant, il est à la tête d’un entreprise florissante et exporte ses vins dans le monde entier. Ça va pour lui et puis tant mieux. Il me fait déguster un petit Meursault pour commencer et un Gevrey-Chambertin pour finir. Après, il m'invite au resto et ça sera pas dégueu. Pour des retrouvailles, on fait ça bien. Merci camarade comme il aime dire.

 

 

Vignobles et la cave à Laurent
Vignobles et la cave à Laurent
Vignobles et la cave à Laurent
Vignobles et la cave à Laurent

Vignobles et la cave à Laurent

Le chemin continue par des noms encore prestigieux dont voici la liste : Chambolle-Musigny, Clos de Vougeot, Vosne-Romanée, reprendre son souffle, ouf, ouf, ouf…….Nuits-St-Georges, Aloxe-Corton, Savigny-lès-Beaune et enfin Beaune…..où il pleut comme tous les soirs dans la région. Avec l’aide d’un couple sympa et du toujours Office du Tourisme, je trouve une piaule dans un hôtel dans la zone industrielle à 48€ la noche. Courses bio au Carrouf et dodo. La suite demain

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
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Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon

jour 33 : Beaune > Chalon > Mâcon en train et retour à la maison

Dernier jour. La route continue à faire rêver avec les noms des villages qui s’enchaînent comme des bouchons des bouteilles avec à leurs entrées, une liste impressionnante de viticulteurs aussi nombreux que les maisons qui les composent. Voyez donc : Pommard, Meursault, Auxey-Duresses, Poligny-Montrachet, Chassagne-Montrachet, Santenay, Mercurey……………..ça va suffire…………..Je m’arrête à Santenay pour un petit café et une gougère délicieuse. Des années que je n’en avais pas mangé. A Chagny, le dernier tronçon jusqu’à Chalon par le canal est coupé pas des arbres tombés lors de la tempête. Les ouvriers me disent qu’ils n’ont fait que quelques centaines de mètres depuis ce matin. Détour par la route avant de retrouver le canal plus loin en espérant que ça passe. Ça passe et j’entraîne un autre cycliste avec moi. Arrivée à Chalon dans l’après midi avec une pause picnic. Il fait beau et chaud. Enfin ! La ville est vivante avec boutiques, conservatoire de danse. J’achète une bonne bouteille de Santenay 1er cru pour mon amie de Mâcon qui me reçoit ce soir et un truc inconnu dans les Côtes du Couchois, on verra bien ce que ça donne mais la dame de la boutique m’assure que c'est top !!!!!! Train pour Mâcon.

Arrivé chez Laurence avant elle mais la clef est bien là. Douche et repos. Retrouvailles, papotages divers, dîner et la bouteille se révèle excellente …………belle soirée et dodo. Le lendemain, train pour Lyon. Durant le voyage je converse avec une cycliste qui vient d'abandonner son voyage : impossible pour elle de rouler sur la piste le long de la Loire car continuellement barrée par des arbres tombés. Au début, me dit-elle, elle a bien tenté de passer au dessus avec vélo et bagages mais au bout d'un moment les efforts étaient trop importants pour continuer et c'est la mort dans l'âme qu'elle a décidé d'abandonner alors qu'elle avait préparé ce voyage de longue date, un peu comme moi mais j'ai visiblement réussi à passer à travers ces emmerdes. Elle me montre une photo de sa tente entourée de grêlons gros comme comme des poings. Heureusement, elle était à l'abri sous un auvent sinon, bonjour les dégâts....puis c'est Avignon et un dernier train pour Beaucaire et voilà, de retour à la maison. Six semaines, bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé.

 

 

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 7ème partie - Pouilly /Dijon / Beaune / Chalon
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13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 05:14

Sens / Joigny / Charny - 70km

Pas de tente à faire sécher ce matin, j’y vais direct. Voie verte pour sortir de la ville puis petites routes jusqu’à Villeneuve sur Yonne qui accueille avec deux magnifiques portes (de Sens pour y rentrer et de Joigny pour en sortir, c’est logique, c’est le Sens de la route). La postière se régale de me trouver deux beaux timbres pour la lettre à Françoise et elle l’oblitère parfaitement Au café, je raconte l’histoire des chiottes fermées et ça fait bien rigoler la patronne.

Dans une petite halte au bord de la rivière, je tombe sur une merveille que je ne manque pas de d’admirer à loisir : une Mercury Meteor que c’est pas tout le temps qu’on en voit des comme ça si belles. Admirez un peu les jantes à rayons !!

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
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Joigny, ça commence à cogner… coupe de cheveux sous l’eau froide chez une champoineuse acorte…….aaaaaahhhhhhhhhhh !!! Petites courses à la boutique bio locale et je vire vers Charny pour retrouver des amis qui habitent dans le coin. Ça sera l’étape de ce soir. Enfin des belles forêts et des beaux vallons et même si ça grimpe un peu ça change des étendues infinies des céréales pas très honnêtement cultivées. Passage obligé par La Ferté Loupière et son église où on peut admirer une danse macabre du 16° sur 15 mètres de long. Un véritable chef d’œuvre peint en ocres sur un mur.

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
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Mes amis habitent au bout du monde dans un lieu dit de 4 maisons et c’est pas évident de trouver, ni voie numérotée ni panneaux indicateurs. Au Perreux ,heureusement, un. Je le suis et j’arrive en avance. Le chat et moi on attend. Magnifiquement accueilli chez ces amis pas vus de longue date et comme l’orage et le vent s’y mettent de plus belle, je me sens bien à l’abri chez eux. Plus de 100 litres d’eau récoltés dans le réceptacle en peu de temps. Très belle soirée d’échanges et d’histoires avec Flo, son mari Eric et son père Dan plein d’humour. Quand il voit ma montre Lip vintèdge et que je lui dis que je l’ai achetée 5€ sur une brocante, il essaye bien de m’en proposer 6 mais il peut toujours courir (rigolades). Flo me raconte les chevreuils qui dorment dans le jardin et l’agriculteur local qui ne respecte pas les distances d’épandages et son herbe cramée par le glyphosate qu’il répand dans son champ. Enfoiré !!!

Le chat et moi on attend

Le chat et moi on attend

Jour 29 : Charny > Tonnerre > Tanlay > Lézinnes -100km (360)

Les uns partent travailler et moi je continue mon chemin même s’ils auraient aimé que je reste plus longtemps. Promis, je reviendrai exprès. Par une belle campagne ondulante et des chemins tranquilles, je rejoins Migennes. Misère!!! Cette ville, carrefour ferroviaire bien connu, n’offre rien de spécial à voir et la piste cyclable est dure à trouver mais au bout de quelques errements je finis par trouver la route. Je quitte l’Yonne pour l’Armançon. Peu avant Tonnerre, je rencontre un cycliste qui semble aussi paumé que moi. Je décide de visiter un peu la ville car il paraît qu’il y a un truc à voir : La Fosse de Dionne. Il me suit. En effet ça vaut le coup d’œil , bassin d’eaux turquoises au milieu de la ville entouré l’un lavoir et de belles maisons. Ravi de l’avoir vu il m’offre un pot au café du coin. Il est vrai que ça cogne pas mal. Ouaye notte? Pendant que nous sirotons nos boissons, vla t-y pas qu’un olibrius de seconde zone renverse mon vélo en sortant de son stationnement. Béquille tordue et il me sort que les vélos n’ont pas à stationner là.

«Tu te fous de ma gueule ? » lui rétorque-je tout de go.

Il s’embrouille et me propose de remplir un constat

Je lui réponds de dégager fissa avant que je m’énerve

Ce qu’il fait promptement et sans demander son reste

nous continuons jusqu’à Lézinnes où le cycliste dort dan un gîte mais il y a aussi un campim qui sera parfait pour moi. Vamos

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
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C’est carrément pas cher, genre 4,82€ et il y a un petit resto pour le dîner. C’est parfait, peu de monde (des hollandais) et de beaux sanitaires. Après l’installation et la douche je fonce au resto pour une grande soif. Une pinte sera le minimum syndical et bien installé dans un sofa, je savoure ce moment fabuleux. Pour le repas, immense salade, pizza composée comme je veux et délicieuse tarte aux figues, bananes et poires. Miam slurp !!!!! Le cycliste me rejoint et nous partageons la fin du repas ensemble. Dodo et merci pour cette belle journée.

Jour 30 : Lézinnes > Pouilly en Auxois – 95km (455)

Javance bien et après les 100km d’hier, je pense faire la même distance aujourd’hui. C’est plutôt plat le long du canal et les demandes Ws ne donnent rien, je peux y aller franco. Je me débarrasse sournoisement de Jpaul, le cycliste. Il cause sans arrêt de tout et de rien, de sa vie, de ses enfants, de ses petits enfants (y’a pas pire) de vélo, de vélo et de vélo, il se fout du décor et ne fait que rouler la tête dans le guidon. Il me casse les oreilles alors je profite d’un village et de la (fausse) visite de l’église pour le laisser filer. De toute façon, il me dit ne pas s’intéresser aux vieilles pierres. Salut !

Depuis Tanlay, ce décor change. Le canal serpente sans arrêt et s’en est fini de la monotonie des longues lignes droites. Premier arrêt à Buffon où se même Buffon construisit il y a belle lurette (1769) une grande forge non sans en avoir demandé l’autorisation au King en personne qui la lui accordât. Bon je casse un peu la tirelire mais ça vaut le coup. Belle restauration des roues à aubes qui entraînent des engrenages en bois, qui entraînent des soufflets et des marteaux pilons. Haut fourneau, outils et histoire. Un peu plus loin, Montbard est justement la ville de Buffon et je m’installe dans le parc de la ville (tout en haut bien sur) pour un picnic bien mérité. Il y a une fontaine pour la soif et c’est bien calme.

 

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
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La fonderie s’arrête de fonctionner en 1866 à la suite d'une crue mais continue de produire du ciment jusqu'au milieu de 20° siècle et en a même fourni pour la construction du Phare de la Jument. Incroyable de me retrouver en Bretagne au milieu de la Bourgogne

Voyage à vélo à travers la France pas connue ou si peu - 6ème partie - Sens/Pouilly en Auxois
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Un peu plus loin, Montbard est justement la ville de Buffon et je m’installe dans le parc de la ville (tout en haut bien sur) pour un picnic bien mérité. Il y a une fontaine pour la soif et c’est bien calme.

Avant Pouilly en Auxois, le temps se gâte et le ciel vire au noir profond. Pas de campin ce soir , c’est sur. Je m’arrête dans une petite boutique bio où je déguste une bière faite sur place (dans la cave). En fait deux, une ambrée pour commencer (moyenne) et une IPA pour finir (esstra). En face il y a un vélociste qui me remet un peu la béquille tordue en place (service gratos). Pour la peine je lui achète un jeu de patins haute densité de rechange mais pas possible de remplacer le rétro cassé. Y’a rien qui colle. Merci Monsieur. Pour la nuit, l’hôtel du commerce fera l’affaire avec sa pension complète à 74€. Repas moyen mais bon je suis à l’abri alors que dehors c’est le déluge.

Bonuit.

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