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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 20:16

Si on m’avait dit que cela durerait si longtemps…je ne l’aurais pas cru. Mais pourtant c’est vrai….patience…patience….

Alors pour occuper cette semaine, qu’avons-nous au programme ? Lundi, ciné : Une valse dans les allées,  film allemand de Thomas Stuber avec Sandra Hüller, l’actrice découverte  dans le non moins excellent film allemand encore Toni Erdmann et Franz Rogowski, vu dans Transit que je n’ai pas vu. J’ai retrouvé mon pote Cap pour cette séance. Excellent film que je vous conseille. Le soir Arte propose La vie et rien d’autre de Tavernier avec Noiret et Azéma. Déjà vu mais je le revois avec beaucoup de plaisir car c’est une période de l’histoire (14-18) qui m’intéresse et qui vient bien faire suite à mon voyage à vélo du printemps dernier.

Mardi, calme et toujours avec le livre de JY Loude au sujet de Lisbonne, la ville noire. Le soir documentaire à charge sur la façon dont Strarbuks gère ses employés et es bénéfices. On peut y voir l’action menée par Attac dans le magasin de l’Opéra. Il n’explique pas assez clairement son système de franchising qui facture TOUS les objets qui portent son nom et qui engendre un bénéfice nul ou s’en rapprochant. Mais tout de même pas mal

Credi, c’est le grand jour. Expédition avec Jean Pierre et Marie Laure pour aller récupérer Craquotte qui dort dans un garage de Cavaillon depuis l’histoire du talon. Deux mois donc. Marie Laure nous y emmène en voiture et Jean Pierre sera là pour la conduire sur le chemin du retour. Sur la route nous nous arrêtons au Thor ou à Le Thor c’est comme vous voulez. La ville se situe le long de la Sorgue, rivière qui ne déborde pas me dit-on. Je n’étais jamais venu dans cette petite bourgade de 8000 habitants et pour cause, je n’y connais personne. C’est une bonne raison mais ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas la connaitre car elle a plein de charmes dont cette belle église romane de la fin du XII° (Notre Dame du Lac) et son splendide porche méridional aux drôles de colonnes.        

                                                                                               

Et puis les rues tortueuses de la partie ancienne. Belle découverte. Mais nous allons à Cavaillon. Alors allons !

Au milieu des bagnoles en stand bye, le flat est là qui sert un peu d’établi. Misère !!!! Juste à coté, un autre attelé à coté d’une très vielle GSXR (que c’est moche) et une 350CB au fond dans le bazar. Mais Laurent m’a rendu un fier service en ramenant ma moto après mon accident. Ça vaut bien une bonne bouteille de Côtes du Rhône bio, Nature et Progrès et tout le toutim. Un grand merci à lui.

Même si je me vois capable de la béquiller, je préfère laisser J.Pierre la conduire, ce qu’il fait très bien. Le pôvre se fait rincer à l’approche de Tarascon par un orage maousse. Jusqu’au slip …

La voila rentrée à la maison et prête à reprendre du service dès que j’en aurais envie.

Jeudaye, retour au cinoche pour Burning, un film coréen de Lee Chang-dong. Histoire d’un trio amoureux entre Séoul et la campagne proche de la frontière avec celle du Nord. Un autre excellent film que je vous conseille.

Le soir rien de spécial.

Vendredaye, un peu de vélo pour la média d’Arles. Je rapporte et je reprends.  Pas grand-chose en fait, un coffret intitulé Free Cinema, mouvement fondateur du cinéma anglais au début des années 50 (j’en reparle), un autre album de Bastien Vivès, Une sœur, toujours aussi magnifique et quelques disques pour voir : Timber Timbre (entendu dans le film de Stuber, vous suivez ? bouais boff), un Tindersticks (un peu pleureuse) et Half Japanese, Hear the lions roar. Deux frangins un peu barrés, les frères Jad et David Fair, mélange de post-punk et rock poétique, totalement inconnus pour moi alors qu’ils ont commencé à la fin des années 70 et ça c’est bien mieux. Et voila ce qu’en dit Géant Vert dans sa petite revue trimestrielle.

Samedaye. Retour au cinoche mais vraiment juste car le train a du retard. The Intruder de Roger Corman (1962). Et quelle bonne idée de la part de l’Utopia (le meilleur cinéma du monde) de programmer ce film en parallèle avec le BlanKkKsman de Lee et quelle audace de la part de Corman de réaliser en 1962 un film qui parle de la réintégration des noirs dans la société américaine. Il a d’ailleurs fait un bide complet et ce n’est pas étonnant. Même si un peu brut de décoffrage quand aux traits de caractère des  personnages, le film vaut la peine d’être vu pour la dénonciation et son très beau Noir et Blanc.

Le soir, je continue le visionnage des films anglais et je vais de surprises en surprises tellement c’est vraiment excellent. La vie en Angleterre et pas que car il y a aussi Edimbourg et ce petit film de 52 : The Singing street (1952) où des filles sautent à la corde et dansent tout en chantant et en proclamant haut et fort que cette rue est réservée aux filles et que les garçons doivent rester discrets. Epatant !!!! Momma Don’t Allow (1956) filmé dans un fameux bar londonien où les jeunes viennent danser du rock après leurs journées de travail. Cela ressemble vraiment à de la transe et j’aime bien l’arrivée des ces aristos en Bentley pour s’encanailler et le chauffeur qui n’oublie pas de dévisser le fameux emblème qui orne le radiateur avant de rentrer. Des  fois que…..

https://www.youtube.com/watch?v=CLQI9-KMoCQ

Le marché de Covent Garden, Picadilly Circus (Alain tanner tout de même) dans un beau Nice time (1957) et la vie de cette place durant la journée et la nuit (la prostitution y est vue sans filtre) et je n’ai pas encore tout regardé. 472 mn en tout, Lindsay Anderson, Karel Reisz, Lorenza Mazetti (magnifique petit film de 30mn Together sur la vie de deux dockers sourds muets) entre autres, j’ai de quoi. Pour ceux qui veulent en savoir plus :

https://cinemaderien.fr/free-cinema-le-cinema-britannique-libere/

C’est dimanche et c’est un peu glandouille. Ben non, je vous écris tout ça. J’ai fais un tour de vélo dans la ville morte et le marché sans saveur. Le vide grenier ne propose rien que des merdouilles et il rétrécit à vue d’œil. Avant il s’étendait sur toute une grande partie de la ‘plaine’. Maintenant il fait vraiment pitié à voir. On en fait le tour en 5mn.

Le soir Arte nous propose African Queen de John Huston, le coupe Hepburn / Bogart dans une aventure épique et drôle à travers l’Afrique. Du grand art.    

Et on finit comme ça.

Fin du deuxième mois de repos forcé
Fin du deuxième mois de repos forcé
Fin du deuxième mois de repos forcé
Fin du deuxième mois de repos forcé
Fin du deuxième mois de repos forcé
Fin du deuxième mois de repos forcé
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27 août 2018 1 27 /08 /août /2018 07:18

Faut être raisonnable m’a dit le toubib. Ça cicatrise mais faut pas faire d’effort violent, pas de cote ni de rien de dur. Je vois bien ce qu’il veut dire, j’ai compris le message, va falloir être patient. FUCK !!! Dirais-je autrement…..

Mais j’ai quand même le droit de faire un peu de vélo ??? Entonces, vamos !

Arles me tend les bras depuis le temps….et bien des nouvelles, la bretelle qui enjambe la vor ferrée est terminée et les camions passent dessus et puis nous, on passe ou ???? Ces nazes ont encore oublié les vélos. Je prends le passage condamné et envoie valdinguer les cônes oranges qui barrent le passage. Mais quel bonheur que ce petit voyage de 15km depuis chez moi.

A la média je fais une razzia 10CD, 4 DVD et 2 BD j’ai encore le droit à tout ça c’est les vacances et j’en profite. La femme que je connais me tend des CD pas encore mis à la disposition du public

« Si ça vous dit ? Mais bien sur, c’est trop gentil ». Y’a ça entre autre. Je me laisse tenter. Ça provient de Manchester.

7ème semaine de repos

Mais je prends aussi ce qui m’intéresse en ce moment, de la musique du Cap Vert, où mon ami Jean Yves Loude a mis son grain de sel et autre chose de Guinée, le Bembeya Jazz National. Des enregistrements  datant des années 60 et 70 faits sous le label Syliphone. Sékou Touré, jeune président d’un pays juste libéré du colonialisme français, décide de créer des groupes de musique pour représenter cette jeune nation. Comme au Mali de Thomas Sankara (Les Maravillas),  les groupes iront faire des stages à Cuba, pays ami des révolutions ce qui donnera les titres ‘Sabor de guajira’ ou ‘Guantanamera-seyni’. Une pure merveille que cette compilation……..

 

et le CD d’un groupe russe (CENTER) que je n’avais qu’en K7, c’est vous dire l’époque.

7ème semaine de repos
7ème semaine de repos
7ème semaine de repos

Sur la fenêtre, je trouve une mante religieuse qui a décidé de terminer sa vie ici. Pour sa peine je bois une nouvelle bière dégotée à la Biocoop d’Arles. Ça pourrait être plus convainquant. Pas assez de mousse et un gout qui ne reste pas en bouche très longtemps. On va s’en contenter pour ce soir.

7ème semaine de repos
7ème semaine de repos

Pour en revenir au talon et au mollet, je suis donc encore condamné à faire du canapé pendant un bon moment.

Va falloir que je trouve des occupations plus diverses comme demain aller voir le dernier film de Spyke Lee. Retour à Avignon après deux mois d’abstinence. Je programme également un film allemand, Une valse dans les allées (avec l’actrice de Toni Erdmann), un film coréen Burning et enfin une reprise de 1962, The Intruder de Roger Corman. Ça fera patienter.

 

Tous les soirs

c’est la même histoire

le ciel devient noir

on croit qu’il va pleuvoir

et ce plafond

n’est que le miroir

de notre désespoir

il ne fait que passer

où se disperser dans le ciel

il fait chaud et rien ne change

j’aimerais voir les gens sortir et danser sous la pluie

comme cela se fait dans les pays

où l’eau ne coule pas si facilement des robinets

et que l’on appelle : « Baño de chuva »

qu’est ce que c’est bon ……………….

 

Ce matin, les deux jeunes cyclistes australiens, Jamie et Maaaax (19 ans),  que j’ai hébergés cette nuit repartent. De grosses économies pour s’offrir ce beau voyage de fin d’école avant de commencer la fac. Un passant a tenu à les saluer et poser avec ceux. Ça c’est Beaucaire. Trois mois pour voyager en Europe, espace Schengen oblige. Je leur ai quand même conseillé de passer par le Pont du Gard sur leur chemin vers Orange car notre belle voie verte les y emmène sans effort. Vous ne pouvez pas vous offrir un grand voyage ?  Adoptez des cyclistes grâce à Warmshower !!!!

7ème semaine de repos
7ème semaine de repos

Du coup nous avons un peu parlé de leur pays qui se signale par le 10° changement de premier ministre en 10 ans,

d’une politique hyper sévère contre tous les migrants qui sont, soit renvoyés en Indonésie si leur embarcation est arraisonnée en mer, soit parqués indéfiniment dans des îles prisons…c’est vrai qu’un pays de 7 692 060 km² (le sixième sur notre planète) avec seulement 23 232 413 millions d’habitants ne peut vraiment plus accueillir personne.

Ce nouveau premier ministre, M. Morrison, très libéral et chrétien évangélique, décide aussi de ne pas appliquer les accords de la COP21 alors que les australiens sont ceux qui émettent le plus de rejet de carbone par habitant au monde. Max m’a avoué que s’il était né en Europe, il n’aurait jamais eu envie de visiter son propre pays. Alors qu’ils faisaient un voyage de quatre jours, à chaque fois qu’ils s’arrêtaient quelque part, ils créaient un attroupement de gens leur demandant ce qu’ils faisaient à vélo avec tous ces bagages alors qu’il y a des voitures…. Non mais sans blague !!!! L’Australie n’est pas un pays pour le vélo, qu’on se le dise ….

Ce pays risque tout au plus de ne devenir qu’un réel désert.

Je promène ma Mante Religieuse en attendant qu’elle ne dessèche trop…..et maintenant je ne la trouve plus. C’est malin.

7ème semaine de repos

Ouf, la canicule a l’air d’avoir baissée les bras. Elle nous laisse un peu de répits, on peut dormir tranquille. Je lis le livre de mon ami J.Y. Loude,  Lisbonne,  la ville noire et je n’ai qu’une envie, c’est de partir à sa rencontre. La dernière fois que je me m’y suis rendu, c’est en 1986. Les vacances au Cap Ferret se terminent et nous nous retrouvons à Paris avec mon pote Gilles sous un froid glacial et de la pluie. Quel blues !!!! Ni une ni deux, nous décidons de foncer au Portugal pour voir le GP de F1 (on était dingue de ça à l’époque). Le train n’est pas trop cher et nous nous retrouvons dans un compartiment remplis de portugais qui vont nous régaler durant tout le voyage (presque 24 heures) de spécialités locales. Il y a aussi des anglais (qui m’appellent Didier Pironi) qui se rendent sur le circuit. Super ambiance durant tout le voyage. Donc, pas beaucoup de Lisbonne mais plutôt de l‘Estoril où se situe le circuit. C’est la grande époque de Mansell, Prost, Piquet ou encore Senna (dans l’ordre d’arrivée).

Notre weekend a été une grande réussite car sur place, nous dégottons un appart à louer dans la ville et la jeune et très jolie proprio nous a emmenés dans les meilleurs endroits pour se restaurer et faire la fête et les portugais savent la faire et pouvoir manger quelque chose jusqu’au bout de la  nuit fait partie des choses agréables. Il est vrai qu’Estoril est une des plus fameuses stations balnéaires de la cote. Le train qui relie Lisbonne à Estoril est déjà un voyage en soi. C’était en 1986 et les deux jours passés sur le circuit restent dans mon souvenir comme un moment inoubliable quand, après la course, on se promène dans le paddock et qu’on approche Nelson Piquet à un mètre sous sa tente….essayez maintenant.

Alors Lisbonne again, pourquoi pas.

Le weekend s’est terminé de façon inhabituelle, musicale et de haut niveau. C’est assez rare pour le signaler. Un concert de musique improvisée, flûtes, harmonium, alto et contrebasse. Une première partie en variations sur des thèmes de Rachmaninov, Frank et un petit bijou autour de Carmen. Thierry Bois vraiment virtuose avec sa flute traversière. Epatant avec cet harmonium exotique.

En deuxième partie de l’impro, flûtes accompagnées de l’alto puis de la contrebasse d’Emmanuelle Stimbre. Elle frotte, tape, imagine des lieux et des mouvements avec son grand instrument que devient le berceau de sons insolites. Pareil au violon alto. Une belle connivence qui emporte les auditeurs dans des belles rêveries intérieures.

Le tout à Maussanne, soit à moins de 20km de chez moi. Assez rare pour le signaler et puis Luc, l’organisateur (et batteur) appelle le lieu : Musique at the Village Hangar, beau clin d’œil.

 

7ème semaine de repos
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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 07:01

Tiens, le train est en retard. C’est étonnant, juste 45mn pour un trajet de 2h30, ça fait un bon ratio. Mais mon pote Pascal vient me chercher à la gare. Chez eux c’est toujours Roch and Roll et cette fois ci j’aurais droit au concert des Limiñanas (passés au Bikini mais pas à Beaucaire…ça commence à être pénible de voir tous ces groupes éviter la ville…serait-ce ?????) suivi de celui de BRMC à Berlin, un autre groupe dont mes amis sont fanas (Bikini encore). Belle soirée entre la musique pop enjouée des Perpignanais et celle plus râpeuse des Californiens mais un point commun aux deux groupes, des femmes à la batterie et on ressent immédiatement l’influence de Maureen Tucker bien que celle des BRMC propose une partition plus élaborée.

Marie Limiñanas, sur le devant de la scène, joue sur une caisse claire, un charley,  un fut et une grosse caisse et reste sur un rythme binaire. Les musiciens (Lionel son mari, guitare solo) enveloppent cette cadence dans une ambiance sonore électrique : une basse, une guitare déjantée, une autre guitare qui peut devenir aussi ukulélé et un clavier. Des invité.e.s, Bertrand Belin et Emmanuelle Seigner participent à ce bel univers. C’est frais et entrainant.

BRMC (Black Rebel Motorcycle Club) jouent à trois, deux chanteurs guitaristes, 6 cordes ou basse à tour de rôle et la femme à la batterie. De belles mélodies, de beaux riffs, une belle ambiance pour un rock inspiré. Ils les suivent depuis une quinzaine d’années.

Les Limiñanas et BRMC
Les Limiñanas et BRMC

Les Limiñanas et BRMC

 

Pascal est vraiment désolé de me voir dans cet état pitoyable et me dit qu’il a un super rhum arrangé tout à fait adapté à ce genre de traumatisme. Ni une ni deux, je plonge mon pied dans la mixture et le laisse mijoter un bon moment. Il parait que ça change pas trop le gout du bazar. Tant mieux car il faut tout de même en boire une bonne dose pour que ça fasse effet. Faut pas me le dire deux fois et en plus si c’est bon pour le corps alors !!!!!! Et y'a pas que ça qu'est bon, y'a aussi le Fénétra, un gâteau que même les toulouzains y connaissent pas, c'est une tuerie !!! des fruits frais, abricots et agrumes sur une pâte sucrée et recouverte d'une macaronade.....la vache.....

Arrêt à Toulouse Matabiau
Arrêt à Toulouse Matabiau

Une visite de Toulouse inclut toujours un passage par les Abattoirs, lieu incontournable de l’art contemporain de la ville et les surprises sont toujours au rendez vous. Cette année Eduardo Chillida, un sculpteur basque espagnol. Béton, acier, pierre, terre, tous ces supports l’inspirent et donnent des œuvres parfois monumentales telles les Peignes du Vent à San Sebastian, des Portes de l’Horizon et un magnifique projet pas encore réalisé aux Canaries d’un immense caisson métallique posée sur une petite montagne à 400m mais des associations y ont vu une blessure dans le paysage alors qu’il la voyait comme un message de paix. Ça arrive souvent ce genre de confrontation. Depuis sa mort (en 2002) le gouvernement canarien envisage de nouveau de réaliser son projet.

Il a également travaillé le feutre, le papier et créée des affiches. Très belle exposition.

Il y avait aussi une expo sur l’espace avec des installations et des vidéos oniriques mais le musée a fermé et on a du déguerpir…alors nous nous sommes promenés le long de la Garonne. Toulouse est vraiment une très belle ville avec son unité architecturael.

Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force
Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force
Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force
Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force
Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force
Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force
Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force
Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force
Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force
Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force

Au bout de la jetée de San Sebastian, les peignes du vent emportent son souffle jusqu’à des trous dans le sol qui l’expulsent avec force

Il y avait aussi une expo sur l’espace avec des installations et des vidéos oniriques mais le musée a fermé et on a du déguerpir…alors nous nous sommes promenés le long de la Garonne. Toulouse est vraiment une très belle ville avec son unité architecturale et une balade en décapotable dans la ville ça ne se refuse pas.

Arrêt à Toulouse Matabiau
Arrêt à Toulouse Matabiau
Arrêt à Toulouse Matabiau
Arrêt à Toulouse Matabiau

Dans la nuit bleue de Toulouse

Il y a des rumeurs

Il y a le blues

Le grand bonheur de retrouver ses amis

De rire et de découvrir ensemble

 

Pour ceux qui ne sauraient pas, le groupe BRMC emprunte son nom au fameux film "L’équipée sauvage" avec Brando.

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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 06:54
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli
Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli

Le coffre à jouets et les trouvailles - James Brown et Kid Créole - Feu D'artifesse à Beaucaire - Le Circuit de Charade en 1974 avec Read Sheene et Ago (qui abandonnera) en 500 - Bibi à Chimay avec la 125 Benelli

On m’avait prévenu, ça sera long. Quatrième semaine et y’a plus rien à mater à l’écran. Finis les beaux survols du pays tranquillement installé dans le cockpit d’un hélico ou sur une moto. Le TDF s’est terminé hier. J’ai bien aimé le commentaire d’un des journalistes faisant remarquer que le monde regardait les évènements à travers l’écran de leurs smartchiottes, obnubilés par l’objet et non plus par ce qui se passait vraiment devant leurs yeux et d’une toute autre dimension. La vie réduite à un rectangle de 20cm².

Samedi, belle soirée chez Del et J.Luc sur la terrasse. On a terminé dans le coffre à jouet, comme dit J.Luc, parmi les centaines des vinyles qu’il a acquis depuis 30 ans, quelques perles rares (Soul on top, J. Brown, 1970). Que du bonheur.        

Flo est repartie et ce matin elle à école comme se disaient hier au café mes autres ami.e.s. Je n’ai plus qu’à attendre samedi et mon départ pour Lacanau. Ouf, un peu d’air. Je n’ai plus qu’à patiemment patienter jusque là.

Commencé un nouveau livre, un western. Ben oui, on peut lire du western (je pense au magnifique Lonesome Dove de Larry McMurtry). Cette fois ci, Alan Le May : Le vent de la plaine (John Huston, 1960 avec Audrey Hepburn et Burt Lancastré).

Alan Le May est connu pour un autre livre qui a donné un non moins fameux film : La prisonnière du désert  (John Ford, 1956. Chef d’œuvre absolu avec John Wayne et Natalie Wood). Donc  on peut se fier à son écriture. Cette fois ci, c’est encore une histoire de mélange de peuples mais c’est une petite indienne qui est recueillie par des texans et quand cela va se savoir, la vie de cette famille va être totalement bouleversée. La collection est dirigée par Bertrand Tavernier alors c’est du sérieux et c’est un grand livre car Alan le May ne se contente pas de nous raconter une banale histoire d’éleveurs confrontés aux sauvages indiens mais c’est bien de l’Histoire de ce pays en train de se construire dont il s’agit. Les terres n’appartiennent encore à personne, sauf bien sur aux indiens qui s’y trouvaient mais, qui ne les revendiquaient pas comme leurs propriétés mais plutôt comme leurs terrains de chasse. Alan Le May connait parfaitement les us et coutumes des deux clans et nous apprenons beaucoup sur les rites et les modes de vie des gens qui peuplent ces plaines. C’est vraiment très bien décrit et très bien écrit. Passionnant.

Il ne faisait visiblement pas assez chaud dans la région, on vient de passer en vigilance canicule, 39° attendus. Pfuhh….une paille….j’ai de quoi lire…même pas pas peur.

Nouvelles du jour par Le Monde : j’apprends

Que des cyclistes se sont fait massacrer sur des pistes du Tadjikistan...l'horreur !!!

Que l'usage du portable va être interdit dans les écoles et les collèges...génial !!!

Que la voiture préférée de mon pote Bruno disparait mardi soir...snif !!!

Que les Pussy Riot à peine libérées (suite à leur intervention lors de la coupe du monde) retournent direct en prison (sans passer par la case départ). Quel enfoiré ce Poutine (et je mâche mes mots)

Que nous sommes faits à 90% de matière noire et que l’on ne sait pas encore vraiment la définir……mais alors on est quoi ???? (Merci Arte pour ces informations…ah mais vraiment merci)

Qu’en 2016 le seul  appareil de radiothérapie du Sénégal (13.5 millions d’habitants) est tombé en panne et que les femmes (et hommes) devaient aller au Maroc se faire dépister……il ne me faut aller que jusqu’à Manduel (20km) car l’opérateur de Tarascon (1km) était absent.

 

Rois d'Alexandrie de José Carlos LLop : un nouveau livre prêté par J.Luc : à peine commencé, déjà accroché…ça promet…..

 

Espagne, années 70 sur l‘île de Majorque. L’auteur y découvre une culture pop qui se déverse sur l’île (et le monde) aidée par des marins américains qui stationnent dans le port et emmènent dans leurs bardas des Kevin Ayers, des CSNY, des James Taylor, des Van Morrison, Creedence et Frank Zappa (la liste est très longue et me plonge dans d’intenses souvenirs). Un vent de liberté plane sur cette jeunesse encore ligotée par une dictature sur le déclin (encore 5 ans). La musique, la poésie (importante dans ce livre), le hash (aussi), les filles (leurs fesses) qui se retrouvent dans leurs bras, tout ça nous rappelle une époque bénie où la jeunesse se libérait peu à peu d’un carcan insupportable mais qui donnera aussi de grands égarés. Même si le livre ressemble un moment à une (trop) longue liste de titres et de phrases d’auteurs, son lyrisme, son ode permanente à la liberté, la création instantanée d’un monde nouveau mais qui se meurt aussi sous leurs yeux dans sa propre continuité  et sa prose magnifique nous entrainent dans une épopée unique. A déguster en ressortant ses vinyles oubliés (oupa).

 

Le visage ricanant

Seulement éclairé par la lumière blafarde du téléphone

Observe Le désarroi du migrant climatique

Qui tente seulement de trouver un peu de fraicheur

Dans la fournaise de l’été

Elle lui ferme la fenêtre l’empêchant momentanément de respirer

Seulement occupée à préserver son intimité

Comme elle lui ferme sa porte à quadruple tour

Pour bien lui montrer son mépris

L’autre peut bien crever

Mais ils arriveront bien un jour

Leur masse ignorant les frontières et les fenêtres closes

Et pénétreront chez elle

De gré ou de force

Et elle exigera encore le silence

Mais il sera trop tard et elle n’aura plus qu’à fuir

Devant les invasions barbares

De ceux qui auront trop souffert

 

La lecture du livre de Llop m’a plongé dans un maelstrom de souvenirs. Ces années étaient presque uniquement consacrées à la moto bien que je passai quand même quelques heures à l’école hôtelière de Nice (en section touriste…vraiment) et tous les matins, sur le chemin, il m’arrivait de croiser des copains motards, eux aussi dans cette même école et après de mûres réflexions, pas très longues en fait, nous changions parfois de cap et c’était direct vers le garage où nos bécanes, nos cuirs et nos casques attendaient et alors plutôt que d’user nos futes sur les chaises inconfortables du lycée, nous usions nos genoux (pas tous les jours) sur les bitumes des routes des Alpes Maritimes et ces routes nous ont appris à conduire car les lignes droites étaient vraiment rares et les virolos intenses et il n’était pas nécessaire d’avoir un gros cube pour s’amuser. Je me souviens encore d’un type en CB125S qui faisait la nique à tout le monde sur la route de l’Esterel. Il allait vraiment vite.

Alors j’ai recherché des vidéos qui pouvaient retracer ces époques et j’en ai trouvé, bien sur, et des géniales comme «  Le Cheval de fer » de Pierre- Willian Glen (1975 – (https://www.youtube.com/watch?v=q3rB2Wth3OE) qui retrace la vie des pilotes du Continental Circus et tous les grands pilotes français de l’époque sont là : Pons, Baldé, Chevallier, Fau, Choukroun, Rougerie sans compter les stars Agostini, Read et Sheene et tant d’autres. Mais c’est un film consacré uniquement à Agostini (https://www.youtube.com/watch?v=fihuc1Ich3Q&t=2028s) qui m’a vraiment plongé dans cette transe car il montre des endroits où je me trouvais lors de deux grands prix de France : 1973, la chicane du circuit du Castellet, juste inauguré pour l’épreuve, où j’assiste éberlué à la chute (27’19’’) du Roi Ago (MV Agusta 500) qui tente de suivre Saarinen sur sa Yamaha. Mais non, les 2temps arrivent et vont chambouler la suprématie de berlingues à soupapes. Mon pote Philippe, que j’ai connu bien des années plus tard à Uzès (2004) m’a dit qu’il se trouvait au même endroit à la même heure et la même année. Ça crée des liens. Puis en 1974, un virage à Charade (33’19’’) et je suis sur que si on arrête la pellicule et que l’on fait un agrandissement de cette foule, on peut me voir. C’est vrai aussi que ce n’est pas facile de reconnaitre un mec à cheveux longs parmi mille mecs à cheveux longs. J’avais fait la route avec Louis et sa 650 Bonneville, et (pas sur) Tony et sa 500 Four. La nuit, on caillait tellement sur le circuit (avril près de Clermont-Ferrand) qu’on avait piqué des bottes de pailles pour les faire cramer. Le lendemain,  les pilotes avaient exigé qu’elles soient remplacées sinon ils ne prendraient pas le départ. On s’était senti un peu cons surtout qu’il restait de cette paille dans nos tentes. Il faut voir aussi la foule entassée sur les bords du circuit sans aucune séparation entre la piste et nous. Grand et dingue !!!!! Le dimanche matin j’ai fait comme beaucoup d’autres et j’ai pris ma Suz pour faire un tour de circuit. On m’avait dit de faire gaffe car certains endroits étaient encore gelés. Le circuit de Charade était un circuit routier de 8km dans la montagne. Je vous dis pas le pied que j’ai pris ce jour là. (On était au tertre des Thèdes)..

Je préfère ne pas compter le nombre de pilotes qui sont morts parmi cette liste. Et puis de fil en aiguille, au hasard des vidéos rencontrées je suis tombé sur le film de Bernard Fau qu’il consacre à l’histoire du Continental Circus et un des extraits se passe sur le circuit de Chimay, en Belgique, où il est invité à courir et c’est justement sur ce même circuit que j’ai participé à deux courses d’anciennes, une fois avec une 125 Benelli et l’année suivant avec une 250 de la même marque et ce qui était fou, c’est que dans le paddock il y avait Phil Read. J’étais pilote de course en même temps que Phil Read…..si ça c’est pas un rêve qui se réalise, alors je vois pas..

Demain je pars me bronzer le cul à Lacanau……un peu d’air, un peu de mer et des amis. Ça va être cool.

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28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 16:50

Début de la troisième semaine de repos forcé

Beau voyage au dessus de la Lozère

Génolhac, Pont de Monvert, Le Pic Cassini, le Mt Lozère et les Bondons jusqu’à Mende

J’ai fait tout ça à pied

Et maintes fois et accompagnés par de multiples personnes

Que j’ai emmenées à la découverte de ces paysages  merveilleux

Par toutes les saisons sauf peut-être en hiver

C’est vraiment très rigoureux

On prend le train jusqu’à Génolhac

Et on n’a plus qu’à grimper

Jusqu’au Mas de La Barque

Les sources du Tarn

Le vieux pont qui l’enjambe peu après

La descente sur Pont de Montvert au sud

Ou Le Blaymard au nord

C’est comme on veut

Ou alors on tire tout droit sur le sommet de Finiels

Et on continue sur Florac ou Mende c’est au choix

A gauche il a le massif du Bougès

Et à droite c’est le causse de Margeride

 Et c’est encore une autre histoire

Alors merci le TDF pour ces beaux paysages

L’arrivée s’est faite sur un fameux aérodrome

Où s’est donnée une non moins fameuse réplique de cinéma

Vous ne voyez pas ???

Je vous aide ???

« Y’a pas d’hélice, c’est là qu’est l’os »

 

Ce soir alerte à Beaucaire

Dans l’immeuble d’à coté

Des camions de pompiers, une grande échelle

Des voitures de flics à gogo

Mais kessiss pass ????

Deux pompiers équipés la totale

Pénètrent dans un appartement par la fenêtre

Mais ils n’ont pas l’air trop pressés

C’est quand la voiture de la police scientifique arrive

Que j’en déduis qu’il doit y avoir un macchab’ dans l’histoire

Renseignements pris il aurait au moins quatre semaines

Mais ils n’ont rien senti ou rien vu d’anormal  les voisins ?

Ça craint !!!!!

Et puis n’entendant rien dans l’appart d’à coté

Je pensais que ma voisine était partie en vacances

Elle aurait pu au moins me prévenir

Et me laisser un mot doux sur ma porte

« Cher voisin, je suis partie et vous pouvez enfin vivre à votre aise »

Mais que nenni, elle est revenue dimanche après midi

Ce fut une joie de courte durée

Et j’ai retrouvé le bruit des chaussures à talons sur le carrelage

Les clefs qui ferment et ouvrent à quadruple tours les serrures des portes

Et les fenêtres qui s’ouvrent et se ferment en douceur

 

24° ce matin, si ça continue va falloir mettre une laine

Cession vinyles ce matin

Ça prend  plus de temps de changer la face d’un 33tr que de laisser courir une playlist de 1353 titres d’affilée

Commençons donc par

FELA (1938-1997): Teacher Don’t Teach Me Nonsense et Look and Laugh (1986)

Continuons avec:

Linton Kwesi Johnson (1952): Making History (1984) dont voici les paroles de Wat About Di Working’ Claas

From Inglan to Poland
Every step across di ocean
Di ruling claases dem in a mess, oh yes
Di capitalist system are regress
But di soviet system nah progress
So wich one of dem yuh think is best
When di two of dem work as a contest
When crisis is di order of di day
When so much peoples cryin' out fi change nowaday

So wat about di workin claas, comrade chairman
Wat about di workin claas
They pay di cost
They carry di cross
And dem nah gon to get dem no_______
Dem nah gon get dem no ______

From di east to di west in di land I love di best
Di ruling classes dem is in a mess, oh yes!
Crisis is di order of di day
Di workers dem demanding more pay everyday
Di peasants want a lot more say now a day
Di youth dem rebellin every way, every way
Insurrection is di order of di day!
There’s a lot of people cryin out fi change now a day

Et encore :

King Sunny Adé (1941 – Nigeria) et son album Synchro System (1983)

On associe son style à la Juju Music accompagnée des fameux Talking Drums

Le soir, après un beau doc d’Arte sur l’Aubrac (ah, ses vaches, son aligot et ses paysages !!!!!), je visionne un premier film de Denis Gheerbrant : « Amour rue de Lappe » (1984 – 60mn). J’y trainais quelques guêtres entre 86 et 91 quand j’étais motard de presse. On se retrouvait avec des collègues dans des restos du coin après le boulot. Cela ne ressemble plus du tout à ça si vous vous y promenez maintenant.

Lundi matin j’ai rdv avec mon ancien toubib (le seul homéopathe du coin). Je m’étais fritté avec lui il y a quelques années à la suite d’un diagnostique qui m’avait paru moyen. Quand je l’ai appelé il m’a dit : »C’est oublié. Viens me voir ». Et c’est pour ça que je suis là mais pas facile d’aller à St Etienne du Grès sans véhicule. Heureusement, Marie France et Francis m’y amènent et seront assez gentils pour attendre la fin de la consultation et me ramener chez moi. Le toubib est assez effaré que l’on ne m‘ait pas fait d’échographie et me dit dans l’impossibilité de faire un diagnostique précis (cette fois) sans ce résultat. Quel con ce mec des urgences. Il y a un centre de radio à Tarascon. M.F. et Francis me déposent mais raté,  le type est en vacances et pas possible pour l’instant. Je dois me rabattre sur celui de Manduel. Vachement pratique. Va falloir que je trouve des  gens pour me châler. Anne me fait coucou du train qui l’emmène à Génolhac.

Je me régale de l’impertinence de l’ado du livre que je lis (toujours au sujet de la Corée du nord). Elle fait des coups pendables avec ses copines et à la barbe des adultes chargés (tu parles, ils boivent des coups entre eux) de les encadrer. La vision idyllique de ce pays et du monde communiste est assez incroyable. Je me souviens de voisins bulgares quand j’habitais Meudon Laf ‘ (1964/1973). Il était vendeur de voitures, elle, je ne sais plus mais quand ils partaient là-bas voir leur famille dans leur splendide Opel Sprint Coupé rouge, tout le monde croyait sur leur passage avoir affaire à quelqu’un du parti et c’est tout juste si on ne se mettait pas au garde à vous. Peu ou pas de bagnoles de ce genre à cette époque. Egalement les anecdotes des chaussures qui arrivaient dans les magasins mais que des pieds droits….sans compter les meubles de cuisine….un seul modèle,  pas de jaloux.

On en reparle.

Je me suis tout de même fendu d’une lettre à la directrice du CHU de Nîmes pour lui faire part de mon appréciation des soins proposés par le docteur qui m’a reçu (rien !!!!!). Je verrai bien ce que ça donne. C’est sur les conseils de la standardiste.

Vous pouvez noter que je ne vous prends pas la tête avec l’AFFAIRE Benalla(moitié) mais ne vous inquiétez pas, je suis ça de près, trop content de voir le Président des Très Riches empêtré dans ce scandale.

Soirée Tati sur Arte (que ferais-je sans toi chaine adorée) : « Mon Oncle » dont j’ai pu encore observer de nouveaux détails oubliés (les chiens facétieux, une personne qui marche de l’autre coté du mur de la maison). Un grand moment de bonheur suivi d’un doc (déjà vu) sur sa vie de cinéaste (fatigué) et ses réalisations. Extra !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J’ai passé une partie de l’après midi en compagnie de Caetano Veloso (Joia – 1975) et Milton Nascimento (Clube da Esquina 2 – 1978). Changé de continent, de l’Afrique au Brésil grâce à la musique mais c’est une continuité naturelle.

Mardi pas grand-chose, fini le livre de l’ado en Corée du Nord, fais un peu de vélo entre Carca et Bagnères de Bigorre. J’avais la sueur qui coulait à suivre Alaphilippe à 90km/h dans les descentes. Trop fort ce type, en plus il est sympa. Il a gagné l’étape.

Ah si, il s’est passé quelque chose sur le parcours : une manif de paysans de la Piège « afin d’attirer l’attention sur la sortie programmée de leur région, la Piège, du statut de « zone agricole défavorisée », et la fin des indemnités compensatoires qui vont avec. Les flics devaient trouver que ça sentait un peu trop la bouse. Ils ont gentiment aspergé les agricultrices de parfum……………………………….………….trop gentils ces messieurs………….pour en savoir plus (https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/02/24/nouvelle-carte-des-zones-agricoles-defavorisees-des-communes-de-l-aude-craignent-de-tout-perdre_5261965_3234.html).

Je suis passé à l’Amap récupérer mes paniers de légumes et de fruits. Vanessa m’a accompagné. J’ai de quoi manger pour un moment.

Ce soir j’ai regardé deux autres films de Denis Gheerbrant. Le premier, Lettre à Johan van der Keuken – 2001 – 30mn. Après sa mort, il décide de lui dédier une lettre filmée et il part marcher. Et où à votre avis ? Dans les Cévennes. Cela parait tellement évident d’arpenter ces paysages pour se retrouver, méditer et transmettre des sentiments. Il prend le train à Moulins et descend à Génolhac. Ce n’est pas mentionné dans le film mais je reconnais tout de suite le granit, la bruyère et même si j’ai quelques doutes un instant, la vue plongeante sur le Pont de Monvert me conforte dans mes impressions. Puis il suit le sentier qui monte au dessus du Bougès pour se rendre à Florac où il se déleste de sa tente et autres trucs. Son sac pesait 20kg. Le Causse Méjean lui tend les bras et après une nuit dans une ferme il redescend dans la vallée par Racoules et Salgas. Il montre les villages sur la carte. Je suis profondément touché car c’est exactement là que j’ai passé une année complète en 1978. Il remonte ensuite en face retrouver la corniche des Cévennes. Le film se termine par un plan fixe sur Barres des Cévennes. La claque !!!!!

Le deuxième (Question d’identité – 1985 – 53mn) suit trois jeunes arabes entre la France et la Kabylie dans leur questionnement quant à leur relation avec le pays où ils vivent et celui de leur parents. J’y vois encore une France apaisée. Pour combien de temps ?

Dans l’après midi caniculaire rien de mieux que de continuer de voyager au calme avec Denis Gheerbrant : Et la vie – 1991, 90mn. Un voyage itinérant entre Charleroi et Marseille (entre autres) à la rencontre de personnes qui ouvrent leurs portes et racontent leurs vies et leurs rêves. Passionnant.

J’ai reçu une demande express d’une cycliste accablée par la chaleur. Camille (K1000….excellent) arrive vers 18h00 sur son vélo couché (c’est rare). Elle est instit à Beauvais et fait un tour de France, seule mais jamais vraiment avec les rencontres qu’elle fait sur les routes…. Elle est partie ce matin à la fraiche : 8h30 – 27°. Bon voyage vers

Bordeaux. Je lui ai donnée le contact d’une famille cycliste très sympa vers Carcassonne. 

 

J’ai terminé de visionner les films de D. Gheerbrant avec le dernier épisode : « Le voyage à la mer » (2001-84mn). Ce type a une facilité déconcertante pour se faire accepter par les gens qui l’entourent. C’est vrai qu’à l’époque, le monde n’était pas encore pollué par les smartphones et autre conneries de ce genre et que quelqu’un qui se promenait avec une vraie caméra devait encore être respecté. Ce qu’il fait donc dans les campings où il séjourne en  s’immisçant dans la vie des gens qui campent autour de lui. Nous rentrons dans leur intimité et ils parlent librement et même avec émotion quand cela devient très personnel. La relation de ce père et de ses trois enfants (mais Papa, pourquoi tu vas travailler ? Reste avec nous…) me fait vraiment prendre conscience de celle misérable (affectivement) vie que notre père nous a offert. Heureusement,  nous avions une super maman. C’est magnifique et ces gens ordinaires rayonnent de leur simplicité et leur amour de la vie. Merci Monsieur pour ces beaux moments partagés.

Flo est revenue de la montagne. Ça doit lui faire un choc d’avoir quitté les 15° de Briançon et de débarquer dans la fournaise locale, juste 23° de différence. Elle me raconte sa randonnée dans le massif des Ecrins : juste fantastique, avec un accompagnateur  super dingue d’insectes et de fleurs et des paysages à couper le souffle (comme le nom d’un refuge d’ailleurs) comme d’habitude. Et vive la Montagne !!!!!

Vendredi, échographie du talon pour voir où ce que çà en est. Tout est confirmé et y’a pu qu’à attendre. Le soir nous sommes allés observer l’éclipse de lune avec quelques personnes. Le disque rouge suivi de Mars est sorti au dessus des Alpilles vers 21h50. C’était dur d’expliquer que c’était une éclipse totale de lune mais que l’on pouvait tout de même la voir. Dommage que la ville soit tant éclairée. J’aurais été le maire, j’aurais proposé une observation depuis le château d’où la vue est imprenable. Mais faut pas rêver quand même surtout quand c’est un soir de bodega. On peut pas se bourrer la gueule et regarder un phénomène qui n’arrive que tous les 1600 ans. N’a fout !!!!! Plus tard on a vraiment vu la lune, argentée cette fois, sortir doucement. C’était assez beau. Il fait toujours aussi chaud.

 

Début de la troisième semaine de repos forcé
Début de la troisième semaine de repos forcé
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22 juillet 2018 7 22 /07 /juillet /2018 09:29

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Every step across di ocean
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Di capitalist system are regress
But di soviet system nah progress
So wich one of dem yuh think is best
When di two of dem work as a contest
When crisis is di order of di day
When so much peoples cryin' out fi change nowaday

So wat about di workin claas, comrade chairman
Wat about di workin claas
They pay di cost
They carry di cross
And dem nah gon to get dem no_______
Dem nah gon get dem no ______

From di east to di west in di land I love di best
Di ruling classes dem is in a mess, oh yes!
Crisis is di order of di day
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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 08:04
A Valencia faut bien s'occuper 
je vais en ville chercher les cartes qu'il me manque
acheter une nouvelle selle car celle que j'ai me fait vraiment trop mal au cul
assister à la Mascletà de 14h00 (lâcher de 100.000 pétards monstreux en moins de 8mn)
visiter le musée d'art contemporain et une expo sur la naissance de l'abstraction
participer un peu à la manifestation féministe du 8 mars sur l'égalité salariale en Espagne
et revenir en train bondé avec la grève
en fait je ne suis pas à Valencia mais à Marines 
et même Marines la nouvelle car le vieux village a été en partie abandonné après une innondation et sa quasi destruction en 1957 et on a construit un nouveau village dans la plaine 
alors on bricole les vélos
y'en a deux à réparer
changement des cables de freins et réglages
ça je sais faire
et quand les vélos sont fins prêts
on a plus qu'à aller les essayer
allonzovillage donc, de Lliria à 9km
et en plus il y a une voie verte 
nous restons un moment au parc pour laisser Olivia s'amuser au tobogan
et je descends et je remonte et je descends et je remonte et ................
et puis retour.
Samedi, on visite la brasserie Tyris, une bière locale de Valencia dite "artisanale" mais plus grand chose d'artisanal dans cette fabrication tout est automatisée mais le résultat n'est pas mal du tout alors dégustons !!!!!!
pas loin d'ici il y a la Sierra de Calderona, petites montagnes qui culminent à 700 mètres
des canyons, des oliviers, des châteaux abandonnés
et des sentiers en pagaille 
c'est dimanche et on profite du beau temps
départ depuis le vieux village de Marines où ne vivent maintenant qu'une trentaine de personnes depuis la catastrophe
on voit encore les maisons qui ont été rasées par les pluies torrentielles
pas de cartes et le réseau ne permet pas de se connecter à internet
tant pis on fera au pif
et on s'est un peu perdus mais pas trop
juste un retour par la route 
 
C'est lundi et c'est aussi le jour du départ
le vent a l'air de s'être un peu calmé
je n'ai pas une trop grosse journée à faire
il faut bien partir un jour.....
le vent ne s'est pas du tout calmé alors pour commencer je tire un bord au près vers Pedralba
et comme ça j'évite la grande route
et si comme le dit mon ami Ricardo ." alors que je pensais que" certaines routes de notre pays sont souillées de détritus divers
il faut voir l'état de saleté des bas cotés des routes espagnoles
je pense pouvoir dire dix bouteilles ou canettes au mètre carré et elles ne sont pas de première jeunesse
sans compter les pièces diverses de carrosserie tels rétroviseurs, pare-chocs, et autres cochonneries
affligeant !!!!!!!!!!
à partir de Pedralba, la route est moins fréquentée et ça s'arrange
de plus le paysage de campagne offre de belles vues sur les champs cultivés et ça repose
Cheste un peu compliqué de sortir de la ville comme toujours
Chiva m'aide des tous ses bras pour emprunter une très belle petite route qui tournicote comme j'aime avec des peties montées et petites descentes jusqu'à Turis où je suis hébergé chez Silvia (secrétaire chez Amnesty) et Joseph (Warmshowers un peu en dehors des routes habituelles mais qui ne refusent aucune demande) et leur petite fille de six mois Iara (ça vient des indiens d'Amazonie)
c'est un couple magique, maison magnifique sans électricité, four solaire, jardin en permaculture, poules heureuses, chats partout et Joseph fait le pain et connait toutes les plantes sauvages dont il me fera gouter quelques spécimens du jardin alors forcément nous allons passer de beaux moments à parler de tout ce qui nous passionne (monnaie locale : El Eco, troc, partage) autour d'un repas de courge, cuite au four solaire bien sur (3 heures) de riz, de légumes et d'autres bonnes choses et je ne savais pas que ce serait le dernier bon repas de mon court voyage.
Mardi
Après un copieux petit déj, pain de seigle et œufs à la coque des poulettes, je pars et Joseph m'accompagne jusqu'à Turis. Vers Alborache et Yatova, ça monte déjà
en fait cela ne va faire que monter et descendre jusqu'à La Portera mais je n'en suis pas encore là.
La route est splendide et je suis seul ou presque durant les trois prochaines heures mais toujours accompagné de ce maudit vent de face.
Je picnic dans un champ d'amandiers et ma sieste n'est perturbée que par le bourdonnement des abeilles qui butinent, y'a pire........deux petits cols à 500 et 600m pour se mettre en jambes et arrêt au petit village de Hoturnas de Arriba, le panneau dit "bar ouvert "et je ne manque pas de m'y arrêter pour un thé bien chaud.
4 bonhommes bien rougeauds et ventrus (genre Lozère, comme le paysage) m'accueillent et me demandent où je vais
Quand je dis "Cadiz" ça donne un fort "Hostia" et l'un deux me dit qu'en voiture il met 6 heures...tout le monde rigole bien. Pour moi, il reste encore 10 jours de route.
La Portera, je vire bâbord et je rejoins une nationale avec vent de travers mais le trafic y est très modeste. Une dernière cote et une longue descente vers Cofrentes
Village perché, château médiéval et sa centrale nucléaire......je trouve una casa rural pour dormir
C'est bon pour aujourd'hui, je suis cuit.....une bonne douche, une bière au bar de la place...non, deux, je le mérite bien...Vale !!!!
Pour diner c'est plus compliqué, y'a qu'un resto et quand ils parlent de resto plutôt y voir une cafèt, d'ailleurs on ne me propose qu'une part de tortilla de batatas avec quelque légumes à la plancha et des légumes de saison bien sur: tomate, aubergine, courgette et poivron... ah si, il y a trois morceaux de carottes....Youpi !!!!!
une vague crème catalane en dessert et voilà, 16,50 quand même.
Mercredi
ptit déj au café de la place, thé darjeling bio (dingue!!!!) et pan con tomate.
A la petite boulangerie je complète avec un petit sablé pas dégueu. J'ai du temps pour cette journée alors visite du village, enfin ce que je peux visiter c'est à dire la petite chapelle d'en haut car le château n'ouvre qu'à 11h00.
En montant, je réveille quatre ouvriers qui regardent en silence si le travail se fait tout seul, à mon passage, ils donnent quelques coups de râteau pour faire croire mais personne n'est dupe.
Du haut de la petite colline, belle vue sur le village et le lac. On tente de cacher la centrale derrière une haie d'arbres mais c'est raté, elle se voit tout de mème
à mon retour le travail n'aura pas avancé d'un iota.
J'ai une belle surprise pour le départ, une bonne cote de presque 11kil avec des passages à 10%...non mais c'est une blague !!!!!
Une bonne heure pour la gravir avec des petites pauses et c'est l'arrivée sur un plateau genre causse et l'entrée en Castille et Mancha
Une bonne nouvelle, c'est plat et la mauvaise, y'a encore du vent.....chiotte .....
Casas de Ves, gros village perdu, arrêt thé comme d'hab, servi dans une grande tasse à café: l'eau chaude est gratuite, heureusement. Réchauffé, je repars vers Alcalá del Jucar et je suis bien content d'y arriver car le vent commence à me fatiguer.
Mais ce village vaut vraiment le détour. Occupé par les arabes jusqu'en 1211, il en porte encore les vestiges par sa tour donjon et les galeries creusées dans la roche calcaire qui permettaient de surveiller la vallée de tous les cotés. J'ai tout visité car j'avais tout l'aprèm pour le faire et je me suis bien régalé...avec le verre de vin bio offert avec la visite des grottes....slurp....
L’hôtel est super pour le prix et même luxueux mais c'est la saison basse alors profitons. Pour manger toujours la même cata, tout est fermé (c'est pas la saison) et je dois me contenter d'une autre tortilla de batata (bien que meilleure que celle d'hier) avec un peu de salade et un petit gâteau (Manuelito : feuilleté à la crème) acheté à la pâtisserie avant qu'elle ne ferme (héhé).
Jeudi
C'est plus long aujourd'hui, je pars à 9h00. Le route longe la vallée del Jucar sur trente kil et c'est une pure merveille, bordée par des falaises de calcaire plus ou moins sombre. C'est que du bonheur. Ça tournicote comme ça jusqu'à Valdeganga puis c'est une voie verte (interminable) qui protège de la route et m'emmène jusqu'à Albacete, ville plus que très moche, rien de vu de beau en la traversant deux fois (un dicton espagnol dit : "Albacete, gagas et vete !!!!! je traduirais pour ceux qui le désirent). Mais c'était le terrain d'aviation de l'armée républicaine durant la guerre civile même si c'était pour quelques avions. Un scandale cette histoire....Encore une dizaine de kil pour arriver au village de Buenas Aguas où je suis hébergé chez un autre Warmshower (Fernando) mais ça ne va pas fort. J'ai ressenti des étourdissements et des troubles de la vision à un arrêt et pour corser le tout, je n'avais plus de sensation au bout des doigts. Je suis naze, le vent a raison de mes forces et je dois penser à abandonner ce projet de rallier Cadiz à vélo.
Fernando est aux petits soins et allume la cheminée pour chauffer la pièce. Pâtes achetées au mercado du coin, boite de sauce tomate, un peu de fromage rapé et au lit à 9h00. C'est décidé, demain je retourne à Valencia.
Vendredi
C'est mon Waterloo à moi, la retraite d'Albacete....10 bornes en marche arrière et je suis à la station de bus. Les enfoirés, 15 balles pour moi, 10 pour la bici et 12 de plus pour le sac spécial que je dois acheter. Ça sent l'arnaque ce truc mais je dois y passer....de toute façon, le voyage est fini alors rien de grave.
 
Quand même 300 kil avec vent de face, pouvais pas faire plus....adios
De Valencia à Cadiz à vélo
De Valencia à Cadiz à vélo
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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 10:51

Entre mes deux trains pour Toulouz, j’ai le temps de m’arrêter au Pav Pop de Montpellier pour aller zieuter l’expo de Ralph Gibson pour clore une année consacrée à la photographie américaine.

Je ne le connais pas (ce n’est pas la première fois que ce lieu nous fait découvrir des photographes), en fait je crois ne pas le connaitre mais une photo particulière va me rappeler quelques phantasmes de jeunesse. C’est celle d’un cul sublime caressé par une plume. Je ne souviens plus où je l’ai vue mais c’est sur que ça avait fait grosse impression sur mon cerveau d’ado et la revoilà en vrai. Mais elle fait partie d’un ensemble admirable de photos noir et blanc magnifiques et elle n’est qu’une parmi tant d’autres.

The Somnanbulist, Déjà-vu et Days at the sea font partie d’une trilogie (1970 – 1974) que Ralph Gibson a conçu comme un tout photographique à tel point qu’il a crée sa propre maison d’édition afin d’avoir toute liberté. Très inspiré par le cinéma d’avant garde européen, il développe un langage dans une photographie très personnelle.

C’est une expo magnifique à ne pas rater bien sur.

Le train repart pour Toulouse et ce soir c’est le grand soir, je vais au Bikini assister enfin à un concert de La Colonie de Vacances soit : Electric Electric (Strasbourg) vs Pneu (Tours) vs Marvin (Montpelier) vs Papier Tigre (Nantes) 4 groupes de Noise version Math Rock qui jouent ensemble autour d’une scène et je vais y être…..on m’avait prévenu que c’était ultra et ce fut ultra géant. Difficile à transcrire sur du papier (tigre) tant l’énergie déployée est considérable et l’ambiance indescriptible. Ce fut un immense moment de musique et de la mezzanine j’ai pu passer d’un groupe à l’autre, sauf Pneu malheureusement qui se trouvait juste en dessous mais je les entendais bien no problème, tout en contemplant une foule en délire qui pogotait à qui mieux mieux sans violence. Sourires aux lèvres, connivence parfaite entre les groupes, un grand moment de bonheur. A ne pas rater si ça passe près de chez vous ou même un peu plus loin.

Le lendemain j’ai encore du temps alors je fonce aux Abattoirs : Medellin une histoire de la Colombie depuis 1948 et Suspended Animation ; à corps perdu dans l’espace numérique. Deux grandes expos l’une qui retrace l’histoire d’un pays en guerre depuis 70 ans, guerre qui a fait 600.000 morts et qui tente aujourd’hui de recoller les morceaux grâce à une réconciliation entre le gouvernement et les FARCS (mais il parait aussi qu’il reste une autre fraction armée qui ne veut pas rendre pas les armes). Peinture, photos, vidéos, affiches de propagande, céramiques présentant des objets trouvées dans les rivières (observez les détails)…… un ensemble unique de médias pour transmettre.

La seconde nous plonge dans l’univers de l’image numérique et dans la question du monde virtuel. Serons nous surs un jour de faire la différence entre les deux ? Troublant.

Retour au bercail le lendemain après cet intermède hautement instructif…..que du bonheur….

Deux jours de culture à donf !
Deux jours de culture à donf !
Deux jours de culture à donf !
Deux jours de culture à donf !
Deux jours de culture à donf !
Deux jours de culture à donf !
Deux jours de culture à donf !
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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 11:19

Une réalisation exceptionnelle, des musiciens tout autant, une prise de son magnifique, un lieu magique le tout pour servir une œuvre certe complexe mais qui prend tout son sens en la voyant ainsi. Accrochez vous, ça vaut vraiment le coup et la fin est envoutante. Bonne écoute et merci Monsieur Boulez

ps : je conseille fortement de brancher votre ordi sur une chaine pour profiter pleinement de cet univers sonore très riche...y'a de la matière si on peut s'exprimer ainsi....

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 19:07
Mont Zion

Ce que j’ai aimé chez Mt Zion

c’est l’implication

car il n’était pas question de formalisme

ni de complaisance

simplement de création et cette forme musicale

est tellement particulière qu’elle ne rentre dans aucun format

à part bien sur celui de GSYBE qui est la référence absolue en la matière

mais le guitariste de ce groupe a su dans sa propre formation

insuffler son inspiration aidé sans contexte par des musiciens tout aussi impliqués

on imagine aisément des gens vivant en autarcie complète

totalement dédies à leur musique et à sa création

c’est ce qui fait la force d’un groupe et de la musique qu’ils proposent

aussi leur coté un peu anar n’est pas pour me déplaire

et c’était pour moi la première fois à La Paloma

cet espace musical neuf de Nîmes

pendant le concert des gens ont dit

« ces mecs son géniaux »

il y avait tout de même deux filles sur la scène

mais on dit des mecs

c’est vrai que durant deux morceaux la tension s’est faite palpable

et la densité de la musique a parcouru l’assemblée

alors ce soir en hommage

j’écoute Good Speed You

bien à vous……………………….

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