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15 novembre 2021 1 15 /11 /novembre /2021 07:49

C’était en 1973, ne sachant quoi faire de ma peau avec un bac mention passable dans la poche, je me retrouve à Nice pour passer des concours d’entrée à l’École hôtelière. Y’a deux sections, Hôtellerie et Tourisme. J’essaye le deux, on verra bien. La première ne passe pas, la deuxième oui, touriste pourquoi pas ?

Trouver un logement. Seul. Je me retrouve paumé dans les hauteurs de la ville dans un appart un peu sordide. Changer vite… je me fais pote avec Xof, un gars de ma classe. Les filles restent entre elles. On choisit un appart boulevard de la Californie en face de la mer mais c’est loin du centre et le soir on ne voit personne, vraiment pas la vie qu’on rêvait comme étudiants.

On rechange et on se retrouve rue Masséna dans une piaule immense dans un appart loué par deux élèves de l’école hôtelière, plein centre et à deux pas de l’école. On se calme…

Deux années d’études qui m’ont plus poursuivi que moi les poursuivre. J’avais ma moto et je n’étais pas le seul dans le cas. On s’est vite trouvé un box en face de l’école pour garer nos meules. Triumph Bonneville pour L., 500 Honda Four pour B., 250 GT Suzuki pour Bibi. Il devait y avoir une Duc mais je ne me souviens plus de tout. En revanche, ce dont je me souviens, c’est que le matin en allant au bahut on se demandait parfois avec quelques uns rencontrés sur le chemin si le planning valait vraiment le coup d’aller se faire chier sur les bancs de l’école ou si c’était pas plutôt mieux de prendre les bécanes et d’aller se tirer la bourre sur les routes de l’arrière pays Niçois. Ça arrivait donc souvent qu’on faisait demi-tour pour enfiler les combardes et de vider les réservoirs car à l’époque et de ça je me souviens bien, le super coûtait 0,85ct (0,22€) le litre soit que dalle même pour des étudiants désargentés.

Alors forcément, le jour de l’examen, je me suis fait rétamer. Faut avouer aussi que ça n’a pas du plaire au corps enseignant le jour où j’ai dit à la vieille bique de prof d’anglais que ses cours c’était : "Comme pisser dans un violon". Elle m’a jeté dehors.

L’année suivant je faisais mon armée comme on disait à l’époque et pour les faire chier, je me suis présenté en candidat libre et en tenue de bidasse et je me souviens encore de leur commentaire : «Ah, enfin, vous êtes sérieux maintenant ! » Ça n’a pas loupé, j’ai eu mon diplôme en pure formalité. Ça a fait plaisir au pater qui avait eu l’impression de m’avoir payé deux années de vacances à Nice. Pas faux, dirais-je, un peu vrai même. On peut dire que j’ai appris à piloter une moto sur les routes du coin…. pas beaucoup de lignes droites, beaucoup de virolos. Ça a au moins servi à quelque chose car pour le diplôme, je crois qu’il ne servait pas à grand-chose à l’époque, tout le monde pouvait être Agent de Voyages.

Alain Renouf

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Départ du Rallye de l’École Hôtelière

et 'Bricolage' après petite gamelle sur la Moyenne Corniche....tout le monde rigole

Deuxième rallye Hôtelier. Il fallait se déguiser et décorer nos véhicules. Ça donne ça : La 'Hondadazuki'

des Cromagnotards

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Ma v’la donc de retour sur les terres d’Estrosi qu’à l’époque on appelait l’Estrasse et qui roulait aussi sur des motos mais dans un championnat du monde. J’ai du le croiser lors de sorties avec le Centaure Club de Nice assez connu pour avoir hébergé Alain Renouf (1947-74). Ça rigolait pas sur la Corniche. Il a du vite s’apercevoir que la politique allait rapporter plus que de risquer sa peau sur les circuits. On connaît la suite.

La gare

La poste

Le Musée des Beaux Arts

Les immeubles de la ville

La 'Fausse' Galerie d'art de Jean Moulin

Détails façade Art Déco

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La ville a beaucoup changé, finie la circulation débile dans le centre ville. Les rues et les places sont devenues piétonnes et même l’avenue Jean Médecin laisse passer un tram en son milieu entourée de grands trottoirs. Il doit se retourner dans sa tombe.

Le Payon a été recouvert et laisse sa place à une grande coulée verte où tout le monde se retrouve sur les pelouses et les jeux d’enfants. Musées, pistes cyclable, tram…. Méconnaissable.

Première déception, l’école hôtelière n’existe plus. La rue a été élargie, les bâtiments détruits pour laisser place à des grands immeubles et le tram. Notre petit immeuble de la rue Andrioli aussi, abattu pour du neuf. Ouf, le 28 rue Masséna est toujours là mais la rue est devenue piétonne et les bars et terrasses ont envahi les trottoirs. Ça doit faire un barouf de tonnerre la nuit.

Je marche, je marche et je marche encore. Rien de tel pour voir une ville. Place Garibaldi toute de jaune vêtue, les rues du vieux Nice et sa cohorte de touristes en quête de Socca. Je m’arrête chez le plus fameux juste avant le cohue. Ouais ben c’est plus ce que c’était.

Lycée Masséna

Place du même nom

et façade d’Hôtel 'De Luxe'

 

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La rue Andrioli - Fruits et Fruits, poulets rotis

et le 28 rue Masséna

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Promenade des Anglais, le Vieux Port et la place Garibaldi

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Le ville rend hommage à Fabio Quartararo qui vient d’être sacré Champion du Monde en MotoGP. Deux siècles que le pays attendait ce résultat. Un bel hommage. Estrosi ne pouvait pas manquer ça.

La serrurerie de son père....devenue culte, les panneaux et les trams de la ville.

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1 avril 2021 4 01 /04 /avril /2021 20:41

Elle n’est pas trop chiante mais quand y’a besoin, elle le fait savoir. Bon, j’m’en doutais un peu passque, à la dernière visite chez Vincent, il m’avait dit que la roue avant ne tournait pas librement et qu’il faudrait certainement aller jeter un coup d’œil vers les pistons des étriers de freins. J’ai donc pris rendez vous chez mon pote JP, Vincent ayant depuis lors mis la clef sous la porte et son mago est définitivement fermé. C’est chiotte parce que c’était un mécanicien très consciencieux et que des comme ça, ça court pas les rues.

JP a tout l’atelier idoine pour faire ce genre de réparation.

C’est vrai qu’à chaque fois que je manœuvrais la moto, elle rechignais comme si le pneu avant était dégonflé. Mais que nenni, pas dégonflé du tout le peuneu.

Donc, faut sortir la roue avant, démonter les étriers et faire sortir délicatement chaque piston un par un en actionnant le levier de frein et c’est comme ça qu’on s’est aperçus que y’en avait un qui était un peu grippé. Donc pas pour rien le boulot. Avant de repousser les pistons dans leur emplacement, les graisser avec une graisse espéciale au graphite (les pistons le sont aussi).

Après, faut tout remonter mais c’est facile, et puis là je m’aperçois que c’est tout bien mieux qu’avant, que la roue tourne plus librement et que les freinages sont plus mordants. Que du bonheur !!!!

Comme quoi, parfois faut se donner un peu de peine.

Et puis comme on est dans des histoires de mécanique, j’ai réussi à déposer deux culasses de flat que j’avais dans un coin mais qui ne servaient pas à grand-chose car leur filetage de collerette d’échappement était foiré. Il y a sur le chemin entre chez moi et Uzès un atelier d’usinage, tournage et fraisage chez qui j’ai eu beau frapper à moult reprises et qui est resté bizarrement silencieux pendant un long moment et même au téléphone il ne répondait pas. Sauf qu’un jour, alors que je frappai de nouveau à sa porte, elle s‘est ouverte par magie et un type m’a reçu. Pénétrer dans un atelier de ce genre est toujours un moment particulier, comme si vous rentriez dans l’intimité de quelqu’un. Les machines s’exposent à vos yeux toujours ébahis : tours, fraiseuses, établi, perceuse sur colonne, outils partout et cette odeur d’huile de coupe si particulière. Il a même exposé une moto qu’il a entièrement fabriqué autour d’un petit moteur 125cc.Je lui ai causé du travail à faire et il a paru intéressé. Je lui ai laissé les objets de culte et demandé un devis par la même occasion. On a topé là !

Un jour j’ai reçu un coup de téléphone du monsieur et comme le prix qu’il me demandait me paraissait tout à fait honnête, je lui ai dit d’accord et un autre jour il m’a dit qu’elles étaient prêtes.

Comme je sentais le vent mauvais venir genre « Va falloir rester chez vous ou alors se promener pas trop loin », je les ai donc récupérées hier. Beau travail qui consiste à araser la partie endommagée, à y refaire un filetage (au pas de 125) et à y remettre une bague au même pas mais qui possède un autre filetage (cette fois ci au pas de 2)

 

 

Craquotte a besoin de soins

Olé !!!!

Craquotte a besoin de soins
Craquotte a besoin de soins

sur lequel vient se visser la collerette. Vous suivez ??? alors des photos.........….........Voulant les montrer fissa au pote JP j’apprends qu’il n’est pas chez lui mais bien à Connaux chez un autre mécano.

Derechef j’y fonce. Le type habite dans une maison que plus haut c’est pas possible sinon c’est le ciel et dans le ciel y’a pas de maison mais je peux me tromper.

Dans son garage, une collection de motos dont je tairais les noms pour ne pas faire des envieux mais pour vous aider, elles sont plutôt transalpines. Je dis ça, je dis rien.

Reste plus qu’à apporter les zèletées chez le mec qui va les sabler et elles seront comme neuves !!!!

Et comme il habite à moins de 10km je peux y aller quand je veux….niqué le macron !!

(On dit que les culasses qui ont des ailettes sont ailettées. Rien à voir avec ces moteurs à eau sans ailes aux culasses. Quel monde!!!)

Tout ça m’a donné des ailes et je vais atterrir sur mon plumard….. bises

 

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 13:41

Je viens de terminer le livre de Martine Sonnet : Atelier 62 et cela faisait bien longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir à lire un livre car non seulement j’y ai appris les conditions de travail de ceux de la forge chez Renault à Billancourt, mais que cette auteure habitait en face de chez moi dans les années 65 et passait aussi ses vacances à Gaudissart, près de Molines dans le Queyras or vous avez que cela m’arrive également et pas plus tard que l’été dernier. Mais qui êtes vous Madame Sonnet ??

Et alors pourquoi Ceaucé ? Ceaucé c’est le village où elle a grandi entre Mayenne et Flers et figurez vous que le prochain périple à vélo que je compte faire passe par où ??? Ceaucé….non, ne me dis pas que c’est pas vrai ??? Si si si s si si….y’a pas de mystère dans la vie, tout se combine à merveille .

La Vélo-Francette est un parcours vélo qui part de La Rochelle pour rejoindre Caen ou dans l’autre sens c’est possible aussi et c’est une bonne occasion de traverser des régions que normalement vous n’avez rien à y faire car franchement qui va en Mayenne où dans cette partie de l’Orne sauf si vous avez quelque chose à y faire. Moi c’est du vélo.

Mais ce parcours a quand même été élu « plus belle voie vélo » et ça doit donc valoir le coup.

J’irai voir la tombe de son père, le fameux forgeron mort à 76 ans car j’ai partagé sa vie durant cette lecture et ça mérite bien un hommage.

En attendant, voici la carte postale du village….J’enverrai les miennes depuis cette Poste !!!

Céaucé, c’est où çà ??

j’ai envoyé un message à Mme Sonnet dans l’espoir de nous rencontrer sur ses terres pendant mon périple. Wait and see.

En attendant d’aller voir ce qui se passe dans ces contrées lointaines, je me faufile parmi les barrières pour rouler sur la-future-déjà-prête-mais-pas-encore-officiellement-ouverte voie verte Arles/Tarascon. Macadam roulant, jardiniers peaufinant les plantations tout le long, travaux encore en cours mais déjà une belle perspective de balade entre ces deux villes sans passer par l’ancien chemin où les voitures vous collent un peu trop au cul et parfois s’impatientent de ne pouvoir vous doubler. Là on est super tranquille, c’est que pour nous.

On longe la grande digue qui protégera les voies de train en cas de crue du Rhône. Je vous dis pas la crue prévue car la digue est bien haute et ça risque de faire de sacrés dégâts. Bon, les vélos circuleront en bas de ladite et du coté de la crue mais on a de quoi voir venir et sinon on peut monter les vélos sur la digue, pas les bagnoles qui roulent elles aussi en bas mais qui auront du mal à grimper là-haut. A mandoné, faut choisir.

Des photos de la nouvelle piste de dragster !!!

Céaucé, c’est où çà ??
Céaucé, c’est où çà ??
Céaucé, c’est où çà ??

l'entrée du circuit

le pif paf

et à partir de là, vous pouvez ouvrir en G.R.A.N.D !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Céaucé, c’est où çà ??
Céaucé, c’est où çà ??

tour de contrôle et générateurs d’énergie

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5 février 2021 5 05 /02 /février /2021 08:25

Yannick Bestaven a gagné le Vendée Globe et il n’est pas Breton. Quel affront pour ces hommes de la mer qui font la grande nation des marins de tous les temps. Pas non plus des Sables d’Olonne, un peu plus au sud mais pas très loin, en Vendée, non, il est Arcachonnais. C’est où ça l’Ar Cachonnais ? Arcachon, la Dune du Pilat un peu plus au sud, vous voyez ? C’est vrai que ce lieu fait plus penser à de la villégiature qu’à la compétition avec ces grandes plages à l’infini mais tout de même pas mal de surf…..Il gagne avec un presque vieux bateau de 5 ans et donc pas équipé de ces fameux foils de dernière génération, juste un peu plus petits les foils mais peut-être suffisants. La preuve.

Après ces 80 jours de mer, il empoche la somme de 200.000€ et comme il dit, 2 heures de salaire d’un certain Neymar….à peu près…..ça fait doucement rigoler. C’est là qu’on voit la différence entre les géants et les bouffons.

En 24 heures, 8 autres marins sont arrivés ce qui donne une idée de la compétition menée par tous ces hommes. Pour rappel, il y a quatre ans, le troisième était arrivé 4 jours après et le huitième 19 jours après les deux premiers !!!!.

La première femme, Clarisse Crémer doit arriver mercredi mais elle doit encore affronter la tempête qui sévit dans le Golfe de Gascogne en ce moment. On sait que ce Golfe n’est pas un terrain de jeu où l’on se promène en petite voiture électrique mais bien un des endroits le plus violent de nos mers du aux fonds marins qui remontent soudainement et les vagues qui viennent buter contre ce cul de sac que sont la France et l’Espagne. Ça bastonne et pas seulement pour Bestaven.

Ils nous racontent tous comment cette course a été dure, très dure et leurs silences durant tous ces jours n’étaient là que pour cacher leur peur et les risques qu’ils prenaient avec leurs bateaux qui craquaient de partout.

Yannick Bestaven a gagné le Vendée Globe et il n’est pas Breton
Yannick Bestaven a gagné le Vendée Globe et il n’est pas Breton

Je tenais à vous présenter mes plus profondes excuses concernant un terme employé dans ces chroniques. Dans l’antarctique il n’y a pas de Pingouins mais des Manchots. Le Pingouin vole alors que le Manchot pas ! Et il y a même des Pingouins en Bretagne et ils ne sont pas Manchots.

Tout cela méritait une mise au point. Il n’y a pas de honte à le dire.

 

Bon revenons sur terre. L’hiver semble doucement s’effacer devant le printemps. Ici c’est fréquent comme le disent les otoch tones. Quand les mois de décembre et janvier ont été froids, février est plus doux. La preuve ? Hier presque 20° et pour rouler alors je vous dis pas le bonheur. Short et presque t-shirt. Petite virée à Arles pour faire le plein de ravitaillement corporel et de la tête aussi. Le plein de vitamines. Du Sapin même si noyelle est passé depuis un bon moment, Du Tilleux aussi et du Zemlinsky pour continuer sa découverte. Une flopée de DéVéDés autour de Cuba et sa relation ténue avec l’Afrique….un western et un retour dans le passé avec Bebert et l’omnibus et un Jacques Higelin tout jeune…..et qui fait du vélo !!!! 3 millions de spectateurs à sa sortie !!!

le cinéma...vous vous souvenez ???

 

Aujourd’hui on sort Craquotte

Elle trépigne dans son box

et sent elle aussi une douce chaleur

se faufiler sous les portes

 

j’ai rendu visite à mon pote JP et comme il a encore craqué pour une nouvelle machine

j’en ai profité pour l’essayer…..et je me suis retrouvé plongé dans ma jeunesse et les années 70. Au Moto Club Rabelaisien, dont je faisais partie à l’époque mais en tant que simple passager (je n’avais que 15 ans, pas encore le permis ni de moto, juste un mob), il y avait toujours quelqu’un pour m’emmener même si c’était une 125. Donc dans ce club, il y avait un couple qui roulait sur une T500 Suzuki de couleur dorée et cette moto me fascinait pas sa ligne et son bruit si caractéristique fait de bling bling bling bling au ralenti et à la décélération…..c’était celle là

Yannick Bestaven a gagné le Vendée Globe et il n’est pas Breton

mon ami JP a acquis celle là, alors forcement je l’ai essayée, je ne pouvais pas faire autrement. Pas de démarreur électrique bien sur mais un kick pour l‘ébrouer et un grand tour dans la campagne avec lignes droites et virolos, le grand panard. Comme dit JP : « Une grosse mob ». Légère et base, elle est facile à prendre en mains. Je me suis régalé.

 

 

Yannick Bestaven a gagné le Vendée Globe et il n’est pas Breton
Yannick Bestaven a gagné le Vendée Globe et il n’est pas Breton
Yannick Bestaven a gagné le Vendée Globe et il n’est pas Breton

On ne devrait se retrouver enfermés chez nous prochainement. Profitez en….Faites du vélo !!!!

Yannick Bestaven a gagné le Vendée Globe et il n’est pas Breton
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13 février 2020 4 13 /02 /février /2020 16:14

Je débarque en France après plusieurs années d’absence à parcourir les continents sud et nord américains. C’était génial mais j’arrive sans une thune. Heureusement, la petite sœur est là pour m’héberger. Elle habite chez des bourgeois de Ville d’Avray dans une petite piaule mais ça suffit. Le fils de la daronne travaille comme vendeur ou représentant dans une agence de photos et il me dit qu’une agence cherche un motard car le mec file chez Gamma (La classe. L’agence de Gilles Caron entres autres). Je me présente.

Et ça marche. Bon, au début je dois me contenter d’un petite mob de 125cc. L’ancien motard n’avait pas le permis ‘grosse’ mais je ne vais pas faire le difficile tout de suite. Je prends.

Mais moi, je l’ai ce permis et rapidement je fais jouer cet atout pour passer à une vraie moto. C’est dur de concurrencer les autres quand on se traîne à 100 sur l’autoroute lorsque les BM des potes filent à 180, même si c’est pas vraiment autorisé mais à cette époque, y’avait pas de radars…. Vavavoum !!!!

J’y vais molo avec le boss et j’opte pour une Suzuki 650GR (rare en France). C’est celle que j’avais en Floride et je l’aimais bien. Là, on me la paye, c’est cool !!! Les potes me diront : » Ebé, on te paye une moto neuve ??? « . Ben oui, je le mérite bien. »

La Suz fait le job mais au bout d’une année elle affiche déjà 65000km au compteur et les soucis arrivent. Joint de culasse. Je la confie à Daniel Motos qui fait BM d’un coté et les japonaises de l’autre. J’ai une idée derrière la tête. Vous pigez ???

Les mécanos sont pas terribles et à peine sortie du garage, ça recommence ? Z’ont du oublier de resurfacer la culasse. Alors qu’est ce qu’on fait hein ???? Ben on leur dit qu’ils peuvent la garder et je file voir les BM et même si le patron tique un peu, je ressors avec une K75 toute neuve. Mon statut de motard de presse prend du grade même si les potes trouvaient que je me débrouillais pas mal avec la Jap’.

La 650GR version US

La 650GR version US

Motard de presse à l’agence Angéli

La première K75C. 3 cylindres, 75cv. Ça roule…les autres ont tous des K100LT. Je trouve ça gros et lourd. La K75 est plus légère et plus maniable et en cas de chute, y’a moins de casse avec tous les plastiques des carénages… c’est un bon argument pour le trésorier. Un bon tablier en cuir et on est tout aussi bien protégé. Ajoutez à cela des poignées chauffantes dans des manchons et me voila paré pour les hivers les plus rigoureux et je peux vous dire qu’il y en a eu. Je ne me souviens pas de l’année mais des -17° ça oui. Le matin il me fallait verser une bassine d’eau chaude sur le moteur pour le dégeler. Une jour ça a été impossible et on a tout fait en voiture avec le chef de rédac’. La pauvrette couchait dehors. Après, j ‘ai trouvé un abri chez un pote qui habitait pas loin.

Avec elle j’ai fait des trucs assez fous comme suivre Madonna faire son footing dans les jardins du Louvre alors forcément quand il y a des escaliers, il faut les descendre

 

Motard de presse à l’agence Angéli

et ça donne ça…. Ça aide d’avoir fait un peu de trial. Le photographe descend les marches à pied tout de même, faut pas pousser. Vous pouvez le voir, il est presque en bas à droite. Résultat, une jante avant qui n’a pas du tout aimé une bordure de trottoir prise un peu vite. Je file chez Levallois Motos qui en démonte une d’une moto d’expo et je peux repartir. Qu’est ce qu’on se marre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le métier de motard de presse consiste la plupart du temps à récupérer les films des photographes de l’agence. Ils sont en planque ou dans des manifestations d’où ils ne peuvent pas bouger comme Roland Garros et son parterre de célébrités. Ils n’ont rien à foutre d’autre et ça fait la joie de la presse people quand ils ou elles exhibent leur dernière conquête, « Oh la vache, t’as vu avec qui il est ??? « Oh la vache !!!!! «  Oh putain, c’est dingue !!!! »

Moi ça me fait bosser et ça me paye à la fin du mois et ça ne fait de mal à personne. Faut parfois aller plus loin que Roland, dans les aéroports par exemple car nous avons des correspondants qui nous envoient des films oui mais pas n’importe comment. Par des passagers. Pardon ??? Ben oui, dans les avions y’a des passagers alors quoi de plus facile que de leur demander de transporter des films avec eux. Non, tu déconnes….Non pas du tout, le gars nous appelle en nous donnant son nom et sa description et je l’attends à la sortie avec son nom sur une pancarte et voila. C’est pas cher et ça va plus vite que la poste.

Faut se figurer que je ne suis pas le seul à attendre et que les potes motards sont souvent là aussi car c’est souvent le premier avion qui part de là-bas et c’est là qu’il ne faut pas traîner pour rentrer car le premier arrivé à l’agence, c’est le premier qui donne les rouleaux au laborantin qui attend et c’est l’agence qui a les photos en premier qui peut les présenter aux journaux. Ça c’est le boulot des vendeurs, le gars qui m’a trouvé mon boulot c’était son boulot à lui.

Sur le chemin du retour, quand c’est pas trop bouché ça va, on roule à donf mais quand c’est les embouts, c’est là que ça se corse car il faut tout de même pas trop traîner et c’est là que j’ai appris à rouler assez vite entre les files de bagnoles. Jean Albert était certainement le plus fêlé d’entre nous et il s’amusait à se tenir debout et faire coucou aux passagers des bus. Sa K100 était tapée, arbres à cames racing, échappement itou et pneus Metzeler CompK et Olhins. Il passait son temps sur la roue arrière avec sa K100, fallait oser. Sa boite ne comprenait pas toujours pourquoi il devait changer ses peuneus tous les 1000km. Nous on savait mais on n’osait pas.

Je lui ai rendu souvent visite à l’hosto après un crash. Il me disait que même à poil il faisait sonner les portiques des aéroports tellement il avait de ferraille dans le corps. On se retrouvait souvent le soir après le boulot pour boire un coup. Il était marrant et bien élevé. Quand on s’appelle Jean Albert.

Jean Louis, lui, préférait le vieux R100RT. Un bon flat twin de derrière les fagots. Il le connaissait par cœur et m’a donné un max de conseils pour entretenir mon flat que j‘ai toujours d’ailleurs après 27 ans et 165,000km. Une grande tige de 1 mètre 80 qui faisait paraître sa moto minuscule. On le voit sur cette photo tout habillé en cuir.

Motard de presse à l’agence Angéli

Non je ne suis pas en bas résille, en talons hauts et manteau de fourrure mais bien avec le casque blanc).

Ça devait être un soir de boulot près de la gare de Lyon où on déposait nos paquets aux contrôleurs du train de nuit pour Milan. On leur filait 100 balles par enveloppe et nos correspondants transalpins les récupéraient le matin à l’arrivée du train. Plus rapide que la poste. On faisait pareil à la gare d’Austerlitz avec le Talgo pour Madrid. Les contrôleurs m’ont dit que si je voulais y aller un jour, ça ne poserait pas de problème. Je l’ai fait. Un AR pour Madrid gratos, ça se refuse pas. L’Italie et l’Espagne sont des pays très friands de ragots et de photos de princes et princesses et comme le boss passait pas mal de temps près d’un certain rocher et ses vacances à St Trop, ça faisait de la matière.

On s’arrangeait entre nous pour ne pas y aller tous tous les soirs. Un de nous prenait les enveloppes des copains et faisait la tournée. Il nous retrouvait au resto et on lui payait un coup. On était sensé bosser et le compteur tournait. Pas de celui du tableau de bord mais celui des heures bien sur.

Avec Jean louis on est devenus pote. J’allais souvent manger chez lui et on parlait de motos et Credence Clearwater Revival entre autre. Je lui ai acheté deux motos, une très mignone 125DT Yam et plus sérieux, une partie cycle Rickman qui faisait classe dans mon salon. Mes amis Bruno et Caroline avaient bien une T100 complète eux, alors vraiment. Elle a terminé avec un moteur de T150 dedans. Y’a pire comme destin. Mais c’est une autre histoire. Il a aussi changé le moteur de la BX des parents de ma compagne d’alors. Sans rien leur dire il a mis un 1600 à la place du 1400 poussif. Ça rentre impek.

Motard de presse à l’agence Angéli

Voilà sans compter les week-ends à Monthléry durant les journées Gérard Jumeaux où il tentait de vendre des bricoles sur un stand à même par terre. On a encore bien rigolé. Visez la gueule du stand et des patrons.

Motard de presse à l’agence Angéli
Motard de presse à l’agence Angéli

À l’époque j’avais acquis une Triumph 750 Tiger chez Britam, un atelier près de Marseille qui restaurait des motos et autres Belles Saloperie Anglaises (BSA). Je l’avais demandée suivant des options précises et elle était pas mal. Mais c’est vraiment pas une moto fiable et après être tombé en panne plusieurs fois, je l’ai revendue après avoir parcouru moins de 2500km en 5 ans. C’est vous dire. Sur la photo je me balade dans la Ste Baume avec Billy (le flat) et notre amie (petite) Priscille qui aimait bien les sportives. J’ai poussé un 260 compteur sur l‘autoroute entre Aix et la sortie Aubagne. Y’avait dégun. La Triumph, Le Flat et le CBR600 et dans l’ordre, Billy, Did et Pri.

 

Motard de presse à l’agence Angéli

Le boulot de motard continue avec cette sensation de liberté du fait d’être toujours dehors. Je profite de courses pour rendre visite à des amies qui bossent chez Moto Journal. Elles le sont toujours...mes amies…Plus chez Moto Journal.

Des moments inoubliables comme le jour où Angeli revient fissa de Gstaad avec des photos du Prince Charles qui vient de manquer de mourir sous une avalanche. Angeli devait planquer pas loin avec son 600 doublé. Bingo, y’a Scotland Yard qui débarque. Je ne sais pas combien ils ont raqué pour avoir les photos. Un autre fois, ce sont les fameuses photos de la princesse se faisant sucer les orteils, et pas que. Re-bingo, ils re-débarquent ? On ne rigole pas avec la famille royale. Du moment que ça rapporte et ça met de l’animation dans l’agence.

Tout seul je n’y arrive pas, et comme je ne veux pas me faire payer en heure sup mais en récup, je suis très souvent absent (les journées font souvent 12 heures) et on engage un autre motard. Le neveu de Billy.

Les photos qui arrivent le soir sont développées dans la nuit et il faut qu’elles repartent avec les premiers avions du matin pour Milan et Madrid quand ça urge. Même topo, on cause avec les gens à l’enregistrement et il y en a toujours un qui est d’accord. Du coup on lui demande s’il ne veut pas prendre aussi les photos des copains et il se retrouve avec toutes les enveloppes dans ses bagages. Vous imaginez ça aujourd’hui ?????

Il y a bien une fois où l’aéroport d’Orly nous a appelés pour nous dire qu’on avait retrouvé nos photos dans une poubelle. C’est le risque mais ce n’est arrivé qu’une fois si je me souviens bien.

Le plus classe, c’était de faire des passagers Concorde. Le premier je me souviens bien, j’étais en formation avec le motard que je devais remplacer. Ni ne ni deux, je m’adresse à un cowboy en Stetson et Santiag à bout pointe et hop il les prend. Mon collègue est soufflé. Je parle anglais et ça aide. Un jour, Air France nous a interdit de le faire pour «ne pas importuner leurs passagers». On a fait des frets par Concorde mais c’est plus cher. On peut pas gagner à tous les coups.

 

Je ne me suis jamais fait mal. Je n’en dirai pas autant de la fille que j’ai percuté alors quelle courait pour prendre son bus. Et paf, dans la pare-brise et des dents en moins. Elle s’est excusée du genre : » F’est de ma faute, efcusez moi ». Du coup j’ai été viré de l’assurance car déjà, à l‘époque, les piétons avaient le droit de faire n’importe quoi. Plus le droit de rouler avec le 750 pour un moment sinon à des tarifs prohibitifs. Il me fallait trouver une combine. Ça tombe bien, Levallois Motos vend aussi des Yamaha. Alors pourquoi ne pas prendre cette petite 250TDR qui me tend le guidon. Allez, ce n’est qu’une petite 250 et l’assurance n’y voit que du feu. Un petite 250 ? Tu parles Charles, matez le pedigree de la bestiole :

Motard de presse à l’agence Angéli

7 .000 tours/min, bicylindre 2 temps à valve YPVS mais passé le cap des 7000 il est pur plaisir. Les 44 chevaux sont bien aidés par le faible poids (136 kg à sec).

Si je calcule bien, 44cv pour 250cc ça fait du 176 chevaux litre. Allez tous vous rhabiller !!!!! Le pompiste est devenu un pote, tu parles ça devait sucer ses 10 litres au cent ce bijou.

Au bout d’un moment, j’ai de nouveau le droit de conduire des grosses et je reprends une K75. La petite TDR n’aurait de toute façon pas tenu le coup longtemps même si je m’honore de ne pas avoir serré avec malgré les conditions extrêmes d’utilisation. La pôvrette ………….. Mais quel fun et les roues arrières………….trop faciles !!!!!!

 

on fait un petit essai ???? :

 

https://www.youtube.com/watch?v=b-hR26LQkdY
Motard de presse à l’agence Angéli
Motard de presse à l’agence Angéli
Motard de presse à l’agence Angéli
Motard de presse à l’agence Angéli

Mais ce boulot est usant. Plus de 50000km par an le cul sur une selle, j’ai le dos en compote et le jour où je vois mon pote Patrick (alias PPP) allongé mort sur le périph à cause d’un semi parti en portefeuille, je me dis qu’il est temps de changer de boulot. On lui a fait un bel enterrement motard et ce jour là, les agences ont compris, les Gamma, Sipa, Stills et consorts sans parler des journaux, qu’il n’y aurait pas un motard de service.

Avant de quitter le métier, j’ai invité les potes à une dernière fiesta et on a bien rigolé. On m’a offert un caleçon Harley comme si je prenais ma retraite. Tu me vois en Harley ????

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 08:58

Putaing, 65 ans. Ouais mais mollo, ce n’est que demain alors, en attendant ce moment que tu le crois pas d’avance que tu vas y être un jour, allons rouler un peu à moto.

Heye, j’ai droit non ? À peine 2000 bornes par an avec Craquotte, elle a bien le droit de sortir un peu de son garage. Et puis mon bilan carbone est tellement extra bon que je m’autorise cette sortie annuelle pour fêter l’évènement. Roulons à moto !!!!!

Samedi, je vais mon pote L, ferronnier à Aigues Mortes mais c’est pas son cas,  plutôt vivant le mec !!! Sur la route je crains pas les radars même si je me méfie un peu. Tu parles, tous les poteaux ont été sectionnés à leurs bases et les fils qui en ressortent ressemblent à des bouquets de fleurs fanées. On peut essorer la poignée….mais coule quand même. Une heure pour arriver, j’ai même pas exagéré.

Toujours aussi bohème, quand j’arrive à son atelier, je manque de rouler sur son lit installé à la porte. Heureusement, les freins n’ont pas lâché. Il vit là, travaille là. Parfois sa compagne l’invite à passer le weekend chez elle et ça lui fait des vacances.

Après le déjeuner barbecuité avec moult légumes et un peu de carne pour eux on va à la plage. Pas pour se baigner, l’eau est à 14°, mais bien pour profiter du soleil tout en regardant les bateaux sous spi rejoindre le port de La Grande Motte. La journée et idéale pour la voile, aujourd’hui y’a du vent et c’est pas tout le temps dans la région.

On s’écroule un peu. Retard de sommeil à rattraper ?

Visite de la ville. Y’a plein de touristes qui se gavent de glaces. Les bars locaux ferment petit à petit, rachetés par des requins. Ils n’ont plus qu’à se retrouver dans des lieux secrets où les tarifs sont encore abordables. Faut dire aussi qu’on boit pas un seul pastis entre potes alors à 2 balles la dose ça va encore mais plus cher c’est pas possible, les tournées sont ruineuses.

Nous, on se tape une fougasse de la ville que c’est la spécialité, des cafés et un pakalo. C’est le l’heure du goûter. La visite du Lidl du coin, cadeau des mes ami.e.s pour mon anniversaire «  Ben, tu connais pas » est un grand moment de folie. Ils le connaissent par cœur car c’est là qu’ils font leurs courses, c’est sur, je les ai vu les faire. On ressort avec Proseco, concombre et autre babioles pour le repas du soir. En été, ils me disent que le parking est envahi de camping cars. Pouafff !!!

Grosse salade et Proseco pour l’apéro et le diner. Je salue mes amis et je pars vers 21h00 alors que la nuit tombe. Ça roule bien même si Craquotte m’a fait sa petite crise, coupure d’allumage suivie de la grosse explosion qui allume la route. Blaoum !!!! Ça peut en effrayer certains s’ils me suivent de trop près mais y’avait dégun. Merci à eux pour cette belle journée pleine de surprises……. L’anniv à Aigues Mortes devient un rituel indispensable. Il manquait tout de même J et P.

Dimanche, on  remet ça. Destination Uzès. Je châle ML et en route. J’ai pas dis en rut. Y’a du zef et nous sommes bousculés. Nous retrouvons nos ami.e.s de la moto et nous décidons d’aller à Goudargues, charmant village le long de la Cèze. C’est presque désert et nous nous installons à une table de resto. Pas dehors, il ne fait vraiment pas très chaud. Pizzas et lasagnes. Un petit Pic St Loup bio pour se régaler le gosier mais en 50cl.  Ça suffira, faut rentrer. Tout est très bon et comme je parle de mon anniv, le patron nous propose un fraisier pour 4. Ouais, ça fait vraiment anniversaire. Bon la bougie affiche 8, on aurait du apporter une Bosch en W6.5, ça aurait fait classe absolue sur le gâteau !!!! Faudra y penser pour la prochaine fois.

Yapadmal asfer du bien
Yapadmal asfer du bien
Yapadmal asfer du bien

On enfourche nos destriers direction Barjac. La route est splendide, le paysage verdoyant de frais et la Cèze qui coule. Au dessus de Tharaux (et filières) arrêt obligatoire au point de vue sur le Mt Gerbier des Joncs (au loin dans la brume), et toute la crête du Mt Lozère encore sous la neige. C’est une partie de route magnifique avec une série de virages et de courbes idéales pour se faire très, très plaisir à moto alors on en profite un max. Ce point de vue,  je le connais bien pour m’y être souvent arrêté quand je venais travailler à Rochegude. C’était le matin tôt et ce panorama était et reste magnifique.

Petit arrêt à Lussan, un autre très beau village à ne pas oublier sur cette route. Ce n’est pas encore la pleine saison et tout est fermé et calme. Dernière partie vers Uzès. JP décide de prendre une petite route et à un croisement, patatras, mon pied ne trouve pas le macadam attendu et tout le monde au tas, ML fait un roulé boulé et Craquotte est sans dessus dessous. Au moment de la relever, le souvenir d’un talon d’Achille déchiré lors de cette dernière manœuvre me revient au galop et je regarde bien avant d’y aller. Mais ça va cette fois tout se passe bien. Ouf !

ML s’est tapé le cul par terre et son poignet a heurté le sol mais pas plus de mal. On s’en sort bien.

Pause chez nos amis et retour à la maison.

300km dans le weekend, des lustres que je n’avais pas roulé autant. Mais la journée moto n’est pas finie pour moi car il y a le GP moto des Amériques à Austin et je vais regarder ça bien calé dans mon canap’. Et je fais bien car c’est une course géniale avec plein de rebondissements et un suspens incroyable…..

Rins (Espagne), Rossi (Italie) et Miller (Australie), le podium et la joie. C’est ça la MotoGP. Quelle belle journée !!!!!

Rins (Espagne), Rossi (Italie) et Miller (Australie), le podium et la joie. C’est ça la MotoGP. Quelle belle journée !!!!!

Lundi c’est pas ravioli et c’est pas fini car c’est le vrai jour de mon anniv’. Y’aura un très bon resto (Nutile façon bistrot. Pour joindre le Nutile et l'Agréable) en compagnie de mon oncle et de ma tante qui fête aussi ses 80 ans le même jour et le soir, un non moins délicieux mézzé préparé par mon amie M. dont presque tous les légumes proviennent de son petit jardin personnel avec une dégustation de bières lointaines (Finlande entre autre) et un bon vin que j’ai apporté. Un beau moment d’amitié.

Tout aurait été absolument parfait sans la nouvelle horriblement triste de l’incendie qui ravage Notre Dame. Comment c’est possible une histoire pareille ?????

 

Je vous embrasse tous.

Did le 6.5

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