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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 08:58

Putaing, 65 ans. Ouais mais mollo, ce n’est que demain alors, en attendant ce moment que tu le crois pas d’avance que tu vas y être un jour, allons rouler un peu à moto.

Heye, j’ai droit non ? À peine 2000 bornes par an avec Craquotte, elle a bien le droit de sortir un peu de son garage. Et puis mon bilan carbone est tellement extra bon que je m’autorise cette sortie annuelle pour fêter l’évènement. Roulons à moto !!!!!

Samedi, je vais mon pote L, ferronnier à Aigues Mortes mais c’est pas son cas,  plutôt vivant le mec !!! Sur la route je crains pas les radars même si je me méfie un peu. Tu parles, tous les poteaux ont été sectionnés à leurs bases et les fils qui en ressortent ressemblent à des bouquets de fleurs fanées. On peut essorer la poignée….mais coule quand même. Une heure pour arriver, j’ai même pas exagéré.

Toujours aussi bohème, quand j’arrive à son atelier, je manque de rouler sur son lit installé à la porte. Heureusement, les freins n’ont pas lâché. Il vit là, travaille là. Parfois sa compagne l’invite à passer le weekend chez elle et ça lui fait des vacances.

Après le déjeuner barbecuité avec moult légumes et un peu de carne pour eux on va à la plage. Pas pour se baigner, l’eau est à 14°, mais bien pour profiter du soleil tout en regardant les bateaux sous spi rejoindre le port de La Grande Motte. La journée et idéale pour la voile, aujourd’hui y’a du vent et c’est pas tout le temps dans la région.

On s’écroule un peu. Retard de sommeil à rattraper ?

Visite de la ville. Y’a plein de touristes qui se gavent de glaces. Les bars locaux ferment petit à petit, rachetés par des requins. Ils n’ont plus qu’à se retrouver dans des lieux secrets où les tarifs sont encore abordables. Faut dire aussi qu’on boit pas un seul pastis entre potes alors à 2 balles la dose ça va encore mais plus cher c’est pas possible, les tournées sont ruineuses.

Nous, on se tape une fougasse de la ville que c’est la spécialité, des cafés et un pakalo. C’est le l’heure du goûter. La visite du Lidl du coin, cadeau des mes ami.e.s pour mon anniversaire «  Ben, tu connais pas » est un grand moment de folie. Ils le connaissent par cœur car c’est là qu’ils font leurs courses, c’est sur, je les ai vu les faire. On ressort avec Proseco, concombre et autre babioles pour le repas du soir. En été, ils me disent que le parking est envahi de camping cars. Pouafff !!!

Grosse salade et Proseco pour l’apéro et le diner. Je salue mes amis et je pars vers 21h00 alors que la nuit tombe. Ça roule bien même si Craquotte m’a fait sa petite crise, coupure d’allumage suivie de la grosse explosion qui allume la route. Blaoum !!!! Ça peut en effrayer certains s’ils me suivent de trop près mais y’avait dégun. Merci à eux pour cette belle journée pleine de surprises……. L’anniv à Aigues Mortes devient un rituel indispensable. Il manquait tout de même J et P.

Dimanche, on  remet ça. Destination Uzès. Je châle ML et en route. J’ai pas dis en rut. Y’a du zef et nous sommes bousculés. Nous retrouvons nos ami.e.s de la moto et nous décidons d’aller à Goudargues, charmant village le long de la Cèze. C’est presque désert et nous nous installons à une table de resto. Pas dehors, il ne fait vraiment pas très chaud. Pizzas et lasagnes. Un petit Pic St Loup bio pour se régaler le gosier mais en 50cl.  Ça suffira, faut rentrer. Tout est très bon et comme je parle de mon anniv, le patron nous propose un fraisier pour 4. Ouais, ça fait vraiment anniversaire. Bon la bougie affiche 8, on aurait du apporter une Bosch en W6.5, ça aurait fait classe absolue sur le gâteau !!!! Faudra y penser pour la prochaine fois.

Yapadmal asfer du bien
Yapadmal asfer du bien
Yapadmal asfer du bien

On enfourche nos destriers direction Barjac. La route est splendide, le paysage verdoyant de frais et la Cèze qui coule. Au dessus de Tharaux (et filières) arrêt obligatoire au point de vue sur le Mt Gerbier des Joncs (au loin dans la brume), et toute la crête du Mt Lozère encore sous la neige. C’est une partie de route magnifique avec une série de virages et de courbes idéales pour se faire très, très plaisir à moto alors on en profite un max. Ce point de vue,  je le connais bien pour m’y être souvent arrêté quand je venais travailler à Rochegude. C’était le matin tôt et ce panorama était et reste magnifique.

Petit arrêt à Lussan, un autre très beau village à ne pas oublier sur cette route. Ce n’est pas encore la pleine saison et tout est fermé et calme. Dernière partie vers Uzès. JP décide de prendre une petite route et à un croisement, patatras, mon pied ne trouve pas le macadam attendu et tout le monde au tas, ML fait un roulé boulé et Craquotte est sans dessus dessous. Au moment de la relever, le souvenir d’un talon d’Achille déchiré lors de cette dernière manœuvre me revient au galop et je regarde bien avant d’y aller. Mais ça va cette fois tout se passe bien. Ouf !

ML s’est tapé le cul par terre et son poignet a heurté le sol mais pas plus de mal. On s’en sort bien.

Pause chez nos amis et retour à la maison.

300km dans le weekend, des lustres que je n’avais pas roulé autant. Mais la journée moto n’est pas finie pour moi car il y a le GP moto des Amériques à Austin et je vais regarder ça bien calé dans mon canap’. Et je fais bien car c’est une course géniale avec plein de rebondissements et un suspens incroyable…..

Rins (Espagne), Rossi (Italie) et Miller (Australie), le podium et la joie. C’est ça la MotoGP. Quelle belle journée !!!!!

Rins (Espagne), Rossi (Italie) et Miller (Australie), le podium et la joie. C’est ça la MotoGP. Quelle belle journée !!!!!

Lundi c’est pas ravioli et c’est pas fini car c’est le vrai jour de mon anniv’. Y’aura un très bon resto (Nutile façon bistrot. Pour joindre le Nutile et l'Agréable) en compagnie de mon oncle et de ma tante qui fête aussi ses 80 ans le même jour et le soir, un non moins délicieux mézzé préparé par mon amie M. dont presque tous les légumes proviennent de son petit jardin personnel avec une dégustation de bières lointaines (Finlande entre autre) et un bon vin que j’ai apporté. Un beau moment d’amitié.

Tout aurait été absolument parfait sans la nouvelle horriblement triste de l’incendie qui ravage Notre Dame. Comment c’est possible une histoire pareille ?????

 

Je vous embrasse tous.

Did le 6.5

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 08:17

Quand même cette ville mérite le déplacement, non seulement pour y revoir ses ami.e.s mais pour elle aussi, celle qu’on nomme la ville lumière. Comme je loge dans le 17° mais pas du coté bourge de la place des Ternes mais plutôt celui de la place Clichy, j’en profite cette fois pour déambuler dans le quartier. Il a bien changé depuis que je le connais, ça fait un bail, 1998, alors forcément. Les cafés populaires sont devenus branchés, les restaurants jalonnent les rues, les magasins de fringues ne proposent pas du badgam, les jeunes couples y font des enfants à tire larigot et les poussettes envahissent les trottoirs poussées encore par leurs parents avant qu’ils ne déménagent dans d’autres quartiers plus huppés plus tard.

Comme toujours, y’a pléthore de choses à voir et à faire mais je me laisse tenter par le film argentin ‘La Flor’. Quatorze heures en tout proposé en trois films. Je vais voir la première série de deux. Ça commence autour d’une momie qui va forcément propager des ondes mystérieuses sur l’une d’elles pour se terminer par une pseudo comédie musicale au sujet d’un couple fameux des années 80 que tout le monde rêve de revoir se reformer. Bon ça ressemble à de la série Z totalement assumée par le réalisateur et ça se regarde nonchalamment et je ne suis même pas sorti en cours. Ça prouve !!!

On en dit ça aussi : « La Flor » cambriole le cinéma en six épisodes. Chaque épisode correspond à un genre cinématographique. Le premier est une série B, comme les Américains avaient l’habitude d’en faire. Le second est un mélodrame musical avec une pointe de mystère. Le troisième est un film d’espionnage. Le quatrième est une mise en abîme du cinéma. Le cinquième revisite un vieux film français. Le sixième parle de femmes captives au 19e siècle. Mon tout forme « La Flor ». Ces six épisodes, ces six genres ont un seul point commun : leurs quatre comédiennes. D’un épisode à l’autre, « La Flor » change radicalement d’univers, et chaque actrice passe d’un monde à l’autre, d’une fiction à un autre, d’un emploi à un autre, comme dans un bal masqué. Ce sont les actrices qui font avancer le récit, ce sont elles aussi qu’au fur et à mesure, le film révèle. Au bout de l’histoire, à la fin du film, toutes ces images finiront par dresser leurs quatre portraits. Je ne sais pas si je pourrais voir la suite sinon en attendre la diffusion en Dévédé.

Paris sous le soleil

Je rentre à pied et je vais à la rencontre de mon pote P. qui couvre le procès d’A. Merah au palais de justice. Faire la queue pour le contrôle qui rigole pas mais faut mieux. Y’a une autre queue mais c’est pour la Ste Chapelle. Je le retrouve en haut des marches et il m’emmène devant la salle des assises et son installation sommaire pour le montage des images : les avocats, dont le célèbre Dupont-Moretti qui va fumer dans un sas pas du tout prévu pour ça au grand dam des fonctionnaires du coin, les témoins, tout le monde passe par là. On visite. C’est la première fois que je me balade dans ce lieu de justice. Je le laisse à son boulot et je reprends mon chemin. Forum de Halles, Place Ste Victoire, Port Royal. La rue St Honoré est polluée à mort, impossible de respirer la dedans. Je remonte l’avenue de l’Opéra puis la Madeleine où je me paye un flan de la mort qui tue chez Fauché. Ça vaut le coup de claquer un peu plus que d’habitude pour manger autre chose qu’un truc gélatineux sans gout. Une vraie tuerie et j’aime l’idée qu’un pâtissier de renom fasse un gâteau populaire sans chichi et tralala. Merci !!

Le lendemain, avec un ami, nous décidons d’aller voir l’installation de JR à la pyramide du Louvre. Manque de pot, c’est pas fini est c’est plutôt un truc à voir de haut car ça représente un trou mais comme c’est en trompe l’œil et à plat, ça donne rien. On en profite pour visiter le musée des Arts Déco où je ne suis jamais venu. Lui si, car c’est son domaine. Il s‘intéresse surtout à la céramique et les couverts dont il a une collection qui ferait pâlir le conservateur du musée quoique il doit en avoir un paquet dans ses réserves.

On passe par tous les âges et on tombe sur le berceau du Duc de Bordeaux. Un gars qu’a failli être roi, mais c’est le duc d’Orléans qui lui a piqué la place et c’est de là que vient l’expression péter dans la soie car le berceau en est recouvert et comme forcément, comme tous les mioches, il a du péter, et bien il l’a fait dans la soie, lui….. le genre de truc humble pour gosse de riche si vous voyez ce que je veux dire (les photos parlent d’elles mêmes).

Paris sous le soleil
Paris sous le soleil

Y’a une nouvelle galerie consacrée aux œuvres du 20° mais c’est immense et il faudra revenir mais  je tombe par hasard sur quelques céramiques contemporaines dans une salle consacrée aux vases : du Wayne Fisher, Varlan, Betty Woodman et Rousseau. Ça rappelle des choses.

Paris sous le soleil
Paris sous le soleil
Paris sous le soleil

 

Du cinquième étage, on a une belle vue sur Paris. Profitons donc.

Paris sous le soleil

 

Je voulais aller voir la partie 2 de La Flor mais ça se terminait trop tard alors tant pis. On rentre à pied une nouvelle fois mais par la rue de Rome et tous les luthiers puis par le quartier de Batignolles. Belle balade.

Samedi et dimanche matin, travaux pour Attac. Toujours bien de retrouver les copines et copains de l’asso mais les contenus faiblissent. Ça risque de lasser à la longue.

Mais le samedi soir, grande nouveauté pour F. et moi-même, un concert à la Philharmonie de Paris pour deux œuvres de Bartok : Le Mandarin Merveilleux et le Concerto pour Orchestre avec le Budapest Festival Orchestra mais malheureusement sans son chef attitré, Yvan Fisher. On verra bien….La salle est magnifique et nos places nous situent juste au dessus de l’orchestre avec vues sur le piano et le chef. Mais j’ai trouvé que le Mandarin avait été joué un peu trop fort et sans les nuances nécessaires. Je n’ai pas eu le frisson espéré. Mieux pour le Concerto. Il y avait aussi un chœur de femmes pour des chants populaires. Pas mal même si pas tout à fait mon truc.

Le dimanche aprèm, Expo de Alex Majoli au Bal. Belles photos NB sur des faits de société à travers le monde : Europe, Brésil, Chine, Inde et Congo. Vraiment bien.

 

femmes chinoises qui chantent des slogans avant de prendre le boulot.....

femmes chinoises qui chantent des slogans avant de prendre le boulot.....

Lundi dernier jour et il fait trop beau pour s’enfermer alors autant se promener dans la ville.

Mardi matin grosse pluie pour pleurer la mort d’Agnès Varda qui sera enterrée aujourd’hui au Père Lachaise mais elle cesse au moment de son arrivée et moi je monte dans le train qui me ramène chez moi.

Je lis le livre d’Antoine de Baecque : La traversée de Alpes, Essai d’histoire marchée,  et je me régale car je vois très précisément les lieux que j’ai traversés

Paris sous le soleil

et j’arrive sous le soleil et la chaleur.

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 14:14

 

Il y a ‘La Colonie de vacances’ qui s’installe pour une soirée à Mende et c’est pas le genre de truc qu’il faut rater dans sa vie même si on a déjà passé une soirée en leur compagnie. J’étais venu les voir l’année dernière à Toulouse (22/11/17 au Bikini) et je savais d’avance que j’allais encore vivre un grand moment de musique.

Il y a plusieurs façons d’aller à Mende, en train, en voiture, à moto ou à pied. Allons-y à pied donc mais ça fait un peu loin tout de même et à moins de partir quatre jours avant, je risque de rater l’évènement mais coup de chance j’ai une amie qui vit au Pont de Montvert et c’est un peu au milieu du chemin. Autres chose, ne pas oublier d’en parler aux ami.e.s pour qu’ils, qu’elles profitent de l’instant. Mon pote Richard signe tout de suite et on décide d’arriver au Pont à pied en partant de Génolhac. Ça parait un bon plan même si quelques jours avant le départ, la météo n’est pas alléchante avec des risques de neige mais le jour du départ, seul le vent risque de troubler notre marche.

C’est parti. Le train entre Nîmes et Génolhac est déjà un voyage en lui-même par les paysages, les ponts, les viaducs et les tunnels successifs qui nous font traverser les Cévennes encore endormies dans l’hiver qui se termine doucement.

Génolhac, on connait bien jusqu’à la petite pâtisserie sous les arcades. On prend un remontant. On s’est levés tôt ce matin. Puis ça grimpe sec dès le début à flanc de ce Mont Lozère direction le col de Montclar. Là aussi on connait bien pour de nombreuses marches vers le Mas de la Barque. On bascule de l’autre coté vers Nojaret et Vialas où nous retrouvons le groupe des trois mecs vus à Génolhac avec qui nous entamons la conversation. Ils sont en repérage pour le weekend de l’ascension. Cap leur donne quelques trucs. Nous avons pour notre part une belle montée  vers le col des Chabrits et le village de l’Aubaret à 1280m le long du torrent du Rieutord qui dévale. C’est tout simplement magnifique mais on va moins rigoler. En effet, j’en chie un peu, ces sept mois ‘d’arrêt de rando’ se font vachement sentir. On fait une pause casse croute au soleil et c’est reparti. En haut, c’est un autre ‘pays’ et ça caille pas mal et il faut remettre des couches. Nous suivons la route jusqu’à Masméjan où nous décidons de faire du stop. J’avais surestimé mes capacités de retour à la rando et 22km c’est déjà suffisant pour une reprise sans compter les plus de 1100m de déniv. La presque première voiture qui passe s’arrête et nous voilà au Pont. Le type nous dit qu’il sera peut-être au concert demain à Mende.

Nous prévenons AP de notre arrivée alors on boit une bière au café. Y’en a deux et on choisit celui là par hasard. Une bonne bière du coin, La Fauve, ambrée. Ce soir on dort chez son ami AH qui reconstruit un hameau depuis 20 ans. Travail de bâtisseur comme elle nous dit. En effet, à voir ce qui a été fait par rapport aux ruines et aux ronces du début, nous sommes stupéfaits. Une pure merveille de terrasses, de chemins caladés, de dalles élégamment posées, de poutres taillées dans les pins Douglas de son propre terrain. Un  travail de toute une vie. Nous sommes accueillis comme des princes par ces personnes au très grand cœur. La nuit est réparatrice dans ce havre de paix où le bruit ne nait que de nous-mêmes.

 

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence

Le lendemain, il nous emmène découvrir les autres villages et nous raconte leurs histoires. Il rassemble tout ce qu’il peut trouver sur ces lieux et ça remonte au début du 16°. Les pierres de granit rose entourent les portes en bois de châtaignier tandis que les murs de schiste proposent de belles déclinaisons de couleurs. Quand on ouvre des portes on peut trouver de belles surprises…..mais je n’en dirai pas plus à ce sujet……

Mais c’est l’heure de partir à Mende car il faut tout de même presque une heure pour y aller. La route passe sur les contreforts du Mt Lozère par le village de Labrousse, les Menhirs de la Fage et le col de Montmirat à 1100m. Le paysage est tout simplement splendide avec ses chaos de blocs granitiques. On ne s’en lasse jamais. Mende, on mange dans une brasserie dégueulasse (Le Drakkar) et nous nous dirigeons vers la salle de spectacle. Déjà du monde qui fait la queue.

La Colonie de Vacances propose une quadriphonie Noise composée des groupes suivants : Marvin (Montpellier), Electric Electric (Strasbourg), Papier Tigre (Nantes) et Pneu (je sais pas). Voila ce qu’en dit le journal belge Le Soir :

 "L’effet est immédiat : on se sent happé par un maelström dans lequel on prend vite plaisir à se laisser désorienter. Mais avec une certitude : la musique live peut aussi être une expérience physique. Parce qu’ici, le son est fort, le souffle et la vibration sont juste dingues ! Et les accalmies durent peu. Plexus chétifs et nerfs auditifs fluets s’abstenir, bien sûr."

Les groupes sur les scènes et les spectateurs se retrouvent au milieu du grand bazar et c’est le grand bonheur…….j’y retrouve Wil et Nath de la boulangerie et leur amie Nath, Francis (d’Attac Lozère…enfin, pas que des intellos dans notre asso). Le concert encore plus mieux que celui de Toulouse ou alors c’est parce que je suis descendu dans l’arène et que j’ai dansé avec tout le monde. Génial et l’événement musical le plus fou auquel vous pouvez assister et j’ai jamais vu des musiciens avoir autant la banane en jouant…quant aux spectateurs, la contagion est instantanée….

Allez-y c’est là :

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
http://www.muraillesmusic.com/artistes/la-colonie-de-vacances/

Rendez-vous les 23 et 24 aout à Guéret pour le festival. Ah il parait que y’a une certaine Patty Smith qui viendra…..ça me dit rien......

Le retour de nuit s’est fait, vous devez vous en douter, dans la meilleure humeur possible avec des images et des sons plein la tête…..

Le lendemain, comme AH nous a parlé d’une ancienne mine de baryte pas loin, nous lui demandons de nous y emmener. Il reste quelques filons à ciel ouvert, des vestiges de câbles et quelques godets abandonnés, largement de quoi éveiller notre curiosité. Et en effet ça vaut le déplacement de voir les roches de teintes différentes suivant les minerais qu’elles contiennent encore, du vert cuivré en passant par des jaunes ou des blancs.

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence

derrière cette porte se cachent peut-être des merveilles.....vous le saurez en suivant les aventures du "Motarenlozère" ce qui n'a bien sur rien à voir avec ceux qui se disent en colère mais qui font chier avec leurs échappements qui font du bruit alors qu'on se balade tranquille dans les montagnes.....non mais sans blague...merde.....

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence

AP nous ramène au train à Génolhac et il ne nous reste plus qu’à nous laisser bercer au rythme des courbes et des viaducs qui nous ramènent vers la civilisation. On a le temps et justement le train le prend et c’est tant mieux.

On affirme que les maisons cévenoles ont un morceau de quartz dans les murs pour éloigner les mauvais esprits, celui là devrait faire affaire.

 

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence

Sinon y’a aussi celui là……………..

Retour au Pont-de-Montvert, en Lozère, après une 'trop' longue absence
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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 07:59

Vous vous souvenez de ce couple qui m’avait accueilli lors de mon voyage à vélo en Espagne l’année passée ? Non ? Pour vous rafraichir la mémoire, c’était à Turis, pas loin de Valencia pour mon premier jour. Eh  ben comme  je suis dans le coin je suis venu leur rendre visite avec mes amis. Nous avons fait le même trajet qu’à vélo et j’ai pu revoir ce beau paysage vallonné, ces champs cultivés, ces cotes et ces descentes qui m’avaient fait passer une bien belle journée et je m’en suis souvenu comme si c’était hier. Magique !

Ils habitent toujours au même endroit même s’ils cherchent désespérément une nouvelle maison depuis un an mais après en avoir visité 60, aucune ne leur a fait bondir de joie.

Leur petite fille Yara a grandi, 19 mois et belle blonde. Y a de la belge la dedans. Ils sont toujours aussi chaleureux. Des chats partout mais un peu sauvages et qui ne se laissent pas trop approcher. Mais c’est l’heure de l’apéro alors pas de temps à perdre. Quelques Tyris (bières de Valencia) pour commencer accompagnées de galettes et d’humus. Soupe de potimarron, salade aux herbes et pousses de lavande, quelques galettes au fromage, cakes aux pommes et à l’orange pour terminer, un vrai festin. Le petit merlot organic de 2014 est bien passé aussi. La preuve qu’un repas végétarien peut-être original et gouteux.

Retour à Turis et Valencia

Après on a dansé sur du Makulele tout en frappant en cadence sur des bois coupés. Petite fête improvisée dans la campagne avec vue sur le massif montagneux et le cocher de soleil. Pas la peine d’aller très loin pour un dépaysement total.

Valencia se prépare pour les Mascletàs et les Fallas. Ça commence samedi. Festivals de feux d’artifice de jour comme de nuit. Ça attire une foule du monde entier. Heureusement je pars le dimanche ; en même temps, là où mes amis habitent, c’est vraiment à la campagne et à l’écart de toute cette agitation. Les Valenciens préfèrent fuir la ville et louer leur appartement pour les fêtes un peu comme à Avignon pour le Festival.

Mercredi, Valencia pour la journée. J’aime bien cette ville tranquille de pourtant un million d’habitants mais le centre ville est presque entièrement piétonnier ce qui donne cette impression de calme. Il faut un plan car l’enchevêtrement des petites rues est un vrai casse tête pour ceux qui débarquent sauf si vous êtes accompagné par une amie qui la connait par cœur. Passage obligé par la poste pour quelques timbres qui vendront se poser sur les cartes postales destinées aux amie.s. Il y a un bureau pour la philatélie même si les espagnols eux mêmes se plaignent du manque de choix. Le Portugal est montré en exemple et je peux le confirmer.

La place de l‘Ayuntament est prête pour la première mascletà et nous nous dirigeons vers le marché central pour le bonheur de revoir cette architecture magnifique. Le Centre del Carme propose cette année trois expos dont une de Xu Bing, un artiste chinois qui travaille sur l’écriture car il a du à 11 ans, comme tous les chinois, réapprendre tout l’alphabet imposé par Mao dans une forme simplifiée. Assez austère mais un genre de dessin animé montre de belle façon les rapports entre les objets et les caractères.

Retour à Turis et Valencia

Comme tous les ans, l’artiste choisi pour la Falla de la place de l’Ayuntament a droit à une expo sur son travail. Cette année c’est Pichiavo. Mixte entre statuaire grec et tags. Une expo de photo de JESÚS MADRIÑÁN. MIL NITS I UNA NIT sur la construction de l’identité des jeunes. Quelques beaux portraits.

Retour à Turis et Valencia
Retour à Turis et Valencia

Et puis voila. D’habitude c’est plus riche mais il faut s’en contenter d’autant plus que mon amie Brilli n’est pas très sensible à l’art contemporain.

On a rendez vous avec sa sœur Carmen qui tient le kiosque à journaux du marché de Russafa et nous retraversons la ville dans l’autre sens. Personnage central de cet endroit qui connait tout le monde et que tout le monde connait depuis le temps qu’elle est là. Forte personnalité et fort caractère aussi. Nous faisons quelques courses et nous dirigeons vers le nouveau parc enfin terminé après vingt années de tergiversations sur d’anciennes voies de garage de la Renfe. Calme au milieu du trafic. Quand les arbres auront grandi et les plantes pris possession des espaces qui leur sont réservés, cela donnera un bel ensemble même si le béton est un peu trop présent au sol. Le soleil cogne fort et nous passons de l’ombre, qu’il n’y pas encore beaucoup, au soleil de nouveau suivant la température. Elles me disent qu’il est temps d’en profiter car dans trois mois, ce soleil obligera tout le monde à se cacher de ses rayons cuisant. Nous sommes en février mais on dirait déjà le printemps. Ça fait la une des journaux télé : 28 à Murcia un 26 février !!!!! Seulement 25 à Valencia. Une paille.

 

Retour à Turis et Valencia
Retour à Turis et Valencia

J’achète du pain dans une nouvelle boulangerie tenue par un couple Itala-Argentin qui fait du pain français au levain. Quelle belle association. Il me dit qu’ils ne sont que trois à faire du pain bio dans la ville. Mais c’est mieux qu’avant car c’était zéro ou dans des boutiques mais ça venait d’ailleurs et c’était pas terrible. On va gouter. J’ai aussi craqué pour des petites tranches de pain perdu à la crème et mûres. Pas mal…..

Mes amis viennent d’acheter une maison dans un village situé à 10km d’ici (Marines Nuevo), Casinos ça s’appelle : rdc et deux étages plus ou moins 190m² pour 70.000€. Ils pourront y habiter tout de suite même s’il leur faudra envisager quelques reformes. Le village est un peu paumé mais on y trouve de tout et surtout du Turron et des dragées car ce sont LES spécialités du village (2800hab). On saura pourquoi on y va en plus des amis. Ah oui, on y rencontre aussi une espèce rare de triton qui peut atteindre 30cm (gallipato-Pleurodeles waltl).

Mais on n’en pas vu, de triton, mais des Turron oui et on en a mangé aussi.

 

Retour à Turis et Valencia

Hier soir, grande tristesse dans la maison, la petite chienne Maila est morte. J’avais bien vu à mon arrivée qu’elle était très diminuée ; elle avançait très lentement toute raidie de ses rhumatismes de vieille dame de presque 20 ans.

Aveugle et sourde elle se retrouvait souvent bloquée dans des coins sans savoir en sortir. Il fallait l’aider. Dans l’après midi nous l’avons déjà perdue ; elle s’était refugiée dans un coin comme pour nous prévenir que sa fin arrivait. Récupérée, cajolée, elle est morte tranquillement après une belle vie dans cette famille avec son copain chien Pepino aussi batard qu’elle, et sa copine chatte Luna.

Hier, la famille de Turis est venue au complet pour partager la fin d’après midi et le repas du soir. Déjeuner dehors (vers 15h00 tout de même) d’une paella végétarienne (poivrons, artichauts, choux fleur, haricot plats, fèves, ail et tomate) que je fais avec l’aide de Gonza comme chef. Je pourrais peut-être la reproduire mais je n’ai pas la poêle idoine et sur une plaque électrique, c’est pas évident. Sylvia revient de Valencia avec une St Feuillein triple en 75cl. Oufti !!!!! Gonzalo nous  concocte des pizzas délicieuses….les deux petites filles jouent ensemble. Belle soirée internationale ; Argentine, Belgique, Espagne et France réunies.

Joseph m’explique pourquoi les espagnols et peut-être plus particulièrement les valenciens sont aussi sourds des oreilles : les pétards……et les mascletàs c’est des pétards ÉNORMES !!!!! Et quand on sait que les familles y emmènent leurs enfants depuis leur plus jeune âge, faut pas s’étonner.

Samedi, dernière journée, Brilli et Olivia vont à Valencia pour y voir la famille. Avec Gonzalo, nous décidons d’aller grimper la Solana, un petit sommet que l’on peut voir depuis la maison. Elle forme une barre rocheuse très élégante. Sur le site IGN espagnol, que dalle mais grâce aux cartes achetées et éditées par un randonneur local, nous pouvons voir qu’il y a bien un sentier qui y conduit. Hop là, c’est parti. 300m de déniv et un petit 9kil en tout, de quoi occuper l’après midi.

Retour à Turis et Valencia

Trois heures en tout par un beau sentier qui grimpe sec, puis une petite traversée en crête et une descente raide vers une rivière presque à sec mais où un javali fait un boucan d’enfer dans une roselière. On ne le voit pas mais on le devine.

Une petite Bernardus triple pour fêter ça et une dernière soirée tranquille.

Retour à Turis et Valencia

Dimanche, 7h30 départ pour la gare de Joaquim Sorolla, train à 8h26 pour Barcelona, le temps de terminer le livre de Nan Aurousseau : Bleu de chauffe. Excellent ce récit d’un plombier qui, dans sa langue bien pendue, traite le monde comme il se doit, c’est à dire acide. J’adore ce style.

Un autre train pour Nîmes et un dernier pour la maison. Tout ça à l’heure, on croit vivre dans un rêve.

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18 février 2019 1 18 /02 /février /2019 17:42
A Marseille pour les Assises d'Attac

Les Assises d’Attac – 16/17 février 2019

Le train est à l’heure et je trouve un place du bon coté même s’il n’y a pas vraiment de mauvais coté dans le train à partir du moment où il vous emmène à destination mais ce coté justement me permettra de voir l’étang de Berre, les lumières dans les usines de pétrochimie qui le bordent et peut-être des avions qui décollent de l’aéroport. J’aime bien ces spectacles qu’offre ce trajet jusqu’à Marseille sans oublier bien sur la vue magnifique de la baie à la sortie du long tunnel de la Nerthe sous la chaine de l’Estaque. La ville est là, toujours grouillante et je me rends à pied chez mes amis. En haut du boulevard Longchamp, il y a un bar à bières nommé comme de juste La Cane Bière (Bv Philippon) et je ne peux m’empêcher d’y faire une pause pour déguster ce nectar houblonné que je ne peux trouver par chez moi. Après une belle discussion avec l’un des serveurs au sujet des mes préférences, il me propose une St Feuillin Grand Cru que j’accepte avec joie et lui de m’offrir en plus une Bons Vœux de la brasserie Dupont. Beau geste que je saurai apprécier en son souvenir quand je l’ouvrirai.

Mes amis sont là et il ne reste plus qu’à attendre le dernier convive pour ouvrir un magnum d’une autre bière (décidément) de Bretagne cette fois.

 

 

Avant l’assemblée générale de notre association, nous sommes donc convoqués ce samedi pour intervenir sur son projet d’orientation pour les trois ans à venir. Une commission élabore un texte qui est soumis aux adhérents  à qui on demande d’évaluer ce texte et éventuellement de le modifier si nécessaire.

Un nombre d’amendements est donc présenté lors de ces assises et ils sont étudiés par celles et ceux qui ont bien voulu se déplacer pour ce travail. Ils sont acceptés, rejetés ou insérés dans le rapport final et proposés aux adhérents en dernier recours.

C’est ce travail que nous avons fait durant ce weekend. Plus d’une centaine de personnes se sont rendues à Marseille pour étudier si ces nouvelles propositions font consensus ou non et dans le cas ou elles sont trop clivantes, seront laissées à l’appréciation de l’ensemble des adhérents.

Marseille nous a accueillis pour ce travail et comme d’habitude de façon magnifique. Grand soleil et bonne humeur au rendez vous.

Comment se passe ce weekend ? Après une présentation générale du rapport par Dominique Plihon, Jean Michel Dupont nous explique comment nous allons procéder. Ceux qui étaient à Lille il y a trois ans s’en souviennent un peu.

Quatre groupes prennent chacun en charge un quart des amendements à étudier. Ils les évaluent et les notent : Accepter, rejeter ou à débattre. Il faut qu’à chaque fois au moins 80% du groupe soit d’accord pour que la décision soit prise.

Dans une deuxième partie ces quatre groupes tournent dans quatre ateliers différents et évaluent de nouveau les amendements qui restent à débattre et les deux personnes qui gèrent chacun des ateliers énoncent les tendances qui se sont révélées pour ou contre ces amendements. Il ne reste plus au groupe qu’à se prononcer sur son ressenti. Toujours si 80% du groupe parvient à la même conclusion, l’amendement est soit accepté, rejeté ou remis au débat.

A la fin donc il ne reste que les amendements clivants et on recommence mais tous ensemble dans le grand amphi et à l’aide d’un carton jaune ou rouge, on vote et toujours sur le même processus, si 80% des présents arrivent à un accord : rejet, acceptation ou débat.

Il ne vous reste plus, chers adhérents, que 5 ou 6 amendements à juger et qui vous seront proposés au vote avec le rapport définitif que vous recevrez bientôt dans votre boite aux lettres et que, nous espérons, ne sera pas enseveli sous votre courrier indésirable et oublié dans les oubliettes les plus profondes et que vous n’oublierez pas, bien sur, de poster en temps et en heure pour participer également à la désignation de notre futur CA.

 

Pour la soirée de samedi,  Hervé nous avait concocté une soirée dans un restaurant algérien où nous avons eu droit à une chorba (mais avec de la viande, misère….) et puis un  mesfouf (genre couscous) aux légumes (fèves, raisins et petits pois) arrosé de lait fermenté et en dessert loukoums et baklavas le tout clôturé par un splendide concert de musique de là bas itou de style Chaabi……. Guitare et chant, deux banjos et un violon.

Le dimanche, après le travail, Marseille nous offre l’apéro et un petit récital de chants qui parlent de La Plaine et des Mouettes qui bronzent. Super ambiance finale.

Je traine un peu à la gare et je décide d’aller voir le vieux port car j’ai presque deux heures avant le départ de mon train. Mais que de monde !!!! Le beau temps fait sortir les gens pour ces prémisses d’un printemps précoce. Les avenues sont bondées et il faut se faufiler sans se faire trop bousculer. J’arrive sur l’esplanade baignée de soleil où des acrobates font des acrobaties puis je remonte à la gare où je retrouve Brigitte qui prend son train pour Chambéry. Jacqueline est dans la salle d’attente mais je la convaincs d’en sortir à cause d’une chaleur «étouffante. Bien de quoi attraper la crève. On discute un moment puis Mohand arrive et nous prenons le même train pour rentrer. Une masse incroyable se presse pour l’atteindre mais des barrières nous en empêchent car il faut scanner nos billets. Je passe en même temps qu’une autre personne et je réserve un petit carré frais pour mes amis. Ouf……je descends à Tarascon, Jac à Nîmes et Mohand à Sète ; tout le monde dans le même train. Pratique…..

A la prochaine Marseille et merci.

A Marseille pour les Assises d'Attac
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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 09:14
Y’a du ramdam à la Carsat

Alors que je rentre pénard d‘un séjour à la capitale à part le fait d’avoir aidé mon amie Florence pendant quatre jours à remettre de l’ordre dans son appartement après trois mois de travaux, le sac à dos chargé de deux culasses de flat à plus de 3kg pièce tout de même, on ne sait jamais, des fois que, il faut mieux les avoir sous la main que dans une cave parisienne.

Donc je trouve dans ma boite à les lettres qu’on aime parfois recevoir mais pas tout le temps, une enveloppe de la Carsat du Languedoc. Je me dis que voila des nouvelles car j’en attends depuis un bon moment. Et ben vous le croirez ou pas mais y’a une gonzesse qui me veut vraiment du mal dans cette administration car elle m’informe qu’elle a terminé d’étudier mon dossier de demande de retraite et qu’elle me propose la chose suivante et que, non mais restez assis, si je ne réponds pas avant le 5 février elle annule ma demande.

Non mais elle sait pas cette connasse que je suis à la retraite depuis le 1er avril, sans déc., et que en plus je reçois tout de même un petit peu plus que la somme que ses calculs fumeux lui ont permis de trouver. Parce que elle, elle trouve que je touche trop avec mes 703 bruts et elle me propose royalement 640 balles.

Bingo !!!!!! Comme me dit mon pote Guy, elle pense que c’est son pognon à elle que je vais lui piquer. Je vous avoue que ça fout un choc et un peu la trouille de penser qu’une agente d’instruction peut avoir ce pouvoir.

Je pense qu'elle doit travailler de chez elle, dans son bureau avec un ordi pas connecté aux services et qu'elle n'a qu'un mec à faire chier : Didier Falleur. Alors tu peux trouver une autre victime si tu n'as que ça à faire mais plutôt dormir jusqu'à ta retraite et laisser les gens tranquilles et j'espère que tu tomberas sur encore plus chiante que toi pour traiter de ton dossier perso....ah....je rigole d'avance....

Après un moment de flottement et de désarroi je prends ma plus belle plume et je lui envoie une petite lettre recommandée à l'agente de service en lui disant simplement : « Ma petite chérie, je t’informe tout simplement que je suis déjà à la retraite depuis neuf mois et je t’envoie dans la tronche le document signé par ta super cheffe directrice et le montant qu’elle a décidé elle de m’octroyer. Ça va comme ça ? Alors ne me fais plus chier avec tes lettres débiles ».

Bon je ne l’ai pas vraiment dit comme ça mais c’était pas l’envie qui manquait je peux vous assurer.

Quant à sa directrice, en revanche, elle a eu droit à une lettre bien plus longue où je lui explique en long, en large pour ne pas dire en travers tout ce que cette employée m’a fait subir depuis le début : une première lettre m’annonçant gentiment qu’elle refusait ma demande de retraite sans jamais m’en donner les causes…..jamais……que j’ai du faire appel au défenseur des droits (merci Jacques) pour que mon dossier soit repris par une autre et enfin clôturé le 5 octobre et que j’attends d’elle depuis quatre mois qu’elle envoie enfin le document E202FR qui me permettra de recevoir ma pension belge (on dit comme ça là-bas, la pension) et que je m’interroge de savoir comment une agente peut continuer à travailler sur un dossier clôturé et ne trouvant pas les mêmes résultats . J’ai tout à coup pensé fortement à Brazil de Gillian ou à un bouquin de Kafka.

Hop, à la poste les deux lettres en AR.

Ah oui, j’envoie aussi un petit courriel à l’assurance retraite pour leur faire part de tout ça.

Ça n’a pas trainé. Alors que d’habitude cet organisme met des jours voire des semaines voire jamais à répondre, une heure après je reçois un message kidikeu ma demande va être traitée en urgence… tiens donc.. y’aurait pas un dysfonctionnement dans le système ?

Le lendemain, je reçois un appel de la Carsat, vous le croyez ça ? Un appel direct de la Carsat d’une femme qui parle tout bas et qui me dit : « de ne pas tenir compte de cette lettre car il s’agit d’une erreur d’enregistrement et que le document est parti pour la Belgique ».

Je n’en crois pas mes oreilles. Je lui dis merci, au revoir et je sens qu’elle comprend mon petit bonheur.

Mais je n’aurais pas plus d’explications que ça et je ne saurai pas si l’agente a reçu des coups de fouet ou si on l’a mise dans un placard à l’eau et au pain sec.

Comme quoi il faut mieux s’adresser à dieu qu’à ses seins.

Reste plus qu’à attendre la fin de cette histoire. Je vous tiens au courant. La bise.

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 08:06

à la suite d'une longue maladie suivant la formule consacrée. Encore un putain ! j'aimais beaucoup ses albums dont le meilleur à mes yeux : 6T Melody, une histoire de bourre dans Paris entre un mec et sa Triumph et un bourgeois et son AC Cobra. Et puis tous ses dessins de pin-up aux seins volumineux et se prélassant dans des décapotables. Les Rods, les courses, le Lac Salé, tout un univers de mécaniques magnifiques.

Adieu l'Artiste !!!!!

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 08:04

Ahmed est arrivé avec une femme. Il vit dans la ville depuis un moment hébergé par des gens qui forment une chaine de solidarité. Il est assis sur sa chaise et ne dit rien pourtant la maison est agitée et même joyeuse pour ce dernier jour de l’année.

Alors que le buffet est rempli de bonnes choses, il reste là dans son coin et ne prend rien dans son assiette. Je lui demande s’il veut manger quelque chose il me répond non. Je ne sais pas quoi lui dire d’autre… c’est con. Mais ça fait bizarre de se régaler de tant de bonnes choses et de voir ce gars rester seul sur sa chaise.

J’apprends qu’il vient de Guinée Conakry. Mais j’en apprendrai pas plus.

Et puis nous, on continue de tortorer et lui de rester sur sa chaise. Au bout d’un moment il va quand même se servir d’un petit quelque chose. Et puis on met de la musique pour l’ambiance, c’est le réveillon et bien non, ça lui fait rien non plus. On doit pas fêter ça dans son coin ou alors c’est qu’il a vraiment le blues le gars.

J’ai jamais vu un mec plus triste au milieu de gens gais. Ça fait bizarre et je me dis qu’il doit pas rigoler tous les jours ce migrant..

Alors il est parti au milieu de la nuit avec la femme qui l’a accompagné et qui l’héberge en ce moment avant que ce soit d’autres qui prennent le relais.

Salut l'ami d'un soir.

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 08:48

Après la visite faite à la chirurgienne d’Achille, me voila rassuré sur mon futur. Point nécessaire d’opérer. Elle m’a bien prescrit quelques séances de kiné pour accélérer la guérison. C’est aussi une femme, jeune, qui m’a dit que je pouvais reprendre la marche (pas forcée) et le vélo sauf le Ventoux. Ce n’est pas encore le moment. Après une séance d’ondes de chocs (2000 coups à 4,4 bars), je décide de reprendre l’exercice. Une petite marche autour de la maison pour retrouver les sensations oubliées. Elles reviennent vite le long du chemin déjà connu, les bords du Rhône jusqu’à Comps puis la montée et demi tour pour rejoindre le petit Mt Aiguille qui culmine à 170 mètres d’altitude. Ça ne parait pas très haut mais comme aucun sommet majeur ne vient occulter la vue depuis ce petit monticule, qui offre en plus quelques vestiges d’habitat troglodyte, la vue y est magnifique : le pic St Loup, le Mt Aigoual, le Mt Lozère, le Gerbier des Joncs, Les Dentelles, Mt Ventoux assurément, Lubéron et les Alpilles. Voila, un 360° magnifié par un temps clair et lumineux. Le Rhône coule langoureusement en bas, séparant les deux châteaux de Tarascon et Beaucaire qui ont décidé depuis longtemps de ne pas se faire querelle. Le vieux bouc ne traine plus. Qu’est-il devenu ? Retour vers la ville (18.5km)

Le lendemain un ami m’apprend que le viaduc de Comps s’est effondré dan la nuit. Tu déconnes ? Je suis passé en dessous hier vers 14h00. Construit à la fin du 19° il parait que ce sont les pluies incessantes du mois dernier qui aurait eu raison de ses fondations. Alors mon petit gars, je te signale tout de même qu’à quelques lieues de là où tu te trouvais, il existe un autre viaduc, construit bien plus tôt que toi, et qui a résisté à des catastrophes un peu plus sérieuses que quelques pluies. Tu ne vois pas de quoi je te parle ? Allez, arrête de faire celui qui ne sait pas, je veux parler du Pont du Gard. Les romains, voila. Bon tu vas me dire aussi que personne ne se souciait de toi depuis belle lurette et que cela devait bien arriver un jour. Ouais mec, mais je suis passé dessous hier et je peux t’assure que je n’étais pas seul. Il faisait un temps magnifique ce dimanche et les collines étaient remplies de promeneurs. Bon, tu as eu la bonne idée de t’effondrer vers 22h00 alors on te pardonne. Mais quand même.

Mardi, je décide de reprendre le vélo et de passer par ce fameux viaduc. Un peu de monde pour regarder le tas de cailloux qui a remplacé l’œuvre d’art. Ça donne ça.

Reprise

J’y retrouve M. Krimme (c’est vraiment son nom et je le connais du temps de la librairie quand il venait acheter des polars. Je déconne pas), à vélo lui aussi (électrique). Je lui propose de m’accompagner jusqu’au Pont du Gard. Il dit d’accord. Un petit vent de face mais pas trop le long de cette belle voie verte. Presque personne, nous sommes le 26 et tout le monde doit se remettre des agapes de la nuit dernière. Petit pause au pied du prestigieux monument, toujours là je vous rassure et c’est déjà l’heure du retour. Les journées sont courtes et le froid revient rapidement.

Reprise

Avec le petit vent dans le dos ce n’est que du plaisir. 25km/h sans forcer.

Mercredi, je me rends à la ferme pour prendre la mesure des taches qui me seront dévolues lors de l’absence de nos agriculteurs. Ils ont gagné une semaine de vacances dans le sud espagnol. C’est leur fils Jean qui a eu le gros lot d’une tombola. Ils le méritent bien. Alors, ils nous ont demandés de venir nourrir les poules (180), les poulets (une centaine), les chats et le lapin. Je fais le tour avec Anne. Ça n’a pas l’air très compliqué. Ils peuvent partir tranquille car les Amapien.ne.s se sont porté.e.s candidat.e.s pour les aider. Encore une petite balade à vélo pour la remise en forme (15km).

Entre temps, les tempêtes familiales reprennent. Après avoir envoyé une lettre à mon frère, lui reprochant, il est vrai, de retomber dans son silence habituel et dans le but de tenter de renouer une relation rendue difficile par ses excès d’alcools, de pessimisme, de réclusion contre un monde qui ne le comprendra jamais, j’ai reçu en retour une délicieuse missive, accolée à la mienne où il répond (en caractères gars et entre parenthèses) point par point à mes phrases. Ce n’est pas tant la forme prise par cette lettre qui m’a mis dans un état de colère (j’ai l’habitude de ce genre de propos) que la dernière phrase qui m’annonce qu’il met en copie, sœur, beau frère en un autre ami commun. Pas mal comme saloperie. Comme s’il avait besoin de témoins pour appuyer ses mots. J’ai donc commencé une longue lettre où je tente de régler mes comptes avec lui et les gens qui me pourrissent la vie.

Je vous en ferais peut-être partager la lecture un jour mais elle est tellement intime et violente qu’elle m’effraie un peu moi-même. Cela m’a pris une bonne journée pour l’écrire mais ça tombe bien, je n’ai pas tant d’autres choses à faire.

 

J’ai vu quelques films pour me sortir de cet état d’esprit : What you gonna do when the world’s on fire et Wildlife. Le premier vraiment très bien (sentiment de révolte dans une communauté noire de Bâton Rouge) et le second pas mal mais plus classique (le délitement d’une famille dans les années 60 au USA).

Commencé un nouveau livre (L’homme qui aimait les chiens de Padura) après avoir refermé le dernier Colin Niel (Sur le ciel effondré) qui m’ennuie profondément bien qu’il se passe en Guyane et même en partie à Maripasoula où j’ai séjourné quand j’étais guide dans ce pays. J’ai beaucoup apprécié deux de ses livres, Ce qui reste en forêt, une autre enquête guyanaise et Seules les bêtes (qui se situe en partie sur le Causse Méjean, alors forcément).

Un autre balade à vélo jusqu’à Arles pour saluer mon amie Sophie (encore 22km au compteur) avec toujours ce vent dans le dos pour la transformer en pur plaisir de pédaler. La tour Gehry/Hoffmann se termine et ressemble de plus en plus à un truc qui ne sera jamais fini tant le fait d’en avoir coupé le dernier tronçon devient flagrant. Pas d’équilibre. Retour en bus, le train à 45mn de retard (tout à fait inhabituel comme phénomène dans la région. S’pas ???) où le chauffeur sympa me laisse mettre mon vélo DANS le bus au lieu de le faire voyage dans une soute non chauffée. Non mais sans blague. Merci Monsieur.

 

Vous verrez peut-être, proche de la gare, ces deux petites cahutes en forme d’obus au milieu de rien. Qu’est-ce que c’est que ça et ça vient d’où. Eh bien ce sont deux guérites qui datent de la deuxième guerre mondiale et qui servaient d’abris aux soldats allemands chargés de surveiller les mouvements de trains. Je ne crois pas avoir vu ailleurs qu’ici ce genre de construction.

Reprise

Dimanche première visite aux poules. Il fait un froid de gueux et le vent de face me fait demander l’aide de Christian, le luthier sympa de Tarascon.  Il vient me chercher dans son énaurme 4x4 Merkos qui affiche 350.000 km. Je l’ai acheté 8000€ alors ça va. T’as même pas une Clio pour ce prix.

Les poulets sont affamés et se ruent sur les graines comme des malades. C’est Christian qui est venu les nourrir hier et visiblement il a mégoté sur la quantité. Anne m’avait bien dit : « Il faut remplir la mangeoire jusqu'en haut ». Faut faire gaffe à pas en écraser. Che Mesdames les poules, c’est plus calme, il reste encore à manger. Ramasser les œufs, tout de même 100. Nourrir les minettes, il n’y a que la plus jeune qui apparait. Changer de place la cage du lapin. Il suffit de la faire bouger un peu et lui offrir de l’herbe toute fraiche. Il semble ravi et se met à grignoter illico. Le job est fait, on peut rentrer. J’y retourne mardi, y’a quelqu’un qui s’est décommandé.

Reprise
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19 décembre 2018 3 19 /12 /décembre /2018 16:53
Escapade à Paris
Escapade à Paris

Retour dans la capitale

Je viens aider mon amie Florence à remettre son appartement en ordre

Après le chantier des travaux

Mais peine perdue

Rien n’est prêt et rien n’est fini

Ces branleurs de portos naviguent entre les chantiers divers

Mais les découvertes sont amères

Et elle se retrouve en queue de liste

C’est la déprime

Du coup j’ai rien à foutre

Samedi on traine

Galettes oignons, pomme de terre, fromage au marché bio des Batignolles

Avec petite tarte fine aux pommes comme dessert que nous dégustons au café populaire (café à 1€)

Belle carte de vins bio et naturel

Puis cinéma pour Une histoire de famille de Koré-eda….magnifique……

On termine la soirée dans une petite boutique-resto italien

Minestrone, pâtes, gratin d’aubergines et Panforte en dessert

Les vins ne m’ont pas chamboulé

Dimanche y’a du soleil

Après un brunch chez son ami Joël

On décide de partir à pied jusqu’à la Fondation Vuitton

Où elle va voir l’expo Schiele/Basquiat

Moi j’y vais pas

De chez elle nous nous dirigeons vers le nouveau quartier des Batignolles

Construit sur les anciens terrains de la SNCF

Y’a des trucs biens

Comme cet immeuble où sont insérées des maisons dans des étages

Y’a des trucs moches

Comme ceux qui reproduisent des blocs de béton sans rien

On en fait tout le tour par le jardin Martin Luther King

Puis retour vers Pont Cardinet

On rejoint l’Arc de Triomphe

Les vestiges des heurts entre Gilets Jaunes et Police sont encore bien visibles

Vitrines défoncées et planches de bois

Ce sera encore plus flagrant dans l’avenue de la Gde Armée

Ça a bien cartonné

Porte Maillot, Sablons, nous v’la rendus

Le jardin d’acclimatation de mon enfance

Je laisse Flo et ses tableaux et je rentre (ça fait longtemps que je n’ai pas fait 9 km à pied)

Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris

Lundi je me retrouve seul

Je commence par du cinéma avec Amanda

Où un frère (Vincent Lacoste) se retrouve avec la fille de sa sœur morte lors d’un attentat

C’est poignant et d’une justesse incroyable

Les dialogues coulent et les images viennent appuyer de façon subtile des moments d’une extrême force

Tout le monde est épatant

L’après midi Palais de Chaillot pour une expo sur

L’art du chantier, construire et démolir du 16° au 21° siècle (c’est de saison).

Les grands travaux, les machines, les ouvriers, les luttes sociales et même trois photos sur la construction de MLF par des ouvriers algériens

En sortant, Joël m’emmène dans une des ailes du Palais qui expose les moulages des plus beaux monuments de France (surtout des églises). Sous Viollet-le-Duc.

On n’a pas tout vu c’est immense.

Faudra que j’y retourne.

Le soir j’invite tout le monde pour une belle soupe de légumes.

Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris
Escapade à Paris

Mardi, dernier jour

Je commence par la visite du musée Zadkine

C’est dans son ancienne maison près du jardin du Luxembourg

C’est charmant et très intime

Sculptures, quelques tableaux un jardin et son atelier

La plus belle pièce et sans contexte ce Fauve qui vient de Grenoble

Le reste est pas mal non plus tout de même

Marche jusqu’à Beaubourg

Je passe par le marché de Noël de Cluny

Et je me régale d’un Aligot dégusté dans le jardin

Puis d’un non moins délicieux Pastéis de Nata de la Queijaria Nacional

Justement celle qui se trouvait au bout de la rue où nous habitions à Lisbonne

Uma delicia !!!!!

La vendeuse super sympa m’offre deux Ginja

Dans un petit verre tout en chocolat

 

Escapade à Paris

Je continue vers Beaubourg où je compte rendre visite

À la marchande chinoise qui m’a vendu un soi disant thé Lapsang Souchong

Dont il n’a que le nom

Mais on connait la politesse de ces gens

Et leur aptitude à accepter une négociation

Et comme elle me prend de haut avec sa face d’assiette froide

Je lui balance son thé dans le magasin

Devant le regard ébahi des deux autres personnes qui s’y trouvaient

Ça m’a fait un bien fou

J’ai continué vers Strasbourg St Denis

La rue qui glisse qu’elle s’appelait

Mais au carrefour du boulevard du même nom

Qu’elle n’est pas ma surprise horrifiée

Des putes chinoises, putain, des putes chinoises, putain

Je le crois pas, je le crois pas

Elles font le tapin, putain, elles font le tapin

Toutes plus laides les unes que les autres

On dit aussi qu’elles appartiennent à une ethnie de brigands

Ça donne envie de vomir

La station est fermée

Il faut aller jusqu’à Château d’eau

Escapade à Paris

Je vais rendre visite à mon ami Claude

Un ancien collègue de Levallois Motos

Qui s’est reconverti dans la conception d’enceintes

Pas celles qui enferment des villes

Mais bien celles qui flattent les oreilles

Y’a des petites pour les mélomanes pas très riches

Y’a des plus grosses pour ceux qui ont les moyens

Et puis il invente des trucs aussi

Escapade à Paris

Comme c’est Noël

Je suis rentré dans la petite église de St Severin

Pour voir une crèche contemporaine

Dont on fait la promo à l’entrée

Eh bien c’est super

L’église déjà qui de l’extérieur

Parait toute petite

Mais dès qu’on y pénètre

Offre toute sa grandeur

Et sa lumière

La crèche est magnifique dans sa simplicité

Une coupole géodésique

Un voile qui l’enserre

Du sable où est délicatement posé

Un disque doré

Escapade à Paris
Escapade à Paris

Je rentre

J’ai un autre diner à préparer

C’est ma dernière soirée à Paris

Je rentre demain

Je suis épuisé

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