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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 08:20
Le sport amateur

Le sport amateur reconnaît que des milliers de femmes et d’hommes en pratiquent un ou plusieurs sans pour autant en faire leur métier. 

Mais quand ce terme s’applique à ceux qui sont censés nous gouverner, ça fait peur et même cauchemarder.

On rêve de politiques et je n’associe pas ce terme à une façon de gouverner mais à celles et ceux qui sont élus pour le faire. Or, à les entendre ou les lire lors de conférences de presse ou de communiqués (il y a bien le mot ‘com’ la dedans), on peut en douter.

« Nous avons été surpris par la violence de retour de l’épidémie »

Non mais c’est un gag ou pas les gars ??? Vous ne lisez pas les journaux ? Vous n’écoutez pas les médecins qui prévenaient dès l’été que cela nous pendait au nez ???

L’histoire même nous avait prévenus. Des historiens rappellent celle de la grippe Espagnole, appelée grippe française en Espagne, bien sur, qui a suivi exactement le même processus. Une première phase en hiver, une deuxième moins forte durant l’été et une troisième vague encore plus forte à l’automne suivi d’une quatrième plus faible l’hiver suivant et c’est exactement ce que nous disent les épidémiologistes.

Alors les ministres et consorts, on lit Pif Gadget à l’assemblée ???

Loin de moi l’idée de rabaisser ce petit magazine qui proposait des héros un peu plus sérieux que certains de l’hémicycle dont le fameux Gai Luron. Ça c’est du lourd !!!

Quand on sait, d’autre part, que le gouvernement à continué à supprimer des lits durant la pandémie, si, si, si, je vous assure, ça c’est pas une blague, on peut vraiment douter de leur capacité à l’enrayer. Je rêve ou je cauchemarde ???

commerces d’utilité : toilettage pour chiens

interdit : coiffeur pour dames

Dans le même temps, des fous se baladent avec des couteaux de boucher dans leur sac à dos. Restez chez vous !!!! c’est ça le but ?? que la peur s’installe dans les esprits ??? difficile de savoir si le tunisien qui a débarqué à Lampedusa en septembre venait de la région salafiste ou que c’est juste un illuminé ??? viennent s’ajouter tous les propos haineux et guerriers de femmes et 

d’hommes politiques habitués à ce genre de sport.

Voilà, le tour est complété. Amateurs ou pas, les politiques devront changer de braquet et ne pas se contenter de toucher leur chèque à la fin du mois car l’émoi est là et le moi s’en prend plein la tronche.

Je rêve ou je cauchemarde ??? la suite nous donnera peut-être une réponse.

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 08:17

Le mauvais temps empêche les avions, tous petits d’atterrir et de décoller. En même temps il vaut mieux car ce village possède une notoriété dont il pourrait se passer : un des aérodromes les plus dangereux du monde. Imaginez, installé en haut d‘une falaise, il ne faut pas le rater et les restes d’un petit monomoteur encore accroché à la paroi en atteste. Pour le décollage, la piste n’est pas très longue et en pente forte et au moment de la quitter ça fait comme un petit plongeon, sensations assurées.

C’est aussi le départ du fameux trek de l’Everest….moi j’en reviens…..c’était pas mal du tout je dois avouer même si il y a vraiment beaucoup de monde sur les sentiers et que même parfois on est un peu obligé de klaxonner pour doubler des gens qui se font presque porter…. c‘est vous dire...

Bon, je suis bloqué dans ce village sans âmes à part celles des trekkeurs qui vont et viennent entre leur hôtel et le café internet pris d’assaut. Je passe mon chemin, personne ne m’attend nul part. Nous sommes quelques centaines à traîner nos guêtres dans la boue. Je m’installe dans le salons des hôtels des agence de luxe genre Allibert et Terre d’Av.

Je trouve une terrasse qui a une télé et c’est justement les élections aux US. Je reste scotché durant plus de 10 heures à suivre les résultats minute par minute ; un certain Barak Obama pourrait devenir le prochain président de ce pays . Passionnant !!!!

Hé, vla ti pas qu’un mec voudrait changer la chaîne pour nous infliger une daube infâme...je pousse des cris.

« Hola, touche pas à la télécommande fieu ou je t’étripe !!!!

Il fait demi tour.

Plus les heures passent et plus sa victoire se dessine et les visages des commentateurs en disent quand même long sur leur joie. J’assiste en direct au résultat final et je pousse moi aussi un grand cri :

YES !!!!!!!!!!!!!!!!!!! WE CAN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le temps se lève peu à peu et je suis, comme les autres, agglutiné au grillage de l’aérodrome à attendre le premier avion….soudain, un bruit dans les airs. C’est un hélico Mitsubishi, pas plus de 4 personnes. Le ballet des avions commencent doucement mais il y a tant de monde qui attend que je peux encore rester un moment. Une autre nuit dans mon hôtel miteux….

Soudain, mon guide rentre dans ma chambre en criant : « Je t’ai trouvé une place….grouille toi » (en anglais dans le texte mais ça ressemble bien à ça)...je ferme mon sac à dos (presque prêt) et je fonce…..je donne un petit billet de 10$ au « Directeur de l’aérodrome », genre gamin de 25 ans (directement dans sa poche) et sans aucune carte d’embarquement, je monte dans un avion plein d’angliches. J’entends encore leurs cris au moment du basculement de l’avion dans le vide. Dans 30mn je suis à Katmandou. Fin du voyage.

 

Novembre 2008, je suis bloqué à Lukla, Népal, 2860m
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6 octobre 2020 2 06 /10 /octobre /2020 19:56

Départ 9h15, j’ai du mal à démarrer mais dès que les roues commencent à tourner, tout va bien. Maillane,…. Eyrargues, je connais cette plaine où les ouvriers s’affairent dans les serres et les champs. Petite côte avec point de vue magnifique sur les Alpilles. Le ciel est sombre mais là où je me rends c’est bleu. Tant mieux. Un pont pour vélos et piétons enjambe l’autoroute et la ligne TGV et permet d’atteindre Cavaillon sans encombre. Ce petit plan égoïste est réjouissant.

Peu avant Robion, la voie verte du Calavon est déjà là est des gens travaillent à la prolonger. Impek ! Je l’emprunte fissa et elle m’emmènera jusqu’à Apt, mon étape de ce soir. Elle passe par de vielles gares oubliées comme celle de Goult où celle de Bonnieux accaparée par cet enfoiré de Pierre Cardin qui, non content de se croire le maître de Lacoste transforme aussi la gare en lieu d’exposition luxueux. Je squatte une de ses tables (en marbre, svp) pour mon picnic.

De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+

Il a aussi des vieux ponts de chemin de fer en fer magnifiques, un dolmen découvert lors de crues et reconstitué près de la voie, merci les copain. Il y a des petits canyons creusés dans la rocher pour laisser passer le train et la rivière qui coule en bas, silencieuse. Il n'y a plus de trains mais des vélos qui passent sur cette voie loin du bruit, loin de la route qui passe au dessus mais il manque encore des kilomètres de voie verte à construire et cela prend un temps fou. Pourquoi si long ?

De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+

Je vais trop vite où je ne sais pas si le vent me donne un bon coup de pied au cul mais j’arrive à Apt vers 15h30. Qu’est-ce que je peux faire ???? Chai pas quoi faire ??? Bon déjà monter la tente au camping, y’a presque dégun. La terre c’est comme du béton et je demande à un couple de danois en camping-car s’ils n’ont pas un marteau. Si, ils ont un et me disent que c’est pas la première fois qu’ils rendent ce service. Ça me va.

 

 

De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+

Et puis je fais un tour dans la ville qui est bien sympa. Au détour d’une rue je tombe sur le cinéma, ils jouent, entre autre, le film japonais : Dans un jardin…..je me rue. Cérémonie du thé à toutes les sauces et les saisons. Belle réflexion sur le temps qui passe. De très beaux bols et des gâteaux qui font envie.

Je sors du cinoche et ça caille un peu. Arrêt Orval dans un pub. Il ne la donne pas (6.5€) mais c’est pas si souvent de rencontrer cette pépite en chemin alors je ne me prive pas bien qu’elle n’ait pas le temps de maturation idoine. Là aussi je dis rien enfin si mais je la bois quand même.

C’est pas le tout mais ça grouille dans le ventre et il va falloir penser à combler ce manque. Y’a un resto qu’est bien noté alors je tente….. NUL !!!!! encore un qui confond végétarien et anorexique : quelques légumes qui nagent dans un bouillon autour de deux cuillères de purée. Je lui en fais la remarque et le mec le prend très mal.

« Je peux vous rajouter du riz » qui me dit

Alors pourquoi tu ne le mets pas de suite du con ? C’est compliqué ? Ça je ne lui dis pas mais c’est bien ce que je pense.

Du coup j’ai perdu l’appétit, je paye et je me casse. Je me venge d’une crêpe beurre/sucre dans un bistrot à côté. Je suis un peu plus calé. Je pense au resto de Sète. J’en rêve.

Mardi matin, je vais régler. La fille de l’accueil est sympa et me remplit mon thermos d’eau chaude. Elle fait du café aussi. Non mais je rêve ou ne vois-je pas d’autres Orval dans le frigo. Elle me dit qu’il y a beaucoup de belges ici. Ceci explique donc cela. Ah mais quel pays !!!!

En attendant que la tente sèche je fais un petit tour dans la ville. Quelques achats dans le petit magasin bio et du vin pour on ne sait jamais. La vitrine de la librairie Fontaine est belle avec toute cette rentrée littéraire affichée. J’avais postulé à une époque mais ça n’avait rien donné. Bon c’est l’heure de décamper.

Je ne vais pas très loin et je me rends compte vite que ça va faire trop court et comme les W.S. de ce soir ne sont pas là avant 19h00 je change de plan. Je vais directement à Ste Croix en Verdon. Je les préviens qu’ils ne m’attendent pas. J’appelle celui de Castellane pour le prévenir que j’arrive plus tôt. C’est bon pour lui. J’appelle Jean pour lui dire aussi. Il va s’arranger. Manosque, picnic dans un parc au calme. Balade dans la ville, mais je n'ai pas le temps de visiter la maison de Giono, ce sera pour une autre fois. Arrêt à l'église St Sauveur où un panneau annonce un orgue du 17°. Je ne peux résister. Tout ça aussi parce qu'on annonce un temps pourrave dès vendredi et je ne veux pas traverser les gorges du Verdon sous le mauvais temps. Pas question !!!!

De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+

Après Manosque, ça descend et puis ça remonte jusqu’à Gréoux los Baños. On dirait une ville d’opérette avec ses petites maisons et leurs petits jardins mignons. Après la cure, les gens peuvent bien sur claquer leur pognon dans le casino. C’est dingue ce monde !!!!

Encore une petite montée pour le plateau, décor vide et austère de la Haute Provence et de champs sans rien dessus. J’imagine lavande ou céréales. Atteindre St Martin de Brômes et Allemagne en Provence où la famille Castellane (François et Melchior, XIII° et plus tard) a construit un beau château.

De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+

Je continue vers Montagnac et Ste Croix en Verdon, l’étape du soir. La surprise vient du fait que le camping est au bord du lac c’est-à-dire EN BAS d’une cote de 15%.......qu’il va falloir bien sûr se retaper demain. Mais demain est un autre jour et en attendant on me taxe de 15,5 boules pour la nuit, le tarif demandé aux camping-cars….. Mais je ne suis pas un camping-car !!!!!! Na fout….faut raquer sinon demi-tour. J’obtempère….me voilà arrivé. 18h00. Belle journée. Monter la tente, douche et grimper jusqu’au village pour voir ce qu’il y a pour se refaire une santé. Un resto c’est tout, pas le choix mais ça sera le bon.

Une pinte de Méteor pour commencer assis à la terrasse devant le lac. Y’a plus moche comme spectacle. Pour le repas un wok de légumes me parait convenable mais je dis juste cette fois que je viens de faire 80km à vélo et que j’ai faim. « Avec un risotto au parmesan ça ira ??? ». «  Parfait », réponds-je. Mais quand l’assiette arrive c’est tout rikiki comme portion et à ma vue déconfite la patronne me demande si c’est bon mais je réponds gentiment que oui (ah…. ça s’améliore) mais que j’avais envisagé ça plus conséquent. Elle me répond derechef : « Vous en voulez encore ?? La même chose ??? Et je dis un grand oui. Et on me sert une deuxième assiette…. Pour le prix d’une…. Me v’la calé.

 

Resto "Les Terrasses du Verdon"

Resto "Les Terrasses du Verdon"

Entre-temps, la lune s’est levée et se reflète merveilleusement sur les eaux calmes du lac. Classieux comme pestacle du soir. Je reste un moment. Descente au camping, un peu de Zeniter et dodo mais il tarde à venir et il vient enfin.

Mercredi matin, tout est trempé comme d’hab. Pas de bar pour un café. Camping de camping-cars avec touskifo. Je demande à des voisins de l’eau chaude pour mon thé et ils reviennent avec un quignon de pain. Sympas les gens du nord. Je devrais tenir jusqu’au prochain village. Vers 10h00 tout parait sec et je me casse. Ah oui…. La cote !!!!!! mais à part les premiers mètres vraiment raides le reste se fait en pédalant. J’arrive sur en plateau qui longe le lac avec vue grandiose sur l’enchaînement Lure, Lubéron et Ventoux au fond. Vraiment grandiose sous un ciel absolument bleu. Que demander de mieux ? Un café et quelque chose à grignoter. Moustier, pas avant, mais pas facile de trouver à manger dans le village. Que des boutiques..Enfin une boulangerie-café-restaurant. Pause.

Lac de Ste Croix et entrée dans les Gorges......
Lac de Ste Croix et entrée dans les Gorges......

Lac de Ste Croix et entrée dans les Gorges......

Je peux filer. L’entrée dans les gorges se fait par un passage étroit et époustouflant. Tout le monde s’arrête pour la photo. Trois petits cols : 675, 711 et 1030 pour la Palud sur Verdon. Je double un couple d’allemands super chargés. On cause en pédalant. Ils pensaient à l’Asie mais Covid en a décidé autrement. Ils ne savent pas vraiment ce qu’ils vont faire. Rentrer et attendre l’année prochaine et des moments plus sereins ? J’avance.

Pause au temple mondial de l’escalade et les voitures et fourgons garés dans les virages et le village en attestent ; 38, 73, 74, que des départements de montagnes et les autocollants PETZL en rajoutent une couche. Cette route est une des plus belles que j’ai pu emprunter, tout est sublime et incite à la contemplation. Encore 25km. J’ai tout le temps et je m’arrête partout et avec le vélo c’est plus facile qu’en voiture ou moto. Je me régale du Verdon vert pâle qui coule au fond des gorges, des cluses, des roches creusées pour faire la route, des vieux ponts, des tunnels, des vues, des panoramas. C’est tellement beau qu’il faut en profiter un MAX !!!! Quelle belle journée !!!!!!!!!!!!!

De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+

Castellane : le temps d’une tarte aux amandes et meringue souple et un vichy cassis au café et Maxime, le W.S. de ce soir arrive.

De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+

J’espère simplement qu’il n’habite pas là haut…ça ferait un peu chier….non ça va, place de la mairie et quelle belle rencontre. Lui c’est plutôt le kayak version extrême mais quand une tendinite le prend lors du tour de l’île sud de la Nvelle Zélande et que son pote casse son kayak en deux, quoi de plus naturel que d’acheter des vélos pour continuer ce voyage. Pas question de rentrer si tôt. Et c’est de cette histoire que sa passion pour le vélo est née et, dès rentré en France, il s’inscrit sur W.S. d’où ma visite. Il a même reçu il y a quelques jours Katarina, l’allemande qui est restée un moment chez moi en attendant que le mauvais temps passe. Le monde est tout petit je vous dis. La soirée se passe en échangeant nos expériences et en arrivant au même constat : il n’est pas nécessaire d’aller très loin pour connaître l’aventure. Sa petite entreprise marche pas mal mais en hiver c’est plutôt mort et les seuls endroits où pratiquer son sport se trouvent dans l’hémisphère…………..sud….allons-y et c’est pas les endroits qui manquent : Patagonie, Dolpo, Afrique équatoriale….il y a des rivières dans le monde entier…..quand on aime on ne compte pas………..air connu. Parfois il fait dans le plus simple comme le Tarn entre Pont de Monvert et Florac mais c’est classé 5 et réservé aux pros. Le Verdon invisible aussi avec la championne du monde de ce sport extrême. Y’a des boulots plus chiants. Spa ?????

Dernier jour, je quitte Castellane un peu plus tôt, y’a rien à faire sécher ce matin. Un premier col à 725m suivi d’un autre à 1054 (Luens) et un dernier à 1169 (Valferrière) plutôt faciles car la pente est continue. Le paysage est toujours aussi splendide avec la vallée bordée de falaises incitant à à la grimpe permanente. C’était avant….. La petite chapelle de N.D. de Gratemoine (ce que tu veux..ça fait du bien) est située sur une ancienne voie romaine comme en atteste la borne milliaire transformée en bénitier de grenouilles. (La chapelle Notre-Dame-de-Gratemoine est un vestige du prieuré bénédictin qui occupait ce site au XIe siècle. Ce nom viendrait du latin grada camina, le chemin qui monte, Séranon était alors une étape importante sur la voie romaine qui reliait les Alpes au littoral. Cette chapelle était à l’origine beaucoup plus importante et seule la dernière travée de la nef a été conservée. Elle est tout ce qui subsiste d’un ancien prieuré de l’abbaye de Lérins).

De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+

Au dernier je quitte la route Napoléon pour une petite route vers Mons

 Arrêt boulac pour aider le petit commerce : cake aux fruits esstra pour 3€ et croquant à oune balle ? Ça ne se refuse pas. Je me pose sur la grande terrasse qui domine toute la cote et la mer. C’est pas dégueu. Un couple m’aborde pour me demander d’où je viens et quel voyage. La discussion commence par le vélo pour se terminer sur un Maramu de 13,80m. Pour ceux et celles qui ne savent pas, le Maramu est le grand frère du Kirk, comme le capitaine , le bateau sur lequel j’ai navigué autour de l’Espagne en 78, mais beaucoup plus classieux. Un ketch…..comme quoi le vélo mène à tout. Sympa ce couple.

Longue descente jusqu’à la Siagne et belle remontée vers St Cézaire…..à partir de là, je vais retrouver la dé-civilisation et ses bagnoles partout et une zone abandonnée qu’on dirait ailleurs et pourtant c’est bien là, à quelques kilomètres de la fameuse Côte D’azuuuuuuur !!!

Je pense avoir vu plus de voitures en une heure que durant tout mon voyage…ce n’est vraiment pas une région faite pour nous mais les plans vélos n’ont pas l’air d’intéresser les élus locaux à part quelques tronçons perdus et sans continuité.

Je fais bien d'arriver aujourd'hui car le jour suivant apportera des malheurs pour certains et je serai bien content d'être à l'abri. Dernier tronçon tout en cotes pour Grasse et le train qui me ramène chez moi après un week-end de repos.

De Beaucaire à Grasse à vélo avant la tempête - 300km et 4194m+
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24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 16:14

C’est quand je suis passé aux cols de l’Izoard et du Lautaret et que j’y ai vu tous ces vélos que je me suis dit qu’il ne fallait pas que j’oublie la merveilleuse machine qui dormait depuis presque deux moi chez moi. Alors, à peine rentré et le temps de faire un petite machine et de se repose un peu, je refais les bagages version vélo et je repars. Mon pote Damien, théâtreux à ses jours pour ne pas dire à tous ses jours m’invite au Coulet, sur le causse du Larzac pour une soirée de théâtre justement. Le thème ? : La fête votive et peut-être même plus spécifiquement celle des Beaucaire.

Bonne raison pour y aller surtout que je connais un peu la route pour m’y être rendu et déjà à vélo. Alors facile. Train jusqu’à Montpellier et hop en route.

A peine sorti de la ville déjà une belle cote jusqu’à Bel-Air puis ça redescend jusqu’à Montarnaud pour remonter bien sur de plus belle jusqu’à La Boissière. Pour une reprise c’est pas mal. Mais ça merde au niveau du pédalier, sur le petit plateau , changé justement en prévision de cotes et des cols, le chaîne patine et je pédale dans le vide. Ça va pas le faire car le Col du Vent (703m) m’attend un peu plus loin et çui la, il rigole pas.

A Aniane, des gens gentils m’informent qu’il y a un vélociste à Gignac. C’est pas loin, juste 6km. Je téléphone et il accepte de me recevoir en urgence…...il y a urgence justement.

Et que ne me dit pas cet homme ???? Que ce pignon a été monté à l’envers et que ça ne l’étonne pas plus que ça que ça ne marche pas ???? J’en tombe des nues….quoi, comment ??? Mon vélociste attitré aurait-il commis cette infamie de me monter un pignon à l’envers ???? Non mais c’est du sabotage pur et simple ……………réparation effectuée, je peux reprendre mon périple en toute sérénité non sans avoir été soulagé de 20 boules pour 10 mn de taf ? Si je calcule bien, ça fait 60 boules de l’heure…...allez, je suis dépanné et ça fait marcher le petit commerce…..

 

Gignac, 50m...Montpeyroux, 130m…..ça monte…..Arbolas, 230m….ça monte encore plus, reste le plus dur, une chtite montée à 11 % puis 7.5km à 6 %….je vais faire quelques arrêts et même demander de l‘eau aux habitants de la maison de la Plâtrière car ça chauffe grave…...pause au col et tranquille jusqu’au Coulet….encore 10km mais en légère descente…..le plus dur est fait.

Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier

Les gens sont là. Je m’écroule dans un beau hamac accueillant pour une belle sieste.

Le lendemain tout le monde au turbin pour préparer la séance de théâtre : chaises, décor, son et lumière. Tout sera prêt pour le soir et la soixantaine de personnes qui ont répondu présent. il faudra tout démonter avant de dormir. Quel boulot !!!!

Je me réfugie dans ma tente……

le lendemain, je continue mon voyage jusqu’à Lodève par une petite route tranquille mais qui monte quand même un peu. Beau petit village de St Privat. Je me perds dans ses petite rues. Un air de guitare résonne dans l’église. Je rentre et m’assoie à la fraîche. Le mec joue terriblement bien. Lors d’une pause, je lui demande de qui c’est : 

» Astor Piazzolla » me répond-il.

« Vous jouez aussi ? »

« Non, mais j’apprécie »

Un peu plus loin sur la route, je vois une affiche le représentant et annonçant un de ses concerts. Ayé, je me rappelle où je l’ai déjà rencontré, lors de l’anniversaire de Damien. Incroyable encore.

Arrivée à Lodève vers 18h00 sous un beau cagnard après une dernière cote fameuse jusqu’à Grézac.

R.E.P.O.S

Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier

Une visite au ferrailleur du Caylar

amoncellement de tôles découpées

qui répètent leurs manques

en décors minimalistes

de vieux portails

de vielles bobines, boites de vitesses

coffre éventré pour manque de clef

ou autre raison cachée

univers magnifique de courbes

et de secrets

 

Y’a pas que la montagne dans la vie y’a aussi le vélo…..faut pas oublier
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17 août 2020 1 17 /08 /août /2020 07:09

Marc m’a dit : « Pour Briançon, faut compter 1h15 par le col de l’Izoard »

Ouais, mais c’est sans compter sur les chevaux déchaînés de Craquotte qui va enquiller les virages comme une folle. 50mn….vavavoum la mécanique…..

Toujours autant de monde au col farci d’Italiens à vélo et à moto mais je ne traîne pas cette fois ci. Arrêt à Briançon pour ravitaillement, arrêt à Chantemerle pour retrouver Flo et changement de véhicule. Craquotte bâchée on peut y aller, direction La Grave pour un dernier séjour en Montagne et là c’est la très haute, celle qui frise les 4000 mètres avec les glaciers et tout le toutim. Finie la rigolade.

Gite du Rocher pour les nuits. Ambiance Rock and Roll avec juke box, objets d’époque, affiches de concerts le tout sous la bannière du Turbo Dancing et l’Oldsmobile transformée en mini piscine, faut oser….ambiance très cooooooooooooooooooooooooooool.

L'Oldsmobile piscine du Gite du Rocher....sacrilège ???????????

L'Oldsmobile piscine du Gite du Rocher....sacrilège ???????????

Premier jour : La Grave >>> Refuge Evariste Chancel >>> Brèche de Pacave (2836m) et retour – 15km / 1485m+ autant pour descendre

Ça monte dans la forêt pour commencer puis ça continue dans des alpages pour déboucher sur la lac de Puy Vachier (eh... toi même………). Pause picnic au refuge. Chiotte, j’ai oublié le pain. On se contentera de ce qu’on a emporté. Une petite tarte aux myrtilles pour faire marcher le commerce et hop c’est reparti vers la Brèche de Pacave. Plus grand monde à partir de là. Y’a ceux qui sont montés en téléphérique pour le lac et les autres…..ceux qui montent à pied et plus haut...du coup c’est tranquille. A la brèche le spectacle est vraiment grandiose. On est presque sous la Meije et au niveau des glaciers d’en face…..on reste un bon moment pour s’en foutre plein les mirettes….trop beau !!!!!

Descente à travers éboulis et torrent sec puis sur la crête d’un belle moraine…..Ambiance…..Pour une première journée on a été gâtés.

depuis le Refuge Evariste Chancel....vue imprenable sur la Meije et le sentier sur la moraine....
depuis le Refuge Evariste Chancel....vue imprenable sur la Meije et le sentier sur la moraine....
depuis le Refuge Evariste Chancel....vue imprenable sur la Meije et le sentier sur la moraine....
depuis le Refuge Evariste Chancel....vue imprenable sur la Meije et le sentier sur la moraine....

depuis le Refuge Evariste Chancel....vue imprenable sur la Meije et le sentier sur la moraine....

c'est pas truqué......
c'est pas truqué......

c'est pas truqué......

Jour 2 : Le Chazelet vers la Petite Buffe (2683m) – 12km / 1000m+ et pareil en descente

On change de coté mais le départ est raté et on décide de monter tout droit entre les torrents de la Chabanerie et de Trière par une bosse bien raide qui mène à la Petite Buffe. On mettra plus de 3 heures pour faire ces 700 mètres de déniv et atteindre la crête où des vaches paissent paisiblement. Elles nous observent un moment avant de se coucher tranquille. On pensait aller jusqu’au col de Martignare mais ça fait vraiment trop loin encore. Dommage. Faudra reviendre.

On retrouve le sentier perdu pour descendre et rejoindre Le Chazelet. Belle rando aventure et là, vraiment personne à part nous et les vaches.

depuis la petite Buffe : Le Goléon, la Meije et les vaches sur crête
depuis la petite Buffe : Le Goléon, la Meije et les vaches sur crête
depuis la petite Buffe : Le Goléon, la Meije et les vaches sur crête

depuis la petite Buffe : Le Goléon, la Meije et les vaches sur crête

Jour 3 : Les crêtes du plateau d’Amparis et la Cime du Rachas (2613m) – 16km / 970m+ et -

Quand j’étais passé ici la semaine dernière lors des derniers jours du tour de l’Oisans, j’avais bien vu des gens sur cette crête et je m’étais dit que ça serait pas mal d’y aller aussi et bien on y est et c’est bonnard car vachement beau. On voit ce où on a marché hier, la Petite Buffe et encore plus loin bien sur, des chocards qui se chamaillent dans l’air sous l’œil d’un papy un peu outré de ces extravagances mais quelle habilité…..des faucons qui se mêlent un peu à la bagarre quand on s’approche trop près de leurs nids cachés dans la falaise et quelques vautours fauves qui nous passent au dessus de la tête bien loin de toute cette agitation. Picnic au sommet dans la contemplation du Pic du Mas de La Grave (3020m) que nous ne gravirons pas cette année. Il faudra donc vraiment reviendre.

Les crêtes d'Amparis vues de la petite Buffe et les flancs impressionistes des montagnes
Les crêtes d'Amparis vues de la petite Buffe et les flancs impressionistes des montagnes
Les crêtes d'Amparis vues de la petite Buffe et les flancs impressionistes des montagnes
Les crêtes d'Amparis vues de la petite Buffe et les flancs impressionistes des montagnes

Les crêtes d'Amparis vues de la petite Buffe et les flancs impressionistes des montagnes

jour 4 : Refuge et lac du Goléon depuis les Hyères – 15km / 750m+ et -

Le lac du Goléon (il est trop go Léon……) est une réserve classée Natura 2000 par la richesse et les particularités de sa flore : des linaigrettes par milliers et un bas-marais artico-alpin témoin des dernières glaciations. On peut en faire tout le tour après avoir atteint l’ancien refuge Carraud, une passerelle permet de passer le torrent vers 2500m. C’est une rando absolument magnifique qui nous mène vers le Goléon (3427m) et le Col Lombard (3092m) et une vue incroyable sur les Aiguilles d’Arves mais où nous n’irons pas non plus. Décidément, il y a plein de randos à faire encore ici…c’est promis on reviendra.

Retour par le même sentier.

montée au refuge de Goléon.....le refuge.....et le lac
montée au refuge de Goléon.....le refuge.....et le lac
montée au refuge de Goléon.....le refuge.....et le lac

montée au refuge de Goléon.....le refuge.....et le lac

Linaigrettes et Aiguilles d'Arves......

Linaigrettes et Aiguilles d'Arves......

Derniers jours en montagne. La Grave pour voir La Meije de près.

Jour 5 : Refuge de Goléon par le Cruq des Aiguilles (2707m) – 10km / 815m+ et -

On apprend qu’on peut atteindre le refuge de Goléon par un autre sentier qui passe par des beaux alpages. Ni une ni deux on repart le lendemain et cette fois ce sera sans personne car le sentier normal attire une immense foule de promeneurs avec des enfants pour une pause au bord du lac. Ça se comprend. Pour ne pas refaire la partie route un peu moche on laisse la voiture au dernier parking. C’est depuis le hameau de Parmaillier qu’il faut bifurquer vers la Saulce mais rien n’est reporté sur la carte IGN, juste des traces noires mais un balisage fait par des associations locales. On rejoint les ruines du Chalet du Puy Garnier ou paissent encore des belles Tarines puis on passe de l’autre coté pour atteindre le col après une courte montée. De beaux quartz pour augmenter notre collection, refuge et retour.

Dans la descente avant de retrouver les alpages on s’étonne de ne pas reconnaître le sentier parcouru lundi. Des énormes coulées de boues de schiste ont totalement transformé le paysage. C’est le fameux orage de lundi. Ah mais quels dégâts !!!!!!!!!!!!!!!!!

Un bull a dégagé les ponts et une partie du sentier ; l’épaisseur dépasse largement le mètre de haut. On imagine facilement ce que peut provoquer ce phénomène quand on voit la taille des pierres qui ont été emportées jusqu’aux abords du premier hameau (Le Plot).

Le Goléon.....le Goléon et les Aiguilles d'Arves vues depuis le Cruq des Aiguilles
Le Goléon.....le Goléon et les Aiguilles d'Arves vues depuis le Cruq des Aiguilles

Le Goléon.....le Goléon et les Aiguilles d'Arves vues depuis le Cruq des Aiguilles

Jour 6 : Lac du Pontet et Crête du Puy Golèfre depuis Villard d’Arêne – 10km / 900m+ et -

Dernier jour à La Grave. Une petite avant de prendre la route ??? alors oui et forcément du monde car y’a un lac sur le chemin. Des parents râlent car les enfants traînent et eux de leur répondre: » On marche comme on a envie de marcher ». Pan dans les dents !!!

d’autres s’amusent mieux. Un vieux fait le plongeon, d’autres viennent pêcher. Chacun son truc. Nous on monte...pour changer….mais plus haut que le sentier car on arrive trop vite alors par une crête vers des rochers. On s’arrête à leurs pieds vers 2500m au Clot des Chamois mais de chamois point, d’autres en descendent. On y reste longuement pour se gaver du paysage. Ça va manquer c’est sur.

Deux hélicos montent à la dernière station du téléphérique. Après celui de ce matin qui est venu chercher des techniciens très tôt devant nous au gîte (ouahou….la manœuvre de dingue) , ça fait trois. Mais qu’est-ce qui se passe la haut ??? D’ailleurs il ne fonctionne pas. Mystère et bouldegom.

On redescend à la pointe de l’Aiguillon puis retour à Villard d’Arêne……et voila on s’en va……

Putain, les boules………………...

 

Chenille, Papillon, Edelweiss et une dernière Meije pour la beauté
Chenille, Papillon, Edelweiss et une dernière Meije pour la beauté
Chenille, Papillon, Edelweiss et une dernière Meije pour la beauté
Chenille, Papillon, Edelweiss et une dernière Meije pour la beauté

Chenille, Papillon, Edelweiss et une dernière Meije pour la beauté

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17 août 2020 1 17 /08 /août /2020 05:19

rien de tel

qu’un petit hôtel

pour se remettre

de ses émotions

j’en connais un

pas très loin

à Gaudissart

on est peinard

1800 mètres pour respirer

alors on j’y vais

 

Nous y avions séjourné une nuit l’année dernière lors d’une étape de notre GTA et j’avais trouvé l’endroit très sympa. Bonne raison donc pour y revenir et se reposer….un peu. Mais après une journée de transition, le temps de passer par le Col de l’Izoard, pour voir le spectacle des vélos et de celles et ceux qui pédalent pour le grimper, y’a vraiment du monde, impressionnant, les envies de randos reprennent vite.

Une première jusqu’à St Véran par un chemin déjà emprunté alors même pas besoin de carte, juste une petite rahouète sur le retour vers Beauregard et je me retrouve en haut d’une piste de ski que j’ai bien du mal à descendre tellement c’est raide.

Hotel-Gîte à Gaudissart et vue sur la Crête de la combe Arnaude....on ira
Hotel-Gîte à Gaudissart et vue sur la Crête de la combe Arnaude....on ira

Hotel-Gîte à Gaudissart et vue sur la Crête de la combe Arnaude....on ira

Le lendemain, sur les conseils du proprio de l’hôtel, je file vers la crête de la Combe Arnaude. D'abord le Col des Près du Fromage ne pas confondre avec le Col du Fromage et après, point de sentier ni de repères, faut tout faire à l’estime et raide dans le mélèzes, les bolets en pagaille mais pas un pied de biche à l'horizon. Pas vraiment récompensé mais on y arrive même. La crête offre un panorama splendide sur tous les sommets du Queyras et jusqu’aux Écrins et sa Barre majestueuse d’un coté et le Viso de l’autre évidemment. De quoi s’en mettre plein les yeux.

Mais la pointe finale et néanmoins modeste m’a posé des problèmes et je n’ai pas osé la gravir jusqu’à son sommet à cause du schiste délité qui la recouvrait ; tout dégringolait dès que je posais les mains dessus. Pas très rassurant ce bazar.

Mais c’est sur le chemin du retour que l’histoire commence vraiment à pétiller. Alors que je coupe à mon aise pour retrouver le sentier du retour, je tombe sur un couple de randonneurs qui ne savent pas vraiment où ils sont car ils ne font que suivre le sentier mais ils me disent qu’il y a un groupe derrière mené par une guide. Elle me renseigne et me demande si je veux passer devant et je décline poliment la proposition en disant que j’ai tout on temps et alors que la dernière personne arrive j’entends un grand cri qui dit :

« Oh ….Didier !!!!!

Et la personne qui le pousse n’est autre que Michel M., un ancien collègue de Levallois-Motos où nous avons travaillé entre 95 et 98. Plus de dix ans que nous ne nous sommes pas vus. Une chance sur un million de se retrouver ici. Du coup, nous avons terminé la rando à nous remémorer les bons moments passés ensemble sans omettre de faire une photo et de l’envoyer à notre chère Nathalie, secrétaire de l’époque, qui s’est bien marré de nous voir à peine changés en 30 ans…tu parles Charles !!!!!!!!!!!!!

Après une bière bien méritée nous nous sommes quittés à La Chalp de St Véran et la guide m’a déposé à Gaudissart. Quelle journée !!!!!

sur la crête de la Combe Arnaude
sur la crête de la Combe Arnaude

sur la crête de la Combe Arnaude

Dernier jour ici, Marc (Vie Sauvage) me propose de monter avec lui au refuge de La Blanche mais en véhicule à quatre roues motrices pour changer un peu, juste le temps de livrer deux ânesses à un groupe et de leur indiquer comment ces animaux réagissent mais parents comme enfants ne sont pas très attentifs. Heureusement, Marc est très patient.

Je participe au rush du midi en aidant au service…..ça ne rigole pas…...et là deuxième choc…..que ne je vois pas Laurent (alias Lolo de Marseille et Guzziste invertébré) débarquer devant moi avec un grand sourire…..mais c’est dingue.

« Mais qu’est ce que tu fais là ??? tu travailles ici ?? »

« Non, juste là pour ce midi »

« Ah ben alors quelle surprise…. »

« Tu l’as dis fieu !!!! »

Il est monté avec Céline, sa compagne et leurs deux enfants (adoptés) Léon et Rosalyne..

On passe un moment à échanger confortablement installés dans des transats sur la terrasse. Ils repartent et je continue mon job.

Retour vers 14h30 à Gaudissart après une belle omelette et départ vers La Grave pour de nouvelles aventures montagneuses. A bientôt.

le refuge de La Blanche

le refuge de La Blanche

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16 août 2020 7 16 /08 /août /2020 05:59

Re-bonjour. Après une semaine de repos bien mérité, et les quatorze jours passés en Hte Maurienne et Vanoise, il est temps de repartir. On ne va pas rester à cramer sous le soleil du sud et ses température innommables et attendre que les journées se passent. De l’action non de dlà !!!!!

Cette fois c’est avec Craquotte que je repars. Je ne veux pas me retaper les 7 heures de train tchouk tchouk nougat jusqu’à Briançon et puis elle a bien droit à son voyage annuel elle aussi.

J’ai rendez vous le dimanche soir à Monêtier les Bains pour un départ le lundi. C’est encore ‘La Vie Sauvage’ qui s’est occupé de tout réserver car presque impossible de partir en solo au vu du monde qui se balade en montagne cette année because Covide et pas moyen de voyager ailleurs.

Je pars donc avec un groupe mais en totale liberté….Je fais ce que je veux ce qui me va très bien même si je retrouve Alain, le guide qui nous avait emmenés l’année dernière dans les Pyrénées.

On se salue.

Je retrouverai le groupe le soir lors du dîner et le matin au ptidèj.

Premier jour : Monêtier >>> Vallouise par le col des Grangettes (2684m) et le lac de l’Eychauda – 13km / 1230m+ et 980-

Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+

Pause près du lac après la montée raide au col (câbles). Je fais la descente avec une fille de Savoie toute enrubannée de protections. Nous faisons du stop à Chambran pour éviter le final sur la route et le cagnard. Ça marche tout de suite.

Vallouise est vraiment un très beau village avec ses maisons magnifiques et son église du 15°. Ça vaut le coup de traîner dans ses rues….ce que je fais. Gîte familial et sympa.

Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+

Deuxième jour : Vallouise >>> Refuge du Pré de la Chaumette par les cols de l’Aup Martin (2761m) et de Cavale (2735m) - 15km / 1200m+ / 1020-

Vie Sauvage nous offre le transfert jusqu’à Entre les Aigues. Ça évite 5 bornes de marche sur la route . La journée est assez longue comme çà.

Belle et longue montée dans les pâturages jusqu’à la cabane du Jas Lacroix ou des patous m’obligent à faire un détour. Faut mieux pas les énerver ces bestioles. Ça monte encore jusqu’au premier col dans un décor lunaire : schiste à gogo. Au pas de la Cavale, ça souffle fort et le vent soulève une poussière noire de cette roche délitée. Je ne reste pas longtemps de plus, le groupe m’a rejoint et je préfère les laisser tranquille. Le refuge du Pré de la Chaumette (CA) est une vieille construction en béton sans charme. Heureusement, les gardiens sont jeunes et la pression d’Orcières est délicieuse. J’en connais qui vont en abuser. Repas moyen mais je commence à en avoir l’habitude et dodo à 22h00.

 

en montant au col de l'Aup Martin
en montant au col de l'Aup Martin
en montant au col de l'Aup Martin

en montant au col de l'Aup Martin

Jour 3 : Pré de la Chaumette >>> Le Casset (Hte vallée de la Séveraisse - Valgaudémar) par les fameux trois cols : col de la Vallette (2761m), de Gouiran (2591m) et de Vallonpierre (2607m) – 15km / 1230m+ / 1460-

Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+

Je pars toujours le premier. Un groupe ça met plus de temps à démarrer et je suis tranquille même s’il nous arrive de nous retrouver en chemin. Au premier col je retrouve des visages connus ou déjà vus dans les refuges : un jeune gars tout seul qui s’isole dans un coin, un autre échalas avec un très gros sac qui raconte sa vie à tout le monde. Je lui offre une poignée de noisettes. Il va retrouver sa famille à Bourg d’Oisans qu’il n’a pas vue depuis le confinement. C’est pas le chemin le plus direct mais il a l’air de faire ça comme un pèlerinage….un autre couple, jeunes, elle avec bandage au genou et lui qui décrit le sentier « comme des dents de scie ». Dites ça avec l’accent du midi et vous serez dans l’ambiance.

Ils cavalent devant. Ambiance vraiment très minérale sous le Sirac qui nous domine de ses 3441m.

Pause picnic au refuge de Vallonpierre. Je sens une présence derrière moi, c’est un patou mais vraiment inoffensif, il a même peur des brebis qui l’approchent de trop près. Je lui donne un bout de fromage.

Il ne reste plus qu’à descendre jusqu’au vallon pour terminer cette très belle journée et ça va descendre un long moment. Je regrette juste de ne pas avoir poussé jusqu’au refuge de Chabournéou (CAF - 2020m) qui, perché sur son rocher, me rappelle des visions népalaises mais ça faisait encore une belle rahouète.

Le sentier mène au parking sous le Chalet-Hôtel du Gioberney. Bel endroit pour faire du stop et éviter le fond de vallon et le cagnard de l’après midi. Nous étions déjà passés par là avec F. lors de l’ascension des Rouies. Nous avions dormi au refuge du Pigeonnier. Une rando de quinze heures pour retourner à La Bérarde. Je m’en souviens bien et mes pieds aussi.

Le bus me prend gratos et me dépose au Casset dans le gîte de Sonia et Norbert. C’est leur maison et ce sont des hôtes vraiment charmants. Apéro kir suivi d’un délicieux repas pris dans la jardin : couscous . Ça change des refuges.

Refuge de Vallonpierre (CAF - 2271m), les belles linaigrettes et le Refuge de Chabournéou (CAF - 2020m)
Refuge de Vallonpierre (CAF - 2271m), les belles linaigrettes et le Refuge de Chabournéou (CAF - 2020m)
Refuge de Vallonpierre (CAF - 2271m), les belles linaigrettes et le Refuge de Chabournéou (CAF - 2020m)

Refuge de Vallonpierre (CAF - 2271m), les belles linaigrettes et le Refuge de Chabournéou (CAF - 2020m)

Aujourd’hui, je peux faire ma rando perso. En effet le groupe ne va pas au refuge de l’Olan mais je ne vais pas rater l’occasion d’y monter. De plus, Norbert, qui m’a demandé si j’y allais, m’a confié un sac de salade du jardin pour les gardiennes. Je suis bien obligé. En arrivant sous le refuge, on peut voir et marcher sur ce qui reste des murs de celui qui a été littéralement écrasé par une avalanche. Il n’y avait personne à ce moment. Vaut mieux.

Le refuge de l’Olan est un rendez vous d’alpinistes. La gardienne à l’air assez pointu dans le domaine à l’entendre commenter les voies à faire dans le coin :

https://www.camptocamp.org/waypoints/104078/fr/refuge-de-l-olan

et ça c’est une petite vidéo : https://refugedelolan.ffcam.fr/

 

Elle s’ennuie même un peu alors elle dit à un des guides qu’elle va aller se promener ailleurs un moment. L’endroit est vraiment magnifique avec ce cirque entouré de pointes. Elle me dit qu’elle espère que le Covid ne pas l’obliger à fermer plus tôt que prévu car elle vient de se faire héliporter un mois de vivres et me remercie vivement pour la salade toute fraîche. Dent de Scie et sa copine sont aussi là. Nous allons ensemble au Pas de l'Olan d'où la vue est imprenable. On est vraiment seuls.

Puis une longue traversée par Côte Belle nous emmène jusqu’au Col de Colombes, le Lac Lautier, le col des Clochettes et pour finir, le refuge des Souffles où je m’arrête et eux aussi....pour souffler.

Les marionnettes du Casset - Vers le refuge de l'Olan - ce qui reste de l'ancien refuge et le nouveau bien planqué
Les marionnettes du Casset - Vers le refuge de l'Olan - ce qui reste de l'ancien refuge et le nouveau bien planqué
Les marionnettes du Casset - Vers le refuge de l'Olan - ce qui reste de l'ancien refuge et le nouveau bien planqué
Les marionnettes du Casset - Vers le refuge de l'Olan - ce qui reste de l'ancien refuge et le nouveau bien planqué

Les marionnettes du Casset - Vers le refuge de l'Olan - ce qui reste de l'ancien refuge et le nouveau bien planqué

Jour 5 : Refuge des Souffles >>> Désert de Valjouffrey par le Col de la Vaurze (2500m) – 9km / 990m+ /990-

Petite journée pour se reposer un peu des jours précédents. Ça fait pas de mal surtout que la veille, Alban, un chti sympa du groupe a voulu fêter un anniversaire inventé et a quasi vidé la cave du refuge. Pas moins de 12 Jeanlain ont été avalées par la bande et ça a donné du mou dans les jambes de certain.e.s le lendemain. On le serait à moins. Heureusement, on a mangé dans une tente à l’écart. Mais de toute façon, y’avait pas de place dans le refuge à cause de la pluie qui a entassé tout le monde à l’abri. Je sais plus ce qu’on m’a donné à manger mais ça devait pas être terrible comme d’hab.

C’est surtout lors de la distribution des picnics que le gardien nous a bien fait rigoler : deux morceaux de fromage ridicules emballés dans du papier et un tout tout tout petit morceau de pâte de coing genre bonbon aussi. Fallait voir le regard du groupe quand ils ont découvert. Ce mec (le gardien), est un naze qui se la pète grave avec son bonnet marocain et ses airs de chépakoa.

C’est le moment de déguerpir.

Départ 8h00 pour deux heures de belle rando en balcon. On assiste médusés à un beau baston de marmottes qui viennent dévaler jusqu’à nos pieds avant de remonter la pente et de recommencer.

Ça saigne et ça se calme au bout d’un moment, un des deux prend la fuite et se réfugie dans son terrier.

Pause au col et longue descente jusqu’à Valjouffrey. Il faudra tout remonter demain mais on commence à en avoir l’habitude. Après midi cool à se tremper les pieds dans l’eau glacée du torrent ; rester plus de 30 secondes relève de l’exploit.

L’ancienne école a été transformée en gîte. La famille qui le gère est super. Belles chambres confortables et dîner impec, belle ambiance musicale. Comme quoi, quand on se donne la peine. J’offre une tournée de Minervois Bio, c’est pas tous les jours qu’on a ce choix et à la fin c’est les filles qui payent. Le soir on fait un tour en haut du village jusqu’aux champs parsemés de clapiers avec le petit Lorenzo qui fait des tractions aux gouttières : à trois ans ça promet .. Il se casse la figure en courant mais déclare à sa mère : « Cascade ». Quand c’est « accident », c’est plus grave.

 

 

Jour 7 : Valjouffrey >>> Valsenestre par le Col de Belle Côte (2290m) – 8.5km – 980m+/980-

Le Col de la Muzelle là bas au fond depuis le Col de Belle Côte

Le Col de la Muzelle là bas au fond depuis le Col de Belle Côte

Col de Belle Côte et son petit sommet tout en schiste
Col de Belle Côte et son petit sommet tout en schiste

Col de Belle Côte et son petit sommet tout en schiste

Jour 7 : Valjouffrey >>> Valsenestre par le Col de Belle Côte (2290m) – 8.5km – 980m+/980-

Le col est facile aujourd’hui et le petit sommet qui l’accompagne (pas de nom) est bien tentant avec ses lames de schistes telles des lances acérées. On y va…..parfait pour le picnic (Alain y emmènera le groupe). Si on regarde au loin, on voit ce qui nous attend demain: le fameux col de le Muzelle. D’ici, ça paraît presque impossible à gravir tellement c’est raide mais il paraît que si, ça se monte ce bazar. On verra bien demain.

Valsenestre est un très beau village sans voitures. La terrasse du gîte est accueillantes pour une bonne bière qui fait du bien. On dîne encore dehors.

Jour8 : Valsenestre >>> Bourg d’Aru par le col de la Muzelle (2613) – 14km / 1350m+ / 1750-

Le vla ce fameux col de la Muzelle qui fait tant parler de lui. La photo du gîte le montre en hiver et on distingue bien la série de lacets qui y mènent, j’en compte plus de 60. Ça ne rigole pas. Alors e pars tôt. Je me fais doubler par le jeune barbu comme tous les matins. Je m’arrête pour converser avec un berger qui surveille ses brebis de loin et d’en haut. En bas les patous font le job. Il me dit qu’il va bientôt redescendre car elles n’ont plus rien à manger et on n’est que début août. Elles font toujours le même parcours jusqu’au bout de la combe herbeuse et puis elles viennent chômer près de sa cabane. Je me fais rattraper par Alain et le groupe Reste la fin du col à gravir. Les bourrins me doublent rapidement. Mais ce qui chagrine aussi Alain c’est qu’un type a transformé le sentier d’origine, plutôt étroit en large piste à l’aide d’une mini excavatrice. Faut être dingue pour venir avec un engin pareil à cet endroit. Du coup, la montée un peu engagée a perdu beaucoup de son charme mais ça reste tout de même un beau moment.

Le col de la Muzelle en hiver....plus de 60 zig zag.....le col vu d'en bas....au col......en regardant vers la lac de la Muzelle
Le col de la Muzelle en hiver....plus de 60 zig zag.....le col vu d'en bas....au col......en regardant vers la lac de la Muzelle
Le col de la Muzelle en hiver....plus de 60 zig zag.....le col vu d'en bas....au col......en regardant vers la lac de la Muzelle
Le col de la Muzelle en hiver....plus de 60 zig zag.....le col vu d'en bas....au col......en regardant vers la lac de la Muzelle

Le col de la Muzelle en hiver....plus de 60 zig zag.....le col vu d'en bas....au col......en regardant vers la lac de la Muzelle

Ambiance Mongolie et lac et refuge de la Muzelle
Ambiance Mongolie et lac et refuge de la Muzelle
Ambiance Mongolie et lac et refuge de la Muzelle

Ambiance Mongolie et lac et refuge de la Muzelle

Pause au refuge du même nom où je me paye un délicieuse tarte aux abricots…..petite sieste au bord du lac et loooooongue descente jusqu’à Bourg d’Aru où un transfert nous emmène jusqu’à Besse.

Sur le chemin rencontre avec le fameux Apollon du coin (et non pas du belvédère) et une cabane bien faite. Le transfert nous évite une longue étape qui contourne les 2 Alpes. Arrivée à Besse dans un hôtel-gîte où la proprio flippe grave du Covid et nous entasse tous (les mecs) dans un dortoir.

Je m’échappe jusqu’en haut du village et je tombe sur une boulangerie au pains extras et une bière bio de l’Oisans que je déguste tranquillement en terrasse.

Sur le retour, le petit musée local propose une soirée documentaire sur la vie des bergers. Je prends une place et j’en informe quelques uns (choisis) du groupe.

Repas copieux et desserts à foison, on me refile une crème brûlée que je partage et une île flottante que je ne partage pas. Le film est présenté par Antoine de Baecque qui va suivre cette transhumance à pied. Le paysage m'est familier car il part d'Arles pour ensuite longer les Alpilles et la vallée de la Durance.

Grosse chaleur dans la nuit. On étouffe dans ce dortoir bondé.

 

 

Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+

Jour 8 : Besse >>> Le Chazelet par le plateau d’Amparis – 15.5km / 1000m+ / 800-

Le plateau d’Amparis est, parait-il, le plus beau des Alpes. Problème ce matin pour en vérifier la véracité : c’est bouché à l’émeri, enfin pas tout à fait car on voit que dalle mais quand on arrive sur le plateau on s’aperçoit vraiment que c’est immense. Ici les vaches et les brebis ont de quoi brouter à leur aise. Ça ressemble à un très grand Causse mais à 2300m d’altitude. Des lacs à voir. Au Cristallin, y’a plus rien que des cailloux. Au Lac Noir faut vraiment y croire sauf quand le ciel daigne s’ouvrir mais ça dure pas longtemps. J’ai plus de chance avec le dernier, le lac Lérié blotti dans des rochers au bord de la falaise qui domine la Romanche. Bel espace de repos et de méditation. Ça tombe bien j’ai faim alors je vais méditer avec mon picnic. Mais faut pas trop traîner ça se couvre au loin et même de la pluie à l’horizon.

Descente rapide au Chazelet, chez Baptiste que ça s’appelle le gîte de ce soir. Une bière du Galibier pour la soif et un petit tour dans le village pour la découverte. Belles portes en bois et musique dans l’église. Un trio répète pour un concert le lendemain. Pas mal du tout les musicos. D’autres gens arrivent et applaudissent alors on aura droit à un petit concert. Merci.

Marie Jeanne offre le champagne, je voulais participer mais c’est déjà réglé...ah ces filles !!!!

Repas de merde avec soupe, crêpe à l’œuf avec carottes sorties de boite et gâteau immangeable tellement sec !!!!! Quant aux autres, ils ont eu droit à des lasagnes que rien de les voir tu as envie de vomir. Détestable !!!!

La nuit ça va dracher sévère.

Le lac Erié et ses linaigrettes
Le lac Erié et ses linaigrettes

Le lac Erié et ses linaigrettes

Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+
Grand tour des Ecrins et de l'Oisans - 27/07>>>04/08 - 9 jours / 120km et 10350m de déniv+

Jour 9 : Le Chazelet >>> Col du Lautaret par le sentier des Crevasses – 17km / 910m+ / 640-

Dernier jour, il pleut et ça caille pas mal. On met les vêtements de pluie pour partir mais on les enlève bien vite car le soleil revient. La Meije et le Rateau sont bien ‘plâtrés’ comme dit Alain. Il a neigé au dessus de 2500m. Je ne les vois pas entièrement mais heureusement je reviens dans quelques jours pour admirer le spectacle. La Grave, sa belle église et le monde dans les rues

Je décide de rejoindre le Col du Lautaret par le sentier des Crevasses. Pas envie de me taper la longue marche par le col d’Arsine. Un peu naze j’avoue.

De crevasses pas trop et au col le stop marche illico. Je me retrouve au Monêtier en un rien de temps. Une chambre avec un grand lit pour me reposer.

Une pinte de Stella

Une part de flan

et Le Monde pour les nouvelles

Retour dans la vallée

Tout s’est bien passé

Le Chazelet...La Grave et ses vieilles pierres.....vue sur la Meije et vue depuis le Col d'Arsine à gauche....à droite on va au Refuge du Pavé ou celui d'Adèle Planchard
Le Chazelet...La Grave et ses vieilles pierres.....vue sur la Meije et vue depuis le Col d'Arsine à gauche....à droite on va au Refuge du Pavé ou celui d'Adèle Planchard
Le Chazelet...La Grave et ses vieilles pierres.....vue sur la Meije et vue depuis le Col d'Arsine à gauche....à droite on va au Refuge du Pavé ou celui d'Adèle Planchard
Le Chazelet...La Grave et ses vieilles pierres.....vue sur la Meije et vue depuis le Col d'Arsine à gauche....à droite on va au Refuge du Pavé ou celui d'Adèle Planchard
Le Chazelet...La Grave et ses vieilles pierres.....vue sur la Meije et vue depuis le Col d'Arsine à gauche....à droite on va au Refuge du Pavé ou celui d'Adèle Planchard

Le Chazelet...La Grave et ses vieilles pierres.....vue sur la Meije et vue depuis le Col d'Arsine à gauche....à droite on va au Refuge du Pavé ou celui d'Adèle Planchard

HASTA LA PROXIMA !!!!!!!!!!!!!!

à s'n'aise...

à s'n'aise...

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22 juillet 2020 3 22 /07 /juillet /2020 06:56

Jour 1 : Pont de l’Alpe >>> Refuge des Drayères par la cheminée de Chevalier, Col de la Ponsonnière et Col des Rochilles – 14km / +1000

Ça commence fort, le bus nous taxe de 8.40€ pour un trajet de 14km alors que le trajet jusqu’à Grenoble ne coûte que 20€. Ca fout les boules d’entrée. Le sentier monte fort dès le départ et il y a du monde. Alpe du Lauzet, variante pour la cheminée : une broutille. En voulant couper, je me plante un peu dans la suite. On redescend trop, faut tout remonter, on en profite pour casser la croûte.

Collet de la Ponsonnière (2613m), on retrouve le GR5, lac des Cerces, Col des Cerces (2574m) puis celui des Rochilles et longue descente jusqu’au refuge. Mais que font ces deux cycliste en gravel sur ce sentier ?????? Nous le saurons au refuge.

Refuge des Drayères : bouffe minable à tout point de vue, soupe transparente et polente sans grâce. Petit dèj du même acabit. Pour les cyclistes, c’est parce que les GPS marquent le sentier comme un piste….pas drôle pour eux…………….

Jour 2 : Drayères >>> Refuge Mt Thabor par une succession de cols et de lacs : Lac Rond, Col des Muandes (2828m), Lac Blanc et col du même nom (2814m) , Col des Méandes (2727m), Col de la Vallée étroite (2434m) et enfin refuge à 2501m – 14.5km / 1085m

Au départ on avait envisagé de passer par le Rocher de Chardonnet et le Col de la Chapelle au départ du Col des Muandes pour atteindre le Mt Thabor mais le névé sous le sommet est trop pentu et enneigé pour le faire sans crampons. C’est pour ça l’option par tous les cols mais c’est vraiment pas moche du tout. On arrive assez tôt pour profiter du soleil sur la terrasse et boire notre bière quotidienne brassée par un des gardiens (Bière d’Oé). Y’a vraiment du monde.

Repas végé pour tout le monde mais on ne dit rien pour ne pas effrayer. Ça passe à l’aise. On cause avec le voisin sympa qui marche avec sa maman. Il nous parle du GR20 (corse) et de ses particularités….on peut dire que la corse n’est que particularités…...on mange bien ici.

Dortoir riquiqui, nuit moyenne.

Départ du Pont de l'Alpe - Pointe des Cerces et vue sur les Ecrins
Départ du Pont de l'Alpe - Pointe des Cerces et vue sur les Ecrins
Départ du Pont de l'Alpe - Pointe des Cerces et vue sur les Ecrins

Départ du Pont de l'Alpe - Pointe des Cerces et vue sur les Ecrins

Jour 3 : Thabor >>> Valfréjus >>> transfert taxi jusqu’à Modane puis Modane >>> Bramans par le Sentier du Petit Bonheur (vraiment petit), début du Tour de Haute Maurienne – 20km / -1000m et +535m

Sorella se plaint d’un mal d’oreille. Bonne idée d’avoir réservé ce taxi qui nous descend en ville avant la fermeture du cabinet médical. Diagnostique : otite. Va falloir patienter jusqu’à 14h00 pour l’ouverture de la pharmacie. Il fait un bon cagnard.

La sortie de Modane n’est pas terrible suivie d’une montée bien raide dans les bois pour atteindre La Norma, station de vacances où les enfants s’en donnent à cœur joie dans la piscine. Nous, on transpire sous le soleil.

Avant le pont du Nant, belle vue sur la succession de forts qui protégeaient la Savoie. Le sentier continue tranquillement jusqu’à Bramans étape du soir en gîte/hôtel/tout commerce. Ce sont des gens de la Sarthe qui ont repris cet hôtel après y être venus durant des décennies en vacances. C’est plutôt décontracté et c’est papy qui fait les chambres. Premières séries d’une longue amitié avec la bière locale brassée dans le coin (Le Bourget/Villarodin).

https://brasserievanoise.wixsite.com/source

Jour 4 : Bramans >>> Refuge du Col du Petit Mont Cenis par le Col du même nom (2154m) - 13km / +1370m

Pour tout vous dire, nous somme ici pour marcher sur les traces des ancêtres de Fratello et Sorella, Bramans, Col du Mt Cenis où ils avaient une maison d’Alpage et vous verrez qu’il y a de quoi faire tellement c’est grand. Nous irons ensuite en Italie mais c’est pour plus tard.

A la sortie de Bramans, la guérite des douaniers nous rappelle les trafics en tout genre qui se faisaient entre les deux pays. Sel , riz et autres denrées. Les pièces rouges aux fenêtres signalaient la présence des condés dans les parages. Patience pour passer.

Nous sommes aussi sur le parcours d’Hannibal et de sa terrible armée de 35000 hommes en route pour Rome qui s’étendait sur plus de 100km. Des panneaux rappellent cette histoire tout le long de la montée au col. Vrai ou pas ??????

Ne pas rater la visite du Prieuré de St Pierre d’Extravache (la Vache, la Super Vache et maintenant l’Extravache) même si des bergers à la con tentent de nous en empêcher en barrant le sentier. C’est tout de même un GR. Rien à foutre on dirait. Magnifique endroit avec vue imprenable sur la Vanoise.

Pose déjeuner au Refuge du Suffet où le proprio nous concocte une belle assiette de fromages, tranche de pastèque et charcuteries pour les ceusses qui n’en veulent. Tarte à la rhubarbe en dessert. Le type nous raconte plein de trucs sur la région (et nous donne vraiment envie de revenir ne serait-ce que pour le vallon de la Savine) comme le transport des grumes pour la construction de l’hospice au bord du petit lac du Mt Cenis sous Napo. Y’a plus de petit lac ni d’hospice mais bien un grand lac de barrage qui a tout englouti. On peut voir des vestiges lors de sa vidange.

On repart mais c’est dur, la pause a été longue et ça cogne. Au col, le spectacle de cet alpage immense est un vrai bonheur qui touche le cœur de mes amis. Mais ou était donc l’alpage de leurs ancêtres ? Il y a en plein de vestiges éparpillés.

Tout un dortoir pour nous seuls, merci Covid mais bouffe vraiment pas terrible genre supermarché alors qu’il y a une laiterie juste à coté mais nous n’aurons pas le plaisir de goûter son fromage et on devra se contenter d’une Leffe…..misère !!!!!!!!!!!!!!!!!

Extravache - y'a du réseau !!!  Alpage du Mt Cenis - Dent d'Ambin (3372m) près des Rochers pénibles
Extravache - y'a du réseau !!!  Alpage du Mt Cenis - Dent d'Ambin (3372m) près des Rochers pénibles
Extravache - y'a du réseau !!!  Alpage du Mt Cenis - Dent d'Ambin (3372m) près des Rochers pénibles
Extravache - y'a du réseau !!!  Alpage du Mt Cenis - Dent d'Ambin (3372m) près des Rochers pénibles
Extravache - y'a du réseau !!!  Alpage du Mt Cenis - Dent d'Ambin (3372m) près des Rochers pénibles
Extravache - y'a du réseau !!!  Alpage du Mt Cenis - Dent d'Ambin (3372m) près des Rochers pénibles

Extravache - y'a du réseau !!! Alpage du Mt Cenis - Dent d'Ambin (3372m) près des Rochers pénibles

Jour 5 : Petit Mt Cenis >>> Moncenisio (Italie) par le bord du lac, la Combe de Crève-Cœur, les lacs de Roterel et d’Arpon – 13km / -730m

Toujours grand beau…le sentier serpente dans les alpages. Chapelle St Barthélémy, un couvreur refait son toit et je l’observe en train de tailler les grosses lauzes à coups précis de marteau. Il s’arrête et engage la conversation. Certaines pèsent plus de 100kg et la charpente supportera plus de 15 tonnes de pierres quand elle sera finie. La chapelle n’est pourtant vraiment pas très grande.

On continue par la piste qui longe le lac. Au refuge nous avons pu voir des photos anciennes montrant les hospices, les hôtels et la gare du fameux train FELL qui reliait St Michel de Maurienne à Suze entre 1868 et 1871 avant que le tunnel du Mt Cenis ne soit terminé. Il a permis à des dizaines de milliers de passagers de faire le trajet en 5 heures alors qu’il leur fallait plus de 12 heures en diligence et souvent à leurs risques et périls car les cochers se tiraient la bourre dans les descentes. Vous saurez tout en allant sur ce lien….aventures à gogo assurées.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chemin_de_fer_du_Mont-Cenis

La brume se lève et l’ancien fort de Variselle se profile sur son gros cailloux. Longue descente douce dans la combe de Crève-Cœur. Pause déjeuner au bord du lac de Roterel où des allemands sont venus se perdre en Combi…..et en panne.

Nous passons en Italie et le refuge XXVII raconte ses histoires au bord de la route. Arrivée à Moncenisio où mes amis retrouvent encore une fois les traces de leur famille et leur nom (en italien) écrit en gros sur un mur de la Mairie : la classe !!!

Repos mérité dans une belle auberge (Chalet sul lago) au bord du lac mais pas assez chaud pour plonger. Visite du musée local et très belle étape célébrée avec trois bières locales délicieuses, ……et un repas non moins.

 

Lac du Mt Cenis - Forteresse de Variselle - Poule sur cailloux
Lac du Mt Cenis - Forteresse de Variselle - Poule sur cailloux
Lac du Mt Cenis - Forteresse de Variselle - Poule sur cailloux

Lac du Mt Cenis - Forteresse de Variselle - Poule sur cailloux

Combe de Crève-Coeur - Hameau de Moncenisio
Combe de Crève-Coeur - Hameau de Moncenisio
Combe de Crève-Coeur - Hameau de Moncenisio

Combe de Crève-Coeur - Hameau de Moncenisio

Jour 6 : Moncenisio >>> Col du Mont Cenis par des tentatives infructueuses et d’autres réussies – 20km / 1260m

La patronne de l’auberge nous indique le moyen de retourner en France. Elle randonne pas mal dans le coin. Avant de partir, petit tour dans le beau village de Moncenisio. Les indications sont bonnes et le balisage parfait nous emmènent au-delà de la borne frontière mais les choses se compliquent alors. D’un coté des éboulis importants barrent le sentier vers le barrage et sa passerelle est impraticable et fermée par une barrière. De l’autre, un massif important d’arbres qui n’ont pas vraiment poussés dans la nuit rend la progression très délicate. Je tente une percée sans le sac mais c’est vraiment compliqué et hasardeux. Nous décidons de faire demi tour. Tout ça pour ça mais ça arrive parfois.

Retour à la cabane XXVII d’hier et montée vers la désormais bien connue combe de Crève-Cœur qui ne nous le crève pas trop car comme on le dit si bien : « On ne voit jamais le même paysage suivant le sens de la marche » et là, on la remonte.

Traversée du barrage pour rejoindre le sentier des Deux Mille, le Fort de Ronce et l’hôtel Atypique du col du Mt Cenis. On nous laisse choisir notre chambre mais on se plante et on prend celle où les lits sont pourris. On s’en apercevra au moment de nous coucher. Sorella changera de piaule en douce.

La patronne n’arrête pas de raconter des histoires où elle refait l’histoire à sa sauce. On se marre bien. Y’a aussi une famille venue pêcher et un couple d’italiens à moto les yeux rivés sur leurs portables qui doivent pas trop piger ce qu’elle dit. Repas bien roboratif qui nous remet d’aplomb, c’est ce qu’il faut.

Le Col rappelle les histoires successives, Hannibal et ses éléphants, Napo et ses Hussards et maintenant les cyclistes. La couleur rose du soleil couchant vient baigner le paysage d’une lumière magnifique. Avec la brume en plus, vrai paysage de carte postale.

Cavaleiro de Jorge....seu chapéu azul, cruzeiro do Sul no peito.....arbre tri-centenaire (Frassinus excelsior) - vue sur le lac
Cavaleiro de Jorge....seu chapéu azul, cruzeiro do Sul no peito.....arbre tri-centenaire (Frassinus excelsior) - vue sur le lac
Cavaleiro de Jorge....seu chapéu azul, cruzeiro do Sul no peito.....arbre tri-centenaire (Frassinus excelsior) - vue sur le lac

Cavaleiro de Jorge....seu chapéu azul, cruzeiro do Sul no peito.....arbre tri-centenaire (Frassinus excelsior) - vue sur le lac

Fort de Ronce (italien) - Des fleurs !!!!!!!!!
Fort de Ronce (italien) - Des fleurs !!!!!!!!!

Fort de Ronce (italien) - Des fleurs !!!!!!!!!

brume sur lac - Hannibal et élephants - Napo et hussards - Cyclistes
brume sur lac - Hannibal et élephants - Napo et hussards - Cyclistes
brume sur lac - Hannibal et élephants - Napo et hussards - Cyclistes
brume sur lac - Hannibal et élephants - Napo et hussards - Cyclistes

brume sur lac - Hannibal et élephants - Napo et hussards - Cyclistes

Jour 7 : col du Mt Cenis >>> Refuge d’Avérole via Bessans – 19km/+655

Retour sur le GRP Haute Maurienne, c’est facile y’a qu’à suivre le sentier. Passage par le Single marqué comme délicat. C’est vrai que c’est étroit et des câbles à progresser. Puis des pierres gravées d’inscriptions (noms, dates, etc.) diverses et une pierre à cupules ou ‘Pierre des Saints’ ; une pierre plate avec des trous cylindriques qui ont du servir à aiguiser des outils.

Bessans, on passe pour voir. Bonne idée, y’a une très bonne pâtisserie. Un Diable trône sur la place centrale.

J’ai un gros coup de mou en entamant la cote vers le refuge. Le dos en compote, j’en ai un peu marre et je suggère aux amis de s’arrêter là. Demi tour vers Le Villaron pour un gîte mais il est fermé ce soir. Le type se propose de nous monter jusqu’à Avérole, le hameau situé au pied du refuge. On tope la et nous voilà partis en 4x4. Chut, on ne dit rien mais on respire car on évite plus de 2km et 400m de grimpette, on va pas se plaindre du coup de pouce.

Nous ne sommes pas nombreux ce soir, deux italiennes avec qui nous conversons longuement et qui nous parlent de leur tour de la Bessanese (https://refugedaverole.ffcam.fr/FR_tour-bessanese.html) et un couple de belges avec enfant sans oublier le chat rouquin super cool qui n’aura pas beaucoup bougé du canapé. La belle vie de chat même si le poêle est éteint.

Jour 8 : Refuge d’Avérole >>> Refuge des Evettes – 19km/1350m+

Ce matin c’est chagrin, brouillard épais, bruine….le gardien du refuge m’a conseillé de passer par les maisons d’alpage de la Mottuaz plutôt que de descendre pour ensuite tout remonter, ça paraît cool sauf que dans le brouillard, il faut un peu sortir la boussole pour se repérer. Le balisage est inexistant et il faut attendre des hypothétiques flèches en bois pour se repérer mais on se débrouille. Aux Pécherses, une belle surprise nous attend : la passerelle est cassée en deux et le torrent passe largement au dessus mais pas moyen de l’éviter alors, il va falloir jouer à MacGivers. Y’a des planches qui traînent et je m’arrange pour rehausser le niveau et au bout d’un moment l’eau passe par dessous et on passe par dessus mais ça nous a bien pris une bonne demie heure pour ce bricolage. Plus loin, un berger nous dira que ça fait bien deux ans que c’est comme ça, du bricolage et que ça bouge pas beaucoup chez les autorités concernées.

On retrouve le sentier mais dans le brouillard on ne verra pas grand-chose et il paraît que c’est pas plus mal car assez pentu comme truc. Pause picnic à Andagne, hameau de berger datant de 1899. C’est marqué sur le linteau.

On zone un peu dans la zone moche de la station de ski de Bonneval mais belle rencontre avec un groupe de chamois (alors que c’est vraiment pas le plus bel endroit pour ce genre de rencontre) puis on entame notre dernier tronçon jusqu’au refuge. 10 heures pour y arriver et c’est un vrai soulagement.

Le refuge est construit sur un plan Prouvé, on le remarque tout de suite par son aspect préfabriqué. Il date de 1971 et reste sommaire mais on s’y sent bien grâce au bois omniprésent. On se croirait dans un bateau avec les séparations rondes qui marquent les espaces. Cela fait comme des marches à passer. Il n’y a pas de douche et c’est sans doute pourquoi il va être bientôt remplacé par un nouveau à la grande joie des gardiens qui ne pleureront pas la manque d’espace et la trappe presque impraticable qui mène au sous sol (creusé dans la roche) et aux réserves.

Il sera bientôt à vendre…contactez le CAF si vous êtes prêts à payer son démantèlement et son transport par hélico mais ça pourrait faire très joli sur votre terrain.

La cervoise de Vanoise est la bienvenue et le repas très bon. La vue sur l’Albaron (3637m) et le glacier des Evettes est géniale. Le refuge est un rendez vous des alpinistes qui viennent s’y frotter. Belle ambiance. https://refugedesevettes.ffcam.fr/refuge.html

REfuge d'Avérolle et Hameau d'Avérolle
REfuge d'Avérolle et Hameau d'Avérolle
REfuge d'Avérolle et Hameau d'Avérolle

REfuge d'Avérolle et Hameau d'Avérolle

Arrivée au Refuge des Evettes

Arrivée au Refuge des Evettes

Glacier des Evettes

Glacier des Evettes

jour 9 : Refuge des Evettes >>> Refuge du Carro (2759m)….un peu plus loin – 15km/1150+

On a passé les journées les plus longues, on peut traîner un peu. On quitte le refuge pour emprunter le passage qui mène aux gorges de la Reculaz. C’est un peu raide mais c’est facile. Le sentier est blindé de monde. Ah c’est vrai, c’est dimanche et le parking de l’Ecot en atteste : plus de 100 bagnoles s’y entassent. Fuyons !!!!!

Douce montée vers le refuge avec vue sur les sources de l’Arc et encore plein de glaciers. Somptueux décor ! On arrive tôt et on peut se reposer un peu en attendant le repas servi comme il se doit à 19h00. Le gardien est un peu anar sur les bords et affiche son mépris pour le masque. Je saurai plus tard par un randonneur alpiniste qui le connaît qu’il aurait une tendance zadiste. M’étonne pas du personnage.

Il pourrait quand même prendre quelques cours de cuisine car sa bouffe n’est vraiment pas terrible comme le prouve l’omelette complètement cramée d’un coté et à peine cuite de l’autre qu’il me sert et quand je lui demande ce que c’est que ce truc il me répond :» Une omelette ». Sans déc !!!

Mais la douche chaude est gratuite...ce qui n’est pas toujours la cas. Les distances Covid sont respectées dans les dortoirs mais pas à table où nous sommes très loin du mètre de distance préconisé.

Dernier refuge de la Très Haute Maurienne. Demain, nous entrons en Vanoise. Le soir nous restons un moment près du lac aux couleurs rappelant celles de la Laguna Colorada à Uyuni. Comme quoi il ne faut vraiment pas aller aussi loin pour voir des beautés naturelles.

 

 

le Refuges des Evettes (1971)

le Refuges des Evettes (1971)

vue sur le glacier des Evettes et l'Albaron (3.637m) au fond à droite (course facile)

vue sur le glacier des Evettes et l'Albaron (3.637m) au fond à droite (course facile)

promontoire

promontoire

Vers le refuge du Carro dans la vallée de la Reculaz

Vers le refuge du Carro dans la vallée de la Reculaz

Jour 10 : Refuge du Carro >>> Refuge du Fond des Fours par le Pont de la Neige et le Col des Fours (2976m) – 15km / 750+

Après un petit dèj un peu minable, comme souvent dans les refuges, et je me demande bien comment les gardiens peuvent servir aussi peu de nourriture consistante à moins que les refuges ne soient devenus des lieux de villégiature où l’on vient passer la nuit après et avant une petite promenade. Mais quid de ceux qui font une longue rando ? Donc on y va et comme un demi tour car nous étions au fond de la vallée.

Sentier en balcon qui permet de voir ce que nous avons fait les jours d’avant. Le panorama est immense et le beau temps aide à la contemplation.

Pas mal de gens. Nous marchons avec un groupe de trois amis avec qui nous nous avons fait connaissance et longuement parlé au refuge : Yvette, Luc et je ne sais pas pour le dernier. Sympas et plein d’humour. Nous nous doublons et nous redoublons sans cesse. J’ai un plan proposé par Marc de Vie Sauvage qui connaît un peu le coin : ne pas descendre sur la route depuis le Pont de l’Oulietta pour rejoindre le GR à Pied Montet. Ça fait des bornes et du déniv en +, pas question. Plutôt remonter à pied jusqu’au Pont de la Neige mais c’est quand même de la route et un tunnel. Au parking, nous retrouvons deux femmes rencontrées sur le sentier qui on fait demi tour. Je leur demande si elles vont vers le col de l’Iseran et si elles veulent bien nous déposer un peu plus haut ? Bingo!!!! l’affaire est dans le sac !!! Luc lève le pouce en nous voyant partir. Cool.

Au pont de la Neige c’est presque l’affluence. Nous sommes bien en Vanoise et sa renommée n’est plus à faire. Direction le Col des Fours. J’ai appelé le refuge pour savoir comment ça passe et on m’a répondu : » de la neige mais ça passe bien ».

On y va et c’est vrai que de la neige y’en a pas mal. Normal aussi, nous sommes orientés nord. Succession de névés dont un un peu pentu, passage du col et descente finale jusqu’au refuge.

Premier contact avec un refuge de Vanoise et ça ne se passe pas très bien. On nous propose de nous entasser dans un dortoir où sont déjà logés 11 personnes. Avec nous ça ferait 14 pour un dortoir de 18 ça fait pas le compte en temps de Covid. Je refuse tout net et je gueule un peu car j’ai réservé depuis trois mois mais un groupe Allibert à visiblement la priorité sur tout le monde. On nous propose la formule tente (au même prix) et heureusement que nous avons nos duvets chauds car à 2500m ça doit un peu cailler la nuit. On nous dit aussi que nous dînerons dehors. Heureusement il ne pleut pas. Douche froide gratuite ...c’est cadeau !!! on s’en passe.

Ouf !!!!!!! c’est ça la Vanoise ???? On prend quand même notre bière quotidienne et on installe nos petites maisons, au moins on y sera tranquille. Le repas est bon et copieux (lasagnes végés). La jeune serveuse se promène en mini short (très mignon le short) alors que nous sommes habillés avec tout ce qu’on a. Fratello jette un coup d’œil dans la salle à manger et revient effrayé par l’entassement délirant et le bruit infernal. C’est le grand n’importe quoi. On est vraiment mieux dehors même si on ne traîne pas le dîner fini . On va dans nos maisons.

ambiance Vanoisienne
ambiance Vanoisienne

ambiance Vanoisienne

Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
vers le col des Fours
vers le col des Fours
vers le col des Fours

vers le col des Fours

Refuge du Fond des Fours

Refuge du Fond des Fours

Camping à 2500m
Camping à 2500m

Camping à 2500m

Jour 11 : Refuge du Fond des Fours >>> refuge Entre 2 Eaux par le col de la Rocheure (2911m) et le refuge de la Femma – 17km/500+

Le matin nous nous réveillons sous une tente gelée…..4° à 7h00….ambiance...petit dèj où on me demande 4€ pour remplir mon thermos. Je me sers sans me gêner….. On laisse quand même plus de 50 boules chacun pour une nuit . On se casse.

Certainement une des plus belles journée de montagne depuis notre départ. Presque personne sur le sentier qui mène au col de Rocheure après une succession de faux cols de chemise et des paysages époustouflants. C’est que du bonheur à chaque pas. Le sac ne se fait presque plus sentir après 10 jours. Descente douce vers le Refuge de la Femma pour la pause déjeuner et c’est une bonne idée car on se paye un bonne galette complète et des bons desserts. Ça change des picnics. Fin de journée tranquille jusqu’au refuge d’Entre 2 Eaux où je suis déjà passé il y a trois ans lors du GTA mais les proprios ont changé : un mix Bretagne/Normandie et Franche Comté. Mais ça n’a pas l’air de marcher à fond (le commerce) car il m’avouent ne pas surs d’être encore là dans un ou deux lustres. En attendant, on profite de leur accueil et de la super nourriture (soupe généreuse, délicieux risotto aux champignons sauvages, fromage de la laiterie voisine et choux à la crème) même si j’ai encore du insister pour ne pas nous retrouver dans un dortoir bondé. On a une chambre. Bonne nuit.

Vallée glacière sous le glacier des Fours

Vallée glacière sous le glacier des Fours

Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
arrivée au col de Rocheure(2911m)
arrivée au col de Rocheure(2911m)

arrivée au col de Rocheure(2911m)

Refuge de la Femma

Refuge de la Femma

Jour 12 : Refuge Entre 2 eaux >>> Refuge de l’Arpont par le Pont de Croé (maigre en savoyard) Vie et le Col de la Vanoise (AR sans le sac depuis le Fort soit 6km à l’aise) – 19.5km/800+

Petite journée prévue aujourd’hui et on décide de pousser jusqu’au col de La Vanoise et le Refuge Felix Faure de plus on nous assure de voir pléthore de bouquetins sur le chemin. Après le Pont de Croé vie, grimpette jusqu’au fort mais point de bouquetins. On nous aurait raconté des carabistouilles ???? On laisse les sacs danzin coin et on continue légers, légers, légers….les 3 kil sont avalés en 45mn. Encore une fois on s’en prend plein les mirettes avec la Grande Casse au dessus de nous même si elle se casse souvent dans les nuages. C’est grandiose mais on ne traîne pas, ça se couvre.

Au retour, les bouquetins sont bien là…...ah, quand même…...beau sentier en balcon puis ça se gâte vraiment sous le glacier de la Vanoise qui nous envoie un air glacial. Pluie et petite grêle, on s’équipe de pied en CAP pour la première fois mais ça ne dure pas et on se déshabille vite fait..trop chaud….

Sur le chemin nous doublons un monsieur qui ne va vraiment pas vite, des bâtons qui ressemblent à des canes et quand je lui parle je vois bien que son regard est celui de quelqu’un qui ne voit pas très bien et la preuve quand je lui dis qu’il y a un bouquetin tout près il sort une sorte de petite longue vue pour le regarder. Nous le laissons mais je ne peux m’empêcher de penser à lui quand nous franchissons de passages un peu délicats. Pour nous c’est facile et nous arrivons vers 17h00 au Refuge de l’Arpont…..je signale au patron du refuge la présence de cet homme sur le sentier mais il semble plus préoccupé de me donner les horaires des repas et de ce que nous voulons au petit déj et à force d’insister et de lui dire que je vais retourner à sa rencontre il me file un talkie branché sur le refuge. On s’installe dans la piaule et je repars. Je le retrouve au bout de 20mn et il a l’air de ne s’être pas trop mal débrouillé. Je prends son sac à dos et lui indique les endroits délicats. Nous mettrons plus de 30mn pour arriver au refuge. Tout baigne.

Le Refuge d’Arpont…..toute une histoire que je vais transformer en chanson

 

Au refuge d’Arpont

y’a au moins deux cons

la petite mégère et son patron

lalalalalalala...lalalalalalala

au niveau de la bouffe

c’est vraiment pas bon

y’a rien de bio

mais des produits de grande consommation

Nestlé, Nestlé et Lipton Yellon

lalalalalalala…...lalalalalalala

dans le casse dalle

à 11 balles

y’a que dalle

c’est simple

ceux là ne pensent qu’au pognon

lalalalalalala……..lalalalalalala

les prix sont au plafond

on voit des dollars

dans leur yeux ronds

pour l’addition c’est bonbon

lalalalalalala……..lalalalalalala (à chanter en criant fort genre Didier sSper)

 

pour revenir sur cette histoire, elle commence quand je les appelle pour réserver les picnics. Je donne mon nom et je demande deux végés :

 

La mégère : « Ah oui mais y’en a qu’un qui est végétarien sur la réservation et quand n’est pas végétarien c’est pour toujours »

Gloups !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Moi : » Oui mais je vous commande les picnics maintenant, ça change quoi ?

La mégère : »On change pas d’avis comme ça »

Moi : « D’accord, on laisse tomber »

 

Pendant le repas, c’est la mégère qui apporte les plats, je reconnais sa voix et quand elle dépose le plat des végés, ça vaut le sketch :

« Gratin de pâtes!!!!!!! »

Ouahou!!!!! elle présente ça comme si elle disait : »Chaud froid de volaille dans sa gelée au porto accompagné de sa réduction de sauge au morilles » (hommage à Bashung : Slow Food)

Non ce n’est qu’un vulgaire gratin de pâtes digne d’étudiants fauchés que nous ne finirons même pas et quand elle revient chercher le plat je ne peux m’empêcher de lui dire que c’est vraiment pas bon et que ma fille de 15 ans (que je n’ai pas mais c’est pour enfoncer le clou) fait bien mieux.

Elle me répond qu’elle n’a qu’à venir travailler ici...(la conne).

Les autres auront droit a des pâtes à la sauce bolo à pleurer…..et y’aura pas de rab même pour les ados d’une autre table qui meurent de faim. On le saura plus tard dans un refuge………….

Pour le petit dèj, la rumeur dit qu’il ne faut pas traîner car si on vient à 7h30 y’a plus rien. On viendra à 7h00.

A table y’a trois filles sympas, deux qui marchent ensemble (Sophie et Virlaine, un truc comme ça, pas bien saisi) et une toute seule en bivouac (Anne... Dassonville que je transformerai vite en Lady D’Arbanville). On passera la soirée à échanger sur nos expériences et Sorella s’apercevra que Virlaine (agrèg philo) aura vécu à Briançon et à Bruxelles et qu’elles ont des amies en commun. Le monde est petit. Je leur propose mes premiers vers de la chanson de l’Arpont...tout le monde se marre bien et à l’air d’acquiescer.

C’est l’heure d’aller se coucher on se retrouve demain au super petit dèj.

Vallon vers le col de la Vanoise et la Pointe de Pierre Brune
Vallon vers le col de la Vanoise et la Pointe de Pierre Brune

Vallon vers le col de la Vanoise et la Pointe de Pierre Brune

Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
Magnifique vue sur la non moins magnifique vallée de la Leisse sous le glacier de Tignes. 1300m de verticalité au dessus de vous. Sorella et Fratello ???? Sous le glacier de la Vanoise
Magnifique vue sur la non moins magnifique vallée de la Leisse sous le glacier de Tignes. 1300m de verticalité au dessus de vous. Sorella et Fratello ???? Sous le glacier de la Vanoise
Magnifique vue sur la non moins magnifique vallée de la Leisse sous le glacier de Tignes. 1300m de verticalité au dessus de vous. Sorella et Fratello ???? Sous le glacier de la Vanoise
Magnifique vue sur la non moins magnifique vallée de la Leisse sous le glacier de Tignes. 1300m de verticalité au dessus de vous. Sorella et Fratello ???? Sous le glacier de la Vanoise

Magnifique vue sur la non moins magnifique vallée de la Leisse sous le glacier de Tignes. 1300m de verticalité au dessus de vous. Sorella et Fratello ???? Sous le glacier de la Vanoise

Jour 14 : Refuge Fournache >>> Modane – 15.5km / 300+ et -1650….retour sur terre

Derniers cols. On pensait prendre un petit dessert au refuge de l’Orgère mais c’est un immense parking à bagnoles alors on passe notre chemin. Picnic au bord du chemin et des touristes nous demandent où sont les Bouquetins ?

On leur répond : « A deux jours de marche, par là…. »

Ils sont l’air déçu de ne pas les trouver au parking. On peut comprendre mais c’est comme ça….lalalalala.

Dernière descente longue vers la ville, l’urbanisation et la chaleur. Le train nous ramène à la maison. Voilà c’est fini. SNIFF !!!!!

Matez le picnic à 11 balles !!!!! Sentier en balcon entre Arpont et Fournache - Lac sous refuge Fournache et terrasse du refuge
Matez le picnic à 11 balles !!!!! Sentier en balcon entre Arpont et Fournache - Lac sous refuge Fournache et terrasse du refuge
Matez le picnic à 11 balles !!!!! Sentier en balcon entre Arpont et Fournache - Lac sous refuge Fournache et terrasse du refuge
Matez le picnic à 11 balles !!!!! Sentier en balcon entre Arpont et Fournache - Lac sous refuge Fournache et terrasse du refuge

Matez le picnic à 11 balles !!!!! Sentier en balcon entre Arpont et Fournache - Lac sous refuge Fournache et terrasse du refuge

Fonds d'Aussois....austère.....Linaigrettes, belles petites fleurs délicates
Fonds d'Aussois....austère.....Linaigrettes, belles petites fleurs délicates
Fonds d'Aussois....austère.....Linaigrettes, belles petites fleurs délicates

Fonds d'Aussois....austère.....Linaigrettes, belles petites fleurs délicates

Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours

240km et +13170m de déniv+….à peu près….

 

                                                            Haïku de l'entre 2 Ô

Le quartz est froid

le schiste est chaud

je me colle à sa peau

 

 

les bières bues durant la rando.

Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
Tour de la Très Haute Maurienne depuis Le Monetier les Bains et retour par la Vanoise  en 14 jours
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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 07:37

14h30, il fait déjà chaud mais j’ai connu pire. La petite route qui longe la grande depuis la gare évite de se faire doubler par les voitures. C’est calme et ils ont commencé à dégager les abords. Plus facile de voir si quelqu’un arrive en face. J’aperçois un chien un peu plus loin sur le bas coté. Je vois tout de suite qu’il a un problème. Dès qu’il se lève, il s’écroule, ses pattes de derrière ne le soutenant pas. Je m’arrête et je lui parle. C’est un Labrador. Je retourne sur mes pas vers la première maison, je sonne la cloche et un balèze de chien genre Beauceron vient m’accueillir. Pas du tout agressif. Un jeune homme noir sort de la maison et je lui demande si un chien Labrador ne lui appartient pas. Je lui raconte l’histoire et il enfourche son vélo pour me suivre. Labrador n’a ni tatouage ni médaille d’identification pour savoir à qui il appartient. Ça va pas être facile. Il décide de le ramener chez lui en attendant. Je repars. À l’autre maison je tente de savoir si le chien ne vient pas d’ici. Je frappe aux fenêtres, à la porte mais personne ne répond. Je tente de l’ouvrir et elle s’ouvre. Je me retrouve dans la cour. Un autre chien gris aboie mais sans plus. Je frappe à la porte de la maison et une femme en sort enfin.

« Vous m’avez fait peur. Mais qu’est-ce que vous faites chez moi ? » me demande-t-elle.

Je lui explique que je n’ai pas trouvé de sonnette ni de cloche et elle me dit :

« C’est fait exprès ! Non, MES chiens sont là ». Elle semble donc rassurée.

En l’espace de cinq minutes, j’ai pu voir deux comportements totalement opposés. Un jeune homme soucieux de la santé d’un chien et une femme qui n’en a visiblement rien à foutre. Le tout à deux cents mètres de distance. Deux mondes.

Un peu plus loin, un paysan sur son tracteur avec un drôle de bazar. Je pense tout d’abord que c’est pour débroussailler mais je vois vite un nuage en sortir. Le fumier est en train d’asperger les bas cotés avec de l’herbicide. Je lui demande ce qu’il répand.

« Qu’est ce ça peut vous foutre » me répond-t-il. Oh le con !!!! Je lui répond que ça me fout que j’en prends plein la tronche avec le vent en le suivant. Le conversation prend vite un caractère tendu et je le double en le traitant de pourri.

Encore un peu plus loin, c’est un autre agriculteur qui fait la même chose sur ses vignes et le vent ne s’empêche pas bien sur d’éparpiller ce nuage tout autour…...elles sont loin les recommandations des ‘sages’ sur la distance à respecter entre les épandages et les zones d’habitation. Là je vois bien que le vent s’amuse à répandre cette pourriture bien plus loin des recommandations…...bullshit que tout ça….Petit vent de face ….je l’aurais dans le dos au retour. C’est toujours ça de pris.

La suite du parcours se fera sans autres anicroches à part les jeunes filles gitanes qui campent depuis des années près du fleuve. L’une d’elle fait semblant de mettre un bâton dans mes roues. Semblant simplement mais avec le sourire. Mais qu’elle drôle d’idée. A chaque fois que je passe près de leur campement, je me dis que c’est tout de même une autre vie. Voitures défoncées, caravanes démontées comme les appareils ménagers et aussi les détritus qui jonchent le sol et les abords. Une vie entière dans cet environnement ???

Arles est très calme sans les hordes de touristes qui normalement la sillonnent…..mais qu’est-ce que la normalité aujourd’hui ? On ne peut pas rentrer dans la médiathèque, juste récupérer sa commande à l’accueil. Ça devrait être fini bientôt me dit-on. Une glace pour le moral et retour.

En passant devant, je m’arrête à la maison où Labrador a été accueilli. Il se promène en claudiquant dans le jardin. Ça à l’air d’aller mais personne pour m’en parler. Je rentre.

 

 

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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 15:21
Déplacer les montagnes - 1h 20min / Documentaire De Lætitia Cuvelier, Isabelle Mahenc

Après la vision du documentaire, »Déplacer les montagnes », le récit des migrants et de ceux qui les accueillent à Briançon, il me vient la réflexion suivante : à quoi servons nous ?

Alors que nous vivons dans la ville de Beaucaire, bien protégée de cet afflux d’étrangers par les murs dressés par un maire RN et ses arrêtés ‘Anti-migrants’, le film nous rappelle que dans d’autres villes et malgré les hordes de fascistes voulant se substituer aux forces de police en organisant des rondes dans les montagnes, des femmes, des enfants et des hommes parviennent à ralier la ville de Briançon après parfois des années de galère à travers les déserts et les mers qui les séparent de notre pays.

Et je me dis que je me trouve bien trop tranquille dans ma ville et bien que fréquentant des personnes admirables qui luttent comme elles peuvent contre le racisme ambiant et ses idées nauséabondes, je me dis aussi que nous nous trouvons pour ainsi dire à l’abri de ce combat et de l’aide que nous pourrions leur porter s’ils arrivaient ici. Mais ils ne le peuvent pas. Les seuls migrants acceptés le sont sous la forme de travailleurs détachés qui viennent trimer dans les champs sous la chaleur ou le froid et sous des contrats qu’aucune autre personne n’accepte. Eux n’ont pas le choix et viennent d’Espagne pour ne pas dire d’Équateur, leur pays d’origine et s’ils ne font pas l’affaire, ils sont vite remplacés par d’autres. C’est la loi du marché.

Marché d’humains pour servir les marchés de légumes de notre belle Provence. Pas belle la vie ?

Et c’est pourquoi ce sentiment de ne servir à rien si ce n’est quelques actions contre des banques, quelques manifestations, le plus souvent calmes ici pour dénoncer mais rien dans la ville pour aider ces gens ? En suis-je capable ? Je pense que si je vivais dans une ville comme Briançon ou dans la vallée de La Roya je me joindrais sans hésiter aux gens leur venant en aide. Mais vais-je pour autant déménager dans ces régions ? Pas sur du rôle que je pourrais tenir sachant que tout est bien différent là-bas aujourd’hui.

Il y a une sorte d’endormissement à vivre dans une ville aussi fermée sur le monde extérieur que Beaucaire et le maire, en ne proposant que le plus bas de gamme possible à ses électeurs que se soit dans le domaine culturel (Chippendales pour tout dire et plutôt deux fois qu’une ou des spectacles de strip-tease pour les anciens en mal de sensations fortes quitte à les faire clamser d’apoplexie, ça vide les Ehpad) ou des réunions de bikers arborant des drapeaux confédérés bien dans l’esprit local, n’invite à ses banquets d’autres que ceux qui opinent du chef. Est-ce que ça existe ailleurs qu’ici ???

Bien sur, il est possible de rencontrer des gens d’autres couleurs mais qui semblent « vivre à coté de ça » sans s’en complaire mais non plus sans le combattre vraiment ou par des anathèmes lancés sur internet...et alors...ça change quoi ???

je vais donc me prendre un deuxième mandat de ce maire...pof, 6 ans de plus….je vais donc sortir de ce cauchemar à 72ans…..je me casse maintenant ou j’attends encore un peu ???

Je suis arrivé dans cette ville il y a dix ans sous une municipalité tenue en sous main par le FN mais pas encore à la manœuvre et après avoir attendu ils ont décidé d’y aller ‘Franco’ et sont passés haut la main. L’électorat était fin prêt pour avouer leur préférence.

 

https://vimeo.com/303741182
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