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Le blog de didier falleur pensées nomades

Soirée avec Jean-Yves Loude et ses "Pépites brésiliennes"

zedid

 

Nous commençons notre voyage à Rio, terre de la Macumba et des écoles de Samba. Dans son disque « Estrangeiro », Caetano Veloso nous la décrit comme aimée par Cole Porter, adorée par Paul Gauguin mais détestée par Claude Levy Strauss, Qui saurait les départager ?
Puis nous nous déplaçons vers le nord et l'état du Minas Gerais, haut lieu du baroque flamboyant, des églises et des exploits de son sculpteur magnifique : « O Aleijadinho » qui, à la fin de sa vie attachait ses outils à ses moignons pour travailler. C'est Milton Nascimento qui nous parle le mieux de son pays à travers la merveilleuse interprétation d'Elis Régina de son »Trem Azul », train que vous avez empruntés Jean Yves et Viviane et qui vous a emmenés jusqu'à la frontière de l'état de Bahia.
Salvador, ville des extrêmes, état survolté où les rythmes naissent à volonté : Gilberto Gil, Afoxé et trios électricos. Puissance noire, négritude assum
Nous remontons encore : Recife, Pernambouc : ville blanche, la samba laisse place au frévo et au maracatu, la macumba au candomblé. Autres rythmes, réminiscence de polka et d'Afrique car pointe du brésil la plus proche du continent mère. Est-ce ici que les bateaux accostèrent ?
Qui le chante ? Lenine, Alceu Valença, Nação Zumbi, Otto, Elba Ramalho ou tant d'autres. Ce pays est si prolixe !!!!!
Mais Pernambouc est aussi un pays : le Sertão, cette terre ingrate où ceux qui peuvent fuir vont se réfugier et tenter une vie meilleure près des mégalopoles. Ceux qui restent, les pauvres et les plus démunis résistent et s'accrochent. C'est aussi la terre de Lampião et des Cangaceiros sublimée par Glauber Rocha et ses films majestueux.
Terre frontalière avec le Piaui : ça y est nous entrons dans le territoire des indiens : PIAUI ce nom évoque  déjà des lieux inconnus.
Notre voyage se termine à São Luis du Maranhão, tour à tour française, hollandaise puis portugaise, cette ville située aux portes de l’amazonie ne cesse d’étonner. Façades recouvertes de carreaux de faïences et en juin, sa fête du « Boï » qui chante le sacrifie du bœuf est une explosion de  couleurs et de musiques syncopées. C’est la nuit toujours qui se fait attendre mais le spectacle est envoutant.
Chacun vit sa propre expérience dans ce pays continent et je laisse Jean Yves et Viviane nous conter la leur.
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