Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de didier falleur pensées nomades

Lectures d'octobre - Compagnie k et La constellation du chien

zedid



Compagnie k - William March – Editions Gallmeister – 230 pages – traduit de l’américain par Stéphanie Levet


En 1917, des américains quittent leur pays pour faire la guerre. La compagnie K fera face à ses atrocités, ses combats, ses gaz jusqu’à la signature de l’armistice. Dans son récit, William March nous invite à écouter les cent treize soldats qui la constituaient. Cent treize témoignages, cent treize formes d’expressions depuis le plus simple soldat jusqu’au capitaine. Nous sommes dans leur pays pendant les entrainements et les préparatifs du départ, nous traversons l’océan, nous débarquons et nous nous retrouvons dans les tranchées. Nous vivons au quotidien avec ces hommes et nous vivons la guerre. Brefs, anxieux et parfois teintés de poésie, ces récits nous touchent profondément car ils racontent au plus près ce que ces hommes ressentaient. Puis il y a le retour et les marques indélébiles, les traumatismes, les membres amputés, et la joie aussi de retrouver ceux qu’on a quittés alors que beaucoup ne sont pas revenus. L’auteur manie les styles comme autant de personnages de cette tragédie humaine.
Combattant lui-même durant cette guerre, ce roman est traduit en français pour la première fois.
 
La constellation du chien
 
La constellation du chien - Peter Heller – Editions Actes Sud – 329 pages – traduit de l’américain par Céline Leroy
 
Ce roman post apocalyptique, dans la pure lignée de « La route » de Cormac McCarthy mais sans présenter une aussi grande noirceur, nous plonge après « La Fin de toute chose » dans le monde de la survie, de la défense de son territoire, de l’empathie ou de la haine des survivants. Deux hommes y défendent leur domaine : un jeune et un plus vieux, spécialiste de l’armement (lourd). Le jeune sait piloter un avion et s’en sert donc pour survoler les zones sinistrées à la recherche d’intrus éventuels  ou de vie. Mais cette vie rencontrée est-elle synonyme de danger ou de demande d’aide ???? Il va souvent retrouver un groupe d’humains vivant à l’écart et atteints d’une maladie contagieuse mais il vient les aider comme il peut.  Tout n’est pas aussi tranquille et il faut parfois se battre….. Ce roman nous enseigne sur nos instincts, comment se sortir de ce monde mort : récupérations, débrouilles mais sommes nous vraiment les seuls à voir survécu ? Rentrer en contact ou le repli sur soi ???? Beaucoup de questions donc…..
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires