Avignon OFF/2012 - J'ai beaucoup aimé
Une réelle effervescence
un maelström d'émotions
festival Avignon
les pièces s'enchaînent
dans le silence des entre deux
le cheminement qui nous amène
des salles obscures
aux plateaux ouverts sur le ciel
où le vent qui souffle en rafale est le bienvenu
de surprises en étonnements
rarement décevant
les spectacles rivalisent
de beauté, de hardiesse
de provocations qui font vibrer en nous
les parcelles de sensibilité encore ignorées
il faut le vivre
il faut le parcourir
engager les conversations
poser des questions
donner des réponses
il faut s'aventurer
dans le flot ininterrompu des propositions
c'est l'ivresse qui nous gagne
qui nous fait regretter déjà l'instant de l'abandon
J'ai beaucoup aimé :
"l'Antigone" donné par la Compagnie Collectif Masque à l'Essaïon
transposé dans le chaos de la guerre civile espagnole, le texte de Sophocle prend un nouveau visage dans une mise en scène audacieuse servie par des comédiens d'exception.
"Le Soldat fanfaron" - Compagnie Théâtre de l'Homme Inconnu (Strasbourg)
un texte de Plaute qui, aidé par des comédiens habités et un accompagnement musical précieux, nous fait vivre les délires d'un soldat qui se prend pour le fils de Mars.
" Le porteur d'histoire" Alexis Michalik - Compagnie Los Figaros
A la mort de son père, un fils va découvrir un cahier manuscrit qui va l'emmener dans une quète vertigineuse.
Magique !!!
"Le Premier" Israel Horowit - Compagnie des Aléas
Au sol, une ligne blanche et un homme qui dort. Il est le premier. D'autres vont arriver et les tensions aussi.....Remarquable !!!!!
"Les âmes nocturnes" - Julien Lubeck, Cécile Roussat
situations fantastiques, absurdes; un univers poétique enchanteur
"Avenir Radieux, une fission française" - Nicolas Lambert
Après "Elf, la pompe Afrique", N. Lambert revient avec la deuxième partie de son tryptique sur les 'affaires françaises'.
Cette fois-ci, c'est au tour du nucleaire d'en faire les frais. Une investigation rigoureuse tranformée en théâtre qui nous ravit. Vivement la suite (l'armement.....)
"Le Roi Lear, 4/87" - Antoine Caubet - Théâtre Cazaril
4 comédiens et 87 minutes c'est un pari audacieux. Je n'ai pas tout compris à l'histoire malgré l'introduction d'Antoine Caubet mais j'ai été subjugué par la force de ces quatre acteurs tant par la puissance qu'il mettent dans le texte que l'énergie de leurs corps virevoltant.