De Chambéry à Strasbourg soit les 73, 74, 01, 39, 25, CH, 68 et 67...rien que ça…
Le lundi c’est le redépart et pas raviolis comme certains pourraient le penser. Ciel gris et quelques gouttes qui disparaissent rapidement. Direction le lac du Bourget. Il faudra vraiment obliger les élu.e.s de la commission ’Mobilités’ d’enfourcher des vélos pour tenter de sortir de leur ville sans se perdre. C’est la totale confusion...mais on s’en dépêtre...Le lac….splendide...je le longe avec les Alpes en décor. Le col du Chat se présente sur la carte avec 2 chevrons...fô pas mollir. Heureusement il n’est pas très long et une heure suffit pour le franchir. Dans la descente, vue sur tout le lac magnifiée par le soleil qui l’illumine. En contrebas, l’abbaye Royale de Hautecombe sert de lieu de repos aux divers Rois et Reines de Savoie, Ducs, Comtes et autres Seigneurs… Car on sait bien que c’est la France qui a été rattachée à la Savoie et pas le contraire. Sans blague….
Je me laisse tenter mais ces salauds n’autorisent que la visite de la chapelle dont les plus beaux tombeaux ne sont pas accessibles de près...ARNAQUE...et rien des abords du lac et de ses jardins. Moues de déception sur les visages des visiteurs comme moi mais qui a échappé à la taxe grâce à la Carte Tintin Reporter que ne me quitte pas…
On m’a assure que Chanaz est une très belle halte avec son ambiance de canaux et son petit camping alors c’est là que je m’arrête. Comme j’ai du temps, j’en profite pour repérer la sortie vers la Via Rhôna que je retrouve ici même mais après avoir fait trois fois le tour du village en suivant les flèches indicatrices je dois bien admettre qu’il y a un problème : je tourne en rond. Heureusement, des cyclistes qui arrivent depuis une petite route me disent que c’est bien par là qu’il faut aller. Impek ! Dîner dans un burger local avec choix de tacovégé. Une bonne bière locale pour le rafraîchissement et le tour est joué. Lecture et dodo. (50km/650+).
- 11 – En camping je ne dors pas bien et le matin tout est trempé comdab’. En fait je ne suis pas fan mais il est tout de même indispensable d’avoir sa tente dans avec soi au cas où aucun WS ne réponde à votre demande et au cas où, aussi, il n’y a aucun hôtel dans le bourg (ça va arriver). Pendant que ça sèche je déjeune sur le petit tabouret pliant vintage acquis sur le BC pour 8 balles. Bien pratique ce petit truc malgré ses 980gr en plus dans les sacoches.
On peut y aller…..direction Vouvray près de Bellegarde et ça va cogner qu’ils ont dit. Ça va cogner !!!!! Un peu de Viarhôna qui serpente dans la campagne jusqu’à Seyssel et son beau pont haubané. Là, la voie se perd et j’ose demander à un secrétaire de la mairie et il a l’air d’ignorer totalement que sa ville est sur cette voie verte. Vrai qu’il roule en Audi le mec. Pas très concerné en effet par le vélo. On passe...je la retrouve un peu plus loin comme quoi elle existe belle et bien mais le long d’une grosse route. Vite, fuyons par la campagne. A Challonges, je trouve un banc à l’ombre et un robinet d’eau. Faut pas plus...longue pause. Malgré la cagne, il faut bien repartir. Passage par le barrage de Génissiat (1948 mais commencé en 1938) une merveille technologique pour l’époque et certains imaginent vendre ces trésors au privé. Mais c’est DINGUE !!! (https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_G%C3%A9nissiat). Maintenant, il faut tout remonter.A Vouvray je craque et j’appelle le WS de ce soir et coup de pot il est déjà chez lui. Il vient me chercher et me voila arrivé. Au frais dans la maison au grand confort moderne. Douche et Tongerlo à l’apéro… on sait recevoir dans cette maison. Je suis leur premier cycliste. Ça se fête !!!! (50km/650+).
/https%3A%2F%2Fupload.wikimedia.org%2Fwikipedia%2Fcommons%2Fthumb%2F8%2F8e%2FTalsperre_Genissiat_01_09.jpg%2F260px-Talsperre_Genissiat_01_09.jpg)
Barrage de Génissiat - Wikipédia
Le barrage de Génissiat est le deuxième barrage hydroélectrique français construit sur le Rhône après la centrale hydroélectrique de Cusset. Au moment de son inauguration, il est le plus imp...
Belle rencontre vers Billiat
- 12 – Chacun sa gymnastique pour commencer la journée et F. Se propose de m’accompagner sur les premiers kilomètres. Presque 20 au bout du compte par une route qu’il choisit pour bien connaître la coin. Lui et son épouse sont des adeptes des vélos de course mais ils espèrent en nous recevant chez eux que nous leur donneront l’envie de voyager par les belles histoires que nous leur raconteront . J‘ai fait de mon mieux. Il me laisse à Chèzery et je n’ai plus qu’à continuer jusqu’à Lajoux où des amis m’attendent…. Pour une nouvelle pause de 4 jours…. COOL !!!!! (50km/1030m+).
Interlude : 4 jours dans le Ht Jura. On peut pas faire moins quand les amis vous demandent de rester. Personnes magnifiques de générosité, d’accueil et de partage alors on fait des choses ensemble. Dévoiler la roue AR du vélo de L., aider à la fabrication d’un boîtier électrique en triphasé, trouver le bon câble pour écouter la musique du téléphone sur la chaîne parmi tout un tas de trucs, regarder L. fabriquer ses lampes en papier… quel boulot et quelle patience, passer la journée avec Scott, le chien sympa des voisins qui a fait quelques kilomètres pour la compagnie des gens qu’il apprécie. Faut juste le raccompagner en voiture le soir. Assister à la sortie des génisses dans le pré après des mois d’étable. Elles ressemblent à des cabris en liberté, folles de toute cette herbe grasse et toutes ces fleurs à déguster. Se baigner dans un lac, chercher du pain dans une ferme à vélo, assister à un concert de musique réunionnaise et une pièce de théâtre sur la vie de Molière. Manger des poêlées de morilles à la crème, du bon fromage et des vins ‘nature’, danser le soir sur des super musiques et après il faut quitter ces amis et repartir à vélo. Mais on y arrive après de belles étreintes !!!
- 17 -
- 17 – Le lundi matin je repars donc sous un ciel encore bleu par le lac des Rousses, Bois d’amont et la forêt du Risoux et sa petite route intime. Après Chapelle des bois, le gris l’emporte sur le bleu et l’orage finit par éclater. Heureusement, je ne suis pas loin de mon étape du soir et je me retrouve bien à l’abri chez des WS et tant mieux car il ne va pas arrêter de pleuvoir de toute la nuit….encore un couple étonnant, sportifs à plus de 70 ans qui se sont rencontrés sur internet. Lui ancien chef étoilé à la retraite mais plutôt viande et poisson alors je n’aurai pas droit à sa cuisine… tantpitte. En face, c’est Mouthe et la naissance du Doubs qui sera un peu le fil conducteur de cette partie de voyage enfin dans la mesure du possible car il n’est pas toujours possible de la suivre par la route. Le GR5 le suit en partie mais c’est à pied.
quand vélo dort sur un tapis persan...et sortie de l'école des vaches
- 18 - Pluie, pluie, pluie et je dois attendre jusqu’à 10h00 pour qu’elle cesse. Ça descend jusqu’au lac de St point et son petit village de pécheurs à Port Titi… trop mignon avec ses petites maisons peintes. Non ce n’est pas une blague et pas non plus dans les caraïbes mais bien dans le Ht Doubs. Oui on a quitté le Jura. Pontarlier, fait pas chaud mais le Doubs passe par là. Picnic près de la place de la mairie. Une jeune asiat se promène avec une canette de bière à la main. Elle a l’air totalement à la dérive. Courses à la Ruche locale et on y va. Très belle vallée qui monte doucement, Les Etraches, Les Alliés, Les Gras. . Des vaches, des vaches. Morteau les saucisses c’est pas mon dada mais le Doubs est là. L’office du tourisme est là pour recharger mon téléf en rade. Je remercie ces dames qui ont toujours été d'une grande gentillesse et toujours prêtes à rendre service en proposant jusqu'à des impressions si besoin. Vraiment top !!!
En attendant je me laisse tenter par un mille-feuilles de la pâtisserie locale. Pas frais que je leur dis. On ne me l’a fait pas coté pâte feuilletée. On nie en bloc ! Foutaises ! Ce soir je dors en Suisse aux Brenets. Y’a plus qu’une belle cote à gravir et je suis arrivé chez une WS. - K. est pasteure et vient de terminer un office. Le vélo dort cette fois dans une espèce de salle où il se peut qu’il y ait des offices. Le repas sera extra avec une belle raclette revigorante. Hier c’était plutôt léger et K. m’offre une bonne bière locale. Super soirée avec cette femme à la vie tellement différente. Elle me signale aussi que sa sœur C. est à l’accueil d’un des musées de La Chaux de Fonds et que je pourrais la saluer de sa part. Ça tombe bien, j’ai bien l’intention d’aller visiter cette ville. Allez, au dodo.
Port TITI
- 19 – Beau temps pour rejoindre LCDF….petites routes bien pentues à travers la campagne. Un beau renard sur la route surpris. Le vélo ne fait pas de bruit. A mon arrivée au musée, je nomme C. par son nom et imaginez sa surprise. Je lui conte tout de suite l’ histoire. Du coup, elle m’offre un passe gratuit pour les trois musées de la ville. « J’ai le droit » me dit-elle. Les affaires du vélo rangées au vestiaire, je suis libre de me promener dans ce parc aux 3 musées. Musée de l’histoire de la ville avec des personnages aussi célèbres que Le Corbu, Blaise Cendrars ou un certain M. Chevrolet, le père de l’Impala….des photos, des maquettes, des objets en tout genre. Le musée de l’horlogerie donne le tournis avec toutes ces pendules qui donnent l’heure depuis la nuit des temps, du clepsydre à l’horloge atomique où on ne comprend que dalle, y’a pas d’aiguilles. Le musée des Bx Arts propose une très belle collection (donation) des peintres impressionnistes les plus remarquables. Un tableau de chaque, ça suffit. Au sous sol un peintre inconnu (collectif) Lamarche/Ovize qui donne dans les légumes et autres incongruités. Et puis des œuvres autour de le Style Sapin ou une variante suisse de l’art déco, architecture, meubles, céramiques, vitraux et d’autres (https://www.mbac.ch/expositions/). Quatre heures dans cette ville et encore je n’ai pas fait le parcours des villas…. Y’a de quoi faire encore plus. Je vous conseille ce détour un jour que vous passerez par là.
/https%3A%2F%2Fwww.mbac.ch%2Fh-content%2Fthemes%2Fh-theme-child%2Fmedia%2Fsocial-image.jpg)
Expositions | Musée des beaux-arts La Chaux-de-Fonds
Le Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds trouve son origine il y a plus de 150 ans dans la création de la Société des amis des arts.
Musée des Beaux Arts de La Chaux de Fonds
Bon, c’est pas le tout mais j’ai de la route à faire, je n’ai pas d’argent suisse avec moi alors retour en France. Mais il est 16h00 et c’est l’heure des fadas de la route, je veux dire des frontaliers qui rentrent chez eux et c’est tous des barjots qui foncent en bagnoles et bien sur tout seul dans leur bagnole. Le covoiturage n’a pas encore été compris ici et pourtant, ils prennent tous la même route (y’en a qu’une) et à la même heure. On croit rêver. On m’avait bien prévenu. Ça cartonne même un peu… sans mal visiblement. Looooongue descente jusqu’au Doubs où je peux rivaliser avec certains prudents mais dans la montée, y’a pas photos, ils vont plus vite…………..et ça pue …………….. Maîche enfin pour l’étape du soir et heureusement un camping…..paske y’a rien d’autre, pas d’hôtel donc pas le choix d’où la nécessité de la tente comme je vous causais auparavant (chinois). Y’a déjà un cyclo qui a planté la sienne mais du genre tunnel sarcophage...bonjour la claustro… quand j’ai planté la mienne il vient me voit et me dit : »Mais c’est un palace !!! » En effet à coté de la sienne, ma Hubba Hubba fait grand style mais j’aime bien un minimum de confort vu que y’en a pas en camping. C’’est Fabien et il fait un voyage mémoriel autour des massacres et des camps durant la guerre et ses étapes se nomment Oradour, Tulle, Plateau des Glières, et ce jusqu’à Auschwitz où il remettra un manuscrit au directeur du lieu. Il vient de Pau et voyage léger avec un gravel Fuji. Jeune, il a la pêche. Il popote sur place et moi je vais au resto à coté. Salade, fondue et tiramisu rhubarbe...faut bien ça pour ravitailler. Bonne nuit.
- 20 – Pendant que ça sèche, je partage le ptidèj avec Fabien. J’apporte le pain et la confiture et lui l’eau chaude pour le thé et on peut y aller. Nous nous séparons au village et promettons de nous retrouver à Strasbourg où il fait étape comme moi. Je retourne en Suisse pour l’étape la plus drôle de ce voyage : « De Maîche à Courtemaiche », ça ne peut pas s’inventer ce truc ! Tchao mec !
Je vais retrouver le Doubs qui est encore une belle rivière et qui fait un grand virage au fond de la vallée comme s’il disait : »Ah non, la Suisse je ne reste pas, je me contente de la visiter». Voyez la grande boucle qu’il fait à St Ursanne avant de revenir en France.
Trévilliers : arrêt Comté dans la laiterie locale puis longue descente jusqu’à Vaufrey (-350) où le Doubs coule des beaux jours. Encore une très belle vallée. C’est le week de l’ascension et les motards font du pétard. Je la quitte à Glère pour plus de calme et une belle montée (+440) jusqu’en Suisse par le col de Montvoie (858m) et Porrentruy. C’est la Suisse et la ville est calme. Plus que quelques km pour atteindre Courtemaiche mais je me retape une cote dont je me serai bien passé. Je suis un peu naze. Mes hôtes m’attendent dans leur ferme après une dernière montée. Mais pourquoi faut-il qu’ils soient si souvent planqués dans les hauteurs ? Je me demande bien !!! Ouf, pause !!!!!!!
Ce sera un très belle soirée avec ce couple super sympa, elle véto et enceinte pour presque bientôt et lui agriculteur. Un pote aussi véto et apiculteur vit avec eux et des amis sont là avec leur 4 enfants et camping car pour le week-end. Belle ambiance autour du repas avec plein de bonnes choses à manger du jardin. Bière locale mais vin des Côtes du Rhône...quand même …je m’écroule en m’excusant vers 21h00. La chambre donne sur un paysage apaisant et totalement calme ……des vaches et le train suisse qui passe dans la vallée……...super nuit ……………...
- 21 – Les gens partent au boulot et Tanguy m’offre un pot de miel tout juste extrait...le frontière française n’est pas loin, je ne vais pas dire que j’ai du miel de contrebande dans la sacoche. Personne au poste,,,y’a pas de poste. Par une petite route et une vallée de toute beauté et des villages aux noms aussi bizarres que Chavanatte et Chavannes le Grand ( pas si grand en fait, encore des menteries), j’atteins l’Euro Vélo 6 à Dannemarie, premier village avec boulangerie et café. C’est le désert cette région. Il ne me reste plus qu’à suivre la voie verte jusqu’à Mulhouse le long du canal Rhin/Rhône. Des écluses, des ragondins et des hérons en pagaille..même pas peur ces animaux et une heure pour atteindre la ville avec un bon petit vent dans le dos. Grande ville, week-end, plein de monde et rien pour pieuter, même le 4* est complet. Y’a bien une chambre d’hôte à 90 balles. Je demande à la dame si le jacuzzi et le massage sont compris dans le prix. Non, mais y’a le petit déjeuner. Ben heureusement. N’importe nawak ! Les filles de l’Office du Tourisme m’indiquent un camping à 10 bornes à Heimsbrunn. Pas vraiment de voie verte pour y aller, faut que je me tape la route mais j’ai de quoi pieuter ce soir, c’est le principal. Camping très familial et un bon petit resto italien dans le village avec bière pression bio. J’en demande pas plus. Je dis tout de go au patron que j’ai une faim d’enfer et il me fera un méga plat de fetuccinis aux légumes, crème et fromage. Un régal et comme y’a une bonne tarte à la rhubarbe en dessert, je suis comblé.
Un animateur ma propose de pousser la chansonnette mais je passe mon tour. Je ne sais pas si la soirée aura été un succès mais quand je pars ils ne sont que trois au bar. Au dodo.
-22 – C’est comme ça tous les matins, faut qu’ça sèche...tagada tsoin tsoin...et après on peut partir. 9H30. Voie verte tout le long ou presque, solo ou partagée. Wittelsheim et des derricks où je rate un musée de la mine. Rouffach, assez jolie, puis Eguishem, drès choli bedi villach alsacien comme un décor de cinéma et pas trop de monde. A Colmar je retrouve la foule et comme il est impossible de mettre les bagages en sécurité au musée (pas de vestiaires, bande de cons), je continue vers Sélestat. La voie verte devient VV11 ou Euro Vélo 5 et elle serpente à travers les vignes et c’est vraiment chouette. Beaucoup de vélos dans tous les sens, des courses, des randos et des zélecs.
Ribeauvillé vue de loin et voila Sélestat et comme partout, TOUT EST COMPLET. Reste une place au camping que je m’attribue derechef mais bof la place à coté d’un camping car de 8 mètres de long. Ça ressemble à un mur infranchissable et d’une laideur inimaginable...des gardois…..avec moto sur le rack derrière….même pas de vélo….des gardois quoi ! (80km/220+)….. dîner dans un restobiovégé bon dans la ville mais à peine rentré au campim, vla la techno qui se réveille. Y’a une teuf dans le stade à coté….fuck !!!! Putaingue, malgré les boulkiès rien n’y fait, c’est comme si j’y étais. Solution, mettre les écouteurs et ma propre musique mais les infrabasses remuent les organes quand même….heureusement cela cessera vers 1h00 du mat’. Les campeurs se souviendront de cette nuit à Sélestat, pas si céleste que ça Sélestat et de la visite de la cigogne, jeune beauté locale. (80km)
- 23 – Ça sèche vite pas de rosée et chaleur. Tout le monde remballe, c’est la fin du week-end.
Dernier tronçon vers Strasbourg, 50km de vent dans le pif et après quelques déambulations dans la campagne, je trouve la voie verte qui suit le canal pour la grande ville. Ca va pas être folichon car la carte montre une ligne droite de 35km à part une petite courbe au milieu. Bon ben faut y aller. Zone industrielle, faubourgs et enfin la ville. Le schéma habituel des arrivées en ville. Office du tourisme pour trouver un hôtel, mon pote Yvan m’a dit que la maison est covidée et qu’il vaut mieux attendre un peu pour venir alors je vais attendre. Hôtel moyen mais à 65 balles y’a pas mieux en ville. Bière avec Fabien, repas pas compliqué et dodo...(60km...tout plat)
- 24 – La foule est partie et la ville est plus calme. Fabien me propose la visite du quartier européen , pourquoi pas, je n’y aurais pas pensé directement. Putain, putain, on est quand même tous des européens !!!! Photo de groupe avec une délégation norvégienne, Cour de Justice et Parlement. Devant Arte, Fabien fait un arrêt dans l’espoir de parler avec un journaliste car il leur a annoncé son projet de voyage… que dalle !!! Chaîne élitiste !!! Antje, une allemande vient nous accoster alors que nous sommes assis sur les marches. Elle est de Rostock et est venue avec le train et son vélo. Ça fait une trotte genre 15 heures de train. Quand on aime on ne compte pas. Puis nous partons pour un picnic au jardin botanik.
Je consacre l’après midi à la visite de la ville. Plus de queue pour la cathédrale et son horloge astronomik monumentale de 1574…quel délire !!!!
La ville se découvre peu à peu dans une ambiance cycliste des plus confortables. Très peu de voitures dans le centre ancien et c’est très bien. Place aux vélos !!!! Et il y en a des tas et cela me rappelle la Belgique mais aussi des pauvres carcasses abandonnées à des plots, pneus crevés, selles disparues, roues tordues et tout cela à jamais oubliées par des propriétaires peu amènes de penser aux véhicules qui les ont transportés durant leur passage en université ou ailleurs. Quel dommage !
Quartier de la Petite France, ponts couverts, quais, canaux, cette ville est un véritable musée à ciel ouvert et en plus sous un ciel bleu c’est encore mieux. Je sillonne la ville en me perdant. Tiens, un Vieux !!! Impossible de résister je ne le connais ce Vieux là. Hop, allons voir son rayon Vélo et c’est une bonne idée car il y a des trucs qu’on ne trouve pas ailleurs et c’est jours de promo alors j’en profite. Je reçois en même temps un appel de David de la famille à vélo et quand il sait que je suis dans le temple de la rando et autres zactivités il me demande de lui trouver un bouchon de gourde espécial. Pof, juste devant moi ! Comme nous avons l’intention de nous revoir sur l’EV6 je me charge de leur apporter. Courrier spécial et pas vraiment express. Du coup, j’abandonne l’idée de retour par les Vosges, ça me fait trop plaisir de les retrouver sur leur parcours vers Budapest.
Quartier de la Petite France, ponts couverts, quais, canaux, cette ville est un véritable musée à ciel ouvert et en plus sous un ciel bleu c’est encore mieux. Je sillonne la ville en me perdant. Tiens, un Vieux !!! Impossible de résister je ne le connais ce Vieux là. Hop allons voir son rayon Vélo et c’est une bonne idée car il y a des trucs qu’on ne trouve pas ailleurs et c’est jours de promo alors j’en profite. Je reçois en même temps un appel de David de la famille à vélo et quand il sait que je suis dans le temple de la rando il me demande de lui trouver un bouchon de gourde espécial. Pof, juste devant moi ! Comme nous avons l’intention de nous revoir sur l’EV6 je me charge de leur apporter. Courrier spécial et pas vraiment express. Du coup, j’abandonne l’idée de retour par les Vosges, ça me fait trop plaisir de les retrouver sur leur parcours vers Budapest.
Cette famille, Papa, Maman et leurs trois filles, 4, 7 et 9 sont partis à vélo depuis leur petit village de l’Aude jusqu’à Budapest au moins et peut-être la Roumanie si les six mois qu’ils se donnent pour faire se voyage le leur permet. Papa et la moyenne sur un Pino Has plus remorque, le tout pesant près de 200kg, personnel compris. Maman avec porte-fille et remorque Bob et la grande sur son propre vélo… Chapeau bas les amis ! Des distances moyennes de 35 à 40km par jour, parfois plus quand il le faut. Des pauses hedbromadaires dans des campings avec petit bungalow et des pauses mensuelles plus longues pour se reposer vraiment. Ilelles sont passé.e.s chez moi juste avant que je parte et nous nous donnons souvent des nouvelles. Ils doivent être en Allemagne maintenant. Voyage fait uniquement sur des voies vertes qui longent fleuves et rivières pour éviter toute cote fatale. On le comprend très très bien.
Je cherche une bonne bière à boire car la Météor locale c’est vraiment pas mon truc, trop sucrée et puis c’est l’heure. Tout en continuant à ma perdre dans le dédale des rues, je tombe ur un bar qui affiche une carte alléchante… Vamos. Bon, il s’appelle Canapé Queer. Et pourquoi pas, il y une terrasse où je m’installe. À la table d’à coté, un garçon très efféminé lit une roman graphique. Je bois ma bière, excellente nonobstant et peu à peu nos regards se croisent et quand nous décidons de rester là pour dîner c’est naturellement qu’il me demande si nous pouvons partager une table. Mais bien sur ! Sacha, c’est son nom me raconte sa vie et son envie de créer un tel lieu à Lons-le Saunier d’où il vient. Ingénieur au CNRS il pense nécessaire de créer ailleurs un lieu où des gens qui lui ressemblent peuvent se retrouver. Ses relations avec sa famille sont très bonnes et il se sent l’envie de retourner chez lui. La terrasse se remplit de gens de toutes tendances et l’ambiance est vraiment extra. Super d’être tombé sur un endroit aussi cool ! Le plat végé est excellent et la bière de même...quoi de plus ? Nous nous saluons quand nous partons, bien contents d’avoir parlé durant ce long moment. Salut Sacha et bonne suite.
En face il y a une école et c’est une ballet de parents à vélos, vélo-cargo quand y’a du monde à transporter qui passe devant moi. Le monde de demain est là mais en partant je m’aperçois que mon pneu ar est à plat . Quoi, un Schwalbe crevé mais appelez moi le patron illico !!!! Retour hôtel pour réparer, le matos est là-bas. C’est pratique, lavabo et douche… on dira rien à la réception. Le trou est tellement petit que les bulles sortent toutes les secondes… un micro fil d’acier dans le flanc du pneu, justement là ou il n’est pas protégé. Un attentant ??? c’est sur ! Je répare et j’arrive à la fin du concert ? Fabien et Antje m’assurent que je n’ai rien raté… c’était pas terrib’. Allons boire une bière pour se remettre de ces émotions. Misère, y’a que de la Météor !!!!
Adieu les ami.e.s et bonne continuation. C’est l’heure du dodo.
FIN DE LA DEUXIEME PARTIE