rien de tel
qu’un petit hôtel
pour se remettre
de ses émotions
j’en connais un
pas très loin
à Gaudissart
on est peinard
1800 mètres pour respirer
alors on j’y vais
Nous y avions séjourné une nuit l’année dernière lors d’une étape de notre GTA et j’avais trouvé l’endroit très sympa. Bonne raison donc pour y revenir et se reposer….un peu. Mais après une journée de transition, le temps de passer par le Col de l’Izoard, pour voir le spectacle des vélos et de celles et ceux qui pédalent pour le grimper, y’a vraiment du monde, impressionnant, les envies de randos reprennent vite.
Une première jusqu’à St Véran par un chemin déjà emprunté alors même pas besoin de carte, juste une petite rahouète sur le retour vers Beauregard et je me retrouve en haut d’une piste de ski que j’ai bien du mal à descendre tellement c’est raide.
Le lendemain, sur les conseils du proprio de l’hôtel, je file vers la crête de la Combe Arnaude. D'abord le Col des Près du Fromage ne pas confondre avec le Col du Fromage et après, point de sentier ni de repères, faut tout faire à l’estime et raide dans le mélèzes, les bolets en pagaille mais pas un pied de biche à l'horizon. Pas vraiment récompensé mais on y arrive même. La crête offre un panorama splendide sur tous les sommets du Queyras et jusqu’aux Écrins et sa Barre majestueuse d’un coté et le Viso de l’autre évidemment. De quoi s’en mettre plein les yeux.
Mais la pointe finale et néanmoins modeste m’a posé des problèmes et je n’ai pas osé la gravir jusqu’à son sommet à cause du schiste délité qui la recouvrait ; tout dégringolait dès que je posais les mains dessus. Pas très rassurant ce bazar.
Mais c’est sur le chemin du retour que l’histoire commence vraiment à pétiller. Alors que je coupe à mon aise pour retrouver le sentier du retour, je tombe sur un couple de randonneurs qui ne savent pas vraiment où ils sont car ils ne font que suivre le sentier mais ils me disent qu’il y a un groupe derrière mené par une guide. Elle me renseigne et me demande si je veux passer devant et je décline poliment la proposition en disant que j’ai tout on temps et alors que la dernière personne arrive j’entends un grand cri qui dit :
« Oh ….Didier !!!!!
Et la personne qui le pousse n’est autre que Michel M., un ancien collègue de Levallois-Motos où nous avons travaillé entre 95 et 98. Plus de dix ans que nous ne nous sommes pas vus. Une chance sur un million de se retrouver ici. Du coup, nous avons terminé la rando à nous remémorer les bons moments passés ensemble sans omettre de faire une photo et de l’envoyer à notre chère Nathalie, secrétaire de l’époque, qui s’est bien marré de nous voir à peine changés en 30 ans…tu parles Charles !!!!!!!!!!!!!
Après une bière bien méritée nous nous sommes quittés à La Chalp de St Véran et la guide m’a déposé à Gaudissart. Quelle journée !!!!!
Dernier jour ici, Marc (Vie Sauvage) me propose de monter avec lui au refuge de La Blanche mais en véhicule à quatre roues motrices pour changer un peu, juste le temps de livrer deux ânesses à un groupe et de leur indiquer comment ces animaux réagissent mais parents comme enfants ne sont pas très attentifs. Heureusement, Marc est très patient.
Je participe au rush du midi en aidant au service…..ça ne rigole pas…...et là deuxième choc…..que ne je vois pas Laurent (alias Lolo de Marseille et Guzziste invertébré) débarquer devant moi avec un grand sourire…..mais c’est dingue.
« Mais qu’est ce que tu fais là ??? tu travailles ici ?? »
« Non, juste là pour ce midi »
« Ah ben alors quelle surprise…. »
« Tu l’as dis fieu !!!! »
Il est monté avec Céline, sa compagne et leurs deux enfants (adoptés) Léon et Rosalyne..
On passe un moment à échanger confortablement installés dans des transats sur la terrasse. Ils repartent et je continue mon job.
Retour vers 14h30 à Gaudissart après une belle omelette et départ vers La Grave pour de nouvelles aventures montagneuses. A bientôt.