Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de didier falleur pensées nomades

Quelques films

didier falleur
Quelques films
Quelques films
Quelques films
Quelques films

Toril de Laurent Teyssier (2015)

Après le suicide raté de son père acculé par les dettes et voyant les terres agricoles menacées, Philippe (Vincent Rottiers, excellent) le plus jeune fils, va tenter de faire revivre l’exploitation. Il va vite s’apercevoir que c’est peine perdue et s’associe avec un gros dealer du coin. Ça marche très bien mais quand on met les pieds la dedans, l’engrenage peut vous broyer. Un film tendu et très nerveux qui montre la Camargue sous un aspect menaçant et ne laisse pas beaucoup de répit.

 

Willy 1er de Ludovic et Zoran Boukherma (2016)

Michel, le frère jumeau de Willy disparait subitement (suicide mais il ne veut pas y croire) alors qu'ils étaient inséparables. Willy décide de quitter le domicile familial où il vit depuis 50 ans et vivre sa vie avec deux objectifs, avoir son appartement et son scooter. Engagé comme manutentionnaire, il va faire la rencontre d’un(e) autre Willy et de la population de Caudebec qui va profiter de sa naïveté. Un film d’une grande finesse sur les rapports humains et la difficulté de vivre avec les autres (l’enfer comme disait Sartre) où les ricanements gras côtoient aussi les moments de grâce. Vraiment très bien.

 

Réparer les vivants de Katell Quillévéré (2016)

Sur le chemin du retour après une matinée de surf avec ses potes, Simon 17 ans, est déclaré mort cliniquement à la suite d’un accident de la route. A l’hôpital, on parle à ses parents de la possibilité de donner ses organes parfaitement sains à des personnes qui en ont besoin pour continuer à vivre. C’est d’abord le refus puis la compréhension. De l’autre coté on suit la vie ralentie de Claire. C’est la rencontre de ces deux êtres que nous propose Katell Quillévéré dans ce film d’une sensibilité inouïe et d’une justesse absolue. D’après le roman de Maylis de Kérangal

 

L’autre coté de l’espoir d’Aki Kaurismaki – 2017

Après le Havre et l’attention portée à un jeune migrant d’Afrique, Aki Kaurismaki nous plonge dans l’enfer des réfugiés qui quittent la Syrie. Arrivé en Finlande sur un cargo provenant de Pologne, Khaled se voit refuser ses papiers parce que la situation là-bas n‘est pas considérée catastrophique (alors que les images ne montrent que des bombardements). Avec l’aide d’une femme il réussit à s’enfuir et va se faire aider (encore) par le propriétaire d’un restaurant. C’est le monde des humains que nous décrit Kaurismaki, celui de celles et ceux qui croient qu’un autre monde est possible et qu’il ne faut pas toujours obéir aux ordres reçus et ce monde offre l’espoir. Un grand merci à ce cinéaste unique.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires